Titre : Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances
Éditeur : [s. n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-12-12
Contributeur : Lafitte, Pierre (1872-1938). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32771891w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 décembre 1925 12 décembre 1925
Description : 1925/12/12 (A16,N5479). 1925/12/12 (A16,N5479).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k4603847b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-228
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 04/07/2016
EXCELSIOR
Il y a autour de nous une
infinité de joies vraies, simples
et faciles. Il ne s'agit que de
s'attacher à les distinguer.
.. "16™c\ Année. — .-X° ,5,479. - Pierre Làfitte, fondateur..
A A c. Paris, Seine, S.-et-Oise
ZU 1. et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'EKGHIEN (Xme)
Départements ft r c.
et Colonies Z 5
VOIR
EN P AGE 6
NOS ■■■■■■■■■■
ILLUSTRATIONS
SAMEDI
t2
DECEMBRE 1925
........................1
" ' ~, Sainte Constance
'AQr. télégr. : Excel-Paris. :—. Têl., : Gut. 02-73', 02-73; 15-00.
M. LOUCHEUR A EXPOSÉ HIER APRÈS-MlDI
L'ENSEMBLE DE SES PROJETS FINANCIERS
A LA COMMISSION DES FINANCES
Il est d'accord avec la commission pour demander
que le vote des mesures destinées à assurer la répres-
sion des fraudes fiscales intervienne en premier lieu.
IL CONFIRME LE DEPOT TRÈS PROCHAIN D'UN PROJET TENDANT
A LA RÉFORME DE L'IMPOT GÉNÉRAL SUR LE REVENU
M. Loucheur escompte une rapide et sensible
amélioration du franc.
La commission commencera lundi prochain l' examen des projets.
M. Loucheur est venu, hier après-
midi, exposer à la commission des
finances de la Chambre la conception
générale de sa politique financière et,
l'ensemble de ses projets financiers.
Apî'ès avoir déclaré que sa préoc-
cupation principale avait porté sur
la trésorerie, le ministre des Firnan-
ces a complété ses indications précé-
dentes sur le mouvement des bons
de la Défense nationale et présenté
un tableau de l'ensemble de la situa-
tion de la dette à court terme.
S'expliquant sur les projets_ qu'il
a déposés, il a déclaré que l'en'ort
qu'il sollicitait du pays était, selon
lui, le seul moyen d'éviter une in-
flation nouvelle.
A propos de la caisse d'amortisse-
ment, M. Loucheur a fait observer
que le projet du gouvernement limi-
tait le rôle de l'organisme créé au
paiement de l'amortissement. Il a
ajouté que, pour mieux assurer l'au-
tonomie d'e la caisse, les versements
seraient centralisés à la Banque de
France.
M. Loucheur a insisté, en raison
même de l'effort considérable de-
mandé aux contribuables français,
sur la nécessité d'organiser un con-
trôle sévère de l'application des-lois
fiscales, en particulier de pelles rela-
tives aux impôts sur le revenu. Pour
atteindre, ce but; Je gouvernement
entend procéder à une refonte, com-
plète de l'organisation de l'adminis-
tration des contributions directes.
Dans le même ordre d'idées, le mi-
nistre pro-pose une série de mesures,
notamment l'établissement du carnet
de coupons. la prorogation de la loi
sur rexportation des capitaux, la ré-
forœ&.du, titré norninati f.' l'instMutfon
de- peines sévères contre les frau-
deurs. '
L'ordre de vote des projets
Il a rappelé qu'il a déposé un pro-
jet de loi relatif il la conversion fa-
cultative des rentes émises depuis la
guerre et confirmé le dépôt. très pro-
chain d'un projet tendant à la ré-
forme de l'impôt général ;sur le re-
venu, projet qui, sans augmentation
de,, taux, comporterait une simplifica-
lion de la déclaration et permettrait
plus facilement le calcul, par les con-
tribuables, du montant de lèurs im-
positions. Le'ministre a' déclaré que
'la dernière partie de son programme
financier visait la réforme monétaire
et dit qu'en résumé l'ordre d'urgence
dans le.vote de ses projets devait être
établi ainsi :., 1 ..
1" Mesures visant les fraudes fis-
cales et t'ex.por
2° Impôts nouveaux et fonctionne-
ment de la caisse d'amortissement;
3° Réforme du titre nominatif et
projet de conversion des rentes;
4° Refonte de l'impôt général 'sur
le revenu...
Diverses questions ont été posées
au ministre des Finances. M. Lamou-
reux a demandé que le rendement des
mesures envisagées pour la répres-
sion des fraudes fùt chiffré de façon
que — si ce rendement petit atteindre
un certain montant — on pût escomp-
ter-une diminution de J effort de-
mandé aux cont.ribuables. -
Le ministre a promis de renseigner
la commission sur ce point.
La commission commencera' lundi
1 examen des projets.
Nous pouvons ajouter qu'après son
expose, M. Loucheur a déclaré qu'il
se tenait à la disposition de 'la com-
mission des finances pour collaborer
ive- cl'i-'dans le cas où elie serait en
désaccord avec lui sur tel ou tel ar-
ticle de ses projets.
Une question de M. Lamoureux
.M. Lamoureux a demandé au mi.
nistre s'il ne lui paraissait pis pos-
sible, de réduire ce chiffre de ci mil-
1 iarct£"il'i mpôts', chiffre qui, s'ajoutant
aux impôts votés la semaine der-
ll*iè.rè.,,: constituait une ,charge très
i-),lrde pour ,les contribuables.
M. Loucheur a répondu qu'il s'était
borné à demander le minimum" né-
cessaire pour équilibrer .Je,iudget et
doter, la caisse d'amortissement.
En ce qui concerne la stabilisation
du franc, le ministre a déclaré que le
problème ne pouvait être sérieuse-
ment envisagé tant que la question
des dettes interalliées domeurerait en
suspens.
(Suite page 3, colonne 1)
LE PROJET DE LOI TENDANT A LA CONVERSION
FACULTATIVE DE LA RENTE
Un cinquième projet de loi a été
dépose hier par le ministre des Fi-
nances et tend à la conversion fa-
cultative-de la rente. Aux termes de
ce projet, serait créé un titre de 5 0/0
qui pourrait servir, pour sa valeur
nominale, au paiement des impôts
successoraux. En voici le texte :
ARTICLE PREMIER. — Le ministre des
Finances est autorisé à offrir à tous Les
porteurs de titres, rentes sur l'Etat, un
titre de rente 5 0/0 net de la taxe cédu-
laire sur le revenu, soumis au droit de
transmission pour les titres au porteur
et amortissable en vingt ans à parUr du
1ér janvier i92G.
L'échange aura lieu dans les conditions
suivantes :
5 0/0 1920 : 100 fr. de rente ancienne
pour ,100 fr. de rente nouvelle;
6 0/0 1920 ; 100 fr. de ren.t.e ancienn.e
pour 85 fr. de rente nouvelle ;
5 0/0 1915 et 1916 : 100 fr. de rente an-
cienne pour 85 fr. de rente nouvelle ;
'J 0/0'1917 et 1918 : 100 fr. de rente an-
cionne pour 85 fr. de rente nouvelle.
