Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-08-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 août 1923 03 août 1923
Description : 1923/08/03 (T24,N2418). 1923/08/03 (T24,N2418).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6467090d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
MINISTÈRE
FFAIRES ÉTRANGÈRES
PAIRES ÉTRANGÈRE
o 2418
Vendredi 3 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ESSË ALLEMANDE. - Le Chancelier et la si-
tuation extérieure (Frankfurter Zei-
hng).
se AMÉRICAINE. - L'opinion américaine
et l'Allemagne (New Republic). -
A.<:hat d'un journal par M. Hearst (New
York Times). - L'industrie des colo-
ns aux Etats-Unis (New York He-
rald),
, sE ANGLAISE. - Les divergences franco
r.ItanniqUJetS (Daily Telegraph).
AÏSSE ITALIENNE. - Les divergences franco-
britanniques (Corriere della Sera).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
DIVERGENCES FRANOO-BRITAN
: diS. - PRESSE ANGLAISE. - Le Cabinet
hier CUIté par deux fois et très longuement
qu'il sur la situation interalliée et il se peut
(j^il Se réunisse encore ce matin de bonne
ph~ afin d'examiner les déclarations -
dément de forme identique - que le
WuTler Ministre et lord Curzon feront
piu 8 tard au Parlement sur cette question
s g Us critiques. Il est à supposer que
la. déclarations exposeront complètement
tâ.itèse britannique, telle que la présen-
!Uliés les deux documents adressés à nos
Son et aux Etats-Unis, ainsi que les rai-
80
d'à t. Pour lesquelles Iri n'a pas été possible
Ca.titlr à un accord avec la France
Ç^r n'est guère de ministre qui pense
\1tilité M. Baldwin qu'il ne serait d'aucune
Vu de poursuivre les négociations ac-
d es et qu'il y a lieu de faire droit à la
d ;âllde générale qu'il soit donné une plus
gra de Publicité à la thèse britannique. Il
I s°uî-evé, toutefois, certaines objections
blier Proposition faite par d'aucuns de pu-
Uive aussitôt sous forme de livre blanc les
g(}i' documents relatifs aux récentes ne-
wiat>ons. On déclare qu'il ne conviendrait
Çâ.ise( e publier les communications fran-
leet belge sans avoir l'autorisation de
leu s an leurs. Ce n'est assurément pas une
raison, toutefois, pour ne pas publier sous
cette forme les propositions britanniques.
On pense aussi dans les mêmes milieux
que publier ces documents serait procla-
mer trop ouvertement à la face du monde
l'impossibilité définitive où se trouveraient
les alliés d'aboutir à un accord, tout en
admettant qu'il y a lieu de mettre un terme
aux négociations actuelles, aucun avantage
n'en ayant résulté ni ne devant vraisem-
blablement. résulter de leur prolongation.
Ceux qui soutiennent ce point de vue dési-
rent éviter 1a, nécessité d'avouer un échec
en obtenant, par exemple, que la Commis-
sion des réparations revienne sous une
forme ou sous une autre sur l'attitude
qu'elle a observée jusqu'ici, ou en envoyant
lord Curzon rendre visite à M. Poincaré.
Mais il n'esit pas à supposer que la Bel-
gique, dans les conditions actuelles, con-
sente à voter contre la France, qui domine
la Commission des réparations grâce à la
voix prépondérante de M. Barthou. D'autre
part, M. Poincaré a déclaré à maintes re-
prises, Ipendant ICiets -dernières !semaines,
qu'il ne - tient pa:s à engager des conversa-
tions, si ce n'est à la suite d'un accord
conclu antérieurement par les voies diplo-
matiques ordinaires, et il ne verrait dans
l'envoi de lard Curzon au Quai d'Orsay en
mission particulière qu'un signe de faiblesse
de la part du gouvernement britannique.
