Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (T24,N2365). 1923/06/01 (T24,N2365).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64670371
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
Finistère
Dî:s
AFFAIRES ETRANGERES
N° 2365
Vendredi 1er juin 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous'des traductions, intégrales ou par extraits.
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
—1>e mémoire de l'indus-
li j(> ',ll/):'lsf"I/(' -MlQcmdne Zeit ung). - M.
s;,. '"T1 V1 'M ''-Lb-ministère Cuno (H.
fi.v"it f,-(,|'f>cli dans W'cii am Montay).
n 1 dans elf am Mon a(/),
I:I'"II-: ANGLAISE— Le cabinet britannique
et les tl'PPU,l,ttiulIS (Times" - Lu prê-
ii;,,.,l0U 1l,nlvo!I,' offre allemande
Daily 'feU'i/rapli ). - Le i-ôgirne de Tan-
ger : négociations frnaco anglo espagno
les daily Te/eq/'a}JJ¡). - Le gouverne-
ment V n^(>l a et les ',"oncessins étran-
gères t,
Posh. - La situation
du cabinet Poincaré (Times). - L'agl-
t;,|j,;U <'im,m,ll>isle dans la, Kulir (Daihj
T ¡>I/Yrapllj, - La Société des nations et
;i. Xlin< ll0'e 1)rila!,nicïU1' (f)(lillJ
r''h'0 l'fil) Il
PRE hf''ol" ,. 1 b' t
PRESSE ITALIENNE La situation du cabinet
p(,: 'Q,ii' (Mondo
'-----
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
L ATTITUDE DU NOUVEAU CABINET
~I..,:!,\ INNIQUE,-- 1." Tillu's 1 H'I'I' (|ne le (',¡-
T1 ¡"lld\\ "V" '-"«'entrer désormais Imite son
n "li' ii S| (> r^oldciiii' des réparations : eiivi-
attention le ]ll'Oltll'II:,' I\(>S ¡-l'PU,,,IIIIIIS : l'JI\-
sagement toute la question du j>oj111 de vue fi
nancier Lorgane de la Cit. jutïe indispensable
de recours il 1111" l', onnîissi.>n internationale {["-
réparation lllll¡'
allemande au. titre des
réparations I 'U 'Kl'S (t,(,;lmé encore à un
u entravé ki marche nor-
nale des événéments et. paralysé la l'econs-
titation économique de Les ré-
percussions financières et économiques se
font même sentir au délai de l'Europe ; elles
du mark et du mondial. La dépréciation
lome ( et du franc n'est pas le seul symp-
tome monétaire du déséquilibre actuel ; le
rouie le mdirûis brésilien et la
enn° sont affectés à leur tour. Le
dommage s'aggrave en Angleterre, et la ré-
pagnance dont témoignent les Etats-Unis à
collaborer à la restauration de l'Europe est
éxpliquée So-e• noi';)lemenf par l'impuissance
des Alliés à résoudre ce problème. Un règle-
ment ", , Id queSÍ!on des réparations donne-
nno nouvelle tournure aux
raient ^<"iif'' et les conséquences se fe-
Ilr, (lr> SI Ilh" chtns le monde entier. Le mon-
°'S lo <''nnil))'tliid si bien que des
Fr,)0s''ions ont été prises pour réunir à
Londres une f>onfércnc(' internationale, du-
rant 111 l0r|Uo]]0 des hommes d'affaires appar-
tenant à cinq nations discuteraient à nou-
veau le problème. L'aggravation progressive
de la situation économique de l'Allemagne
ne peut plus faire de doute aux yeux de per-
sonne. Des observateurs français avouent
même une anxiété qu'ils n'avaient jamais
éprouvée jusqu'à présent. On ne prétend
plus que la maladie monétaire de l'Allema-
gne est un fait distinct de sa vie économi-
que. La dépréciation rapide de sa devise a
provoqué, comme il était inévitable, des dé-
sordres de nature politique et sociale, gra-
ves et peut-être contagieux.