Les fractions de rentes converties, non
inscriptibles' au grand livre, s,eront re-
présentées par des promesses au por-
t e u r qui p o u rron t, être u 11 é r i e u re m e n t
échangées dans la forme nominative ou
au porteur, pourvu qu'elles soient pro-
duises .en n'ombre su fusant pour consti-
tuer, par leur réunion, le .minimum de
5 francs inscriptible au grand livre.
ART. 2. - Les titres nominatifs de la
nouvelle renie 5 0/0 seront acceptés,
pour leur valeur nominale, pour le paie-
ment de la moitié des droits frappant.
toute succession (droits de mutation par
décès, taxe successorale, taxe exception-
nelle), à condition toutefois qu'ils aient
été inscrits : soit au nom du de cujus.
trois mois au moins avant le décès, soit
au nom d'une des personnes redevables
des droits, un an au moins avant la date
d'ouverture de )a succession. Dans ce
dernier cas, le titre de rente pourra ser-
vir à acquitter la moitié des taxes dont
le titulaire sera redevable.
L'ARCHEVÊQUE DE PARIS DÉCORE L'ÉVÊQUE D'ARRAS
Le cardinal Dubois, accompagné de
sotie vicaire général, M. Delabar (à
droite sur la photo), est allé à Arras
décorer Mgr Jullien, évêque d'Arras,
très populaire en Artois. La cérémo-
nie s'est déroulée au milieu .d'une
grosse affluence. Aux. côtés du car-
dinal se tenaient Mgr Chollet, arche-
vêque de Cambrai (à gauche); Mgr
Quilliet, évêque de Lille*; MM. Mare-
chal, Polart, Guillemant' et Hoguet,
vicaires généraux ; les supérieurs des
séminaires et des établissements reli-
gieux. *
Les chanteurs de la -Sainte-Chji-
pelle, de Paris, sous la direction de
l'abbé Delépine, prêtèrent leur gra-
cieux concours.
LE CARDINAL DUBOIS, ARCHEVEQUE DÉ PARIS, REMET LA CROIX
DE LA LEGION ,,D'HONNEUR- A Mgr JULLIEN, EVEQUE D'ARRAS
LA JOURNÉE D'HIER
AU PALAIS-BOURBON
La Chambre aborde l'examen
du budget des conventions
avec les compagnies de
chemins de fer ;
Elle vote le budget du minis-
tère de l'Intérieur ;
Elle vote, par 413 voix contre
126, les 1,500,000 francs de
fonds secrets, prévus au
chapitre 39.
Entre temps, elle liquide, par
le vote d'un ordre du jour
de confiance, la discussion
des interpellations sur les
retards apportés à la, revi-
sion des pensions des petits
retraités de l'Etat.
Lite le compte rendu en page 4.
M. TCHITCHERINE
EST DE RETOUR A PARIS
'M. Tchitcherine. commissaire du
peuple aux Affaires étrangères de
l'U.R.S.S. est arrivé hier. matin à
8' h. M, à la gare de Lyon, où l'atten-
'daient les. personnalités de l'ambas-
sade à Paris.
M. 'Fehite!herino, s'est déclaré en-
chanté de son séjour dans le Midi et
des longues randonnées qu'il fit en
auto à travers notre belle Prov-ence
«du vin, de la bouillabaisse, de la
belle humeur et. de l'affabilité dès
habitants ».
Il espère avoir incessamment une
'entrevue avec M. Briand.,
UNE BIJOUTERIE
EST CAMBRIOLÉE
PENDANT LA NUIT
60, RUE DE CLICHY
Les malfaiteurs s'emparent de
500,000 francs de bijoux ras-
semblés dans un coffre de fer.
Ils ont pris de telles précautions
que l'on peut penser que leur
coup avait été longue-
ment préparé.
AUCUN INDICE NE PEUT ACTUELLEMENT
METTRE LA POLICE SUR LEURS TRACES
Le trou pratiqué autour de la serrure
du coffre à l'aide d'un chalumeau
LE VILAYET DE MOSSOUL
SERA VRAISEMBLABLEMENT
ATTRIBUÉ A L'ANGLETERRE
PAR LE CONSEIL DE LA S.D.N.
La Grande-Bretagne devra pro-
longer l'exercice de son mandat
sur le territoire de l'Irak.
Les Turcs bénéficieraient, sans
aucun doute, d'une légère rec-
tification de frontière. Mais
s'en contenteront-ils ?
LE RAPPORT DE M. BENÈS SUR LA
FUTURE CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT
GENÈVE, 11 décembre (De notre
envoyé spécial). -— Le- conseil n'a
tenu aujollrd'hui 'qu'une très courte
séance publique, au cours de la-
quel le on '• décida de se servir* des
100,000 francs or-offerts par l'Amé-
rique pour envoyer nirc commission
en Perse. Cette "commission aura
pour mission' de se rendre compte
s'il est possible de remplacer dans
ce pays ia culture du pavot, produc-
teur d'opium, par une autre eultui,é.
'On apprit également que le gou-
vernement roumain avait accordé
700.000 francs or aux.colons de race
hongroise du Banat et de la Tran-
sylvanie expropriés à la suite de la
réforme agraire. Ces côlons, nous
dit le rapport, que lut M., Mello-
Franco, sont avertis de cette manne
roumaine « au moyen d'annonces
apposées dans les mairies et- de rou-
lements de tambour'généraux H.
(Suite en, Dernière Heure)
-LA GLACE -'D,Z-- LA PORTE D'ENTREE BRISEE ET LA DEVANTURE DU MAGASIN,
. DONT LE RIDEAU DE FER RESTA FERME HIER V
DANS LES COULOIRS
D'UN CIRQUE
UN LION BLESSE
UN SPECTATEUR
Au cours d'une représentation au
Cirque de Pari's-. le comte Guy de Ma-
tharel, âgé de ,30 ans, .industriel. de-
meurant rue Marcel-Renault, parlait
!ayee quelques 'amis à -prpximi .[.é.d,',une
cage dans laquelle se /trouvaient
six lions. Soudain, alors qu'il s'était
adossé à la cage, il fut happé par
l'une des bêtes qui, a traversées bar-
reaux, sia-i-ïppa -à lui; ses amis se
portèrent aussitôt à son secours et un
gardien de cirque put, à l'aide d'un
hâton, faire lâcher prise à l'animal.
Blessé à la nuque et, à l'avant-bras
gauche. M. de Mathnrel fut transporté
à l'hôpital Laënnec. Après un panse-
ment sommaire. il a pu regagner son
domicile.
L'administrai ion du Cirque de Paris
assure que toutes les mesures avaient
été prises pour assurer la sécurité
des visiteurs de la ménager ie dont les
dispositions avaient été modifiées en
raison de son départ, la nuit même.
pour l'Angleterre. Un agent de police
aurait même dit ji là victime de l'ac-
cident, quelques instants auparavant,
de îie pas s'approcher si près des
cages. ..
L'AVIATEUR DE PINEDO
A QUITTÉ GENÈVE POUR PARIS
GENÈVE, 11 décembre. — Le colonel
aviateur de Pinedo est' nrr'vé ii, (Genève
ce ma tlll, venant de Rome. Il, a été reçu
à l'Aéro Club suisse, puis, officiellement,
à la Société des nations..