M. Poincaré a même montré clairement
qu'il est tout disposé à attendre, les bras
croisés, que la Grande-Bretagne se rallie à
ses vues. C'est par une tactique analogue
qu'il réussit l'automne dernier à obtenir
de Londres concession sur concession, au
moment de 1a. crise dans le Proche Orient.
Il ne saurait être question de répéter l'ex-
périence infligée à ce moment-là au secré-
taire des Affaires étrangères.
UNE NOUVELLE CONFÉRENCE ? - La convo-
cation d'une conférence pleinière interalliée,
à laquelle assisteraient les ministres ita-
lien et belge présenterait certains avanta-
ges. Mais là encore, M. Poincaré s'est
montré jusqu'ici nettement hostile à toute
procédure de ce genre dans les circonstan-
ces actuelles, et cela bien que, d'après mes
informations de Bruxelles, le Gouverne
ment belge se livre en ce moment à un su-
prême effort en vue de la persuader à y
ronsentir, sous réserve qu'il lui soit fait
des propositions plus concrètes que celles
contenues dans les notes et contre-notes
échangées jusqu'ici. Mais quel que soit le
sort réservé à cette ultime tentative de con-
ciliation des Belges, il ne faudrait pas
qu'elle pût occasionner de nouveaux délais,
ou obscurcir notre perspicacité politique.
Il est essentiel que le refus de M. Poincaré
de faire aucune concession au point de vue
britannique soit envisagé par tous comme
il est envisagé, je crois, par M. Baldwin,
et que l'on envisage également, dans un
esprit conforme à la dignité de l'Empire
britannique, la nécessité de reviser l'orien-
tation et les méthodes de la politique étran-
gère britannique. C'est un point sur lequel
insisteraient les Dominions, comme me
l'affirmait hier encore un de leurs porte-
parole les plus autorisés.
J'ai lieu de penser que, même à Bruxel-
les, on a été étonné la semaine dernière du
caractère intransigeant de la réponse fran-
çaise à la lettre d'envoi britannique. Le
« non », invariabement opposé à chacune
des propositions britanniques, a été sensible-
ment tempéré à la requête des Belges dans
la version définitive. Mais quant au fond
la réponse est demeurée, dans chaque cas,
sans changement. Pour citer un exemple
caractéristique, M. Poincaré ne repousse
pas carrément la proposition de confier à
un comité désintéressé d'experts le soin de
déterminer la capacité de paiement de l'Al-
lemagne, mais il l'écarte, à la manière des ,
avocats, au moyen d'une série de critiques,
sous forme die questions, qui en mettant en
doute le caractère légitime ou opportun,
ou en faisant des réserves qui en rédui-
raient la portée à une quantité négligeable.
La question a été abordée, bien entendu,
dans le Cabinet et ailleurs de la politique
ou des politiques alternatives que pourrait
suivre la Grande-Bretagne en raison de
l'échec du récent échange de vues interallié.
Etant donné que le gouvernement britan-
nique a pris sur lui, à deux reprises dif-
férentes, d'inviter le gouvernement alle-
mand à faire des propositions et qu'il a ou-
vertement déclaré que les dernières proposi-
tions allemandes méritent d'être prises en
considération, il se sent naturellement obli-
gé, quoi que puissent faire les autres al-
liés, d'envoyer une réponse à Berlin. Il est
probable que l'Italie enverrait, en même
temps, une réponse similaire. Mais à quoi
mènerait cette réponse, du point de vue pra-
tique ? Un certain nombre de possibilités
ont été examinées ou sont en ce moment à
l'étude, ce qui ne veut pas dire que le gou-
vernement britannique trouvera possible ou
opportun d'arriver à aucune conclusion, ou
de prendre des décisions dès aujourd'hui.