Il est hors de doute que l'Allemagne a
très mal géré ses finances depuis fort
longtemps. L'enquête du Reichstag sur les
efforts de la Reichsbank en vue de relever
le mark apporte une preuve nouvelle d'inca-
pacité. Comme nous l'avons fait remarquer
en son temps, la tentative de stabilisation
du mark ne pouvait remporter qu'un suc-
cès passager, par suite de la perte de la
Ruhr ; elle a été depuis abandonnée. L'en-
quête prescrite par le Reichstag est aussi
inutile que la mesure à laquelle elle se rap-
porte. La commission compétente a. pris des
mesures pour empêcher la publication de
renseignements susceptibles de faire con-
naître les ressources dont l'industrie alle-
mande dispose à l'étranger. M. Havens-
tein, président de la. Reichsbank, au cours
de sa déposition, a reconnu l'impossibilité
de soutenir le cours du mark, tant que les
causes actuelles de dépréciation subsiste-
raient. Ces paroles confirment l'opinion
courante à l'étranger, que le gouvernement
a entrepris l'opération malgré l'avis du pré-
sident de la Reichsbank. M. Havenstein ex-
plique la chute du mark par la balance com-
merciale défavorable et le déficit du budget,
qu'il attribue au fardeau des réparations.
Bien que la dette des réparations ait aggra-
vé sans doute la chute du mark, la mauvaise
gestion des finances allemandes remonte à
une date bien antérieure. Néanmoins un
règlement final et praticable de la question
des réparations contribuerait plus que tout
autre événement à réhabiliter le mark : il
rétablirait la confiance dans l'avenir des fi-
nances allemandes et fraierait le chemin au
rétablissement de ses affaires financières
dont, dépendent à la fois l'amélioration de
la situation économique de l'Allemagne et le
paiement des réparations. L'occupation de
la Ruhr est, nuisible aux intérêts économi-
ques de la Grande-Bretagne, parce qu'il con-
tribue. de par la désorganisation de l'indus-
trie allemande, à la dislocation du com-
merce mondial. Pour justifier la continua-
tion de son expérience aventureuse. la
France doit, montrer quels avantages elle en
a retirés. Même si l'Allemagne cessait sa
résistance passive, est-ce que la France re-
tirerait de la Ruhr d'autres avantages que
ceux que lui vaudrait un règlement du
proiblènici st'jjmposanJ» à l'approbation du
monde et à l'assentiment de son débiteur ?
Si les mines de la Ruhr produisent du char-
bon, la France devra payer nécessairement
les mineurs qui l'auront, extrait.
Il y a des indices, faibles à l'heure ac-
tuelle peut-être, que les deux pays sont dé-
sireux de faire cesser une situation aussi
préjudiciable à, eux-mêmes qu'au monde en
général. L'heure d'une initiative prudente se
rapproche donc. Il est de l'intérêt du monde
en général et de l'Europe en particulier que
le gouvernement britannique soit prêt à in-
tervenir, au moment le plus rapproché pos-
sible, en faveur d'un règlement. Parmi les
personnes les mieux informées, l'opinion se
manifeste que la question devrait être sou-
mise en première instance à un tribunal
mondial. Les gouvernements ont montré
leur incapacité à résoudre ia question éco-
nomique d'un commun accord. L'attitude
de l'Allemagne a fait soupçonner qu'elle
cherchait à, esquiver ses obligations. Elle
peut écarter ce soupçon en renouvelant,
dans les termes les plus nets et sans ré-
serve aucune, l'offre, contenue dans sa der-
nière note, d'abandonner la question, pour
décision, à une commission internationale
d'experts. Pour confirmer la bonne foi de
cette offre, l'Allemagne devrait prendre l'en-
gagement de mettre à la disposition de cette
commission tous les renseignements rela-
tifs à sa situation financière et de lui con- -
férer le droit d'examiner les ressources de-
l'industrie allemande, afin que sa capacité
de paiement soit déterminée, avec quelque
exactitude. En d'autres termes, la commis-
sion devra être en mesure de fouiller les
poches de l'Allemagne ; nous ne croyons
pas qu'on y trouvera grand'chose, mais une
enquête internationale ne convaincra les
créanciers de l'Allemagne que si elle est
fondée sur tous les faits vérifiables. Il
existe en ce moment un grave désaccord à
leur sujet. Une évaluation sans enquête
préalable n'aurait que la valeur d'une sim-
ple conjecture, mais il n'y a pas de raison
qui empêche de croire que l'Allemagne
pourrait, avec du temps, faire des paie-
ments substantiels aux Alliés. Si les experts
sont divisés sur les chiffres, il n'en est pas
de même en ce qui concerne les grandes
lignes du règlement futur. Il doit être conçu
de telle sorte que l'Allemagne puisse l'ac-
cepter, et le chiffre total doit être déterminé
par la faculté de paiement du débiteur et.
non par les besoins, si impérieux soient-ils,
des créanciers. L'aggravation de la situa-
tion économique a été si rapide en ces der-
niers mois qu'il faudra octroyer à l'Alle-
magne un moratoire, en substance, sinon
dans la forme, de manière à lui donner le
temps et le moyen de joindre les deux bouts
au point de vue financier. Il est possible
qu'un règlement, analogue à celui qu'une
Dî:s
AFFAIRES ETRANGERES
N° 2365
Vendredi 1er juin 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous'des traductions, intégrales ou par extraits.
