Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 janvier 1923 31 janvier 1923
Description : 1923/01/31 (T23,N2266). 1923/01/31 (T23,N2266).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239099f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MIN ISTERE
DES
1,.,, Aihes ÉTRANGÈRES
V ---
No 2266
Mercredi 31 janvier 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions. intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
- - traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La résistance alle-
mande (Frankfurter Zeitung). - Un dis-
cours de Ludendorff (München-Augs-
■p hurger AbenclzeiMng).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'occupation de la
Rub'r (New York Times, New York
Ahimpv *an, Journal of Commerce, Was-
p htngton post, New York Call).
RESSE At\GLAISE. — La résistance allemande
Daily Chronicle, Daily Mail, Times). —
QU exportations de charbon britanni-
ou~ y Telegraph). — La déclara-
tion de Manquement général (Daily
Telegraph). — Les bruits de proclama-
tion ci une République rhénane (Times).
- Les troupes britanniques d'occupa-
tion : maintien ou rappel (Daily Ex-
pre î}' - Le change du franc (West-
er Gazette). — Les rapports ger-
manO-russes (Times). — La situation à
la conférence de Lausanne (Times,
Westminster Gazette ; Perceval Landon
p dans Daily Telegraph).
RESSE ITALIENNE. — Le pétrole de Mossoul
es droits de l'Italie (Messaggero).
POLITIQUE GENERALE
1
LEs RÉPARATIONS
p L'OCCUPATION DE LA RUHR. -
PRÈS3 n AMÉRICAINE. — Pour le New York, le
p de ln. FUlnce n'est pas contestable :
t-il eut-être le gouvernement français fera-
Il une se qui n'est pas sage et que l'évé-
Ilernellt proUYera entièrement futile, en réa-
Sant Projet de prendre économique-
ment possession de la Ruhr à titre de gage
productif C^St une chose qu'on ne peut
affWer ri'aVance- Mais ce qu'on peut affir-
rn" d'avaiice, c'est que la France agira sui-
VqîU son droit légal strict.
NEW YORK TIMES, 8.1.
^l'tion. ça !° York A merican préconise la for-
l'oliti ontre la France, et pour faire échec à
G digression. d'une coalition tempo-
L des natwns neutres: -4
a palX dl"
La .^e ''Europe, jadis troublée par la
aUjQUrd'h - 1rnpérialiste de l'Allemagne, est
1 Menacée par les agressions im-
Périaijgt 8S de la France, et l'occasion se pré-
Sente dpnouveau de sauver la paix de l'Eu-
l'ope et du mondê en formant une coalition
dationS 0PP°®ées*à la guerre et à l'atti-
nrA V°ca^ce de la France. Une telle
devraIt comprendre l'Angleterre,
les Pays scandinaves, la Russie, l'Europe
centrale et l'Espagne. Et si les Etats-Unis
étaient dégagés de regrettables alliances
permanentes, ils seraient en mesure de don-
ner leur plein appui moral à une coalition
temporaire de cette nature, visant un objet
ainsi défini et désirable.
NEW YORK AMERICAN, 8.1.
- Revenant à la charge, le 10, le New York
American indique deux raisons pour que les
Etats-Unis provoquent la formation de cette coa-
lition :
La première est que dans une nouvelle
guerre, déclenchée par l'action de la France,
les Etats-Unis pourraient se trouver entraî-
nés contre leur volonté. Le meilleur moyen
d'éviter cette calamité est de prendre des
mesures pour empêcher la guerre d'éclater.
La seconde raison est que la plus haute.
représentant qu'une République puisse avoir
son président élu, a promis publique-
ment aux nations vaincues dans la dernière
guerre que si elles déposaient leurs gouver-
nements autocratiques, instauraient la dé-
mocratie, et déposaient les armes, les Etats-
Unis veilleraient à ce que, ayant ajouté foi
aux promesses données et étant par ce fait
réduites à l'impuissance, elles soient traitées
avec une stricte justice.
