Titre : Le Cri du peuple : journal politique quotidien
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1871-05-04
Contributeur : Vallès, Jules (1832-1885). Directeur de publication
Contributeur : Allemane, Jean (1843-1935). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32752488q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 04 mai 1871 04 mai 1871
Description : 1871/05/04 (A1,N64). 1871/05/04 (A1,N64).
Description : Collection numérique : Commun Patrimoine:... Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine Commune
Description : Collection numérique : Commune de Paris de 1871 Collection numérique : Commune de Paris de 1871
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k46837973
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-46
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 11/07/2017
LE CRI DU PEUPLE
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Journal politique quotidien
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m™ Année; 6in IR,' 64
iLe Alnméro i IPAfttXfe*» b «M»oiriuiM*ri fctenP A Il 0 ©©ratifias©»
Jeudi, 4 Mai 1871
4f , RtDACTIOI
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les manuscrits non insérêt ..
- rie sont pas rendus,
ABONNÈiENl^
1> É P A RTE JIIL JS TI
1 mois. ; ; .. ; i 3fr,
à moiB. ; i » i • « Qi
«arcsscrtontM tlemata»
tir" et mandata au Diree-
teatt-geramt.
ADMU8I8TIATlOI
0, rue d'Abooîdr.,9
us marmcriis non tnsèrto
ne sont pas rendus, if
ABONNEIIRTS rosi Pllll
1 mois.... 2 fr.
a mois.... 6
S'adrem»1 pour las tn« .
aouece, 8, l'lie d'Aiaaktr.
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BUREAUX DE VENTE / ^
SI, raei Aboukir /
5.
Rédacteur.m chef :.JU!L&S VAUiEhS
BUREAUX DE VENTE
9 ,11181i' AbOŒidt
DERNIERE HEURE
iLylL.o préfet Vakntin a lancô ses
troupes contre le peuple.
La troupe la fraternité av«c
te peuple.
'La Commune est proclamée.
JL& liste républicaine tout
entière a triomphé dimanche
aux élections muutclpa'ieé de
Ver MaUle6
SLe maréchal Mac«S8.'aIion a
dosmé s'a démission âe commah*
itant K n chef de l'armée ver.
Bfâilîsàise.
Sue nom de .@on successeur ne
r eus e st pas esseore parvèisitt.
Nom forts sont en très bon
état,
'£>n st exécuté de redoutaI>1*?s
uwaex £t lesy, qui est partais
lamant capatel© de repoiùazér
'des ^'erstslliala.
Lem forts de Etfcêtre et de
&fâllejuif n'ont que peu @ouf-
Fert du feu de l!genlu3Dd.
Le MouJin.S..,¡,quet. a été vio*
iensmenfc attaqué-cette nuit.
S^e» gardes îiaiîonaùx ont làïs-
D6 les -gendarmes approcher
JusQu'asMx r©traiîciâeiss'esst@. S, ie,-
il les ont reçus àvee leu obu*
eiers de 1S, les pièce. de ma>
rime ft les Eesiirailleuee®.
Criblés par la mitraille, lé.
ifereaîl'lals ont reculé ? leur dé-
boute a été bientôt; complète.
LES PILLARDS
Les hommes de Versailles ont insulté
:,a population parisienne après le 18
mars, comme ils l'avaient calomniée
avant.
La garde nationale se défend héroï-
quement contre les assaillants , non-
seulement pour défendre ses droits ,
mais encore pour se venger, par son
courage, des accusations odieuses, des
lâchetés que les traîtres du 4 Sèptem-
bre avaient osé formuler contre elle.
Ces hommes ont menti à la France
en rendant Paris, ce Paris qui a tout
souffert et tout sacrifié pour sauver
l'honneur -Dàtional., responsable d'imo
capitulation contre laquelle il protestait
le 31 octobre et lé 22 janvier, et que les
hommes de l'Hôtel de ville avaient pré-
parée à Ferrières.
Après avoir fui devant la révolte
qu ils avaient provoquée, ces hommes
ont accusé la population parisienne, —
ceux qui défendent si vaillamment de-
puis un mois la République,—de brigan-
dage et de pillage.
Les journaux vérsaillais^ui s'a îorii '
les propagateurs de ces accusations ut ;
de ces calomnies, ont pu inyeater des
histoires scandaleuses. dénaturer» oar-
4f4îCms faits, que l'état de guerre légiti-
me; mais ils n'ont pu en produire au-
cun, même isolé, qui puisse compro-
mettre l'honneur de la Révolution po-
pulaire.
