Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 juin 1923 27 juin 1923
Description : 1923/06/27 (T24,N2387). 1923/06/27 (T24,N2387).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6467059m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
Finistère
¡ Dics
AIRES ÉTRANGÈRES
N° 2387
Mercredi 27 juin 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductioaa, intégrales ou par extraite.
et des résumés, ceux-ci imprimés en petite oanotùM. Les Mticiee
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pi:1 ,,,.
"r \I.I.I'::\L\DE. - Un discours de M.
*'ni.mn (Hannomscher limier). —
- évasion du infirk (Munis flans \'ell-
-"line).
~;'iI'\:\lfrw:\l'\I':, La t'(llH'esslon Che-
j ■ M nrteni Opinion).
SSE }M;I..AJSE. — Le questionnaire br'-
^niuq,,,.. ;IV;U1| f('.|jOiis(' française
h r"nc,s\
PRESSE IL — l"ii urliele de.M. Maximi-
I.¡IJJ H uni,, h dans le Telegraaf d'Am-
"larn (Journal de Liège).
*SK S. |'Ar,N0ïT:- - L'Espagne r.t Ta figer
!Vr /l/ er«l(lo de Madrid >.
r' 'Tai.iknnk. - La Grande-Bretagne et
anger (Idra Nazi»nal.e).
POLITIQUE GENERALE
tt LES RÉPARATIONS
LE QUESTIONNAIRE BRITANNIQUE. -
nfipONsK française. — De Paris,
ro,T(ispondant du Times cons-
les négociations entre les gouverne-
avec l française et anglais se poursuivent
désir (j. ,ln''iver à une heureuse conclusion ;
''l'iij.. ,11."01' H Imf' heureuse' r'Olwlllslon :
~(IP- rappeler le danger de
~1'1111 r 1'(Ue conclusion à cause de la ruine
dont !■ { !']PInagn(. est menacée.
On pr !'(Plld piufnis que la France cherche
parfois que la, France cherche
r^'lu '*>niPs et qu'elle prolonge les né-
arriver à. la désorganisation
'II!"",.),. l, 11 peut être diniciic de réfuter ces
t lnais ce n'est pas mon impres-
""h:)],' JOUI"II¡1IlX 'Ínl!l(:¡usse taisent sur
'1;I!ill" de vues franco-britannique. Ce
par exemple, il eût été difficile d'y
1111\ii| '"Ilre chose qu'une allusion brève et
IIJf.!..¡ en iU/'C'S, alatrés importante
'r':. 0 entre lord Crewe et M. Poin-
:\ f• tu»' je crois, ce silence ne de-
être interprété dans un sens défa-
;" (,111;1'" La réserve nouvelle montrée par
~Ir, Quai ri "l' sa réticence, son désir de
n^lsi f> compromettre à un moment si
:' ¡ (,1. l' t es pourparlers, impliqueraient
¡¡vI", l 'l détermination de ne pas rompre
l' /1 !an''•c"^re^igne et ne suggère au-
'! 1 "frie]1 l'idée d'attendre que la destruction
! Al,]p Id{,l'. d'attendre que la destruction
d'Allemagne soit complète.
est cependant impossible d'être opti-
;:/,Q ;li JUf.¡qu'Ù présent, les Français ne sont
disposés à modifier suffisamment leur
'\<;Qit' Aujourd'hui le Quai d'Orsay pa-
~, craindre que la prolongation des
négociations signifiât une prolongation de la
résistance passive.
Le correspondant cite les paroles d'une per-
sonnalité française qui confirment cette opi-
nion, et il a joute :
On se rend certainement compte ici du
danger de se trouver en face d'une déli-
quescence allemande. On devrait faire quel-
que chose pour amener une prompte conclu-
sion des négociations alliées. C'est le 13 juin
que le gouvernement britannique a envoyé
son questionnaire demandant des explica-
tions sur huit points, dont le plus important
se rapporte à l'abandon de la résistance pas-
sive. Comme le fait remarquer M. Bidou,
on aurait cru que la réponse ne comportât
aucune difficulté. M. Poincaré a établi son
plan d'action à sa manière à lui, et on a noté
qu'ayant reçu la note anglaise à 10 heures
du matin, il s'est rendu au conseil des mi-
nistres, est retourné chez lui à 1 heure et,
a 4 heures, a remis au Directeur politique
du Quai d'Orsay un projet de réponse de
cinq pages de fine écriture. Le gouverne-
ment français, cependant, n'a pas répondu
par écrit et a préféré des conversations
personnelles.
