Presse et revues
4 pages
Titre : La Dépêche algérienne : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Alger)
Date d'édition : 1886-02-07
Contributeur : Robe, Eugène (1890-1970). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32755912k
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 février 1886 07 février 1886
Description : 1886/02/07 (A2,N204). 1886/02/07 (A2,N204).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bd6t5463033
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10449
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/04/2021
Deuxième année. ■— N* 204.
Le numéro 5 centimes.
PREFECTURE D'ALGER
DEPOT LEGAL
U
Dimanche, 7 février 1880|
i a i
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois Du an
A.LSÉRIE,, 4.5© © 18
Frjlnob $ 1 ® ^4
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancien hôtel Bazin.
Tontes las »m*nale*U*!Ws rste&væs im amvmm *S tiâlàa#w
Algérie, 31'/$ ad!ra*é*s i YMï&MM BlTiS, Baa&mr4i 4t Is ïm
13» Fmnss, tes «œ»vate&ti8?a md ium!g :
A MAnantas, efces ML €temvs ÀlsLÀi&B, ms 4k ilüamsssS, s.,
A Pax'ï*, rites flm< AÙDB0ÜR8 et €**, ÿ-lsys» 4e ]« îjfcœrai. *ë s
.Si par teans «ema^swsiïaato.
—
Sf
La DBPBOH9 AlOBBIBBNB ©st désignée pow Pinsertion des annenfi«j3 légsL•< 4 .. f urstoi*». .< *» t-v autræe exigées pour la v«Uidï*é des ps»«vfi«d»!i'-aK. ©s eonèraict
Paris, 5 février, 8 h. 30, malin.
Divers journaux publient une lettre de
M. Franconie. député de la Guyane, pro
testant contre b vote qui lui a «été attri
bué en faveur des crédits du Tonkin.
— On assure que plusieurs membres de
Fextrême gauche n goderaient le retrait
de la proposition d’expulsion des princes,
qu’ils trouvent inopportune.
Paris, 5 février, 5 h. 20, soir.
Le groupe « l’Union des gauches »
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. —
« L’Union des gauches » a installé son bu
reau. A lioccasion de la prise de posses
sion de son fauteuil, le président du
groupe, M. Steeg, a prononcé un discours
dont voici la substance :
« Nous formons un groupe ouvert à
toutes les bonnes volontés, un groupe de
libre discussion et non un groupe doctri
naire. Notre programme véritable est
tout entier dans cette tâche : Former et
maintenir une majorité de gouverne
ment.
» Pour cela, il faut avant tout repous
ser la politique de récrimination et de
rancunue, faire bon marché des questions
Lp&r&onnelles, écarter les questions divi
sant les républicains, faire des lois d’af
faires et écouter le pays qui demande l’a
paisement.
A la gauche radicale.
M. Remoiville, président de la gauche
radicale, a également pris aujourd’hui
possession de la présidence de ce groupe.
Dans son discours, M. Remoiville,
après avoir expliqué comment les grou
pes de la Chambre se sont refovmés ; a
déclaré qu’il approuvait la déclaration
ministérielle qui est le minimum du pro
gramme que la gauche radicale a soutenu
dans l’ancienne Chambre, mais qui per
mettra l’union entre tous les républi
cains.
Paris, 5 février, 7 h. 15, soir.
Après le discours de M. Remoiville, la
gauche radicale a examiné la question de
l’aministie aucune décision n’a été prise.
Le groupe croit qu’il importe de ne pas
faire échec au cabinet à ce sujet.
A l’issue de la-réunion, le bureau du
groupe a eu une entrevue avec M. de
Freycinet qui a dit que le cabinet n’avait
las encore délibéré sur la question de
’amnistie. Il le saisira demain des obser
vations du groupe auquel il rendra ré
ponse à l’issue du conseil.
On assure que la gauche radicale serait
favorable à un amendement restreignant
l’amnistie aux condamnés de Montceau-
les-Mines.
I
Paris, 5 février, ?h, 50, soir.
L’expulsion des princes
La proposition d’expulsion des princes
fait F objet de toutes les conversations.
Les opinions sont aussi diversès que vi
vement soutenues. Beaucoup de républi
cains approuvent les auteurs de la pro
position d’avoir répondu, en la formulant,
aux provocations des droites, mais cer
tains craignent qu’elle ne paraisse un
aveu de crainte.
