Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-10-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 10 octobre 1922 10 octobre 1922
Description : 1922/10/10 (T22,N2175). 1922/10/10 (T22,N2175).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252473z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
1 MINISTtRE
DBS
! IFF*'RESJ^NGËRES
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N° 2175
Mardi 10 octobre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
-- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^'•SSE UTP
Sort,' Le déficit des livrai-
sons de eharbon (Rheinisch-Westfulis-
che Zeitung). - La nomination de
Al. de Margerie à l'ambassade de Ber-
Hn ip
ïner Tageblatt, Hamburger
*achrirhi eU)- - Le voyage de M. Her-
PRE riot m , SSie (Zeit).
PRESSE AMERICAINE A question de Cons-
La question de Cons-
W {*ew Yorli Tribune).
M. u ANGLAISE. La situation de
r. LloYd George et la lettre de M. Bo-
i ,lUr Law aU Times (Westminster Ga-
Zctte n 1 ^ew$, Daily Herald, Mor-
o -elle, Daily News Daity Herald, Mor-
Speclator)- — La mission
(le lord Cùrzon à ^aris et la note des
alliés du 7 octobre (DaitU Chronicle,
AJ "Vestminster Cazette,
101'ntng Post). - Les Turcs et la Syrie
P°LITIQUE* GENERALE
LE PROCHE ORIENT
lRK SITUATIJ?NS DE PARIS (7 OCTOBRE).
frrDE \I N DE -NI. LLOYD GEORGE ET LA
[Cr. 'IF NI. BÜi'\AR LAW AU « TIMES ,, -
n'au'Cs oTÎ 2]. - Dans ses com-
se ~.- la Presse britannique
cs& m-én C(uVer Plus encore des réper-
rinS'*"'ns de lmterrentwn récente de M. Bo-
liOl18 (j 'C Paris résultats des conversa-
tions ^Qu' mw ~a~ dM co~uc~a-
~< taris. Les iou.rnaux d'opposition
veulent démontrer que tOUs les Partis su:c-
ry 1tlern l
cessivement ont désavoué la politique orien-
kio Quel^ le MAj noya George a attaché
sur nom : M. LloYd George a. attae e
.1 IQUes' s'il '-'; 1 al. 1er dans les milieux po-
lUes s'il n'v a pas quelque lien entre la
Speclal e M. Bcmar Law et les articles du
Spectator et de l'Observer invitant M. LJoyd
eTver invitant M. Lloyd
86 se VfiV irer du, Pouvoir. L'existence
d'unCarnPao>nA organisée dans ce sens est
in tes fjibiel, et différents indices attestent
déjà ■ Sa force Cependant, M. Lloyd George
déjà sa force. 5 pas Y7Pendant, M. Llo'vd George
ge à ernlSSlonner.
aiîern,en't et les conférences du
parti conservateur rP!VVUes l>our Je mois de no-
lition. conclut l'auteur ,mtiérêt. La fin de la coa-
~11, cOIl01u.. Un vif intérêt. La fin de la coa-
gnée. — Â^dactieiir» Partenientaîre.» ) Soi-
GAZETTE, 9.10
"ESTKlINSTER GAZETTE, 9.10
{¡ te r'éd
Bon POUtique des Daily News
Ce IUpGn loute Law d'avow parlé à la
^°lûifiu Pensaient cç-rité et d'avoir dit tout
t,Olit, l' ens Q
SS tou ; nombreux hommes
polil,i( lUe de tous les partis. Mais il faut
m0
surtout retenir de sa lettre une condamna-
tion de toute action isolée et belliqueuse de
la part du gouvernement britannique :
M. Bonar Law n'a en ce moment aucun
rôle officiel ; cependant l'action qu'il exerce
dans les milieux conservateurs demeure pré-
pondérante. Les leaders du parti libéral
indépendant et du parti travailliste ont
déjà manifesté leur opposition absolue
à toute politique séparée. L'opinion pu-
blique a le droit de demander quels
sont les promoteurs et les défenseurs de la
politique qui nous a exposés par deux fois à
l'action militaire isolée et à la guerre. De-
vons-nous les chercher parmi les libéraux
coalitionnistes ?
La politique d'action séparée a été dénon-
cée par le vicomte Grey le 20 septembre.