. Jamais, en effet, Paris ne fut plus
honnête que depuis que le gouverne-
ment l'a quitté. Le peuple vainqueur
écrivait sur les murs des monuments
publics, le jour où les gouvernants
abandonnaient les palais et les hôtels
ministériels, la sentence terrible qui
affirme la probité populaire : Mort aux
voleurs 1
Mort aux voleurs ! C'est le cri des pil-
lards.
La presse avait à signaler autrefois des
assassinats, des vols et des escroqueries.
Aujourd'hui, elle n'a à signaler que des
actes de courage et de probité.
Les tribunaux peuvent se rouvrir ;
ils chômeront. La Révolution a mora-
lisé la ville, Son nom seul a suffi pour
épouvanter et mettre en fuite tout ce
qui vit des vices sociaux, de la fraude
et de la prostitution.
C'est à Versailles qu'il faut aller
maintenant pour trouver ce monde in-
terlope et fangeux qui ne peut exister
dans une cité républicaine et labo-
rieuse, parmi des travailleurs ou des
combattants.
Les pillards ne sont pas à Paris. Ils
sont à Versailles.
Les pillards ! ce ne sont pas lès ou-
vriers qui combattent, donnent leur
sang, risquent leur vie pour une idée,
pour un droit, et reçoivent à: peine la
solde du soldat.
Les pillards 1 ce sont ceux qui font
de la politique un métier, des affaires
publiques une marchandise, qui ont
vécu et vivent encore sur le budget,
dont la fortune est faite des sous du
contribuable, de la misère des exploi-
tés, des malheurs du pays.
Les pillards, ce sont ceux qui ont tra-
fiqué des libertés publiques, de l'hon-
neur et du salut de -,la nation ; qui ont
eu leur part dans les emprunts d'E-
tat, dans les pots de vin, les fournitures,
les concessions ; concussions , mono-
poles et privilèges qui ont,pendant trente
ans,répandu en France toutes les corrup-
tions, électorales, financière, économi-
que ; ceux qu'un tribunal impartial con-
damnerait à dix ans de bagne, s'il était
sévèrement impartial, et s'il appliquait
aux hommes d'Etat les articles du
Code pénal.
La Commune a renvoyé à la Monnaie
pour le, rendre à la circulation, aux be-
soins de l'échange et du commerce, le
métal que les gouvernants faisaient
servir au luxe de leur table.
C'est là ce que les pillards du bud-
get nomment le pillage.
La Commune a bien fait. Elle n'a pas
fait assez pourtant.
Elle rend au public ce qui lui appar-
tient. Elle doit maintenant lui faire res-
tituer ce qui lui a été pris ; faire payer
aux traîtres d'hier, bombardeurs d'au-
jourd'hui, le prix de leurs fautes et de
leurs crimes.
Elle doit requérir la responsabilité de
-tous ceux qui ont, depuis; vingt ans,
usurpé le gouvernement de la France
et l'ont entraînée vers les désastres par
leur incapacité ou leur trahison. &
Dans les anciennes Communes, le
chef élu prenait rengagement d'obser-
ver la charte communale, et de la faire
respecter du seigneur ou du prêtre. S'il
manquait à son mandat, sa personne
répondait de sa fidélité, sa maison était
rasée,et l'on semaitlesel sur ses ruines.
Ce n'était pas là du pillage. C'était de
la justice. '
La justice est éternelle. Celle des
vieilles bourgeoisies doit être encore
celle de la jeune Commune.
PIERRE DENIS.
COMITÉ
DE SALUT PUBLIC
C'est à la séance du 1er mai que la
création du Comité de salut public a
été décidée. /
Là. Commune avait déjà consacré
deux séances à la discussion de cette
proposition faite par le citoyen Miot.
Une partie de l'Assê"ÏÎÜHée était contre'
la formation d'un Comité du salut pu-
blic, ne le croyant nullement nécessaire
dans les circonstances présentes.
Les membres opposés au Comité de sa-
lât public demandaient simplement un
Comité exécutif, ayant pleins pouvons '
pour coordonner toutes, les forcer de la
défense, et donner la direction politi-
que.
Ont voté pour le Comité de salut pu-
blic :
Les citoyens Amoureux, Ant. Ar-
naud , Bergeret, Billioray, Blanchet,
Champy, Chardon, V. Clément, J.-B.
Clément, Demay, Dupont, Durand ,
Ferré, Fortùné (Henri), Gambon, Ge-
resme, Grousset, Johannard, Ledrpit,
Lanclas, Melliet, Miot, Oudet, Parisel,
P"'I lot, Philippe, F. Pyat, Ranvier ,
Régère, Rigault, Trinquet, Urbain, Vé-
sinier, Viard.
