Presse et revues
6 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-03-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 mars 1923 09 mars 1923
Description : 1923/03/09 (T23,N2298). 1923/03/09 (T23,N2298).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62391316
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRF-
DES
%A RES ÉTRANGÈRES
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N° 2298
Vendredi 9 mars 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des-traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
--- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^ESSEAIj^'Mande- — L'attitude de l'indius-
mancte : un discours de M.
tul Upp (Kotnische Zeitung). - L'ouver-
ture H 8 la foire de Leipzig (Frankfurter
.fJ Zeih, Kolnische ZC'itung).
I^AISE. - La Grande-Bretagne et
Pa^on de la Ruhr (Times, Daily
Teie £ ra^'l> Daily Express, W. Beach
ho dans DailU Express ; George
Fr * dans Daily Chrome le). - La
F>arjf( en Syrie (Dailu Telegraph). -
^'AS,SP Wlé» e" d'Angora et la paix (Daily
C/^o f , Daily Telegraph, Times ; H.
oore mISSIon économique italienne à An-
p t5 a. (Times).
p (Times).
g f^^,G^0LlE- - France et Espagne :
les j.(CUss^OTls des divergences fran-
(Debate).
————————————
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
-BRETAGNE ET L'OCCU-
Cfens>en LA RUHR. - Le correspon-
1 unes prévoit la réunion à
Irai, f^an<) AllemaSne le jugera opportun,
coniCTpt n
Vpr-n qui Procédera à la révision
s- ^'a près les prévisions offi-
Il *es Dln f l0iP^m'stes, cette éventualité pour-
~it 1* ~-
t 'lU ~r Ilci deux mois-
1011 se, posera alors d~ savoir si
~Qrl aux agne sera invitée à prendre
CeK^iié?a °C^l^°ns" A mon avis, la Fran-
9 ^erai COnsiclérablement à engager
it qui n'auraient pas reçu l'ap-
4 fn/T16110 de la Grande-Bretagne.
t la campagne pour l'isolement
II e de c nVraisemblable que la France dé-
conpi,re une paix séparée avec l'Al-
TIMES, 8.3.
\,h Daiilv T ,
cela France, la Belgique et l'Alle-
concen dehors de la participa-
tahnif '?? £ > serait incompatible avec le
nie :
*^mv lqUe d'occupation se poursuit
ïri rel^che" °n en renforce l'application
~t R ~e qu'on l'étend. Quant à l'ob-
11 caractère du régime qu'il
s er en Rhénanie et dans la
Ws çj~reS^ement éventuel - le gou-
jrÇais : Persiste dans son mu-
le Cornrmlniqué publié il y a deux
jours se borne à répéter que l'annexion et
le démembrement de l'Allemagne n'entrent
pas dans les projets de la France. Les pu-
blicistes français, par contre, sont loin de
garder le silence, et parmi les nombreuses
thèses sur ce qu'il conviendrait de faire on
peut retenir l'idée qui semble être accueillie
avec une grande faveur, de conclure avec
l'Allemagne un nouveau traité de paix, soit
en remplacement du traité de Versailles ou
destiné à compléter cet instrument dans le
sens d'une protection meilleure des intérêts
français ; la Grande-Bretagne ne serait pas
invitée à participer aux négociations, mais
il lui serait loisible, si elle le désirait, d'ap-
poser sa signature au document ainsi com-
plété. Nous ne parlons de cela que pour
mettre en lumière l'effet produit sur l'opi-
nion publique française par l'absence de
toute déclaration précise quant aux inten-
tions du gouvernement. On ne peut admet-
tre qu'un gouvernement français quelcon-
que envisagerait un seul instant une ligne
de conduite qui manifestement détruirait
complètement l'Entente et les bases de la
seule diplomatie dont l'Europe puisse atten-
dre la paix et le salut économique. L'atti-
tude générale de notre gouvernement, et de
n'importe quel gouvernement britannique
imaginable, en ce qui concerne un règle-
ment avec l'Allemagne , a été exposée mardi