Quelques-uns trouvent la proposition
inutile, car si les princes faisaient œuvre
de prétendant, le gouvernement les ex
pulserait sans attendre un vote de la
Chambre.
On dit que le gouvernement considère
l’expulsion des princes comme une ques
tion dont l’initiative lui appartient. Il
pense qu’il peut seul juger si l’expulsion
des princes est réclamée par les circons
tances et qu’on devait le consulter avant
le dépôt de la proposition. Aussi le gou
vernement combattra-t-il la proposition
et obtiendra t il la majorité.
D’après une autre opinion, la propo
sition sera adoptée par la commission
d’initiative; le ministère n’intervien
drait pas dans la discussion publique et
laisserait la Chambre voter l’expulsion
des princes, sachant bien que le Sénat
repousserait la proposition.
Les députés de la droite affectent de
rire des menaces d’expulsion formulées
contre les princes, disant que ceux-ci
seraient plus à craindre en exil qu’en
France.
Paris, 5 février, 7 h , 19, soir.
COULOIRS DU LUXEMBOURG. — La
Commission du recrutement de l’armée
a terminé la discussion générale du projet
de loi y relatif. Elle abordera dans sa
prochaine séance la discussion des arti
cles.
— Les bases du budget n’ayant pas en
core été arrêtées en conseil des ministres,
les rumeurs circulant au sujet des combi
naisons financières préparées par le Tré
sor, manquent de fondement.
Et l’expulsion des princes
Paris, 5 février, 5 h. 50, soir.
Plusieurs journaux et notamment le
« National » et la « Nation » disent que
le gouvernement a l’intention de repous
ser la proposition d’expulsion des prin
ces, parce qu’il la juge inutile et dange
reuse.
La « Liberté » dit que le gouvernement
estime que les signataires de la proposi
tion d’expulsion auraient dû préalable
ment conférer avec le gouvernement sur
l’opportunité de la proposition, paroeque
la question soulevée par elle est d’ordre
public. La « Liberté » ajoute que beau
coup de membres de la gauche partagent
l’opinion du gouvernement.
— Le « Temps » estime que la proposi
tion d’expulsion des princes est une ma
ladresse. Un débat sur une pareille ques
tion serait dangereux. Si les membres du
gouvernement avaient été présents à la
séance d’hier, ils l’auraient certainement
fait remarquer. Il n’est pas nécessaire
d’ailleurs de voter une loi spéciale, le
gouvernement est suffisamment armé.
La Grève è Decazevi
Réception chez M- Grévy
Paris, 5 févriar, 5 h. 50, matin.
M. Grévy a reçu hier à dîner les com
mandants de corps d’armée et les officiers
généraux de l’armée de Paris.
Une réception ouverte, très brillante,
a eu lieu ensuite.
M. Grévy avait reçu pendant la jour
née le nonce di Rende et M. Tirman, gou
verneur de l’Algérie.
Pan- 5 février, 8 b. 30, matin.
Xa « Justice » annonce que le gouverne
ment a Obtenu de la Compagnie des mines
de Decazeville que l’ingénieur Blazy ne
retournera pas à Decazeville.
Paris, 5 février, 5 h. 55, soir.
Le « Paris » dit que le bruit du dépla
cement du préfet de l’Aveyron est
inexact.
Une entente est imminente entre les
grévistes de Decazeville, l’administration
des mines et le préfet. '
La grève de St-Quentin
Paris, 5 février 8 h. 30, matin.
La réunion des ouvriers qui a eu lieu
dans la soirée à Saint Quentin, a été très
agitée.
Les orateurs ont excité les grévistes à
une plus grande violence.
A la sortie de la réunion, quelques
coups de revolver ont été tirés en l’air et
des cris proférés ; mais les gendarmes et
les troupes ont dispersé immédiatement
les groupes.
Paris, 5 février, 5 h. 55, soir.
St QUENTIN. — La nuit et la matinée
ont été calmes. Les grévistes ont deman
dé l’autorisation de tenir une nouvelle
réunion ; cette autorisation leur a été
refusée par les autorités à cause des inci
dents d’hier. Il y a eu une légère effer
vescence à midi. Les grévistes ont cassé
les vitres, brisé les volets des usines et
des maisons d’habitation de MM. Boca et
Testart.
