Titre : Le Figaro : journal littéraire : théâtre, critique, sciences, arts, moeurs, nouvelles, scandale, économie domestique, biographie, bibliographie, modes, etc., etc.
Éditeur : Jourdan fils (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1831-06-30
Contributeur : Alhoy, Maurice (1802-1856). Directeur de publication
Contributeur : Arago, Étienne (1802-1892). Directeur de publication
Contributeur : Lepoitevin de L'Égreville, Auguste (1791-1854). Directeur de publication
Contributeur : Bohain, Victor (1805-1856). Directeur de publication
Contributeur : Latouche, Henri de (1785-1851). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344484501
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 13022 Nombre total de vues : 13022
Description : 30 juin 1831 30 juin 1831
Description : 1831/06/30 (Numéro 181). 1831/06/30 (Numéro 181).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k267023k
Source : Bibliothèque nationale de France
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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On s'abonne à Paris, au Bureau
da Journal, Cité Bzkqêjlr n° la
fauhourg Montmartre), chez tout
le» Libraires, et chez tout les Di-
recteurs et Directrices des postes,
qui recevront le prix de l'abon-
oement.
Les lettres non affranchies ne se-
ront pa« reçues.
VI* ANNÉE, si N° 181.1
abonnement vom pa&is?
Pour un mois. 8 ff.
Pour (roi* mois. 1!» h-,
POUR LES DÉPAKTEMEN8.
i
Pour un mois.. 7 fr,
Pour trois mois. 18 fr.
POUR l'étranoke.
Pour trois mois.. sa fr. Se c.
ÀH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTATf EN VOICJ'DU BOIS VERT..7.T.X
EAUX DES PYBÉNEBS.
*'̃ T0ES DESSINÉES D'APRÈS MATUB.E
Les eaux sont dans nos mœurs le pèlerinage des riches on
est allé aux eaux une fois dans sa vie c'est pour en parler
toujours.Celui-ci s'est rendu à pied à Notre-Dame de Lorette,
«elui– là- a monté la Scaia-Sartta^ eèïai«iSi*a /traversâtes sables
de l'Arabie pour adorer la Mèque celui-là s'est promené sur
la. grande place de Mexico très-bien pour ceux qui sont nés
Italiens Arabes uu Anglais mais pour le Français, moins
soumis à l'influence religieuse et à l'instinct des voyages sa
Scala-Santa, sa Lorette, sa Mèque, ce sont les eaux, les Py-
rénées, Barrèges, Cauterets Saint-Sauveur, Bagnères de
Bigorre!
Nous voulons simplemeut rappeler le beau recueil lithogra-
phie de M. Tirpenne, intitulé Eaux des Pyrénées arrivé,
'.malgré les émeutes, les coups de crosse de l'ordre public et les
réquisitoire, à sa sixième et dernière livraison.Les riches points
de vue, cesvallons cachés sous leur fumée minérale, ces mon-
tagnes plus hautes que les nuages, ces ponts qui vont d'un abî-
me à un abîme, ces rendez-vous bruysns des équipages devant
!'hôtel favorisé ces malades, ceux qui croyent l'être, arrivant
en landau, en chaise de poste, en chaise à poiteur, ces figures
originales d'Anglais enveloppés de flanelle, ees dandys à che-
val, ces incurables de vingt-cinq ans frais, élégans habillés
par Schwartz; ces mille et un sujets de poésie, d'observation et
̃ 4e ridicule, sont tombés du carnet de M. Tirpenne dans l'in-
folio splendide que nous annonçons.
Ceux qui, obligés par profession de parler sur tout dans
les salons s'exposent le plus souvent au soufflet de l'anachro-
nismè y devraient pour l'honneur de leur mémoire fautive,
ri;ricbir leur esprit, à défaut de leur bibliothèque, des scènes
positives retracées par le crayon de M. Tirpenne. Nos vaudè-
villistes si. à la piste de ce qui a la moindre apparence d'un
Pu Monthelier et Tirpenne, rue Cloîtte Saiut-Jacqnes-rHôpiUl,
fi>>t trouveraient dans cette rencontre annuelle de toutes les
inurmités européennes dans ce rendez-vous de la goutte et du
rhumatisme, de la maladie feinte et de la maladie réelle
plus d'un accident à relever leur muse poitrinaire. Et c'est en-
core un grand charme pour celui qui doit sa santé à ce ciel
brumeux à ces lacs, à ces eaux de les voir reproduits avec
leur figure exacte par une main d'artiste.
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ON S'INSTRUIT EN VOYAGEANT.
Les dernières félicitations officielles avaient proféré leurs
derniers mensonges. La paix, l'ur.ion et la prospérité avaient
paru au baise-main de la cour, vêtues en ministres et en ma-
gistrats de toutes robes on les avait présentées comme d'ina-
movibles habitans de la capitale, comme des sujets dévoués
que rien ne pouvait éloigner du royaume.