par le Premier Ministre, au cours du der-
nier des débats stériles provoqués à ce su-
jet par l'opposition. « Ce règlement, disait-
il , n'est pas une question concernant uni-
quement la France et la Belgique. C'est une
question européenne, à laquelle nous som-
mes intéressés et où nous aurons notre mot
à dire au moment voulu. » En attendant,
nous maintenons en présence de toutes les
difficultés — dont il ne faudrait pas mécon-
naître l'importance dans les circonstances
qui se sont produites dans la Ruhr - la
seule attitude qui soit compatible avec le
profond désir de la Grande-Bretagne de res-
ter en rapports de bonne amitié avec la
France. Conscients que nos intérêts sont
gravement menacés par la persistance de
l'instabilité européenne et de délabrement
économique, nous demeurons fidèles à cet
idéal d'amitié et nous conservons l'espoir
qu'au jour du règlement définitif on s'aper-
cevra que les bons rapports franco-britan-
nique ont résisté à la tension à laquelle les
ont soumise les événements des deux der-
niers mois. — (Ed.)
DAILY TELEGRAPH, 8.3.
CORRESPONDANCES ANGLAISES SUR LA SITUA-
TION DANS LA RUHR. - Sous les titres :
Nouveaux « incidents ». Dangers du blocus de
la Ruhr, le Daily Express publie les dépêches
suivantes de ses correspondants à Berlin et à
Cologne, dont il fait état dans son éditorial pour
réclamer une fois de plus le rappel des troupes
britanniques de Cologne.
De Berlin, 6 mars : L'incident suivant
est signalé par un témoin occulaire qui
vient d'arriver de la Ruhr :
Un officier britannique qui occupe un
poste important sous les ordres du général
Godley, se rendait, en civil, par le chemin
de fer de la zone française, dans la zone
britannique, lorsque deux officiers français
en uniforme pénétrèrent dans son compar-
timent.
Sans donner aucune raison, ils firent
sortir l'officier britannique dans le corri-
dor. On ne sait pas s'ils le prenaient pour
un Allemand ou s'ils voulaient simplement
occuper seuls le compartiment.
L'officier britannique ne se départit pas
de son calme et au premier arrêt dans la
zone britannique il appela la police mili-
taire et fit arrêter les Français ébahis.
Le même informateur a eu personnelle-
ment connaissance d'un autre incident. A
Wiesbaden une Anglaise qui passait dans
la rue reçut un coup de coude d'un soldat
de couleur français. Comme elle s'indignait
de ce procédé, le soldat lui administra un
soufflet. - (Du correspondant particulier.)
DAILY EXPRESS, 7.3.
- De Cologne, 6 mars ': La situation dif-
ficile et délicate à l'Est de la tête de pont
britannique s'est beaucoup aggravée de-
puis dimanche, jour où les Français ont
commencé à resserrer le blocus autour des
issues de la zone britannique dans le voi-
sinage de Lennep.
Aux termes de l'arrangement primitif,
les troupes britanniques avaient le droit
d'étendre au besoin leur tête de pont vers
l'Est. Elles en sont empêchées désormais
par l'encerclement qui résulte de l'établis-
sement des postes de contrôle douaniers
créés par les Français Il y a déjà eu des
« affaires » entre les bataillons britanni-
ques et les contrôles français.
Ce nouveau mouvement des troupes
françaises à Remscheid, où passe la seule
ligne sortant de la zone britannique dont
le service est assuré par des cheminots
allemands, les amène si près de la limite
de cette zone que le danger d'un choc est
considérablement augmenté. - W. Beach
Thomas.
DAILY EXPRESS, 7.3.
— George Renwick mande de Cologne, le 7.3,
au Daily Chronicle (8.3), que les troupes françai-
ses ont encerclé entièrement la zone britannique
par suite de l'établissement de nouveaux postes à
cupation de l'embranchement de Heringhausen.