Ont voté pour le Comité exécutif :
Les citoyens Andrieux, Arthur Ar-
nould, Avrial, Allix, Babick, Beslay,
Clémence, J. Clément, Courbet, Fran-
kel, Gérardin, Jourde, Langevin, Le-
français. Longuet, Ostyin, Pindy, Pot-
tier, Rastoul, Serailler, Sicard, Tridon,
Theisz, Vaillant, Vallès, Varlin, Ver-
dure.
Ainsi donc, 34 contre 28.
Le citoyen Ant Arnaud a été élu par
33 voix. — Le citoyen Lép Mélliet par 27.
— Le citoyen Ranvier par 27. — Le ci-
toyen F. Pyat par 24. — Le citoyen
C. Gérardin par 21.
Dimanche soir, le colonel d'état-ma-
jor de tranchée devant le fort d'Issy,
M. Leperche, a envoyé à la garnison du
fort la sommation suivante :
. a Au nom et par ordre de M. le maréchal
commandant en chef l'armée, nous, -major
de tranchée, sommons le commandant des
insurgés, réunis en ce moment au fort d'Is-
sy, d'avoir à se rendre, lui et tout le per-
sonnel enfermé dans ledit fort.
» Un délai d'un quart d'heure est accordé
pour répondre à la présente sommation.
«Site commandant des forces insurgées
déclare, par écrit, en son nom et au nom de
la garnison tout entière du fort d'Issy, qu'il
se soumet, lui et les siens, à la présente
sommation, sans autre condition que d'obte-
nir la vie sauve et la liberté, moins l'autori
sation de résider dans Paris, cette faveur sera
accordée.
(f Faute par lui de ne pas répondre dans
le délai indiqué plus haut, toute la garnison
sera passée par les armes.
c Tranchée devant le fort d'Issy,
iL. - « 30 avril 1.871,
* Le colonel tf,-ôtat,major,
* majoj,l de tranchée,
» JI, tVPBuruii. »
Voici la réponse du colonel Rossel,
délégué à la guerre.
« Paris, 1er mai 1871.
« Au citoyen Leperche, major des tranchées
devant le fort d'Issy.
« Mon cher camarade,
« La prochaine fois que vous vous permet-
trez de nous envoyer une sommation aussi
insolente que votre lettre autographe d'bier,
je ferai fusiller vôtre parlementaire confor-
mément aux usages de la guerre.
« Votre dévoué camarade,
« Signé ; EOSSel,
II( délégué de la Commune de Paris. »
LA BATAILLE
Montrouge, Il h. 25 minutes.
Le bombardement d'aujourd'hui n'est
pas à comparer avec le feu nourri de
ces derniers jours.
Canonnade intermittente, mais par
bordées de batteries, de côté et d'autre.
Issy, minuit 45.
Nous avons reçu des mortiers, de nou-
veaux obuners', et nous faisons bonne
contenance, ainsi que je vous l'ai écrit
hier.
Un fort défendu par des républicains
ne se laisse jamais prendre. Il se fait
plntôt sauter.
Nous sommes vingt — que les réac-
tionnaires le sachent — qui sommes dé-
cidés à toute espèce d'expédients. Dans
les circonstances solennelles, nous ne
relevons pas de nos chefs, mais de notre
patriotisme et de notre dévouement.
On araconté mille choses sur l'.i.ncident
d'avant-hier. Ceux-là qui ont rapporté
les faits n'étaient pas présents sur les
lieux.
Du reste, je les défie bien d'y venir.
Le fort canonne, à l'heure qu'il est,
avec une grande violence
Nous avons reçu des artilleurs.
Neuilly, 1 heure.
Bombardement continue. Jncendio à
peu près éteint. Coups de fusil par-ci
par-là.
Nous ne saurions trop renouveler nos
félicitations à l'adresse des artilleurs de
la porte Saint-Ouen. Nos pièces marines
ont balayé toute la plaine de Gennevil-
liers et Germevilliers lui-même.
Aujourd'hui, pas un gendarme. En
tout, un poste de vingt lignards.
En une nuit, cent-quarante gendar-
mes ont été atteints; cent-dix sont
morts.
Le secrétaire de la mairie, qui était
paralysé d'une jambe, a eu l'autre cou-
pée par un obus tombé dans la mairie.
Il est mort.
Le succès est complet sur ce point ;
mais n'oùblions pas de cesser le feu.
, Les bombes à pétrole que lancent les
Versaillais mettent, non-seulement le
feu, mais dUes font dans le sol un trou
de 50 centimètres de profondeur et
d'une largeur-huit fois plus forte que
leur diamètre. Ce sont ces fameuses
bombes, inventées par un sous-offioier
du génie, — le sergent Toussaint, si
notre mémoire ne nous fait, pas défaut,
— et-dont les généraux de l'empire
n'avaient jamais voulu se servir contre
les Prussiens. r
Il est tout naturel pour eux qu'ils en
fassent l'essai contre des Français.