Un déjeunera été offert ep l'honneur
de l,laviateur italien, $uquel assistaient
tes représentants du gouvernement Ita-
lien &. la Société, des nations'etyle consul
général d'Italie." <
Le colonel de PÍnédo a quitté Genève
pour Paris. '
Un nouvel avion britannique
LONDRES, i 1 décembre. — D'après'
le Daily Express, on se livre en ce
moment, en grand secret, à divers
essais d'un nouvel avion de bombar-
dément qui est 111Uhi d'un moteur de
700 chevaux et capable 'de voler à
raison de 100 milles à l'heure, en
emportant une charge considérable
de 'bombes, à une hauteur de
4 mi.lles. ; „
On fabriquera, sur le modèle de
cet avion, un nombre suffisant d'ap-
pareils pour équiper plusieurs esca-
drilles aériennes pour la défense de
Londres.
Ce. nouvel avion devient très dif-
'ncHe à 'apercevo!r quand il a atteint
une, certaine altitude. Il échappera
ainsi aux projectiles. De plus, il ne
pourra pas" être attaqué par les ,.iero-
planes ennemis, parce que ceux-ci
ne sont pas construits pour opérer
dans une atmosphère-iraréfiée. J1
HIKR matin. M. Câlin, demeurant1
209. faubourg Saint-Denis, ar-
,. rivait. à, 9 heures au .magasjn de
bijouterie qu'il possède 60, rue de
C l'i cih y. i] s'iaperç ut qu q I a- serrure -, d u
rideau de 1er "qui masque la porte
d'entrée •••téta"il", ouverte. 'Soúlesarit ~ le
rideau il constata immédiatement que
sa boutique .avait: étè, v iS.itéc par ies
cambrioleurs. .. "
T II prévint aussitôt le commissaire-
de ipoliee, M. Lé,grand, qui- ne reloya
aucune trace d'en'raction sur le ri-
deau de fer. Les. malfaiteurs avaient
dû se ,-s'ervir -d'une fausse clef pour
faire jouer la sel'ruré..
lis pensent aussi qu'mile sonnp-
rie- p ou va i t, d o n n p y l'al a rm e i. 11.;
avaient, à 't'aide d'un ciseau, pe<«i
sur un des angles, de la ,glace et
l'avaient fait 'sauter. Le morceau
tombé 'u v,ait'été place, à' t'intérieu''
de la boutique, sur une tabte. Ma's
lei .cambrioleurs/avisés ne ravai'cnt
manié qu'avec des gants. Ils avaient
éventré le tapis de la boutique pour
constater, qu'aucun fil avertisseur
n'était ili'stal!é ec avaijCnt attaqué le
coflTre contenant. lès plu.s- riches' n,-
joux, cotïre-fort soiid'ë, dont les,pa-
rois de fer ont-5 ii)llliiiiètres d'épais-
seur. Le chalumeau en avait eu rai-
son. Les hijouxfurcnt, pris: : il y en
avait, se!on J'esUmation du bijouLi'e".
'pour 500,000 franc'?. Montres en or.
corners de i-)-erleiz bagués" ornées de
diamants voisinaient, en effet, sur
les casiers du mcul)le.,
L'enquête difficile
L'enquête sorn difficile et" sans
doute 1res longue. J.os cambrioleurs
ont pris tOlItes- lès' précautions dési-
railles pour n'être pas entendus, ni
vus, ni reconnus par la suite. Parce
cm'its furent directement au meuble
qui contenait, les plus riches bijoux
.en né-g-hgeant ceux que portaient en-
core les vitrines, on a Fimpress.ion
que le vol avait été prépare de long-
temps.
M. Cahn a bien donné le signale-
ment de deux personnages qui lui
axaient }'larq douteux et qu'il avait
vus s'arrêter longuement devant son
étalagé. Mais ce sont là renseigne-
ments trop menus pour qu'ils puis-
sent aider,la poliç,e dans ses recher-
ches. Il v-â dix-huit mois, rue Blan-
che, une bijoute.ric fut cambriolée-
dans des conditions identique?;. Les
voleurs ne furent jamais retrouvés-
LA TENSION DES CHANGES S'AGGRAVE
Vendredi 11 décembre
Livré Dollar
9 11.25 128 55 26 51
9 h. 47 128 60 26 52
12 heures.:. 128 55 26 51
13 h. 30 129 45 26 69
16 h. 28 131 40, 27 »
17 heures......... 131 65 27 14
17 h. 40.... "131 65. 27 13%
LIRE EN DERNIERE HEURE :
'La crise allemande.
UN COUP DE GRISOU
FAIT DES MORTS
DANS UNE MINE
AUX ÉTATS-UNIS
BmMfXGHAM (Alabanl'a)", "11 décem-
bre.-— Une explosion qui s'est, pro-
duite dan,s la mine de charbon située
.à une vingtaine de kilomètres au
sud ¡de Birmingham a fait de nom-,
breuses vidimes. ¡Les premières dé-
pêches annonçaient 75 ensevelis. On
a déjà remonté 61 cadavres. 20 mi-
neurs, 'dont 5 grièvement blessés, ont
été dégagés vivants.
Selon les déclarations faites par les
sauveteurs il est impossible de par-
venir jus,qu'aux' malheureux qui se
trouvent encore dans la mine et que
l'on peut. croire encore nombreux.
Toutes les galeries, en partie cffon-
dr(',es, sont envahies par le grisou et
leur- accès est impossible. Un grand
nombre de sauveteurs ont été remon-
tés à la surface à demi suffoqués.
M. DE JOUVENEL ADRESSE
UN MANIFESTE AUX POPULATIONS
DE LA SYRIE
BEYROüTH, 11 décembre. — La
proclamation de M. de Jouvenel aux
populations de la Syrie et du Djebel
Druse s'adresse- aux éléments de
toutes les religions du pays, qu'elle
qualifie d'amis, puis elle ajoute :
Votre sort est entre vos mains. Aujour-
d'hui 10 décembre, vos frères du Liban
sc réunissent en un conseil élu par eux-
marnes et je les ai chargés de délibérer
sur la constitution et le genre de, gou-
vernement, du pays. Il el! sera de même
dans les Etats de Syrie et du Djebel Druse
pour ceux Qui, comme les Libanais, dé-
sirent les ar?antqges attachés à la paix.,
Malheureusement, une minorité per-
siste clans une guerre qui ne peut pas
affecter, la, France — car la France est
trop loin et trop grande — mais qui
; réduit la Syrie à la misère, épuise le tré-
sor public, ruine les villages et les ré-
folles (.t prive d(ibi-i les femmes, et tes
enfants tout en retardant l'qrganisation
de l'indépendance de la Syrie.
Je ne confonds pas cette minorité avec
le gros de la population qui désire tra-
vailler en pai.v et, voter par ses' libres
institutions, privilèges des peuples paci-
fiques..Si les hostilités m'obligent à con-
fier à l'armée le soin exécutif et la llé-
fense; de Damas contre les rebeiles, cela
ne m'pmpèc!l.(!ra pas de veiller au déve-
loppement et ii la prospérité d'autres ré-
gions de la Syrie qui sont restées fidèles
à la cause du mandat et à celle de -la
paix.
Je fais appel à tous les Syriens de
bonne volonté et à tous les patriotes de
bonne foi,, ofin qit'i.ls coopèrent avec moi
sous l'égide de la. justice et de la force
de la France pour garantir la sécurité
uux particuliers> le développement des
richesses et le probes de la, liberté 'na-
tiouale q,!,ii '. à mes yeux, constituent la
raison d'être dit. mandat français.
y:"r-
LE FUTUR TARIF DES CHEMINS DE FER
SI LES AUGMENTATIONS PROPOSÉES
SONT DÉFINITIVEMENT ADOPTÉES
Le transport des voyageurs
TOTAL lUfiHENTlTIOl i 1
100 k.tm. parcours Enl914 ' des augmentations En 1925 • PRIX FUÏUM
successives nouvelle proposée |
fr. ■- fr. .; fr.