Ce Président américain oublia ensuite ses
promesses dans un pitoyable effort pour
réaliser ses ambitions personnelles.
Aussi, à moins de désirer voir un de leurs
Présidents se présenter devant le verdict de
l'histoire comme ayant abusé de la confiance
des autres nations et manqué à la parole
donnée par l'Amérique, les Etats-Unis de-
vraient faire quelque chose pour réaliser la
promesse solennelle faite par leur Président.
A la fin de l'article, après avoir annonce
« deux raisons », on en ajoute une troisième :
c'est servir l'humanité que de faire effort po ur
éviter la guerre.
NEW YORK AMERICAN, 10.1.
— Si la France retire de son occupation
assez pour en payer les frais, ce sera tout
ce qu'on peut raisonnablement attendre.
L'aspect économique de cette expérience est
aussi hasardeux et décourageant que son
aspect politique et international.
JOURNAL OF COMMERCE, 10.1.
Le gouvernement français s'avance par
degrés vers un grand désastre européen.
M. Poincaré semble être l'animateur du
mouvement, mais derrière lui il y a la na-
tion française, qui l'écarterait s'il n'était
pas implacable envers l'Allemagne. La hai-
ne et la cupidité sont les motifs malfaisants
qui inspirent l'invasion du territoire alle-
mand — motifs dissimulés sous des droits
techniquement tenus du traité, des fautes
et des manquements allemands et une pro-
pagande qui vise à tromper le monde.
Même s'il y a en sa faveur des circonstances
atténuantes, l'Allemagne est incontestablement
coupable de manquements, et la rigidité du trai-
té ne laissait à la Commission des réparations
d'autre alternative que de constater le man-
quement En droit, la France est donc justifiée
à agir v
Si ces mesures ne s'accompagnaient pas
de saisies de territoires, le monde pourrait
sympathiser avec la France et s'abstenir de
la critiquer ; mais la France commet la
faute de saisir des territoires qui ne lui
appartiennent pas. Etant donné que le
simple fait de la saisie empêchera l'Allema-
gne de payer autant qu'auparavant, l'oc-
cupation française aura une durée indéfi-
nie, et il n'est pas douteux qu'on l'envisage
comme indéfinie, comme permanente même,
à moins qu'une force plus grande que la
volonté de la France n'agisse pour amener
la France à se retirer. Ainsi l'avance fran-
çaise de la Ruhr devient un acte de guerre
qui allume des feux dont les flammes s'éten-
dront dans l'avenir. C'est un spectacle affli-
geant — l'aveuglement avec lequel un peu-
ple et un gouvernement si courageux dans
l'adversité se mettent aujourd'hui à déchi-
rer l'œuvre méritoire de nombreuses an-
nées, uniquement pour faire face aux dan-
gers d'un avenir plein de menaces. Qui ira
à l'aide d'une nation qui cède à la cupidité
quand elle a le pouvoir d'être magnanime !
Voyez la chute de la Grèce, agresseur de
la Turquie ! Personne n'a voulu aider la
Grèce quand son gouvernement et son roi
ont essayé de dépouiller la Turquie de son -
territoire national. On ne peut évaluer le
coût de cet acte d'agression Les effets en
retomberont sur le peuple français. Les
mauvais effets seront immédiats, et le ré-
sultat final pourra bien être une catastro-
phe qui se termine par la destruction de
l'indépendance de la France.
WASHINGTON POST, 10.1.
Il est impossible de croire que Poincaré
et sa clique espèrent pouvoir tirer de l'Al-
lemagne, par ce raid, plus que la France
n'a déjà reçu. Ils peuvent prétendre l'espé-
rer, mais cette prétention ne vise qu'à mas-
quer leurs motifs véritables.