Hier soir, à 7 heures, 80 délégués de
la franc-maçonnerie sortaient, par la
porte Ciichy,pour aller planter le ur ban-
nière sur la barricade construite à
Clichy, au bout de l'avenue Saint-Vin-
cent-de-Paul.
Arrivé à la barricade, le colonel Len-
fant, qui accompagnait les francs-ma-
çons, après avoir arboré la bannière,
jura que tant qu'il vivrait, personne ne
l'arracherait de la place où il l'avait
dressée, s'écriant d'une voix émue
que, s'il manquait à sa parole, il autori-
sait ses soldats à le fusiller.
A peine le drapeau franc-maçonnique
flottait-il depuis quelques minutes sur
la barricade, que les balles sifflaient; au-
tour de la manifestation, et bientôt la
bannière fut criblée de trous, tandis
qu'un obus venait tomber à- quelques
moires il" là
m
Les assistants accueillirent les pro-;
jetiles ruraux aux cris de : « Vive la'
Commune ! » et regagnèrent tranquil-
lement les remparts.
%
Depuis la nuit dernière, le feu s'est
beaucoup ralenti sur le front nord-ouest
de la défense. Les Versaillais, qui ne
sont probablement pas remis de leur
échec d'hier à Issy et à Asnières,se con-
tentent de lancer de temps en temps
quelques obus pour inquiéter les ira-,
v4ille, urs, sans, -du reste, leur causer ujî
grand dommage. Nos batteries dédai-
gnent de leur répondre.
Les fédérés ont, non-seulement réoc-
cupé le fort d'Issy et les tranchées en-
vahies par les Versaiilais, mais ils ont
encore chassé les ruraux des positions
qu'ils occupaient dans le parc et le ci-
metière d'Issy, et d'où leurs tirailleurs
inquiétaient les artilleurs de la Com-
mune.
4 'De nouveaux ouvrages s'élèvent de
toutes parts, et bientôt la position, un
moment abandonnée, deviendra plus
formidable que jamais, grâce à l'habile -
commandant des troupes fédérées. le
général La Cécilia.
Les journaux réactionnaires à la solde
de Versailles ont beau se démener et
crier haut, il est un fait- avéré et sans
contestation: c'est que la ligne, les ma-
rins et l'infanterie de marine ne se bat-
tent que si une bande d'agents et de
gendarmes les y forcent.
Ils se battent avee ces derniers cha-
que fois qu'ils peuvent le faire en quel-
que sûreté. 1,
Jeudi dernier, à Rueil, quinze gen-!
darmes, armés jusqu'aux dents,condui-
saient-sept gardes nationaux prison-
niers. r
Devant la caserne de Rueil, des sol-
dats sans armes jouaient ou se repo-
saient.
Sachant ce que deviennent les pri-
sonniers entre les mains des Versail-
lais, les soldats interpellèrent les gen-
darmes. -
Une discussion vive s'engagea.
La discussion dégénéra on rixe.
Les.sddats tombèrent sur les gen-
darmes à coups de pied et à coups de
poing.
Ceux-ci firent feu,— quelques soldats
furent bles?és.
Leurs camarades'- ds l'a caserne, en-
tendant cela, sautèrent sur leurs fusils
et descendirent à leur tour.
Ils firent feu aussi, sur les gendarmes,
dont deux furent tues, cinq autres bles-
ses.
Le reste s'enfuit.
Les prisonniers, délivrés, partirent
chacun d3 leur côté.
Mnc-Gallifet est furieux, Thiers aussi,
mais, en attendant, c'est toujours sept
têtes qui leur échappent.
(Méimi du Peuple,) »
Des obus, sont tombes dans te" cime- -
tière Montmartre, —- et non pas place
Blanche, comme on le disait, et comme
quelques journaux du soir l'ont répété,
Vers trois heures de Ji'aprè's-midi, les
batteries versaillaises d'Asnières ont en-
voyé dans le cimetière Montmartre trois
obus du plus gros ciJ,)ibre. Un d'eux a
éclaté 'dans le cimetière israé!ite ; le
deuxième s'est enfoncé dans ie sol d'une
allée, où il est* esté enfoui ; le troisième
est venu tomber d&ns la région infé-
rieure du cimetière, où se font mainte-
nant le plus fréquemment les inhuma-
tions.. ; d
Au moment où le dernier projefitile'
faisait explmdon, ava.it lieu Ve^tene-
ment d'un garde national du 92" .bataii?