Dès le lendemain lord Salisbury, leader des
conservateurs indépendants, a donné son
approbation à la lettre de lord Grey. Au
nom du parti travailliste, M. Arthur Hen-
derson s'est joint à ces protestations le
22 septembre ; le 2 octobre, M. Asquith, lord
Grey, lors Crewe, lord Gladstone et sir Do-
nald Maclean ont signé une nouvelle dé-
claration conçue en termes très énergiques.
A son tour, M. Bonar Law déclare :
« Nous ne pouvons pas avec nos seuls
moyens être les gendarmes du monde en-
tier ; la situation financière et sociale de ce
pays l'interdit. »
La lettre de M. Bonar Law a été écrite,
sans que l'auteur ait consulté auparavant
ses amis politiques ; il n'est pas douteux
pourtant qu'elle représente le point de vue
de l'écrasante majorité des conservateurs.
Le gouvernement doit se féliciter que le Par-
lement ne soit pas en ce moment en session.
Si la Chambre des Communes avait siégé
la semaine passée et si M. Bonar Law
avait, au cours d'un débat consacré aux
manœuvres belliqueuses du 29 septembre,
exposé sa pensée, comme il le fait dans sa
lettre, selon toute apparence le gouverne-
ment de M. Lloyd George ne serait plus au
pouvoir.
Les conservateurs ne veulent pas supporter
toute l'impopularité qui s'attache aux actes ré-
cents du gouvernement ; ils cherchent à en im-
puter La responsabilité au Premier Ministre, à
M Churchill et aux libéraux coalitionnistes. Il
y a un mois, les amis de M. Lloyd George crai-
gnaient que la conférence du parti tory qui
se réunira en novembre ne mît en évidence
l'existence d'une majorité anticoalitionniste. Le
danger s'est accru considérablement depuis
quelques jours.
DAILY NEWS, 9,10.
- Il existe une très grande analogie
entre les commentaires de la presse libé-
rale indépendante et les appréciations du
travailliste Daily Herald. Le Herald rap-
pelle qu'il avait émis une semaine aupara-
vant l'avis que la démission de M. Lloyd
George serait la meilleure solution, dans
l'intérêt du pays :
Le jugement que nous avions porté sur la
situation du Premier Ministre vient d'être
confirmé de façon éclatante. Nous avons
le droit de dire que nous avons été les pre-
miers à montrer qu'une atmosphère hostile
entoure désormais M. Lloyd George.
Le changement d'attitude du Manchester
Guardian, qui voulait voir encore jusqu'en ces
derniers temps chez M. Lloyd George le futur
leader des libéraux, aussi bien que le pes-
simisme de l'Observer et l'appel du Spectator,
« invitant M. Lloyd George à s'incliner devant
la volonté de la nation et à disparaître, sont
significatifs.
La politique extérieure britannique doit être
fondée sur des réalités et assurer l'existence de
bonnes relations avec toutes les autres nations.
L'heure des expédients et des compromis est
passée. Les conservateurs l'ont compris. Il faut
que nous soyons prêts à envisager dans un
avenir rapproché la formation d'un autre gou-
vernement. Les éléments en existent-ils ?° Le
Herald annonce qu'il étudiera la question dans
son numéro du lendemain.
DAILY HERALD, 9.10.
- Ce n'est qu'un crédit tout provisoire
que le Times, 9.10, veut bien accorder en-
core au gouvernement. L'organe de la Cité
(répondant. à un éditorial de la Morning
Post [Cf. Bulletin n° 2174, p. 2] et aussi
à une lettre de M. Ormsby Gore) croit qu'on
a eu tort d'incriminer les sentiments de
M. Bonar Law envers la France. M. Bonar
Law, plein de sollicitude pour l'Entente et
d'amitié pour la France, a voulu donner
plus de poids encore aux observations de
lord Curzon. De l'avis du Times, la situa-
tion critique créée par les fautes du gouver-
nement n'est pas conjurée ; le moment n'est
donc pas venu de demander le départ im-
médiat de certains ministres.
— Deux journaux, pourtant, contestent
la signification donnée généralement de
l'intervention de M. Bonar Law. S'il faut
en croire le correspondant politique de la
Dailly Chronicle, le gouvernement aurait
jugé très opportune la publication de la
lettre. Im Morning Post déplore que M. Bo-
nar Law ait décidé prudemment de se
mêler des polémiques soulevées par l'at-
titude de M. Lloyd George durant la crise
orientale :
Son intervention prouverait qu'il est de-
meuré aussi sensible à l'influence du pre-
mier ministre qu'à l'èpoque où il faisait
partie du cabinet. Il y a lieu de déplorer
le ton hostilité que cette lettre affecte
envers la France, pour des raisons d'ordre
national, et aussi parce qu'il rendra plus
difficile le rétablissement de l'unité du par-
ti conservateur.