Toutes les troupes sont sur pied. Les
autorités sont en permanence. On craint
des troubles dans la soirée.
Paris, 5 février, 5 b. 50, soir.
Une dépêche de Londres dit que lavice-
royauté d’Irlande sera maintenue.
Le brasseur Allsopp est élevé à la
pairie.
Paris, 5 février, 8 h., soir.
Le courrier de Madagascar, qui doit
partir le 8 février, portera à l’amiral
Miot l’ordre de rentrer en France avec
la frégate la « Naïade ». L’amiral Miot
recevra l’ordre de rapatrier les troupes
composant le corps expéditionnaire, sauf
mille hommes qui resteront à Tamatave
jusqu’à l’entier paiement de l’indemnité.
une garnison restera aussi à Duégo-
Suarez.
Une compagnie d’infanterie de marine
formera la garde d’honneur de notre ré
sident à Tananarive.
Les Obligations dn Crédit Foncier
Paris, 5 février, 7 h., soir.
Aujourd’hui a eu lieu le tirage des Obli
gations communales du Crédit Foncier
de 1879.
Le n° 190,816 a gagné 100,000 francs .
Le n° 2,868,883 gagne 25.000 francs .
Les n°‘ 4,126,82.818,494,571,524.055,
676,349 et 805,166 gagnent chacun 5,000
francs.
Le tirage des Obligations communales
de 1880 et de 1884 a donné les résultats
suivants :
Le n° 521,820 gagne 100.000 francs.
Le n 864,175 gagne 25,000 francs.
Les n°‘ 162,401, 564,791. 628,713,
629,749, 750.660 et 810,724 gagnent
chacun 5,000 francs.
iitll
Paris, 5 février, 5 b. 44, matin.
MM. Brulfer, ancien magistrat, est
nommé juge de paix à Fort National ;
Massini, juge de paix au Djnrdjura, est
nommé à Jemmapes ; David, juge de paix
à Dr a el Mizan, est nommé à Djidjelli ;
Lachaze, juge de paix à Bordj-bou Arré -
ridj, est nommé à Dra-el Mizan ; Ray
naud, juge de paix à Sebdou, est nommé
à Bordj-bou-Arrèridj ; Babeau, suppléant
à Bordj Ménaïel, est nommé juge de paix
à Sebdou ; Euron, licencie en croit, est
nommé suppléant rétribué a B n ij-Mé
naïel : Drappier, suppléant à Aumale, est
nommé juge de paix à Mansoura (place
Gréée) ; Levrain, suppléant rétribué à
Saïda, est appelé à Aumale en la même
qualité ; Soreülah. avocat, est nommé
suppléant rétribué à Saïda.
Antoine, juge de paix à Tlemcen, est
nommé à Mostaganem, permutant avec
M. Bariat ; Umal, juge de paix à St-
Denis du Sïg, est nommé à Aïnel-Arba,
permutant avec M. Jacquemin; Leprince,
suppléant rétribué au Djurdjitfa, est ap
pelé à Azeffoun en la même qualité.
Sont nommés suppléants rétribués ?
MM. Betouk, au Djurejura ; Chesnard, à
Boghari ; Tanis, a Dra-el Mizan ; Bou
vier, à Akbou ; Broussais, avocat, est
nommé suppléant du juge de paix du can
ton nord d’Alger ; Segond, adjoint, est
nommé suppléant du juge de paix de Mé-
déa.
Paris, 5 février, 6 h. 35, soir.
Sont nommés huissiers : MM. Delmas,
à Ménerville ; Affoiissi, à Tlemcen ; Adda,
à Berrouagbia ; Brillât, à Cherchell /
Dumarrais, à Coléa ; Grosset-Grange. k
Aïn-B esse m ; Dordau, à Djurdjura, Cou-
mes, à Oran ; Mèdard, à Mascara ; Las
serre, à Aïn-Temouchent.
et
Paris, 5 février, 6 h. 35, soir.
Sont nommés greffiers : MM. Cabasse, à
Bousaâda ; Deschamps, à Lsghouat ; Bou
cher, à Berouaghia.