Ion et de'trois-artilleurs de la 9" baike-
rie de la garde nationale, tué:» au fort
d'Issy. L'obtjà a. éclaté au milieu d'uue
masse de plusieurs centaines per-
sonnes.- C'est un miracle que personne
n'ait été atteint.
J(
Rapport sur, la bataille
DU 1er AU 2 MAI 1871.
Bombardement du 1er mai ib6,l à
Autrui! ;
Vers 3 l' eg-res., un obus est tombe rouie
de Versailles, sur ;le trottoir maison
fi 0 204 feta-bie^é grièvem i-nt un
vieillard, marchand de mouron. On i a
transporté à l'amhulanee de Sainte
Perrine.
Le tir des batteries établies a UrÍIn-
VJ ...
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SI, raei Aboukir /
5.
Rédacteur.m chef :.JU!L&S VAUiEhS
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9 ,11181i' AbOŒidt
DERNIERE HEURE
iLy
troupes contre le peuple.
La troupe la fraternité av«c
te peuple.
'La Commune est proclamée.
JL& liste républicaine tout
entière a triomphé dimanche
aux élections muutclpa'ieé de
Ver MaUle6
SLe maréchal Mac«S8.'aIion a
dosmé s'a démission âe commah*
itant K n chef de l'armée ver.
Bfâilîsàise.
Sue nom de .@on successeur ne
r eus e st pas esseore parvèisitt.
Nom forts sont en très bon
état,
'£>n st exécuté de redoutaI>1*?s
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lamant capatel© de repoiùazér
'des ^'erstslliala.
Lem forts de Etfcêtre et de
&fâllejuif n'ont que peu @ouf-
Fert du feu de l!genlu3Dd.
Le MouJin.S..,¡,quet. a été vio*
iensmenfc attaqué-cette nuit.
S^e» gardes îiaiîonaùx ont làïs-
D6 les -gendarmes approcher
JusQu'asMx r©traiîciâeiss'esst@. S, ie,-
il les ont reçus àvee leu obu*
eiers de 1S, les pièce. de ma>
rime ft les Eesiirailleuee®.
Criblés par la mitraille, lé.
ifereaîl'lals ont reculé ? leur dé-
boute a été bientôt; complète.
LES PILLARDS
Les hommes de Versailles ont insulté
:,a population parisienne après le 18
mars, comme ils l'avaient calomniée
avant.
La garde nationale se défend héroï-
quement contre les assaillants , non-
seulement pour défendre ses droits ,
mais encore pour se venger, par son
courage, des accusations odieuses, des
lâchetés que les traîtres du 4 Sèptem-
bre avaient osé formuler contre elle.
Ces hommes ont menti à la France
en rendant Paris, ce Paris qui a tout
souffert et tout sacrifié pour sauver
l'honneur -Dàtional., responsable d'imo
capitulation contre laquelle il protestait
le 31 octobre et lé 22 janvier, et que les
hommes de l'Hôtel de ville avaient pré-
parée à Ferrières.
Après avoir fui devant la révolte
qu ils avaient provoquée, ces hommes
ont accusé la population parisienne, —
ceux qui défendent si vaillamment de-
puis un mois la République,—de brigan-
dage et de pillage.
Les journaux vérsaillais^ui s'a îorii '
les propagateurs de ces accusations ut ;
de ces calomnies, ont pu inyeater des
histoires scandaleuses. dénaturer» oar-
4f4îCms faits, que l'état de guerre légiti-
me; mais ils n'ont pu en produire au-
cun, même isolé, qui puisse compro-
mettre l'honneur de la Révolution po-
pulaire.
. Jamais, en effet, Paris ne fut plus
honnête que depuis que le gouverne-
ment l'a quitté. Le peuple vainqueur
écrivait sur les murs des monuments
publics, le jour où les gouvernants
abandonnaient les palais et les hôtels
ministériels, la sentence terrible qui
affirme la probité populaire : Mort aux
voleurs 1
Mort aux voleurs ! C'est le cri des pil-
lards.
La presse avait à signaler autrefois des
assassinats, des vols et des escroqueries.
Aujourd'hui, elle n'a à signaler que des
actes de courage et de probité.
Les tribunaux peuvent se rouvrir ;
ils chômeront. La Révolution a mora-
lisé la ville, Son nom seul a suffi pour
épouvanter et mettre en fuite tout ce
qui vit des vices sociaux, de la fraude
et de la prostitution.
C'est à Versailles qu'il faut aller
maintenant pour trouver ce monde in-
terlope et fangeux qui ne peut exister
dans une cité républicaine et labo-
rieuse, parmi des travailleurs ou des
combattants.