1re classe:.. v. 11 20 170%; 30 75 20 % ,36 95
2me classe ...... % 7 GO 160 % 20 10 30 % \ 26 10
3mc' ptasse...... 5 » 150..% 12 65 40 % 17 70
Prix actuels des chemins de fer à l'étranger
'00 kilm. parcours En grande - Bretajne En Italiî En Ealgiqua En Espagne En A)te)M}M
rr., fr. Ir. lr. Ir.
pif ('lasse. -.... 82 90 .:')5 60 36 90 53 70 5-t 45
2me classe .... 37* 40 24 80 41 1 40 90
3r,le classe .... 57 30 22 50 14 40 25 55 23 90
Le transport des marchandises
Base unifiée . TOJAL MAJORATION
des majorat ons 1925 PRIX FUTUR
de 1918 à 1922 successives proposée
~~ fr. ')0 o' ^
Exemple 100 fr. 200 % - 300 » de la base 330 "
s ">•. B. — Certaines marchandises comme les c;IÇ/l'ais, les denrées ï
I alimentaires, n'out subi à ce jour qu'une majoration de 170 0/0 et i
I subiront la.même majoration fjue les a'M
DEVANT LA COMMISSION
DU SUFFRAGE UNIVERSEL
LE GOUVERNEMENT
PREND POSITION
EN PAVEUR DU SCRUTIN
D'ARRONDISSEMENT
M. 'Camille Chautemps demande à la
commission de permettre à la Cham-
bre de se prononcer à bref délai.
M. Chautemps, ministre de l'Inté-
rieur. a été entendu hier matin par
la commission du suffrage universel
de la Ch ambre, à laquelle il à. d éc 1 a ré
que, le gouvernement demeurait fer-
llIernent fidèle au scrutin d'arrondis-
se n vent.. >
En ce qui concerne la péréquation
des circonscriptions, le ministre a in-
diqué' qu'il avait fait préparer un
projet tendant a corriger certaines
inégalités entre les alTonJlssçments,
mais il a insisté sur la nécessité pour
le Parlement de se prononcer d'abord
et sans délai sur le fond de la ré-
forme en réservant l'étude de.la péré-
quation po,nr le jour où, après le re-
'ce.nsement de 1926, il y aurait lieu de
reviser le tableau des circonscrip-
tions;'
Lé ministre a enfin déclaré qu il
était en mesure d'affirmer que le
gou vérnement s'en.gap'e'ra 11 de t ou te
son' autorité dans le débat peur faire
aboutir la. réforme dans le plus bref
délai. x »
Le 'président de la commission a
assuré le ministre de l'Intérieur que
toute diligence serait faite pour que
la Chambre soit amenée le plus rapi-
dement possible a trancher la ques-
tion.
Ap res le départ du mmistrc. la
commission a décidé qu'elle arrête-
rait jeudi prochain la procédure à
suivre pour ses travaux.
Au cours de la discussion qui s'esl
engagée, M. Pierre-Etienne Plandin a
soutenu que la Chambre devait être
appelée à se prononcer sur le retour
au scrutin d'arrondissement. La com-
mission. ayant indiqué par l'élection
de son président. M. Renaudel. qu'elle
est hostile à ce retour, devrait le
combattre officiellement. C'est dans
ces conditions oue la Chambre de-
vrait être appelée à statuer et si la
commission était suivie, ce serait
seulement alors qu'elle pourrait-éla-
borer un projet de représentation
proportionnelle.
LES LOUPS CHASSES DES MONTAGNES
PAR LE FROID ATTAQUENT UN TRAIN
'LONDRES, 11 décembre. -- Dn mande
d'Athènes a l' Jb'.?'<"/ta/i,(/f Telegraph- que
des loups, chassés pat* "le froid des 01:00-
ragries de Macédoine, ont attaqué un
train qui roulait sur Monastir. Les voya-
geurs ont été obligés de faire fL'u sur
les fauves pour se défendre.
A LA QUATRIÈME AUDIENCE
DE L'AFFAIRE TEISSIER
AUX ASSISES
ON A ENTENDU
Mme TEISSIER, LE JOCKEY
MITCHELL ET M. BAYLE
Les conclusions du chef du service
de l'identité judiciaire sont vivement
contestées par Me Gautrat.
Au début de 'l'audience, une assez
courte .apparition de .Mme Tei: sier.
qui sera entendue ultérieurement
niais qui. pour ie moment, se b u'ue
,il déclarer que c'est par M. Nie iseu,
de la maison Berner et Nielsen, qu'"i
début de, juin, elle a appris la uor!
de Boulay.. M. Nielsen, 'déjà rn!,'ndt¡
est rappelé à la barre. Il conlesle :,-î
dires de Mme Teissiér. Un Ion? col-
loque, s''en.g'aë'e entre la défense <•{
témoin qui., à une adjurai ion4 . Teissier le pressant de ruppelf "
souvenirs, (teciare :
— Je n'ai pas a être, interrogé par
TèKs&iér*, car je suis ici comme ll'-
inoin.
' ■—- .Sachez.. ré[)lique M" Gautr it,
qu'ici, un accuse a drbife au i.iyïiii.i
respect qu'un témoin.
Des aipplaudissf'111cnts éclalen1 " dans
le fond de la salle. mais le président
a vu ceux 'qui ont applaudi, Il b's
désigne aux gardes et les fait ex-
puiser.
Sur cet incident s'en greffe aussi-
tôt un second. M" Gautrat qui. h di-
verses repri.ses. s'est plaint de la ma -
nière dont l,es policiers enquètetHI'o
ont reproduit les premières déclara-
tions des témoins dans leurs rapports
veut lire un de ces rapports signés
de l'inspecteur llihoulet; le président
s'y oppose. Mais M° Gaufrât poursui -
vant sa lecture, le président décla e
l'audience suspendue. Alors seuh'-
ment, le défenseur s'incline, mai;: -en
faisant observer qu'il eût été plus
logique d'entendre d'abord l'in.-'p •> -
leur Ri.boutet afin.de pouvoir con-
fronter ses déclarations avec celles
des témoins.
Après avoir entendu. Mme Ple>^:«
qui croit avoir remarqué dans l» s
premiers jours de juin une odeur do
rat crevé en passant près des ea\"S
du 30 de la rue de Mqgador et, M. Itu-
dolph, employé dans une société du
mème immeuble, qui n'a rien remar
que. le président donne,.Jeclure d'ui;>
lettre d'un habitant de BruxeHe-, M.
Jean Cromberger, qui conteste la va-
leur du témoignage du jockey Stan-
ley MitctieH. car ce .dernier, à l'en
croire, était au Dépôt avec lui il, la
date du 8 juin-Ü laquelle il prétend
avoir vu Teissier au bois de Boulo-
gne. Mais cette lettre, on n'allait pas
tarder à l'apprendre, n'avait aucune
valeur. Car Mitchell a bien été libéré
le 7 juin. On l'appelle d'ailleurs a la
barre.