Sont nommés interprètes : langue ara*»
be, M. Arbribal, à Laghouat ; langue an
glaise, Mlle Lacouture, à Alger.
Le numéro 5 centimes.
PREFECTURE D'ALGER
DEPOT LEGAL
U
Dimanche, 7 février 1880|
i a i
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
Trois mois Six mois Du an
A.LSÉRIE,, 4.5© © 18
Frjlnob $ 1 ® ^4
ADMINISTRATION ET RÉDACTION :
Rue de la Marine, n° 9, ancien hôtel Bazin.
Tontes las »m*nale*U*!Ws rste&væs im amvmm *S tiâlàa#w
Algérie, 31'/$ ad!ra*é*s i YMï&MM BlTiS, Baa&mr4i 4t Is ïm
13» Fmnss, tes «œ»vate&ti8?a md ium!g :
A MAnantas, efces ML €temvs ÀlsLÀi&B, ms 4k ilüamsssS, s.,
A Pax'ï*, rites flm< AÙDB0ÜR8 et €**, ÿ-lsys» 4e ]« îjfcœrai. *ë s
.Si par teans «ema^swsiïaato.
—
Sf
La DBPBOH9 AlOBBIBBNB ©st désignée pow Pinsertion des annenfi«j3 légsL•< 4 .. f urstoi*». .< *» t-v autræe exigées pour la v«Uidï*é des ps»«vfi«d»!i'-aK. ©s eonèraict
Paris, 5 février, 8 h. 30, malin.
Divers journaux publient une lettre de
M. Franconie. député de la Guyane, pro
testant contre b vote qui lui a «été attri
bué en faveur des crédits du Tonkin.
— On assure que plusieurs membres de
Fextrême gauche n goderaient le retrait
de la proposition d’expulsion des princes,
qu’ils trouvent inopportune.
Paris, 5 février, 5 h. 20, soir.
Le groupe « l’Union des gauches »
COULOIRS DU PALAIS BOURBON. —
« L’Union des gauches » a installé son bu
reau. A lioccasion de la prise de posses
sion de son fauteuil, le président du
groupe, M. Steeg, a prononcé un discours
dont voici la substance :
« Nous formons un groupe ouvert à
toutes les bonnes volontés, un groupe de
libre discussion et non un groupe doctri
naire. Notre programme véritable est
tout entier dans cette tâche : Former et
maintenir une majorité de gouverne
ment.
» Pour cela, il faut avant tout repous
ser la politique de récrimination et de
rancunue, faire bon marché des questions
Lp&r&onnelles, écarter les questions divi
sant les républicains, faire des lois d’af
faires et écouter le pays qui demande l’a
paisement.
A la gauche radicale.
M. Remoiville, président de la gauche
radicale, a également pris aujourd’hui
possession de la présidence de ce groupe.
Dans son discours, M. Remoiville,
après avoir expliqué comment les grou
pes de la Chambre se sont refovmés ; a
déclaré qu’il approuvait la déclaration
ministérielle qui est le minimum du pro
gramme que la gauche radicale a soutenu
dans l’ancienne Chambre, mais qui per
mettra l’union entre tous les républi
cains.
Paris, 5 février, 7 h. 15, soir.
Après le discours de M. Remoiville, la
gauche radicale a examiné la question de
l’aministie aucune décision n’a été prise.
Le groupe croit qu’il importe de ne pas
faire échec au cabinet à ce sujet.
A l’issue de la-réunion, le bureau du
groupe a eu une entrevue avec M. de
Freycinet qui a dit que le cabinet n’avait
las encore délibéré sur la question de
’amnistie. Il le saisira demain des obser
vations du groupe auquel il rendra ré
ponse à l’issue du conseil.
On assure que la gauche radicale serait
favorable à un amendement restreignant
l’amnistie aux condamnés de Montceau-
les-Mines.
I
Paris, 5 février, ?h, 50, soir.
L’expulsion des princes
La proposition d’expulsion des princes
fait F objet de toutes les conversations.
Les opinions sont aussi diversès que vi
vement soutenues. Beaucoup de républi
cains approuvent les auteurs de la pro
position d’avoir répondu, en la formulant,
aux provocations des droites, mais cer
tains craignent qu’elle ne paraisse un
aveu de crainte.