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
—1>e mémoire de l'indus-
li j(> ',ll
s;,. '"T1 V1 'M ''-Lb-ministère Cuno (H.
fi.v"it f,-(,|'f>cli dans W'cii am Montay).
n 1 dans elf am Mon a(/),
I:I'"II-: ANGLAISE— Le cabinet britannique
et les tl'PPU,l,ttiulIS (Times" - Lu prê-
ii;,,.,l0U 1l,nlvo!I,' offre allemande
Daily 'feU'i/rapli ). - Le i-ôgirne de Tan-
ger : négociations frnaco anglo espagno
les daily Te/eq/'a}JJ¡). - Le gouverne-
ment V n^(>l a et les ',"oncessins étran-
gères t,
Posh. - La situation
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t;,|j,;U <'im,m,ll>isle dans la, Kulir (Daihj
T ¡>I/Yrapllj, - La Société des nations et
;i. Xlin< ll0'e 1)rila!,nicïU1' (f)(lillJ
r''h'0 l'fil) Il
PRE hf''ol" ,. 1 b' t
PRESSE ITALIENNE La situation du cabinet
p(,: 'Q,ii' (Mondo
'-----
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
L ATTITUDE DU NOUVEAU CABINET
~I..,:!,\ INNIQUE,-- 1." Tillu's 1 H'I'I' (|ne le (',¡-
T1 ¡"lld\\ "V" '-"«'entrer désormais Imite son
n "li' ii S| (> r^oldciiii' des réparations : eiivi-
attention le ]ll'Oltll'II:,' I\(>S ¡-l'PU,,,IIIIIIS : l'JI\-
sagement toute la question du j>oj111 de vue fi
nancier Lorgane de la Cit. jutïe indispensable
de recours il 1111" l', onnîissi.>n internationale {["-
réparation lllll¡'
allemande au. titre des
réparations I 'U 'Kl'S (t,(,;lmé encore à un
u entravé ki marche nor-
nale des événéments et. paralysé la l'econs-
titation économique de Les ré-
percussions financières et économiques se
font même sentir au délai de l'Europe ; elles
du mark et du mondial. La dépréciation
lome ( et du franc n'est pas le seul symp-
tome monétaire du déséquilibre actuel ; le
rouie le mdirûis brésilien et la
enn° sont affectés à leur tour. Le
dommage s'aggrave en Angleterre, et la ré-
pagnance dont témoignent les Etats-Unis à
collaborer à la restauration de l'Europe est
éxpliquée So-e• noi';)lemenf par l'impuissance
des Alliés à résoudre ce problème. Un règle-
ment ", , Id queSÍ!on des réparations donne-
nno nouvelle tournure aux
raient ^<"iif'' et les conséquences se fe-
Ilr, (lr> SI Ilh" chtns le monde entier. Le mon-
°'S lo <''nnil))'tliid si bien que des
Fr,)0s''ions ont été prises pour réunir à
Londres une f>onfércnc(' internationale, du-
rant 111 l0r|Uo]]0 des hommes d'affaires appar-
tenant à cinq nations discuteraient à nou-
veau le problème. L'aggravation progressive
de la situation économique de l'Allemagne
ne peut plus faire de doute aux yeux de per-
sonne. Des observateurs français avouent
même une anxiété qu'ils n'avaient jamais
éprouvée jusqu'à présent. On ne prétend
plus que la maladie monétaire de l'Allema-
gne est un fait distinct de sa vie économi-
que. La dépréciation rapide de sa devise a
provoqué, comme il était inévitable, des dé-
sordres de nature politique et sociale, gra-
ves et peut-être contagieux.