L'adaptation des points de vue s'est pour-
suivie pendant cinq ou six jours en plein
accord avec la Belgique, dit-on. Cette pro-
cédure indiquerait le désir sincère d'arriver
à l'accord, si possible, bien qu'au sujet
de la possibilité de l'accord les avis puis-
sent différer. La difficulté est que l'Alle-
magne risque de s'effondrer — et est même
en train de s'effondrer — pendant que les
alliés causent.
Dans l'Europe Nouvelle, M. Philippe Mil-
let compare. l'Allemagne à un homme si
éprouvé par la mauvaise fortune qu'il de-
meure dans une attitude passive, espérant
vaguement que la Providence, ou même
quelque démon de discorde, le tirera du
bourbier où il est tombé. C'est une maladie
de la volonté nationale. Il est douteux qu'un
homme d'Etat allemand puisse assumer une
responsabilité réelle ou déployer l'énergie
nécessaire avant que la débâcle économi-
que, et le chaos politique et social soient
complets. Si, de fait, l'Allemagne est au-
jourd'hui moralement malade, si elle ne
peut pas faire un grand effort de volonté
il est à craindre que quelque chose qu'on
peut sans exagération appeler une catas-
trophe s'abatte sur l'Allemagne.
TIMES, 26.6.
L'OFFRE DU MINISTERE CUNO ET L'OPI-
NION ALLEMANDE. — UN ARTICLE DE MAXIMI-
).)\\ HARDEN, — Le Telegraaf d'Amsterdam pu-
blie un article où Maximilian Harden, le publi-
ciste allemand très connu, expose avec une puis-
sance saisissante la situation de l'Allemagne et
les causes qui ont amené le cabinet Cuno à en-
voyer son dernier « mémorandum » aux alliés.
Voici une traduction intégrale de cet article.
qui amènera peut-être quelques-uns de ceux des
Belges qui plaidaient la cause d'une « Nouvelle
Allemagne », à réfléchir sur ce qui se passe
dans la réalité des choses allemandes, — Note
du Journal de Liège.
* Le mémorandum berlinois du 7 juin ne
rend pas si honteux, n'est pas aussi ridicu-
lement mauvais que celui du 2 mai, qui va-
lut à son auteur, le cabinet Cuno, le blâme
(cependant approuvé, presque partout dans
les deux hémisphères) le plus impitoyable
et le plus sévère. A ce moment, l'on his-
sait encore à Berlin, comme en septembre
1918, l'étendard de la conviction de la vic-
toire. « Les Français, disait-on, n'ob-
tiennent rien dans la Ruhr et le manque de
coke dans les fonderies de fer de la Lorrai-
ne leur imposera la retraite. » Aujourd'hui,
chacun reconnaît, si ce n'est pas encore
dans la rue, c'est dans les conversations
privées, que la bataille de la Ruhr est per-
due. La plus dure bataille de l'histoire uni-
verselle. Elle coûte jusqu'à présent à l'Alle-
magne au moins 7.000 milliards de marks.
Depuis le commencement de cette bataille,
l'émission du papier est au moins quintu-
plée. Seule, la courte vue d'un sous-officier
pouvait lui faire méconnaître, dès le pre-
mier jour, que cette bataille ne pouvait être
gagnée, malgré la vaillance des troupes al-
lemandes. Il aurait été facile, à un homme
d'Etat de taille moyenne, de prévenir l'oc-
cupation de la Ruhr en montrant une vo-
lonté loyale d'exécuter, vite et de manière
satisfaisante, les réparations ; mais, même
pour un homme d'Etat génial, il aurait été
impossible de forcer la France à renoncer à
une action à laquelle elle s'était résolue
après mûre réflexion, renonciation qui au-
rait été une perte de prestige, une perte
d'une portée immense. L'Allemajgne devait
perdre la bataille et, dès la première heure,
il était certain qu'elle se trouverait ensuite
dans une position plus défavorable qu'aupa-
ravant pour négocier avec son créancier.
Le chancelier Cuno avait proclamé, il est
vrai, devant le pays, que tant qu'il y aurait
des soldats français et belges dans la Ruhr,
il ne négocierait absolument pas et qu'il
refuserait toute indefnnité de réparations.
Cette proclamation n'était pas moins insou-
tenablement sotte que sa promesse de sta-
biliser le mark et de procurer au Reich de
grandes quantités de devises étrangères
par un emprunt-dollar. Le chancelier du
Reich, le président du Reich, le président de
la Chambre et d'autres « parvenus du pou-
voir », en des discours et des télégrammes
où l'on ne découvre pas une ombre de
compréhension de la réalité, pas le moindre
semblant de sens politique, ont accusé les
Français de tous les crimes imaginables.