Les pillards ne sont pas à Paris. Ils
sont à Versailles.
Les pillards ! ce ne sont pas lès ou-
vriers qui combattent, donnent leur
sang, risquent leur vie pour une idée,
pour un droit, et reçoivent à: peine la
solde du soldat.
Les pillards 1 ce sont ceux qui font
de la politique un métier, des affaires
publiques une marchandise, qui ont
vécu et vivent encore sur le budget,
dont la fortune est faite des sous du
contribuable, de la misère des exploi-
tés, des malheurs du pays.
Les pillards, ce sont ceux qui ont tra-
fiqué des libertés publiques, de l'hon-
neur et du salut de -,la nation ; qui ont
eu leur part dans les emprunts d'E-
tat, dans les pots de vin, les fournitures,
les concessions ; concussions , mono-
poles et privilèges qui ont,pendant trente
ans,répandu en France toutes les corrup-
tions, électorales, financière, économi-
que ; ceux qu'un tribunal impartial con-
damnerait à dix ans de bagne, s'il était
sévèrement impartial, et s'il appliquait
aux hommes d'Etat les articles du
Code pénal.
La Commune a renvoyé à la Monnaie
pour le, rendre à la circulation, aux be-
soins de l'échange et du commerce, le
métal que les gouvernants faisaient
servir au luxe de leur table.
C'est là ce que les pillards du bud-
get nomment le pillage.
La Commune a bien fait. Elle n'a pas
fait assez pourtant.
Elle rend au public ce qui lui appar-
tient. Elle doit maintenant lui faire res-
tituer ce qui lui a été pris ; faire payer
aux traîtres d'hier, bombardeurs d'au-
jourd'hui, le prix de leurs fautes et de
leurs crimes.
Elle doit requérir la responsabilité de
-tous ceux qui ont, depuis; vingt ans,
usurpé le gouvernement de la France
et l'ont entraînée vers les désastres par
leur incapacité ou leur trahison. &
Dans les anciennes Communes, le
chef élu prenait rengagement d'obser-
ver la charte communale, et de la faire
respecter du seigneur ou du prêtre. S'il
manquait à son mandat, sa personne
répondait de sa fidélité, sa maison était
rasée,et l'on semaitlesel sur ses ruines.
Ce n'était pas là du pillage. C'était de
la justice. '
La justice est éternelle. Celle des
vieilles bourgeoisies doit être encore
celle de la jeune Commune.
PIERRE DENIS.
COMITÉ
DE SALUT PUBLIC
C'est à la séance du 1er mai que la
création du Comité de salut public a
été décidée. /
Là. Commune avait déjà consacré
deux séances à la discussion de cette
proposition faite par le citoyen Miot.
Une partie de l'Assê"ÏÎÜHée était contre'
la formation d'un Comité du salut pu-
blic, ne le croyant nullement nécessaire
dans les circonstances présentes.
Les membres opposés au Comité de sa-
lât public demandaient simplement un
Comité exécutif, ayant pleins pouvons '
pour coordonner toutes, les forcer de la
défense, et donner la direction politi-
que.
Ont voté pour le Comité de salut pu-
blic :
Les citoyens Amoureux, Ant. Ar-
naud , Bergeret, Billioray, Blanchet,
Champy, Chardon, V. Clément, J.-B.
Clément, Demay, Dupont, Durand ,
Ferré, Fortùné (Henri), Gambon, Ge-
resme, Grousset, Johannard, Ledrpit,
Lanclas, Melliet, Miot, Oudet, Parisel,
P"'I lot, Philippe, F. Pyat, Ranvier ,
Régère, Rigault, Trinquet, Urbain, Vé-
sinier, Viard.
Ont voté pour le Comité exécutif :
Les citoyens Andrieux, Arthur Ar-
nould, Avrial, Allix, Babick, Beslay,
Clémence, J. Clément, Courbet, Fran-
kel, Gérardin, Jourde, Langevin, Le-
français. Longuet, Ostyin, Pindy, Pot-
tier, Rastoul, Serailler, Sicard, Tridon,
Theisz, Vaillant, Vallès, Varlin, Ver-
dure.
Ainsi donc, 34 contre 28.
Le citoyen Ant Arnaud a été élu par
33 voix. — Le citoyen Lép Mélliet par 27.