(Suite page 3. colonne 0)
Mmç TEISSIER, REMME DE L'ACCUSE, ET LE JOCKEY MITCHELL
1 .. 1 .1 A LA BARRE 1 ~l.-- -. Il
Il y a autour de nous une
infinité de joies vraies, simples
et faciles. Il ne s'agit que de
s'attacher à les distinguer.
.. "16™c\ Année. — .-X° ,5,479. - Pierre Làfitte, fondateur..
A A c. Paris, Seine, S.-et-Oise
ZU 1. et Seine-et-Marne.
PARIS, 20, RUE D'EKGHIEN (Xme)
Départements ft r c.
et Colonies Z 5
VOIR
EN P AGE 6
NOS ■■■■■■■■■■
ILLUSTRATIONS
SAMEDI
t2
DECEMBRE 1925
........................1
" ' ~, Sainte Constance
'AQr. télégr. : Excel-Paris. :—. Têl., : Gut. 02-73', 02-73; 15-00.
M. LOUCHEUR A EXPOSÉ HIER APRÈS-MlDI
L'ENSEMBLE DE SES PROJETS FINANCIERS
A LA COMMISSION DES FINANCES
Il est d'accord avec la commission pour demander
que le vote des mesures destinées à assurer la répres-
sion des fraudes fiscales intervienne en premier lieu.
IL CONFIRME LE DEPOT TRÈS PROCHAIN D'UN PROJET TENDANT
A LA RÉFORME DE L'IMPOT GÉNÉRAL SUR LE REVENU
M. Loucheur escompte une rapide et sensible
amélioration du franc.
La commission commencera lundi prochain l' examen des projets.
M. Loucheur est venu, hier après-
midi, exposer à la commission des
finances de la Chambre la conception
générale de sa politique financière et,
l'ensemble de ses projets financiers.
Apî'ès avoir déclaré que sa préoc-
cupation principale avait porté sur
la trésorerie, le ministre des Firnan-
ces a complété ses indications précé-
dentes sur le mouvement des bons
de la Défense nationale et présenté
un tableau de l'ensemble de la situa-
tion de la dette à court terme.
S'expliquant sur les projets_ qu'il
a déposés, il a déclaré que l'en'ort
qu'il sollicitait du pays était, selon
lui, le seul moyen d'éviter une in-
flation nouvelle.
A propos de la caisse d'amortisse-
ment, M. Loucheur a fait observer
que le projet du gouvernement limi-
tait le rôle de l'organisme créé au
paiement de l'amortissement. Il a
ajouté que, pour mieux assurer l'au-
tonomie d'e la caisse, les versements
seraient centralisés à la Banque de
France.
M. Loucheur a insisté, en raison
même de l'effort considérable de-
mandé aux contribuables français,
sur la nécessité d'organiser un con-
trôle sévère de l'application des-lois
fiscales, en particulier de pelles rela-
tives aux impôts sur le revenu. Pour
atteindre, ce but; Je gouvernement
entend procéder à une refonte, com-
plète de l'organisation de l'adminis-
tration des contributions directes.
Dans le même ordre d'idées, le mi-
nistre pro-pose une série de mesures,
notamment l'établissement du carnet
de coupons. la prorogation de la loi
sur rexportation des capitaux, la ré-
forœ&.du, titré norninati f.' l'instMutfon
de- peines sévères contre les frau-
deurs. '
L'ordre de vote des projets
Il a rappelé qu'il a déposé un pro-
jet de loi relatif il la conversion fa-
cultative des rentes émises depuis la
guerre et confirmé le dépôt. très pro-
chain d'un projet tendant à la ré-
forme de l'impôt général ;sur le re-
venu, projet qui, sans augmentation
de,, taux, comporterait une simplifica-
lion de la déclaration et permettrait
plus facilement le calcul, par les con-
tribuables, du montant de lèurs im-
positions. Le'ministre a' déclaré que
'la dernière partie de son programme
financier visait la réforme monétaire
et dit qu'en résumé l'ordre d'urgence
dans le.vote de ses projets devait être
établi ainsi :., 1 ..
1" Mesures visant les fraudes fis-
cales et t'ex.por
2° Impôts nouveaux et fonctionne-
ment de la caisse d'amortissement;
3° Réforme du titre nominatif et
projet de conversion des rentes;
4° Refonte de l'impôt général 'sur
le revenu...
Diverses questions ont été posées
au ministre des Finances. M. Lamou-
reux a demandé que le rendement des
mesures envisagées pour la répres-
sion des fraudes fùt chiffré de façon
que — si ce rendement petit atteindre
un certain montant — on pût escomp-
ter-une diminution de J effort de-
mandé aux cont.ribuables. -
Le ministre a promis de renseigner
la commission sur ce point.
La commission commencera' lundi
1 examen des projets.
Nous pouvons ajouter qu'après son
expose, M. Loucheur a déclaré qu'il
se tenait à la disposition de 'la com-
mission des finances pour collaborer
ive- cl'i-'dans le cas où elie serait en
désaccord avec lui sur tel ou tel ar-
ticle de ses projets.
Une question de M. Lamoureux
.M. Lamoureux a demandé au mi.
nistre s'il ne lui paraissait pis pos-
sible, de réduire ce chiffre de ci mil-
1 iarct£"il'i mpôts', chiffre qui, s'ajoutant
aux impôts votés la semaine der-
ll*iè.rè.,,: constituait une ,charge très
i-),lrde pour ,les contribuables.
M. Loucheur a répondu qu'il s'était
borné à demander le minimum" né-
cessaire pour équilibrer .Je,iudget et
doter, la caisse d'amortissement.
En ce qui concerne la stabilisation
du franc, le ministre a déclaré que le
problème ne pouvait être sérieuse-
ment envisagé tant que la question
des dettes interalliées domeurerait en
suspens.
(Suite page 3, colonne 1)
LE PROJET DE LOI TENDANT A LA CONVERSION
FACULTATIVE DE LA RENTE
Un cinquième projet de loi a été
dépose hier par le ministre des Fi-
nances et tend à la conversion fa-
cultative-de la rente. Aux termes de
ce projet, serait créé un titre de 5 0/0
qui pourrait servir, pour sa valeur
nominale, au paiement des impôts
successoraux. En voici le texte :
ARTICLE PREMIER. — Le ministre des
Finances est autorisé à offrir à tous Les
porteurs de titres, rentes sur l'Etat, un
titre de rente 5 0/0 net de la taxe cédu-
laire sur le revenu, soumis au droit de
transmission pour les titres au porteur
et amortissable en vingt ans à parUr du
1ér janvier i92G.
L'échange aura lieu dans les conditions
suivantes :
5 0/0 1920 : 100 fr. de rente ancienne
pour ,100 fr. de rente nouvelle;
6 0/0 1920 ; 100 fr. de ren.t.e ancienn.e
pour 85 fr. de rente nouvelle ;
5 0/0 1915 et 1916 : 100 fr. de rente an-
cienne pour 85 fr. de rente nouvelle ;
'J 0/0'1917 et 1918 : 100 fr. de rente an-
cionne pour 85 fr. de rente nouvelle.
Les fractions de rentes converties, non
inscriptibles' au grand livre, s,eront re-
présentées par des promesses au por-
t e u r qui p o u rron t, être u 11 é r i e u re m e n t
échangées dans la forme nominative ou
au porteur, pourvu qu'elles soient pro-
duises .en n'ombre su fusant pour consti-
tuer, par leur réunion, le .minimum de
5 francs inscriptible au grand livre.