MORNING POST, 9. 10.
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N° 2175
Mardi 10 octobre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères Les articles
-- traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
^'•SSE UTP
Sort,' Le déficit des livrai-
sons de eharbon (Rheinisch-Westfulis-
che Zeitung). - La nomination de
Al. de Margerie à l'ambassade de Ber-
Hn ip
ïner Tageblatt, Hamburger
*achrirhi eU)- - Le voyage de M. Her-
PRE riot m , SSie (Zeit).
PRESSE AMERICAINE A question de Cons-
La question de Cons-
W {*ew Yorli Tribune).
M. u ANGLAISE. La situation de
r. LloYd George et la lettre de M. Bo-
i ,lUr Law aU Times (Westminster Ga-
Zctte n 1 ^ew$, Daily Herald, Mor-
o -elle, Daily News Daity Herald, Mor-
Speclator)- — La mission
(le lord Cùrzon à ^aris et la note des
alliés du 7 octobre (DaitU Chronicle,
AJ "Vestminster Cazette,
101'ntng Post). - Les Turcs et la Syrie
P°LITIQUE* GENERALE
LE PROCHE ORIENT
lRK SITUATIJ?NS DE PARIS (7 OCTOBRE).
frrDE \I N DE -NI. LLOYD GEORGE ET LA
[Cr. 'IF NI. BÜi'\AR LAW AU « TIMES ,, -
n'au'Cs oTÎ 2]. - Dans ses com-
se ~.- la Presse britannique
cs& m-én C(uVer Plus encore des réper-
rinS'*"'ns de lmterrentwn récente de M. Bo-
liOl18 (j 'C Paris résultats des conversa-
tions ^Qu' mw ~a~ dM co~uc~a-
~< taris. Les iou.rnaux d'opposition
veulent démontrer que tOUs les Partis su:c-
ry 1tlern l
cessivement ont désavoué la politique orien-
kio Quel^ le MAj noya George a attaché
sur nom : M. LloYd George a. attae e
.1 IQUes' s'il '-'; 1 al. 1er dans les milieux po-
lUes s'il n'v a pas quelque lien entre la
Speclal e M. Bcmar Law et les articles du
Spectator et de l'Observer invitant M. LJoyd
eTver invitant M. Lloyd
86 se VfiV irer du, Pouvoir. L'existence
d'unCarnPao>nA organisée dans ce sens est
in tes fjibiel, et différents indices attestent
déjà ■ Sa force Cependant, M. Lloyd George
déjà sa force. 5 pas Y7Pendant, M. Llo'vd George
ge à ernlSSlonner.
aiîern,en't et les conférences du
parti conservateur rP!VVUes l>our Je mois de no-
lition. conclut l'auteur ,mtiérêt. La fin de la coa-
~11, cOIl01u.. Un vif intérêt. La fin de la coa-
gnée. — Â^dactieiir» Partenientaîre.» ) Soi-
GAZETTE, 9.10
"ESTKlINSTER GAZETTE, 9.10
{¡ te r'éd
Bon POUtique des Daily News
Ce IUpGn loute Law d'avow parlé à la
^°lûifiu Pensaient cç-rité et d'avoir dit tout
t,Olit, l' ens Q
SS tou ; nombreux hommes
polil,i( lUe de tous les partis. Mais il faut
m0
surtout retenir de sa lettre une condamna-
tion de toute action isolée et belliqueuse de
la part du gouvernement britannique :
M. Bonar Law n'a en ce moment aucun
rôle officiel ; cependant l'action qu'il exerce
dans les milieux conservateurs demeure pré-
pondérante. Les leaders du parti libéral
indépendant et du parti travailliste ont
déjà manifesté leur opposition absolue
à toute politique séparée. L'opinion pu-
blique a le droit de demander quels
sont les promoteurs et les défenseurs de la
politique qui nous a exposés par deux fois à
l'action militaire isolée et à la guerre. De-
vons-nous les chercher parmi les libéraux
coalitionnistes ?
La politique d'action séparée a été dénon-
cée par le vicomte Grey le 20 septembre.