Quelques-uns trouvent la proposition
inutile, car si les princes faisaient œuvre
de prétendant, le gouvernement les ex
pulserait sans attendre un vote de la
Chambre.
On dit que le gouvernement considère
l’expulsion des princes comme une ques
tion dont l’initiative lui appartient. Il
pense qu’il peut seul juger si l’expulsion
des princes est réclamée par les circons
tances et qu’on devait le consulter avant
le dépôt de la proposition. Aussi le gou
vernement combattra-t-il la proposition
et obtiendra t il la majorité.
D’après une autre opinion, la propo
sition sera adoptée par la commission
d’initiative; le ministère n’intervien
drait pas dans la discussion publique et
laisserait la Chambre voter l’expulsion
des princes, sachant bien que le Sénat
repousserait la proposition.
Les députés de la droite affectent de
rire des menaces d’expulsion formulées
contre les princes, disant que ceux-ci
seraient plus à craindre en exil qu’en
France.
Paris, 5 février, 7 h , 19, soir.
COULOIRS DU LUXEMBOURG. — La
Commission du recrutement de l’armée
a terminé la discussion générale du projet
de loi y relatif. Elle abordera dans sa
prochaine séance la discussion des arti
cles.
— Les bases du budget n’ayant pas en
core été arrêtées en conseil des ministres,
les rumeurs circulant au sujet des combi
naisons financières préparées par le Tré
sor, manquent de fondement.
Et l’expulsion des princes
Paris, 5 février, 5 h. 50, soir.
Plusieurs journaux et notamment le
« National » et la « Nation » disent que
le gouvernement a l’intention de repous
ser la proposition d’expulsion des prin
ces, parce qu’il la juge inutile et dange
reuse.
La « Liberté » dit que le gouvernement
estime que les signataires de la proposi
tion d’expulsion auraient dû préalable
ment conférer avec le gouvernement sur
l’opportunité de la proposition, paroeque
la question soulevée par elle est d’ordre
public. La « Liberté » ajoute que beau
coup de membres de la gauche partagent
l’opinion du gouvernement.
— Le « Temps » estime que la proposi
tion d’expulsion des princes est une ma
ladresse. Un débat sur une pareille ques
tion serait dangereux. Si les membres du
gouvernement avaient été présents à la
séance d’hier, ils l’auraient certainement
fait remarquer. Il n’est pas nécessaire
d’ailleurs de voter une loi spéciale, le
gouvernement est suffisamment armé.
La Grève è Decazevi
Réception chez M- Grévy
Paris, 5 févriar, 5 h. 50, matin.
M. Grévy a reçu hier à dîner les com
mandants de corps d’armée et les officiers
généraux de l’armée de Paris.
Une réception ouverte, très brillante,
a eu lieu ensuite.
M. Grévy avait reçu pendant la jour
née le nonce di Rende et M. Tirman, gou
verneur de l’Algérie.
Pan- 5 février, 8 b. 30, matin.
Xa « Justice » annonce que le gouverne
ment a Obtenu de la Compagnie des mines
de Decazeville que l’ingénieur Blazy ne
retournera pas à Decazeville.
Paris, 5 février, 5 h. 55, soir.
Le « Paris » dit que le bruit du dépla
cement du préfet de l’Aveyron est
inexact.
Une entente est imminente entre les
grévistes de Decazeville, l’administration
des mines et le préfet. '
La grève de St-Quentin
Paris, 5 février 8 h. 30, matin.
La réunion des ouvriers qui a eu lieu
dans la soirée à Saint Quentin, a été très
agitée.
Les orateurs ont excité les grévistes à
une plus grande violence.
A la sortie de la réunion, quelques
coups de revolver ont été tirés en l’air et
des cris proférés ; mais les gendarmes et
les troupes ont dispersé immédiatement
les groupes.
Paris, 5 février, 5 h. 55, soir.
St QUENTIN. — La nuit et la matinée
ont été calmes. Les grévistes ont deman
dé l’autorisation de tenir une nouvelle
réunion ; cette autorisation leur a été
refusée par les autorités à cause des inci
dents d’hier. Il y a eu une légère effer
vescence à midi. Les grévistes ont cassé
les vitres, brisé les volets des usines et
des maisons d’habitation de MM. Boca et
Testart.