Cependant les chevaux piaffaient aux brillans attelages
l'heure du départ royal était venue.
A chaque limite, un discours mais aussi à chaque limite
un avertissement.
Ici Meaux, la cité de Lafayette, implore la liberté élec-
torale, et demande compte de cette parcimonie de suffrages
qui réduit à l'ilotisme politique la majorité de la population ac-
tive et laborieuse.
Plus loin Châlons raconte les malheurs de 1814 les souf-
frances de la pauvre Champagne les humiliations dont U
souvenir agite de tant de honte les cœurs français.
Metz présente la liste des communes cédées en 181 5 aux
Prussiens et montre son arsenal, son polygone et ses for-
midables batteries.
Nancy, morne et accablée, fait apparaître les campagnes de
l'antique Lorraine succombant sous l'impôt et sous l'orgueil
aristocratique.
Strasbourg accourt au-devant du magnifique cortége sous
ses arcs-de-triomphe au milieu de ses pompe* de fleurs et de
ses charriots immenses corbeilles de jeunes filles, la .capitals
de la vieille Alsace laisse voir son commerce aaéanti elle prp-
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On s'abonne à Paris, au Bureau
da Journal, Cité Bzkqêjlr n° la
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le» Libraires, et chez tout les Di-
recteurs et Directrices des postes,
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oement.
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ront pa« reçues.
VI* ANNÉE, si N° 181.1
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Pour trois mois. 18 fr.
POUR l'étranoke.
Pour trois mois.. sa fr. Se c.
ÀH! BASILE, MON MIGNON, FAISEUR DE COUPS D'ÉTATf EN VOICJ'DU BOIS VERT..7.T.X
EAUX DES PYBÉNEBS.
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Les eaux sont dans nos mœurs le pèlerinage des riches on
est allé aux eaux une fois dans sa vie c'est pour en parler
toujours.Celui-ci s'est rendu à pied à Notre-Dame de Lorette,
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de l'Arabie pour adorer la Mèque celui-là s'est promené sur
la. grande place de Mexico très-bien pour ceux qui sont nés
Italiens Arabes uu Anglais mais pour le Français, moins
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Scala-Santa, sa Lorette, sa Mèque, ce sont les eaux, les Py-
rénées, Barrèges, Cauterets Saint-Sauveur, Bagnères de
Bigorre!
Nous voulons simplemeut rappeler le beau recueil lithogra-
phie de M. Tirpenne, intitulé Eaux des Pyrénées arrivé,
'.malgré les émeutes, les coups de crosse de l'ordre public et les
réquisitoire, à sa sixième et dernière livraison.Les riches points
de vue, cesvallons cachés sous leur fumée minérale, ces mon-
tagnes plus hautes que les nuages, ces ponts qui vont d'un abî-
me à un abîme, ces rendez-vous bruysns des équipages devant
!'hôtel favorisé ces malades, ceux qui croyent l'être, arrivant
en landau, en chaise de poste, en chaise à poiteur, ces figures
originales d'Anglais enveloppés de flanelle, ees dandys à che-
val, ces incurables de vingt-cinq ans frais, élégans habillés
par Schwartz; ces mille et un sujets de poésie, d'observation et
̃ 4e ridicule, sont tombés du carnet de M. Tirpenne dans l'in-
folio splendide que nous annonçons.
Ceux qui, obligés par profession de parler sur tout dans
les salons s'exposent le plus souvent au soufflet de l'anachro-
nismè y devraient pour l'honneur de leur mémoire fautive,
ri;ricbir leur esprit, à défaut de leur bibliothèque, des scènes
positives retracées par le crayon de M. Tirpenne. Nos vaudè-
villistes si. à la piste de ce qui a la moindre apparence d'un
Pu Monthelier et Tirpenne, rue Cloîtte Saiut-Jacqnes-rHôpiUl,
fi>>t trouveraient dans cette rencontre annuelle de toutes les
inurmités européennes dans ce rendez-vous de la goutte et du
rhumatisme, de la maladie feinte et de la maladie réelle
plus d'un accident à relever leur muse poitrinaire. Et c'est en-
core un grand charme pour celui qui doit sa santé à ce ciel
brumeux à ces lacs, à ces eaux de les voir reproduits avec
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gistrats de toutes robes on les avait présentées comme d'ina-
movibles habitans de la capitale, comme des sujets dévoués
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Cependant les chevaux piaffaient aux brillans attelages
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A chaque limite, un discours mais aussi à chaque limite
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Ici Meaux, la cité de Lafayette, implore la liberté élec-
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Metz présente la liste des communes cédées en 181 5 aux
Prussiens et montre son arsenal, son polygone et ses for-
midables batteries.
Nancy, morne et accablée, fait apparaître les campagnes de
l'antique Lorraine succombant sous l'impôt et sous l'orgueil
aristocratique.
Strasbourg accourt au-devant du magnifique cortége sous
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