Ce que veulent les impérialistes français,
c'est porter un coup mortel à la réhabili-
tation économique de l'Allemagne. La Ruhr
est le cœur de la vie industrielle de l'Al-
lemagne. Quoi qu'il puisse arriver d'autres,
DES
1,.,, Aihes ÉTRANGÈRES
V ---
No 2266
Mercredi 31 janvier 1923
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions. intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
- - traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La résistance alle-
mande (Frankfurter Zeitung). - Un dis-
cours de Ludendorff (München-Augs-
■p hurger AbenclzeiMng).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'occupation de la
Rub'r (New York Times, New York
Ahimpv *an, Journal of Commerce, Was-
p htngton post, New York Call).
RESSE At\GLAISE. — La résistance allemande
Daily Chronicle, Daily Mail, Times). —
QU exportations de charbon britanni-
ou~ y Telegraph). — La déclara-
tion de Manquement général (Daily
Telegraph). — Les bruits de proclama-
tion ci une République rhénane (Times).
- Les troupes britanniques d'occupa-
tion : maintien ou rappel (Daily Ex-
pre î}' - Le change du franc (West-
er Gazette). — Les rapports ger-
manO-russes (Times). — La situation à
la conférence de Lausanne (Times,
Westminster Gazette ; Perceval Landon
p dans Daily Telegraph).
RESSE ITALIENNE. — Le pétrole de Mossoul
es droits de l'Italie (Messaggero).
POLITIQUE GENERALE
1
LEs RÉPARATIONS
p L'OCCUPATION DE LA RUHR. -
PRÈS3 n AMÉRICAINE. — Pour le New York, le
p de ln. FUlnce n'est pas contestable :
t-il eut-être le gouvernement français fera-
Il une se qui n'est pas sage et que l'évé-
Ilernellt proUYera entièrement futile, en réa-
Sant Projet de prendre économique-
ment possession de la Ruhr à titre de gage
productif C^St une chose qu'on ne peut
affWer ri'aVance- Mais ce qu'on peut affir-
rn" d'avaiice, c'est que la France agira sui-
VqîU son droit légal strict.
NEW YORK TIMES, 8.1.
^l'tion. ça !° York A merican préconise la for-
l'oliti ontre la France, et pour faire échec à
G digression. d'une coalition tempo-
L des natwns neutres: -4
a palX dl"
La .^e ''Europe, jadis troublée par la
aUjQUrd'h - 1rnpérialiste de l'Allemagne, est
1 Menacée par les agressions im-
Périaijgt 8S de la France, et l'occasion se pré-
Sente dpnouveau de sauver la paix de l'Eu-
l'ope et du mondê en formant une coalition
dationS 0PP°®ées*à la guerre et à l'atti-
nrA V°ca^ce de la France. Une telle
devraIt comprendre l'Angleterre,
les Pays scandinaves, la Russie, l'Europe
centrale et l'Espagne. Et si les Etats-Unis
étaient dégagés de regrettables alliances
permanentes, ils seraient en mesure de don-
ner leur plein appui moral à une coalition
temporaire de cette nature, visant un objet
ainsi défini et désirable.
NEW YORK AMERICAN, 8.1.
- Revenant à la charge, le 10, le New York
American indique deux raisons pour que les
Etats-Unis provoquent la formation de cette coa-
lition :
La première est que dans une nouvelle
guerre, déclenchée par l'action de la France,
les Etats-Unis pourraient se trouver entraî-
nés contre leur volonté. Le meilleur moyen
d'éviter cette calamité est de prendre des
mesures pour empêcher la guerre d'éclater.
La seconde raison est que la plus haute.
représentant qu'une République puisse avoir
son président élu, a promis publique-
ment aux nations vaincues dans la dernière
guerre que si elles déposaient leurs gouver-
nements autocratiques, instauraient la dé-
mocratie, et déposaient les armes, les Etats-
Unis veilleraient à ce que, ayant ajouté foi
aux promesses données et étant par ce fait
réduites à l'impuissance, elles soient traitées
avec une stricte justice.