La zone britannique est de plus en plus
isolée et la situation que nous occupons
manque certainement de dignité.
La conduite des postes de surveillance fran-
çais envers les étrangers laisse parfois à désirer.
DES
%A RES ÉTRANGÈRES
-----
N° 2298
Vendredi 9 mars 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des-traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
--- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^ESSEAIj^'Mande- — L'attitude de l'indius-
mancte : un discours de M.
tul Upp (Kotnische Zeitung). - L'ouver-
ture H 8 la foire de Leipzig (Frankfurter
.fJ Zeih, Kolnische ZC'itung).
I^AISE. - La Grande-Bretagne et
Pa^on de la Ruhr (Times, Daily
Teie £ ra^'l> Daily Express, W. Beach
ho dans DailU Express ; George
Fr * dans Daily Chrome le). - La
F>arjf( en Syrie (Dailu Telegraph). -
^'AS,SP Wlé» e" d'Angora et la paix (Daily
C/^o f , Daily Telegraph, Times ; H.
oore mISSIon économique italienne à An-
p t5 a. (Times).
p (Times).
g f^^,G^0LlE- - France et Espagne :
les j.(CUss^OTls des divergences fran-
(Debate).
————————————
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
-BRETAGNE ET L'OCCU-
Cfens>en LA RUHR. - Le correspon-
1 unes prévoit la réunion à
Irai, f^an<) AllemaSne le jugera opportun,
coniCTpt n
Vpr-n qui Procédera à la révision
s- ^'a près les prévisions offi-
Il *es Dln f l0iP^m'stes, cette éventualité pour-
~it 1* ~-
t 'lU ~r Ilci deux mois-
1011 se, posera alors d~ savoir si
~Qrl aux agne sera invitée à prendre
CeK^iié?a °C^l^°ns" A mon avis, la Fran-
9 ^erai COnsiclérablement à engager
it qui n'auraient pas reçu l'ap-
4 fn/T16110 de la Grande-Bretagne.
t la campagne pour l'isolement
II e de c nVraisemblable que la France dé-
conpi,re une paix séparée avec l'Al-
TIMES, 8.3.
\,h Daiilv T ,
cela France, la Belgique et l'Alle-
concen dehors de la participa-
tahnif '?? £ > serait incompatible avec le
nie :
*^mv lqUe d'occupation se poursuit
ïri rel^che" °n en renforce l'application
~t R ~e qu'on l'étend. Quant à l'ob-
11 caractère du régime qu'il
s er en Rhénanie et dans la
Ws çj~reS^ement éventuel - le gou-
jrÇais : Persiste dans son mu-
le Cornrmlniqué publié il y a deux
jours se borne à répéter que l'annexion et
le démembrement de l'Allemagne n'entrent
pas dans les projets de la France. Les pu-
blicistes français, par contre, sont loin de
garder le silence, et parmi les nombreuses
thèses sur ce qu'il conviendrait de faire on
peut retenir l'idée qui semble être accueillie
avec une grande faveur, de conclure avec
l'Allemagne un nouveau traité de paix, soit
en remplacement du traité de Versailles ou
destiné à compléter cet instrument dans le
sens d'une protection meilleure des intérêts
français ; la Grande-Bretagne ne serait pas
invitée à participer aux négociations, mais
il lui serait loisible, si elle le désirait, d'ap-
poser sa signature au document ainsi com-
plété. Nous ne parlons de cela que pour
mettre en lumière l'effet produit sur l'opi-
nion publique française par l'absence de
toute déclaration précise quant aux inten-
tions du gouvernement. On ne peut admet-
tre qu'un gouvernement français quelcon-
que envisagerait un seul instant une ligne
de conduite qui manifestement détruirait
complètement l'Entente et les bases de la
seule diplomatie dont l'Europe puisse atten-
dre la paix et le salut économique. L'atti-
tude générale de notre gouvernement, et de
n'importe quel gouvernement britannique
imaginable, en ce qui concerne un règle-
ment avec l'Allemagne , a été exposée mardi
par le Premier Ministre, au cours du der-
nier des débats stériles provoqués à ce su-
jet par l'opposition. « Ce règlement, disait-