— Le citoyen Ranvier par 27. — Le ci-
toyen F. Pyat par 24. — Le citoyen
C. Gérardin par 21.
Dimanche soir, le colonel d'état-ma-
jor de tranchée devant le fort d'Issy,
M. Leperche, a envoyé à la garnison du
fort la sommation suivante :
. a Au nom et par ordre de M. le maréchal
commandant en chef l'armée, nous, -major
de tranchée, sommons le commandant des
insurgés, réunis en ce moment au fort d'Is-
sy, d'avoir à se rendre, lui et tout le per-
sonnel enfermé dans ledit fort.
» Un délai d'un quart d'heure est accordé
pour répondre à la présente sommation.
«Site commandant des forces insurgées
déclare, par écrit, en son nom et au nom de
la garnison tout entière du fort d'Issy, qu'il
se soumet, lui et les siens, à la présente
sommation, sans autre condition que d'obte-
nir la vie sauve et la liberté, moins l'autori
sation de résider dans Paris, cette faveur sera
accordée.
(f Faute par lui de ne pas répondre dans
le délai indiqué plus haut, toute la garnison
sera passée par les armes.
c Tranchée devant le fort d'Issy,
iL. - « 30 avril 1.871,
* Le colonel tf,-ôtat,major,
* majoj,l de tranchée,
» JI, tVPBuruii. »
Voici la réponse du colonel Rossel,
délégué à la guerre.
« Paris, 1er mai 1871.
« Au citoyen Leperche, major des tranchées
devant le fort d'Issy.
« Mon cher camarade,
« La prochaine fois que vous vous permet-
trez de nous envoyer une sommation aussi
insolente que votre lettre autographe d'bier,
je ferai fusiller vôtre parlementaire confor-
mément aux usages de la guerre.
« Votre dévoué camarade,
« Signé ; EOSSel,
II( délégué de la Commune de Paris. »
LA BATAILLE
Montrouge, Il h. 25 minutes.
Le bombardement d'aujourd'hui n'est
pas à comparer avec le feu nourri de
ces derniers jours.
Canonnade intermittente, mais par
bordées de batteries, de côté et d'autre.
Issy, minuit 45.
Nous avons reçu des mortiers, de nou-
veaux obuners', et nous faisons bonne
contenance, ainsi que je vous l'ai écrit
hier.
Un fort défendu par des républicains
ne se laisse jamais prendre. Il se fait
plntôt sauter.
Nous sommes vingt — que les réac-
tionnaires le sachent — qui sommes dé-
cidés à toute espèce d'expédients. Dans
les circonstances solennelles, nous ne
relevons pas de nos chefs, mais de notre
patriotisme et de notre dévouement.
On araconté mille choses sur l'.i.ncident
d'avant-hier. Ceux-là qui ont rapporté
les faits n'étaient pas présents sur les
lieux.
Du reste, je les défie bien d'y venir.
Le fort canonne, à l'heure qu'il est,
avec une grande violence
Nous avons reçu des artilleurs.
Neuilly, 1 heure.
Bombardement continue. Jncendio à
peu près éteint. Coups de fusil par-ci
par-là.
Nous ne saurions trop renouveler nos
félicitations à l'adresse des artilleurs de
la porte Saint-Ouen. Nos pièces marines
ont balayé toute la plaine de Gennevil-
liers et Germevilliers lui-même.
Aujourd'hui, pas un gendarme. En
tout, un poste de vingt lignards.
En une nuit, cent-quarante gendar-
mes ont été atteints; cent-dix sont
morts.
Le secrétaire de la mairie, qui était
paralysé d'une jambe, a eu l'autre cou-
pée par un obus tombé dans la mairie.
Il est mort.
Le succès est complet sur ce point ;
mais n'oùblions pas de cesser le feu.
, Les bombes à pétrole que lancent les
Versaillais mettent, non-seulement le
feu, mais dUes font dans le sol un trou
de 50 centimètres de profondeur et
d'une largeur-huit fois plus forte que
leur diamètre. Ce sont ces fameuses
bombes, inventées par un sous-offioier
du génie, — le sergent Toussaint, si
notre mémoire ne nous fait, pas défaut,
— et-dont les généraux de l'empire
n'avaient jamais voulu se servir contre
les Prussiens. r
Il est tout naturel pour eux qu'ils en
fassent l'essai contre des Français.
Hier soir, à 7 heures, 80 délégués de
la franc-maçonnerie sortaient, par la
porte Ciichy,pour aller planter le ur ban-
nière sur la barricade construite à
Clichy, au bout de l'avenue Saint-Vin-
cent-de-Paul.
Arrivé à la barricade, le colonel Len-
fant, qui accompagnait les francs-ma-
çons, après avoir arboré la bannière,
jura que tant qu'il vivrait, personne ne
l'arracherait de la place où il l'avait
dressée, s'écriant d'une voix émue
que, s'il manquait à sa parole, il autori-
sait ses soldats à le fusiller.