POLITIQUES ALTERNATIVES. — 1° La Grande-
Brelagne et ceux d'entre les alliés qui parta-
gent sa manière de voir pourraient procéder
à la nomination d'un comité impartial d'ex-
perts chargé d'évaluer la capacité de paie-
ment de l'Allemagne, et s'engager, tout
comme l'Allemagne, à se conformer à sa dé-
FFAIRES ÉTRANGÈRES
PAIRES ÉTRANGÈRE
o 2418
Vendredi 3 août 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ESSË ALLEMANDE. - Le Chancelier et la si-
tuation extérieure (Frankfurter Zei-
hng).
se AMÉRICAINE. - L'opinion américaine
et l'Allemagne (New Republic). -
A.<:hat d'un journal par M. Hearst (New
York Times). - L'industrie des colo-
ns aux Etats-Unis (New York He-
rald),
, sE ANGLAISE. - Les divergences franco
r.ItanniqUJetS (Daily Telegraph).
AÏSSE ITALIENNE. - Les divergences franco-
britanniques (Corriere della Sera).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
DIVERGENCES FRANOO-BRITAN
: diS. - PRESSE ANGLAISE. - Le Cabinet
hier CUIté par deux fois et très longuement
qu'il sur la situation interalliée et il se peut
(j^il Se réunisse encore ce matin de bonne
ph~ afin d'examiner les déclarations -
dément de forme identique - que le
WuTler Ministre et lord Curzon feront
piu 8 tard au Parlement sur cette question
s g Us critiques. Il est à supposer que
la. déclarations exposeront complètement
tâ.itèse britannique, telle que la présen-
!Uliés les deux documents adressés à nos
Son et aux Etats-Unis, ainsi que les rai-
80
d'à t. Pour lesquelles Iri n'a pas été possible
Ca.titlr à un accord avec la France
Ç^r n'est guère de ministre qui pense
\1tilité M. Baldwin qu'il ne serait d'aucune
Vu de poursuivre les négociations ac-
d es et qu'il y a lieu de faire droit à la
d ;âllde générale qu'il soit donné une plus
gra de Publicité à la thèse britannique. Il
I s°uî-evé, toutefois, certaines objections
blier Proposition faite par d'aucuns de pu-
Uive aussitôt sous forme de livre blanc les
g(}i' documents relatifs aux récentes ne-
wiat>ons. On déclare qu'il ne conviendrait
Çâ.ise( e publier les communications fran-
leet belge sans avoir l'autorisation de
leu s an leurs. Ce n'est assurément pas une
raison, toutefois, pour ne pas publier sous
cette forme les propositions britanniques.
On pense aussi dans les mêmes milieux
que publier ces documents serait procla-
mer trop ouvertement à la face du monde
l'impossibilité définitive où se trouveraient
les alliés d'aboutir à un accord, tout en
admettant qu'il y a lieu de mettre un terme
aux négociations actuelles, aucun avantage
n'en ayant résulté ni ne devant vraisem-
blablement. résulter de leur prolongation.
Ceux qui soutiennent ce point de vue dési-
rent éviter 1a, nécessité d'avouer un échec
en obtenant, par exemple, que la Commis-
sion des réparations revienne sous une
forme ou sous une autre sur l'attitude
qu'elle a observée jusqu'ici, ou en envoyant
lord Curzon rendre visite à M. Poincaré.
Mais il n'esit pas à supposer que la Bel-
gique, dans les conditions actuelles, con-
sente à voter contre la France, qui domine
la Commission des réparations grâce à la
voix prépondérante de M. Barthou. D'autre
part, M. Poincaré a déclaré à maintes re-
prises, Ipendant ICiets -dernières !semaines,
qu'il ne - tient pa:s à engager des conversa-
tions, si ce n'est à la suite d'un accord
conclu antérieurement par les voies diplo-
matiques ordinaires, et il ne verrait dans
l'envoi de lard Curzon au Quai d'Orsay en
mission particulière qu'un signe de faiblesse
de la part du gouvernement britannique.