Ce Président américain oublia ensuite ses
promesses dans un pitoyable effort pour
réaliser ses ambitions personnelles.
Aussi, à moins de désirer voir un de leurs
Présidents se présenter devant le verdict de
l'histoire comme ayant abusé de la confiance
des autres nations et manqué à la parole
donnée par l'Amérique, les Etats-Unis de-
vraient faire quelque chose pour réaliser la
promesse solennelle faite par leur Président.
A la fin de l'article, après avoir annonce
« deux raisons », on en ajoute une troisième :
c'est servir l'humanité que de faire effort po ur
éviter la guerre.
NEW YORK AMERICAN, 10.1.
— Si la France retire de son occupation
assez pour en payer les frais, ce sera tout
ce qu'on peut raisonnablement attendre.
L'aspect économique de cette expérience est
aussi hasardeux et décourageant que son
aspect politique et international.
JOURNAL OF COMMERCE, 10.1.
Le gouvernement français s'avance par
degrés vers un grand désastre européen.
M. Poincaré semble être l'animateur du
mouvement, mais derrière lui il y a la na-
tion française, qui l'écarterait s'il n'était
pas implacable envers l'Allemagne. La hai-
ne et la cupidité sont les motifs malfaisants
qui inspirent l'invasion du territoire alle-
mand — motifs dissimulés sous des droits
techniquement tenus du traité, des fautes
et des manquements allemands et une pro-
pagande qui vise à tromper le monde.
Même s'il y a en sa faveur des circonstances
atténuantes, l'Allemagne est incontestablement
coupable de manquements, et la rigidité du trai-
té ne laissait à la Commission des réparations
d'autre alternative que de constater le man-
quement En droit, la France est donc justifiée
à agir v
Si ces mesures ne s'accompagnaient pas
de saisies de territoires, le monde pourrait
sympathiser avec la France et s'abstenir de
la critiquer ; mais la France commet la
faute de saisir des territoires qui ne lui
appartiennent pas. Etant donné que le
simple fait de la saisie empêchera l'Allema-
gne de payer autant qu'auparavant, l'oc-
cupation française aura une durée indéfi-
nie, et il n'est pas douteux qu'on l'envisage
comme indéfinie, comme permanente même,
à moins qu'une force plus grande que la
volonté de la France n'agisse pour amener
la France à se retirer. Ainsi l'avance fran-
çaise de la Ruhr devient un acte de guerre
qui allume des feux dont les flammes s'éten-
dront dans l'avenir. C'est un spectacle affli-
geant — l'aveuglement avec lequel un peu-
ple et un gouvernement si courageux dans
l'adversité se mettent aujourd'hui à déchi-
rer l'œuvre méritoire de nombreuses an-
nées, uniquement pour faire face aux dan-
gers d'un avenir plein de menaces. Qui ira
à l'aide d'une nation qui cède à la cupidité
quand elle a le pouvoir d'être magnanime !
Voyez la chute de la Grèce, agresseur de
la Turquie ! Personne n'a voulu aider la
Grèce quand son gouvernement et son roi
ont essayé de dépouiller la Turquie de son -
territoire national. On ne peut évaluer le
coût de cet acte d'agression Les effets en
retomberont sur le peuple français. Les
mauvais effets seront immédiats, et le ré-
sultat final pourra bien être une catastro-
phe qui se termine par la destruction de
l'indépendance de la France.
WASHINGTON POST, 10.1.
Il est impossible de croire que Poincaré
et sa clique espèrent pouvoir tirer de l'Al-
lemagne, par ce raid, plus que la France
n'a déjà reçu. Ils peuvent prétendre l'espé-
rer, mais cette prétention ne vise qu'à mas-
quer leurs motifs véritables.
Ce que veulent les impérialistes français,
c'est porter un coup mortel à la réhabili-
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