ART. 2. - Les titres nominatifs de la
nouvelle renie 5 0/0 seront acceptés,
pour leur valeur nominale, pour le paie-
ment de la moitié des droits frappant.
toute succession (droits de mutation par
décès, taxe successorale, taxe exception-
nelle), à condition toutefois qu'ils aient
été inscrits : soit au nom du de cujus.
trois mois au moins avant le décès, soit
au nom d'une des personnes redevables
des droits, un an au moins avant la date
d'ouverture de )a succession. Dans ce
dernier cas, le titre de rente pourra ser-
vir à acquitter la moitié des taxes dont
le titulaire sera redevable.
L'ARCHEVÊQUE DE PARIS DÉCORE L'ÉVÊQUE D'ARRAS
Le cardinal Dubois, accompagné de
sotie vicaire général, M. Delabar (à
droite sur la photo), est allé à Arras
décorer Mgr Jullien, évêque d'Arras,
très populaire en Artois. La cérémo-
nie s'est déroulée au milieu .d'une
grosse affluence. Aux. côtés du car-
dinal se tenaient Mgr Chollet, arche-
vêque de Cambrai (à gauche); Mgr
Quilliet, évêque de Lille*; MM. Mare-
chal, Polart, Guillemant' et Hoguet,
vicaires généraux ; les supérieurs des
séminaires et des établissements reli-
gieux. *
Les chanteurs de la -Sainte-Chji-
pelle, de Paris, sous la direction de
l'abbé Delépine, prêtèrent leur gra-
cieux concours.
LE CARDINAL DUBOIS, ARCHEVEQUE DÉ PARIS, REMET LA CROIX
DE LA LEGION ,,D'HONNEUR- A Mgr JULLIEN, EVEQUE D'ARRAS
LA JOURNÉE D'HIER
AU PALAIS-BOURBON
La Chambre aborde l'examen
du budget des conventions
avec les compagnies de
chemins de fer ;
Elle vote le budget du minis-
tère de l'Intérieur ;
Elle vote, par 413 voix contre
126, les 1,500,000 francs de
fonds secrets, prévus au
chapitre 39.
Entre temps, elle liquide, par
le vote d'un ordre du jour
de confiance, la discussion
des interpellations sur les
retards apportés à la, revi-
sion des pensions des petits
retraités de l'Etat.
Lite le compte rendu en page 4.
M. TCHITCHERINE
EST DE RETOUR A PARIS
'M. Tchitcherine. commissaire du
peuple aux Affaires étrangères de
l'U.R.S.S. est arrivé hier. matin à
8' h. M, à la gare de Lyon, où l'atten-
'daient les. personnalités de l'ambas-
sade à Paris.
M. 'Fehite!herino, s'est déclaré en-
chanté de son séjour dans le Midi et
des longues randonnées qu'il fit en
auto à travers notre belle Prov-ence
«du vin, de la bouillabaisse, de la
belle humeur et. de l'affabilité dès
habitants ».
Il espère avoir incessamment une
'entrevue avec M. Briand.,
UNE BIJOUTERIE
EST CAMBRIOLÉE
PENDANT LA NUIT
60, RUE DE CLICHY
Les malfaiteurs s'emparent de
500,000 francs de bijoux ras-
semblés dans un coffre de fer.
Ils ont pris de telles précautions
que l'on peut penser que leur
coup avait été longue-
ment préparé.
AUCUN INDICE NE PEUT ACTUELLEMENT
METTRE LA POLICE SUR LEURS TRACES
Le trou pratiqué autour de la serrure
du coffre à l'aide d'un chalumeau
LE VILAYET DE MOSSOUL
SERA VRAISEMBLABLEMENT
ATTRIBUÉ A L'ANGLETERRE
PAR LE CONSEIL DE LA S.D.N.
La Grande-Bretagne devra pro-
longer l'exercice de son mandat
sur le territoire de l'Irak.
Les Turcs bénéficieraient, sans
aucun doute, d'une légère rec-
tification de frontière. Mais
s'en contenteront-ils ?
LE RAPPORT DE M. BENÈS SUR LA
FUTURE CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT
GENÈVE, 11 décembre (De notre
envoyé spécial). -— Le- conseil n'a
tenu aujollrd'hui 'qu'une très courte
séance publique, au cours de la-
quel le on '• décida de se servir* des
100,000 francs or-offerts par l'Amé-
rique pour envoyer nirc commission
en Perse. Cette "commission aura
pour mission' de se rendre compte
s'il est possible de remplacer dans
ce pays ia culture du pavot, produc-
teur d'opium, par une autre eultui,é.
'On apprit également que le gou-
vernement roumain avait accordé
700.000 francs or aux.colons de race
hongroise du Banat et de la Tran-
sylvanie expropriés à la suite de la
réforme agraire. Ces côlons, nous
dit le rapport, que lut M., Mello-
Franco, sont avertis de cette manne
roumaine « au moyen d'annonces
apposées dans les mairies et- de rou-
lements de tambour'généraux H.
(Suite en, Dernière Heure)
-LA GLACE -'D,Z-- LA PORTE D'ENTREE BRISEE ET LA DEVANTURE DU MAGASIN,
. DONT LE RIDEAU DE FER RESTA FERME HIER V
DANS LES COULOIRS
D'UN CIRQUE
UN LION BLESSE
UN SPECTATEUR
Au cours d'une représentation au
Cirque de Pari's-. le comte Guy de Ma-
tharel, âgé de ,30 ans, .industriel. de-
meurant rue Marcel-Renault, parlait
!ayee quelques 'amis à -prpximi .[.é.d,',une
cage dans laquelle se /trouvaient
six lions. Soudain, alors qu'il s'était
adossé à la cage, il fut happé par
l'une des bêtes qui, a traversées bar-
reaux, sia-i-ïppa -à lui; ses amis se
portèrent aussitôt à son secours et un
gardien de cirque put, à l'aide d'un
hâton, faire lâcher prise à l'animal.
Blessé à la nuque et, à l'avant-bras
gauche. M. de Mathnrel fut transporté
à l'hôpital Laënnec. Après un panse-
ment sommaire. il a pu regagner son
domicile.
L'administrai ion du Cirque de Paris
assure que toutes les mesures avaient
été prises pour assurer la sécurité
des visiteurs de la ménager ie dont les
dispositions avaient été modifiées en
raison de son départ, la nuit même.
pour l'Angleterre. Un agent de police
aurait même dit ji là victime de l'ac-
cident, quelques instants auparavant,
de îie pas s'approcher si près des
cages. ..
L'AVIATEUR DE PINEDO
A QUITTÉ GENÈVE POUR PARIS
GENÈVE, 11 décembre. — Le colonel
aviateur de Pinedo est' nrr'vé ii, (Genève
ce ma tlll, venant de Rome. Il, a été reçu
à l'Aéro Club suisse, puis, officiellement,
à la Société des nations..