Jour par jour, retentissaient ces accusa-
tions, clamées du haut de l'Olympe de la
Sprée : ruptures de traités, violation du
droit, vol, déformation de la justice, extor-
¡ Dics
AIRES ÉTRANGÈRES
N° 2387
Mercredi 27 juin 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductioaa, intégrales ou par extraite.
et des résumés, ceux-ci imprimés en petite oanotùM. Les Mticiee
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
Pi:1 ,,,.
"r \I.I.I'::\L\DE. - Un discours de M.
*'ni.mn (Hannomscher limier). —
- évasion du infirk (Munis flans \'ell-
-"line).
~;'iI'\:\lfrw:\l'\I':, La t'(llH'esslon Che-
j ■ M nrteni Opinion).
SSE }M;I..AJSE. — Le questionnaire br'-
^niuq,,,.. ;IV;U1| f('.|jOiis(' française
h r"nc,s\
PRESSE IL — l"ii urliele de.M. Maximi-
I.¡IJJ H uni,, h dans le Telegraaf d'Am-
"larn (Journal de Liège).
*SK S. |'Ar,N0ïT:- - L'Espagne r.t Ta figer
!Vr /l/ er«l(lo de Madrid >.
r' 'Tai.iknnk. - La Grande-Bretagne et
anger (Idra Nazi»nal.e).
POLITIQUE GENERALE
tt LES RÉPARATIONS
LE QUESTIONNAIRE BRITANNIQUE. -
nfipONsK française. — De Paris,
ro,T(ispondant du Times cons-
les négociations entre les gouverne-
avec l française et anglais se poursuivent
désir (j. ,ln''iver à une heureuse conclusion ;
''l'iij.. ,11."01' H Imf' heureuse' r'Olwlllslon :
~(IP- rappeler le danger de
~1'1111 r 1'(Ue conclusion à cause de la ruine
dont !■ { !']PInagn(. est menacée.
On pr !'(Plld piufnis que la France cherche
parfois que la, France cherche
r^'lu '*>niPs et qu'elle prolonge les né-
arriver à. la désorganisation
'II!"",.),. l, 11 peut être diniciic de réfuter ces
t lnais ce n'est pas mon impres-
""h:)],' JOUI"II¡1IlX 'Ínl!l(:¡usse taisent sur
'1;I!ill" de vues franco-britannique. Ce
par exemple, il eût été difficile d'y
1111\ii| '"Ilre chose qu'une allusion brève et
IIJf.!..¡ en iU/'C'S, alatrés importante
'r':. 0 entre lord Crewe et M. Poin-
:\ f• tu»' je crois, ce silence ne de-
être interprété dans un sens défa-
;" (,111;1'" La réserve nouvelle montrée par
~Ir, Quai ri "l' sa réticence, son désir de
n^lsi f> compromettre à un moment si
:' ¡ (,1. l' t es pourparlers, impliqueraient
¡¡vI", l 'l détermination de ne pas rompre
l' /1 !an''•c"^re^igne et ne suggère au-
'! 1 "frie]1 l'idée d'attendre que la destruction
! Al,]p Id{,l'. d'attendre que la destruction
d'Allemagne soit complète.
est cependant impossible d'être opti-
;:/,Q ;li JUf.¡qu'Ù présent, les Français ne sont
disposés à modifier suffisamment leur
'\<;Qit' Aujourd'hui le Quai d'Orsay pa-
~, craindre que la prolongation des
négociations signifiât une prolongation de la
résistance passive.
Le correspondant cite les paroles d'une per-
sonnalité française qui confirment cette opi-
nion, et il a joute :
On se rend certainement compte ici du
danger de se trouver en face d'une déli-
quescence allemande. On devrait faire quel-
que chose pour amener une prompte conclu-
sion des négociations alliées. C'est le 13 juin
que le gouvernement britannique a envoyé
son questionnaire demandant des explica-
tions sur huit points, dont le plus important
se rapporte à l'abandon de la résistance pas-
sive. Comme le fait remarquer M. Bidou,
on aurait cru que la réponse ne comportât
aucune difficulté. M. Poincaré a établi son
plan d'action à sa manière à lui, et on a noté
qu'ayant reçu la note anglaise à 10 heures
du matin, il s'est rendu au conseil des mi-
nistres, est retourné chez lui à 1 heure et,
a 4 heures, a remis au Directeur politique
du Quai d'Orsay un projet de réponse de
cinq pages de fine écriture. Le gouverne-
ment français, cependant, n'a pas répondu
par écrit et a préféré des conversations
personnelles.