Il est hors de doute que l'Allemagne a
très mal géré ses finances depuis fort
longtemps. L'enquête du Reichstag sur les
efforts de la Reichsbank en vue de relever
le mark apporte une preuve nouvelle d'inca-
pacité. Comme nous l'avons fait remarquer
en son temps, la tentative de stabilisation
du mark ne pouvait remporter qu'un suc-
cès passager, par suite de la perte de la
Ruhr ; elle a été depuis abandonnée. L'en-
quête prescrite par le Reichstag est aussi
inutile que la mesure à laquelle elle se rap-
porte. La commission compétente a. pris des
mesures pour empêcher la publication de
renseignements susceptibles de faire con-
naître les ressources dont l'industrie alle-
mande dispose à l'étranger. M. Havens-
tein, président de la. Reichsbank, au cours
de sa déposition, a reconnu l'impossibilité
de soutenir le cours du mark, tant que les
causes actuelles de dépréciation subsiste-
raient. Ces paroles confirment l'opinion
courante à l'étranger, que le gouvernement
a entrepris l'opération malgré l'avis du pré-
sident de la Reichsbank. M. Havenstein ex-
plique la chute du mark par la balance com-
merciale défavorable et le déficit du budget,
qu'il attribue au fardeau des réparations.
Bien que la dette des réparations ait aggra-
vé sans doute la chute du mark, la mauvaise
gestion des finances allemandes remonte à
une date bien antérieure. Néanmoins un
règlement final et praticable de la question
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rétablirait la confiance dans l'avenir des fi-
nances allemandes et fraierait le chemin au
rétablissement de ses affaires financières
dont, dépendent à la fois l'amélioration de
la situation économique de l'Allemagne et le
paiement des réparations. L'occupation de
la Ruhr est, nuisible aux intérêts économi-
ques de la Grande-Bretagne, parce qu'il con-
tribue. de par la désorganisation de l'indus-
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merce mondial. Pour justifier la continua-
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France doit, montrer quels avantages elle en
a retirés. Même si l'Allemagne cessait sa
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tirerait de la Ruhr d'autres avantages que
ceux que lui vaudrait un règlement du
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monde et à l'assentiment de son débiteur ?
Si les mines de la Ruhr produisent du char-
bon, la France devra payer nécessairement
les mineurs qui l'auront, extrait.
Il y a des indices, faibles à l'heure ac-
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sireux de faire cesser une situation aussi
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rapproche donc. Il est de l'intérêt du monde
en général et de l'Europe en particulier que
le gouvernement britannique soit prêt à in-
tervenir, au moment le plus rapproché pos-
sible, en faveur d'un règlement. Parmi les
personnes les mieux informées, l'opinion se
manifeste que la question devrait être sou-
mise en première instance à un tribunal
mondial. Les gouvernements ont montré
leur incapacité à résoudre ia question éco-
nomique d'un commun accord. L'attitude
de l'Allemagne a fait soupçonner qu'elle
cherchait à, esquiver ses obligations. Elle
peut écarter ce soupçon en renouvelant,
dans les termes les plus nets et sans ré-
serve aucune, l'offre, contenue dans sa der-
nière note, d'abandonner la question, pour
décision, à une commission internationale
d'experts. Pour confirmer la bonne foi de
cette offre, l'Allemagne devrait prendre l'en-
gagement de mettre à la disposition de cette
commission tous les renseignements rela-
tifs à sa situation financière et de lui con- -
férer le droit d'examiner les ressources de-
l'industrie allemande, afin que sa capacité
de paiement soit déterminée, avec quelque
exactitude. En d'autres termes, la commis-
sion devra être en mesure de fouiller les
poches de l'Allemagne ; nous ne croyons
pas qu'on y trouvera grand'chose, mais une
enquête internationale ne convaincra les
créanciers de l'Allemagne que si elle est
fondée sur tous les faits vérifiables. Il
existe en ce moment un grave désaccord à
leur sujet. Une évaluation sans enquête
préalable n'aurait que la valeur d'une sim-
ple conjecture, mais il n'y a pas de raison
qui empêche de croire que l'Allemagne
pourrait, avec du temps, faire des paie-
ments substantiels aux Alliés. Si les experts
sont divisés sur les chiffres, il n'en est pas
de même en ce qui concerne les grandes
lignes du règlement futur. Il doit être conçu
de telle sorte que l'Allemagne puisse l'ac-
cepter, et le chiffre total doit être déterminé
par la faculté de paiement du débiteur et.
non par les besoins, si impérieux soient-ils,
des créanciers. L'aggravation de la situa-
tion économique a été si rapide en ces der-
niers mois qu'il faudra octroyer à l'Alle-
magne un moratoire, en substance, sinon
dans la forme, de manière à lui donner le
temps et le moyen de joindre les deux bouts
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