Un déjeunera été offert ep l'honneur
de l,laviateur italien, $uquel assistaient
tes représentants du gouvernement Ita-
lien &. la Société, des nations'etyle consul
général d'Italie." <
Le colonel de PÍnédo a quitté Genève
pour Paris. '
Un nouvel avion britannique
LONDRES, i 1 décembre. — D'après'
le Daily Express, on se livre en ce
moment, en grand secret, à divers
essais d'un nouvel avion de bombar-
dément qui est 111Uhi d'un moteur de
700 chevaux et capable 'de voler à
raison de 100 milles à l'heure, en
emportant une charge considérable
de 'bombes, à une hauteur de
4 mi.lles. ; „
On fabriquera, sur le modèle de
cet avion, un nombre suffisant d'ap-
pareils pour équiper plusieurs esca-
drilles aériennes pour la défense de
Londres.
Ce. nouvel avion devient très dif-
'ncHe à 'apercevo!r quand il a atteint
une, certaine altitude. Il échappera
ainsi aux projectiles. De plus, il ne
pourra pas" être attaqué par les ,.iero-
planes ennemis, parce que ceux-ci
ne sont pas construits pour opérer
dans une atmosphère-iraréfiée. J1
HIKR matin. M. Câlin, demeurant1
209. faubourg Saint-Denis, ar-
,. rivait. à, 9 heures au .magasjn de
bijouterie qu'il possède 60, rue de
C l'i cih y. i] s'iaperç ut qu q I a- serrure -, d u
rideau de 1er "qui masque la porte
d'entrée •••téta"il", ouverte. 'Soúlesarit ~ le
rideau il constata immédiatement que
sa boutique .avait: étè, v iS.itéc par ies
cambrioleurs. .. "
T II prévint aussitôt le commissaire-
de ipoliee, M. Lé,grand, qui- ne reloya
aucune trace d'en'raction sur le ri-
deau de fer. Les. malfaiteurs avaient
dû se ,-s'ervir -d'une fausse clef pour
faire jouer la sel'ruré..
lis pensent aussi qu'mile sonnp-
rie- p ou va i t, d o n n p y l'al a rm e i. 11.;
avaient, à 't'aide d'un ciseau, pe<«i
sur un des angles, de la ,glace et
l'avaient fait 'sauter. Le morceau
tombé 'u v,ait'été place, à' t'intérieu''
de la boutique, sur une tabte. Ma's
lei .cambrioleurs/avisés ne ravai'cnt
manié qu'avec des gants. Ils avaient
éventré le tapis de la boutique pour
constater, qu'aucun fil avertisseur
n'était ili'stal!é ec avaijCnt attaqué le
coflTre contenant. lès plu.s- riches' n,-
joux, cotïre-fort soiid'ë, dont les,pa-
rois de fer ont-5 ii)llliiiiètres d'épais-
seur. Le chalumeau en avait eu rai-
son. Les hijouxfurcnt, pris: : il y en
avait, se!on J'esUmation du bijouLi'e".
'pour 500,000 franc'?. Montres en or.
corners de i-)-erleiz bagués" ornées de
diamants voisinaient, en effet, sur
les casiers du mcul)le.,
L'enquête difficile
L'enquête sorn difficile et" sans
doute 1res longue. J.os cambrioleurs
ont pris tOlItes- lès' précautions dési-
railles pour n'être pas entendus, ni
vus, ni reconnus par la suite. Parce
cm'its furent directement au meuble
qui contenait, les plus riches bijoux
.en né-g-hgeant ceux que portaient en-
core les vitrines, on a Fimpress.ion
que le vol avait été prépare de long-
temps.
M. Cahn a bien donné le signale-
ment de deux personnages qui lui
axaient }'larq douteux et qu'il avait
vus s'arrêter longuement devant son
étalagé. Mais ce sont là renseigne-
ments trop menus pour qu'ils puis-
sent aider,la poliç,e dans ses recher-
ches. Il v-â dix-huit mois, rue Blan-
che, une bijoute.ric fut cambriolée-
dans des conditions identique?;. Les
voleurs ne furent jamais retrouvés-
LA TENSION DES CHANGES S'AGGRAVE
Vendredi 11 décembre
Livré Dollar
9 11.25 128 55 26 51
9 h. 47 128 60 26 52
12 heures.:. 128 55 26 51
13 h. 30 129 45 26 69
16 h. 28 131 40, 27 »
17 heures......... 131 65 27 14
17 h. 40.... "131 65. 27 13%
LIRE EN DERNIERE HEURE :
'La crise allemande.
UN COUP DE GRISOU
FAIT DES MORTS
DANS UNE MINE
AUX ÉTATS-UNIS
BmMfXGHAM (Alabanl'a)", "11 décem-
bre.-— Une explosion qui s'est, pro-
duite dan,s la mine de charbon située
.à une vingtaine de kilomètres au
sud ¡de Birmingham a fait de nom-,
breuses vidimes. ¡Les premières dé-
pêches annonçaient 75 ensevelis. On
a déjà remonté 61 cadavres. 20 mi-
neurs, 'dont 5 grièvement blessés, ont
été dégagés vivants.
Selon les déclarations faites par les
sauveteurs il est impossible de par-
venir jus,qu'aux' malheureux qui se
trouvent encore dans la mine et que
l'on peut. croire encore nombreux.
Toutes les galeries, en partie cffon-
dr(',es, sont envahies par le grisou et
leur- accès est impossible. Un grand
nombre de sauveteurs ont été remon-
tés à la surface à demi suffoqués.
M. DE JOUVENEL ADRESSE
UN MANIFESTE AUX POPULATIONS
DE LA SYRIE
BEYROüTH, 11 décembre. — La
proclamation de M. de Jouvenel aux
populations de la Syrie et du Djebel
Druse s'adresse- aux éléments de
toutes les religions du pays, qu'elle
qualifie d'amis, puis elle ajoute :
Votre sort est entre vos mains. Aujour-
d'hui 10 décembre, vos frères du Liban
sc réunissent en un conseil élu par eux-
marnes et je les ai chargés de délibérer
sur la constitution et le genre de, gou-
vernement, du pays. Il el! sera de même
dans les Etats de Syrie et du Djebel Druse
pour ceux Qui, comme les Libanais, dé-
sirent les ar?antqges attachés à la paix.,
Malheureusement, une minorité per-
siste clans une guerre qui ne peut pas
affecter, la, France — car la France est
trop loin et trop grande — mais qui
; réduit la Syrie à la misère, épuise le tré-
sor public, ruine les villages et les ré-
folles (.t prive d(ibi-i les femmes, et tes
enfants tout en retardant l'qrganisation
de l'indépendance de la Syrie.
Je ne confonds pas cette minorité avec
le gros de la population qui désire tra-
vailler en pai.v et, voter par ses' libres
institutions, privilèges des peuples paci-
fiques..Si les hostilités m'obligent à con-
fier à l'armée le soin exécutif et la llé-
fense; de Damas contre les rebeiles, cela
ne m'pmpèc!l.(!ra pas de veiller au déve-
loppement et ii la prospérité d'autres ré-
gions de la Syrie qui sont restées fidèles
à la cause du mandat et à celle de -la
paix.
Je fais appel à tous les Syriens de
bonne volonté et à tous les patriotes de
bonne foi,, ofin qit'i.ls coopèrent avec moi
sous l'égide de la. justice et de la force
de la France pour garantir la sécurité
uux particuliers> le développement des
richesses et le probes de la, liberté 'na-
tiouale q,!,ii '. à mes yeux, constituent la
raison d'être dit. mandat français.
y:"r-
LE FUTUR TARIF DES CHEMINS DE FER
SI LES AUGMENTATIONS PROPOSÉES
SONT DÉFINITIVEMENT ADOPTÉES
Le transport des voyageurs
TOTAL lUfiHENTlTIOl i 1
100 k.tm. parcours Enl914 ' des augmentations En 1925 • PRIX FUÏUM
successives nouvelle proposée |
fr. ■- fr. .; fr.