Dès le lendemain lord Salisbury, leader des
conservateurs indépendants, a donné son
approbation à la lettre de lord Grey. Au
nom du parti travailliste, M. Arthur Hen-
derson s'est joint à ces protestations le
22 septembre ; le 2 octobre, M. Asquith, lord
Grey, lors Crewe, lord Gladstone et sir Do-
nald Maclean ont signé une nouvelle dé-
claration conçue en termes très énergiques.
A son tour, M. Bonar Law déclare :
« Nous ne pouvons pas avec nos seuls
moyens être les gendarmes du monde en-
tier ; la situation financière et sociale de ce
pays l'interdit. »
La lettre de M. Bonar Law a été écrite,
sans que l'auteur ait consulté auparavant
ses amis politiques ; il n'est pas douteux
pourtant qu'elle représente le point de vue
de l'écrasante majorité des conservateurs.
Le gouvernement doit se féliciter que le Par-
lement ne soit pas en ce moment en session.
Si la Chambre des Communes avait siégé
la semaine passée et si M. Bonar Law
avait, au cours d'un débat consacré aux
manœuvres belliqueuses du 29 septembre,
exposé sa pensée, comme il le fait dans sa
lettre, selon toute apparence le gouverne-
ment de M. Lloyd George ne serait plus au
pouvoir.
Les conservateurs ne veulent pas supporter
toute l'impopularité qui s'attache aux actes ré-
cents du gouvernement ; ils cherchent à en im-
puter La responsabilité au Premier Ministre, à
M Churchill et aux libéraux coalitionnistes. Il
y a un mois, les amis de M. Lloyd George crai-
gnaient que la conférence du parti tory qui
se réunira en novembre ne mît en évidence
l'existence d'une majorité anticoalitionniste. Le
danger s'est accru considérablement depuis
quelques jours.
DAILY NEWS, 9,10.
- Il existe une très grande analogie
entre les commentaires de la presse libé-
rale indépendante et les appréciations du
travailliste Daily Herald. Le Herald rap-
pelle qu'il avait émis une semaine aupara-
vant l'avis que la démission de M. Lloyd
George serait la meilleure solution, dans
l'intérêt du pays :
Le jugement que nous avions porté sur la
situation du Premier Ministre vient d'être
confirmé de façon éclatante. Nous avons
le droit de dire que nous avons été les pre-
miers à montrer qu'une atmosphère hostile
entoure désormais M. Lloyd George.
Le changement d'attitude du Manchester
Guardian, qui voulait voir encore jusqu'en ces
derniers temps chez M. Lloyd George le futur
leader des libéraux, aussi bien que le pes-
simisme de l'Observer et l'appel du Spectator,
« invitant M. Lloyd George à s'incliner devant
la volonté de la nation et à disparaître, sont
significatifs.
La politique extérieure britannique doit être
fondée sur des réalités et assurer l'existence de
bonnes relations avec toutes les autres nations.
L'heure des expédients et des compromis est
passée. Les conservateurs l'ont compris. Il faut
que nous soyons prêts à envisager dans un
avenir rapproché la formation d'un autre gou-
vernement. Les éléments en existent-ils ?° Le
Herald annonce qu'il étudiera la question dans
son numéro du lendemain.
DAILY HERALD, 9.10.
- Ce n'est qu'un crédit tout provisoire
que le Times, 9.10, veut bien accorder en-
core au gouvernement. L'organe de la Cité
(répondant. à un éditorial de la Morning
Post [Cf. Bulletin n° 2174, p. 2] et aussi
à une lettre de M. Ormsby Gore) croit qu'on
a eu tort d'incriminer les sentiments de
M. Bonar Law envers la France. M. Bonar
Law, plein de sollicitude pour l'Entente et
d'amitié pour la France, a voulu donner
plus de poids encore aux observations de
lord Curzon. De l'avis du Times, la situa-
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nement n'est pas conjurée ; le moment n'est
donc pas venu de demander le départ im-
médiat de certains ministres.
— Deux journaux, pourtant, contestent
la signification donnée généralement de
l'intervention de M. Bonar Law. S'il faut
en croire le correspondant politique de la
Dailly Chronicle, le gouvernement aurait
jugé très opportune la publication de la
lettre. Im Morning Post déplore que M. Bo-
nar Law ait décidé prudemment de se
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orientale :
Son intervention prouverait qu'il est de-
meuré aussi sensible à l'influence du pre-
mier ministre qu'à l'èpoque où il faisait
partie du cabinet. Il y a lieu de déplorer
le ton hostilité que cette lettre affecte
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national, et aussi parce qu'il rendra plus
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