M. Poincaré a même montré clairement
qu'il est tout disposé à attendre, les bras
croisés, que la Grande-Bretagne se rallie à
ses vues. C'est par une tactique analogue
qu'il réussit l'automne dernier à obtenir
de Londres concession sur concession, au
moment de 1a. crise dans le Proche Orient.
Il ne saurait être question de répéter l'ex-
périence infligée à ce moment-là au secré-
taire des Affaires étrangères.
UNE NOUVELLE CONFÉRENCE ? - La convo-
cation d'une conférence pleinière interalliée,
à laquelle assisteraient les ministres ita-
lien et belge présenterait certains avanta-
ges. Mais là encore, M. Poincaré s'est
montré jusqu'ici nettement hostile à toute
procédure de ce genre dans les circonstan-
ces actuelles, et cela bien que, d'après mes
informations de Bruxelles, le Gouverne
ment belge se livre en ce moment à un su-
prême effort en vue de la persuader à y
ronsentir, sous réserve qu'il lui soit fait
des propositions plus concrètes que celles
contenues dans les notes et contre-notes
échangées jusqu'ici. Mais quel que soit le
sort réservé à cette ultime tentative de con-
ciliation des Belges, il ne faudrait pas
qu'elle pût occasionner de nouveaux délais,
ou obscurcir notre perspicacité politique.
Il est essentiel que le refus de M. Poincaré
de faire aucune concession au point de vue
britannique soit envisagé par tous comme
il est envisagé, je crois, par M. Baldwin,
et que l'on envisage également, dans un
esprit conforme à la dignité de l'Empire
britannique, la nécessité de reviser l'orien-
tation et les méthodes de la politique étran-
gère britannique. C'est un point sur lequel
insisteraient les Dominions, comme me
l'affirmait hier encore un de leurs porte-
parole les plus autorisés.
J'ai lieu de penser que, même à Bruxel-
les, on a été étonné la semaine dernière du
caractère intransigeant de la réponse fran-
çaise à la lettre d'envoi britannique. Le
« non », invariabement opposé à chacune
des propositions britanniques, a été sensible-
ment tempéré à la requête des Belges dans
la version définitive. Mais quant au fond
la réponse est demeurée, dans chaque cas,
sans changement. Pour citer un exemple
caractéristique, M. Poincaré ne repousse
pas carrément la proposition de confier à
un comité désintéressé d'experts le soin de
déterminer la capacité de paiement de l'Al-
lemagne, mais il l'écarte, à la manière des ,
avocats, au moyen d'une série de critiques,
sous forme die questions, qui en mettant en
doute le caractère légitime ou opportun,
ou en faisant des réserves qui en rédui-
raient la portée à une quantité négligeable.
La question a été abordée, bien entendu,
dans le Cabinet et ailleurs de la politique
ou des politiques alternatives que pourrait
suivre la Grande-Bretagne en raison de
l'échec du récent échange de vues interallié.
Etant donné que le gouvernement britan-
nique a pris sur lui, à deux reprises dif-
férentes, d'inviter le gouvernement alle-
mand à faire des propositions et qu'il a ou-
vertement déclaré que les dernières proposi-
tions allemandes méritent d'être prises en
considération, il se sent naturellement obli-
gé, quoi que puissent faire les autres al-
liés, d'envoyer une réponse à Berlin. Il est
probable que l'Italie enverrait, en même
temps, une réponse similaire. Mais à quoi
mènerait cette réponse, du point de vue pra-
tique ? Un certain nombre de possibilités
ont été examinées ou sont en ce moment à
l'étude, ce qui ne veut pas dire que le gou-
vernement britannique trouvera possible ou
opportun d'arriver à aucune conclusion, ou
de prendre des décisions dès aujourd'hui.
POLITIQUES ALTERNATIVES. — 1° La Grande-
Brelagne et ceux d'entre les alliés qui parta-
gent sa manière de voir pourraient procéder
à la nomination d'un comité impartial d'ex-
perts chargé d'évaluer la capacité de paie-
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