A peine le drapeau franc-maçonnique
flottait-il depuis quelques minutes sur
la barricade, que les balles sifflaient; au-
tour de la manifestation, et bientôt la
bannière fut criblée de trous, tandis
qu'un obus venait tomber à- quelques
moires il" là
m
Les assistants accueillirent les pro-;
jetiles ruraux aux cris de : « Vive la'
Commune ! » et regagnèrent tranquil-
lement les remparts.
%
Depuis la nuit dernière, le feu s'est
beaucoup ralenti sur le front nord-ouest
de la défense. Les Versaillais, qui ne
sont probablement pas remis de leur
échec d'hier à Issy et à Asnières,se con-
tentent de lancer de temps en temps
quelques obus pour inquiéter les ira-,
v4ille, urs, sans, -du reste, leur causer ujî
grand dommage. Nos batteries dédai-
gnent de leur répondre.
Les fédérés ont, non-seulement réoc-
cupé le fort d'Issy et les tranchées en-
vahies par les Versaiilais, mais ils ont
encore chassé les ruraux des positions
qu'ils occupaient dans le parc et le ci-
metière d'Issy, et d'où leurs tirailleurs
inquiétaient les artilleurs de la Com-
mune.
4 'De nouveaux ouvrages s'élèvent de
toutes parts, et bientôt la position, un
moment abandonnée, deviendra plus
formidable que jamais, grâce à l'habile -
commandant des troupes fédérées. le
général La Cécilia.
Les journaux réactionnaires à la solde
de Versailles ont beau se démener et
crier haut, il est un fait- avéré et sans
contestation: c'est que la ligne, les ma-
rins et l'infanterie de marine ne se bat-
tent que si une bande d'agents et de
gendarmes les y forcent.
Ils se battent avee ces derniers cha-
que fois qu'ils peuvent le faire en quel-
que sûreté. 1,
Jeudi dernier, à Rueil, quinze gen-!
darmes, armés jusqu'aux dents,condui-
saient-sept gardes nationaux prison-
niers. r
Devant la caserne de Rueil, des sol-
dats sans armes jouaient ou se repo-
saient.
Sachant ce que deviennent les pri-
sonniers entre les mains des Versail-
lais, les soldats interpellèrent les gen-
darmes. -
Une discussion vive s'engagea.
La discussion dégénéra on rixe.
Les.sddats tombèrent sur les gen-
darmes à coups de pied et à coups de
poing.
Ceux-ci firent feu,— quelques soldats
furent bles?és.
Leurs camarades'- ds l'a caserne, en-
tendant cela, sautèrent sur leurs fusils
et descendirent à leur tour.
Ils firent feu aussi, sur les gendarmes,
dont deux furent tues, cinq autres bles-
ses.
Le reste s'enfuit.
Les prisonniers, délivrés, partirent
chacun d3 leur côté.
Mnc-Gallifet est furieux, Thiers aussi,
mais, en attendant, c'est toujours sept
têtes qui leur échappent.
(Méimi du Peuple,) »
Des obus, sont tombes dans te" cime- -
tière Montmartre, —- et non pas place
Blanche, comme on le disait, et comme
quelques journaux du soir l'ont répété,
Vers trois heures de Ji'aprè's-midi, les
batteries versaillaises d'Asnières ont en-
voyé dans le cimetière Montmartre trois
obus du plus gros ciJ,)ibre. Un d'eux a
éclaté 'dans le cimetière israé!ite ; le
deuxième s'est enfoncé dans ie sol d'une
allée, où il est* esté enfoui ; le troisième
est venu tomber d&ns la région infé-
rieure du cimetière, où se font mainte-
nant le plus fréquemment les inhuma-
tions.. ; d
Au moment où le dernier projefitile'
faisait explmdon, ava.it lieu Ve^tene-
ment d'un garde national du 92" .bataii?
Ion et de'trois-artilleurs de la 9" baike-
rie de la garde nationale, tué:» au fort
d'Issy. L'obtjà a. éclaté au milieu d'uue
masse de plusieurs centaines per-
sonnes.- C'est un miracle que personne
n'ait été atteint.
J(
Rapport sur, la bataille
DU 1er AU 2 MAI 1871.
Bombardement du 1er mai ib6,l à
Autrui! ;
Vers 3 l' eg-res., un obus est tombe rouie
de Versailles, sur ;le trottoir maison
fi 0 204 feta-bie^é grièvem i-nt un
vieillard, marchand de mouron. On i a
transporté à l'amhulanee de Sainte
Perrine.
Le tir des batteries établies a UrÍIn-
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