il , n'est pas une question concernant uni-
quement la France et la Belgique. C'est une
question européenne, à laquelle nous som-
mes intéressés et où nous aurons notre mot
à dire au moment voulu. » En attendant,
nous maintenons en présence de toutes les
difficultés — dont il ne faudrait pas mécon-
naître l'importance dans les circonstances
qui se sont produites dans la Ruhr - la
seule attitude qui soit compatible avec le
profond désir de la Grande-Bretagne de res-
ter en rapports de bonne amitié avec la
France. Conscients que nos intérêts sont
gravement menacés par la persistance de
l'instabilité européenne et de délabrement
économique, nous demeurons fidèles à cet
idéal d'amitié et nous conservons l'espoir
qu'au jour du règlement définitif on s'aper-
cevra que les bons rapports franco-britan-
nique ont résisté à la tension à laquelle les
ont soumise les événements des deux der-
niers mois. — (Ed.)
DAILY TELEGRAPH, 8.3.
CORRESPONDANCES ANGLAISES SUR LA SITUA-
TION DANS LA RUHR. - Sous les titres :
Nouveaux « incidents ». Dangers du blocus de
la Ruhr, le Daily Express publie les dépêches
suivantes de ses correspondants à Berlin et à
Cologne, dont il fait état dans son éditorial pour
réclamer une fois de plus le rappel des troupes
britanniques de Cologne.
De Berlin, 6 mars : L'incident suivant
est signalé par un témoin occulaire qui
vient d'arriver de la Ruhr :
Un officier britannique qui occupe un
poste important sous les ordres du général
Godley, se rendait, en civil, par le chemin
de fer de la zone française, dans la zone
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en uniforme pénétrèrent dans son compar-
timent.
Sans donner aucune raison, ils firent
sortir l'officier britannique dans le corri-
dor. On ne sait pas s'ils le prenaient pour
un Allemand ou s'ils voulaient simplement
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L'officier britannique ne se départit pas
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zone britannique il appela la police mili-
taire et fit arrêter les Français ébahis.
Le même informateur a eu personnelle-
ment connaissance d'un autre incident. A
Wiesbaden une Anglaise qui passait dans
la rue reçut un coup de coude d'un soldat
de couleur français. Comme elle s'indignait
de ce procédé, le soldat lui administra un
soufflet. - (Du correspondant particulier.)
DAILY EXPRESS, 7.3.
- De Cologne, 6 mars ': La situation dif-
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puis dimanche, jour où les Français ont
commencé à resserrer le blocus autour des
issues de la zone britannique dans le voi-
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Aux termes de l'arrangement primitif,
les troupes britanniques avaient le droit
d'étendre au besoin leur tête de pont vers
l'Est. Elles en sont empêchées désormais
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sement des postes de contrôle douaniers
créés par les Français Il y a déjà eu des
« affaires » entre les bataillons britanni-
ques et les contrôles français.
Ce nouveau mouvement des troupes
françaises à Remscheid, où passe la seule
ligne sortant de la zone britannique dont
le service est assuré par des cheminots
allemands, les amène si près de la limite
de cette zone que le danger d'un choc est
considérablement augmenté. - W. Beach
Thomas.
DAILY EXPRESS, 7.3.
— George Renwick mande de Cologne, le 7.3,
au Daily Chronicle (8.3), que les troupes françai-
ses ont encerclé entièrement la zone britannique
par suite de l'établissement de nouveaux postes à
cupation de l'embranchement de Heringhausen.
La zone britannique est de plus en plus
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