L'adaptation des points de vue s'est pour-
suivie pendant cinq ou six jours en plein
accord avec la Belgique, dit-on. Cette pro-
cédure indiquerait le désir sincère d'arriver
à l'accord, si possible, bien qu'au sujet
de la possibilité de l'accord les avis puis-
sent différer. La difficulté est que l'Alle-
magne risque de s'effondrer — et est même
en train de s'effondrer — pendant que les
alliés causent.
Dans l'Europe Nouvelle, M. Philippe Mil-
let compare. l'Allemagne à un homme si
éprouvé par la mauvaise fortune qu'il de-
meure dans une attitude passive, espérant
vaguement que la Providence, ou même
quelque démon de discorde, le tirera du
bourbier où il est tombé. C'est une maladie
de la volonté nationale. Il est douteux qu'un
homme d'Etat allemand puisse assumer une
responsabilité réelle ou déployer l'énergie
nécessaire avant que la débâcle économi-
que, et le chaos politique et social soient
complets. Si, de fait, l'Allemagne est au-
jourd'hui moralement malade, si elle ne
peut pas faire un grand effort de volonté
il est à craindre que quelque chose qu'on
peut sans exagération appeler une catas-
trophe s'abatte sur l'Allemagne.
TIMES, 26.6.
L'OFFRE DU MINISTERE CUNO ET L'OPI-
NION ALLEMANDE. — UN ARTICLE DE MAXIMI-
).)\\ HARDEN, — Le Telegraaf d'Amsterdam pu-
blie un article où Maximilian Harden, le publi-
ciste allemand très connu, expose avec une puis-
sance saisissante la situation de l'Allemagne et
les causes qui ont amené le cabinet Cuno à en-
voyer son dernier « mémorandum » aux alliés.
Voici une traduction intégrale de cet article.
qui amènera peut-être quelques-uns de ceux des
Belges qui plaidaient la cause d'une « Nouvelle
Allemagne », à réfléchir sur ce qui se passe
dans la réalité des choses allemandes, — Note
du Journal de Liège.
* Le mémorandum berlinois du 7 juin ne
rend pas si honteux, n'est pas aussi ridicu-
lement mauvais que celui du 2 mai, qui va-
lut à son auteur, le cabinet Cuno, le blâme
(cependant approuvé, presque partout dans
les deux hémisphères) le plus impitoyable
et le plus sévère. A ce moment, l'on his-
sait encore à Berlin, comme en septembre
1918, l'étendard de la conviction de la vic-
toire. « Les Français, disait-on, n'ob-
tiennent rien dans la Ruhr et le manque de
coke dans les fonderies de fer de la Lorrai-
ne leur imposera la retraite. » Aujourd'hui,
chacun reconnaît, si ce n'est pas encore
dans la rue, c'est dans les conversations
privées, que la bataille de la Ruhr est per-
due. La plus dure bataille de l'histoire uni-
verselle. Elle coûte jusqu'à présent à l'Alle-
magne au moins 7.000 milliards de marks.
Depuis le commencement de cette bataille,
l'émission du papier est au moins quintu-
plée. Seule, la courte vue d'un sous-officier
pouvait lui faire méconnaître, dès le pre-
mier jour, que cette bataille ne pouvait être
gagnée, malgré la vaillance des troupes al-
lemandes. Il aurait été facile, à un homme
d'Etat de taille moyenne, de prévenir l'oc-
cupation de la Ruhr en montrant une vo-
lonté loyale d'exécuter, vite et de manière
satisfaisante, les réparations ; mais, même
pour un homme d'Etat génial, il aurait été
impossible de forcer la France à renoncer à
une action à laquelle elle s'était résolue
après mûre réflexion, renonciation qui au-
rait été une perte de prestige, une perte
d'une portée immense. L'Allemajgne devait
perdre la bataille et, dès la première heure,
il était certain qu'elle se trouverait ensuite
dans une position plus défavorable qu'aupa-
ravant pour négocier avec son créancier.
Le chancelier Cuno avait proclamé, il est
vrai, devant le pays, que tant qu'il y aurait
des soldats français et belges dans la Ruhr,
il ne négocierait absolument pas et qu'il
refuserait toute indefnnité de réparations.
Cette proclamation n'était pas moins insou-
tenablement sotte que sa promesse de sta-
biliser le mark et de procurer au Reich de
grandes quantités de devises étrangères
par un emprunt-dollar. Le chancelier du
Reich, le président du Reich, le président de
la Chambre et d'autres « parvenus du pou-
voir », en des discours et des télégrammes
où l'on ne découvre pas une ombre de
compréhension de la réalité, pas le moindre
semblant de sens politique, ont accusé les
Français de tous les crimes imaginables.
Jour par jour, retentissaient ces accusa-
tions, clamées du haut de l'Olympe de la
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