Toutes les troupes sont sur pied. Les
autorités sont en permanence. On craint
des troubles dans la soirée.
Paris, 5 février, 5 b. 50, soir.
Une dépêche de Londres dit que lavice-
royauté d’Irlande sera maintenue.
Le brasseur Allsopp est élevé à la
pairie.
Paris, 5 février, 8 h., soir.
Le courrier de Madagascar, qui doit
partir le 8 février, portera à l’amiral
Miot l’ordre de rentrer en France avec
la frégate la « Naïade ». L’amiral Miot
recevra l’ordre de rapatrier les troupes
composant le corps expéditionnaire, sauf
mille hommes qui resteront à Tamatave
jusqu’à l’entier paiement de l’indemnité.
une garnison restera aussi à Duégo-
Suarez.
Une compagnie d’infanterie de marine
formera la garde d’honneur de notre ré
sident à Tananarive.
Les Obligations dn Crédit Foncier
Paris, 5 février, 7 h., soir.
Aujourd’hui a eu lieu le tirage des Obli
gations communales du Crédit Foncier
de 1879.
Le n° 190,816 a gagné 100,000 francs .
Le n° 2,868,883 gagne 25.000 francs .
Les n°‘ 4,126,82.818,494,571,524.055,
676,349 et 805,166 gagnent chacun 5,000
francs.
Le tirage des Obligations communales
de 1880 et de 1884 a donné les résultats
suivants :
Le n° 521,820 gagne 100.000 francs.
Le n 864,175 gagne 25,000 francs.
Les n°‘ 162,401, 564,791. 628,713,
629,749, 750.660 et 810,724 gagnent
chacun 5,000 francs.
iitll
Paris, 5 février, 5 b. 44, matin.
MM. Brulfer, ancien magistrat, est
nommé juge de paix à Fort National ;
Massini, juge de paix au Djnrdjura, est
nommé à Jemmapes ; David, juge de paix
à Dr a el Mizan, est nommé à Djidjelli ;
Lachaze, juge de paix à Bordj-bou Arré -
ridj, est nommé à Dra-el Mizan ; Ray
naud, juge de paix à Sebdou, est nommé
à Bordj-bou-Arrèridj ; Babeau, suppléant
à Bordj Ménaïel, est nommé juge de paix
à Sebdou ; Euron, licencie en croit, est
nommé suppléant rétribué a B n ij-Mé
naïel : Drappier, suppléant à Aumale, est
nommé juge de paix à Mansoura (place
Gréée) ; Levrain, suppléant rétribué à
Saïda, est appelé à Aumale en la même
qualité ; Soreülah. avocat, est nommé
suppléant rétribué à Saïda.
Antoine, juge de paix à Tlemcen, est
nommé à Mostaganem, permutant avec
M. Bariat ; Umal, juge de paix à St-
Denis du Sïg, est nommé à Aïnel-Arba,
permutant avec M. Jacquemin; Leprince,
suppléant rétribué au Djurdjitfa, est ap
pelé à Azeffoun en la même qualité.
Sont nommés suppléants rétribués ?
MM. Betouk, au Djurejura ; Chesnard, à
Boghari ; Tanis, a Dra-el Mizan ; Bou
vier, à Akbou ; Broussais, avocat, est
nommé suppléant du juge de paix du can
ton nord d’Alger ; Segond, adjoint, est
nommé suppléant du juge de paix de Mé-
déa.
Paris, 5 février, 6 h. 35, soir.
Sont nommés huissiers : MM. Delmas,
à Ménerville ; Affoiissi, à Tlemcen ; Adda,
à Berrouagbia ; Brillât, à Cherchell /
Dumarrais, à Coléa ; Grosset-Grange. k
Aïn-B esse m ; Dordau, à Djurdjura, Cou-
mes, à Oran ; Mèdard, à Mascara ; Las
serre, à Aïn-Temouchent.
et
Paris, 5 février, 6 h. 35, soir.
Sont nommés greffiers : MM. Cabasse, à
Bousaâda ; Deschamps, à Lsghouat ; Bou
cher, à Berouaghia.
Sont nommés interprètes : langue ara*»
be, M. Arbribal, à Laghouat ; langue an
glaise, Mlle Lacouture, à Alger.
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