1re classe:.. v. 11 20 170%; 30 75 20 % ,36 95
2me classe ...... % 7 GO 160 % 20 10 30 % \ 26 10
3mc' ptasse...... 5 » 150..% 12 65 40 % 17 70
Prix actuels des chemins de fer à l'étranger
'00 kilm. parcours En grande - Bretajne En Italiî En Ealgiqua En Espagne En A)te)M}M
rr., fr. Ir. lr. Ir.
pif ('lasse. -.... 82 90 .:')5 60 36 90 53 70 5-t 45
2me classe .... 37* 40 24 80 41 1 40 90
3r,le classe .... 57 30 22 50 14 40 25 55 23 90
Le transport des marchandises
Base unifiée . TOJAL MAJORATION
des majorat ons 1925 PRIX FUTUR
de 1918 à 1922 successives proposée
~~ fr. ')0 o' ^
Exemple 100 fr. 200 % - 300 » de la base 330 "
s ">•. B. — Certaines marchandises comme les c;IÇ/l'ais, les denrées ï
I alimentaires, n'out subi à ce jour qu'une majoration de 170 0/0 et i
I subiront la.même majoration fjue les a'M
DEVANT LA COMMISSION
DU SUFFRAGE UNIVERSEL
LE GOUVERNEMENT
PREND POSITION
EN PAVEUR DU SCRUTIN
D'ARRONDISSEMENT
M. 'Camille Chautemps demande à la
commission de permettre à la Cham-
bre de se prononcer à bref délai.
M. Chautemps, ministre de l'Inté-
rieur. a été entendu hier matin par
la commission du suffrage universel
de la Ch ambre, à laquelle il à. d éc 1 a ré
que, le gouvernement demeurait fer-
llIernent fidèle au scrutin d'arrondis-
se n vent.. >
En ce qui concerne la péréquation
des circonscriptions, le ministre a in-
diqué' qu'il avait fait préparer un
projet tendant a corriger certaines
inégalités entre les alTonJlssçments,
mais il a insisté sur la nécessité pour
le Parlement de se prononcer d'abord
et sans délai sur le fond de la ré-
forme en réservant l'étude de.la péré-
quation po,nr le jour où, après le re-
'ce.nsement de 1926, il y aurait lieu de
reviser le tableau des circonscrip-
tions;'
Lé ministre a enfin déclaré qu il
était en mesure d'affirmer que le
gou vérnement s'en.gap'e'ra 11 de t ou te
son' autorité dans le débat peur faire
aboutir la. réforme dans le plus bref
délai. x »
Le 'président de la commission a
assuré le ministre de l'Intérieur que
toute diligence serait faite pour que
la Chambre soit amenée le plus rapi-
dement possible a trancher la ques-
tion.
Ap res le départ du mmistrc. la
commission a décidé qu'elle arrête-
rait jeudi prochain la procédure à
suivre pour ses travaux.
Au cours de la discussion qui s'esl
engagée, M. Pierre-Etienne Plandin a
soutenu que la Chambre devait être
appelée à se prononcer sur le retour
au scrutin d'arrondissement. La com-
mission. ayant indiqué par l'élection
de son président. M. Renaudel. qu'elle
est hostile à ce retour, devrait le
combattre officiellement. C'est dans
ces conditions oue la Chambre de-
vrait être appelée à statuer et si la
commission était suivie, ce serait
seulement alors qu'elle pourrait-éla-
borer un projet de représentation
proportionnelle.
LES LOUPS CHASSES DES MONTAGNES
PAR LE FROID ATTAQUENT UN TRAIN
'LONDRES, 11 décembre. -- Dn mande
d'Athènes a l' Jb'.?'<"/ta/i,(/f Telegraph- que
des loups, chassés pat* "le froid des 01:00-
ragries de Macédoine, ont attaqué un
train qui roulait sur Monastir. Les voya-
geurs ont été obligés de faire fL'u sur
les fauves pour se défendre.
A LA QUATRIÈME AUDIENCE
DE L'AFFAIRE TEISSIER
AUX ASSISES
ON A ENTENDU
Mme TEISSIER, LE JOCKEY
MITCHELL ET M. BAYLE
Les conclusions du chef du service
de l'identité judiciaire sont vivement
contestées par Me Gautrat.
Au début de 'l'audience, une assez
courte .apparition de .Mme Tei: sier.
qui sera entendue ultérieurement
niais qui. pour ie moment, se b u'ue
,il déclarer que c'est par M. Nie iseu,
de la maison Berner et Nielsen, qu'"i
début de, juin, elle a appris la uor!
de Boulay.. M. Nielsen, 'déjà rn!,'ndt¡
est rappelé à la barre. Il conlesle :,-î
dires de Mme Teissiér. Un Ion? col-
loque, s''en.g'aë'e entre la défense <•{
témoin qui., à une adjurai ion4 .
souvenirs, (teciare :
— Je n'ai pas a être, interrogé par
TèKs&iér*, car je suis ici comme ll'-
inoin.
' ■—- .Sachez.. ré[)lique M" Gautr it,
qu'ici, un accuse a drbife au i.iyïiii.i
respect qu'un témoin.
Des aipplaudissf'111cnts éclalen1 " dans
le fond de la salle. mais le président
a vu ceux 'qui ont applaudi, Il b's
désigne aux gardes et les fait ex-
puiser.
Sur cet incident s'en greffe aussi-
tôt un second. M" Gautrat qui. h di-
verses repri.ses. s'est plaint de la ma -
nière dont l,es policiers enquètetHI'o
ont reproduit les premières déclara-
tions des témoins dans leurs rapports
veut lire un de ces rapports signés
de l'inspecteur llihoulet; le président
s'y oppose. Mais M° Gaufrât poursui -
vant sa lecture, le président décla e
l'audience suspendue. Alors seuh'-
ment, le défenseur s'incline, mai;: -en
faisant observer qu'il eût été plus
logique d'entendre d'abord l'in.-'p •> -
leur Ri.boutet afin.de pouvoir con-
fronter ses déclarations avec celles
des témoins.
Après avoir entendu. Mme Ple>^:«
qui croit avoir remarqué dans l» s
premiers jours de juin une odeur do
rat crevé en passant près des ea\"S
du 30 de la rue de Mqgador et, M. Itu-
dolph, employé dans une société du
mème immeuble, qui n'a rien remar
que. le président donne,.Jeclure d'ui;>
lettre d'un habitant de BruxeHe-, M.
Jean Cromberger, qui conteste la va-
leur du témoignage du jockey Stan-
ley MitctieH. car ce .dernier, à l'en
croire, était au Dépôt avec lui il, la
date du 8 juin-Ü laquelle il prétend
avoir vu Teissier au bois de Boulo-
gne. Mais cette lettre, on n'allait pas
tarder à l'apprendre, n'avait aucune
valeur. Car Mitchell a bien été libéré
le 7 juin. On l'appelle d'ailleurs a la
barre.
(Suite page 3. colonne 0)
Mmç TEISSIER, REMME DE L'ACCUSE, ET LE JOCKEY MITCHELL
1 .. 1 .1 A LA BARRE 1 ~l.-- -. Il
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