Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-09-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 23 septembre 1922 23 septembre 1922
Description : 1922/09/23 (T22,N2161). 1922/09/23 (T22,N2161).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252459p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
r MlNiSTÈRfc
DES
U AlREs étRANGÈRES
:
N° 2161
Samedi 23 septembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PftEsSE ANGLAIS? r
~SSE ANGLAISE - Les conséquences de la
victoire tn rc'Ue (Daily Chronicle ; sir F.
-Maimv ,
dan. dans Daily News : John Clay-
ton dans Daity Telegraph; Georges Sel-
cles da J rete(j>'aph). - « Sir John
Bradhnr 'N I. Dàois » (William Bo-
~hcc>is » (William Bo-
p lItho dans Outlook).
NSSE de
nESSE ITALIENNE. - Les conséquences de
la V:kto1re urque (Mondo, Tribuna, Se-
coio Messaggero, Epoca, Corriere della
Sera)
POLITIQUE GENERALE
:
LE ^OCHE ORIENT
TIUVAT ~E. - Sous le titre'
* ET LA~ix "• - La Dailv Chro-
décin re que n"" ne peut désirer la
Il n pilàe flu-e ne la dé*e M. Lloyd George.
ne demanre Qu&> arriver à un arrange-
L lerit pa ote négociations, mais encore
lion se mettre dans', la Meilleure situa-
l°n * Povur r négocier. , I.
*• *'
~a~~e dit qu'il ny a aucune ^néce'sgité de se
ori être
lettre na^Ue 'û solùtjeiï $e>s GIfflcultes
ue Par voi'e iïe*négpciations.
x°'re polîti (IUe est une politique de négocia-
en obten
- est unè.,p- olitf ne c~è négo~cia-
i '°ns. s avons négocié. LtrS Turcs au-
ient YJ,. aV°^r Smyme sans se battre ; ils
0r^ préfére Se battre. On leur a promis
^°nstantini Smyrne sans se battre ; ils
^'algré cel -6 une Par^e de Thrace ;
gre Cel partie de la Thrace
rtlal,l rc-. a, ils font encore mine de vouloir
se battre Orl doit faire a-ppel à la raison,
"aatt d' -
S agit d'aandonner l'appel à la force, et
tela Un côté comme de l'autre. Nous fai-
Soris appel nous autres, à la raison, et nous
'1 nou b ,
ne noue b aUrons pas à moins d'être atta-
î qup les Turcs s'abstiennent d'atta-
fier et l eSPrit raisonna~ble qui doit prési-
f.aisoilna't>le qui doit prési-
aux n librerrle t.
'\1ais on t
Un motif dpé!fnd Ctu il n'y a pour nous au"
?US maintenir du côté asia-
gOcie DetrOIts et que nous pourrions né-
1'Q.htrr tout aUssi bien en nous tenant de
vUtre côté N US
Ilous .rép?nclons à cela que
0> avons ét, mis là-bas par les alliés,
Il est e. gardiens de la liberté des Détroits.
jd, \est impossibIl?e dh e défen<ï« cette liberté
ne IrnPossible de défendre cette liberté
seule ° anIère efficace en ne tenant qu'une
f!.égoc' rIVe des nétroits on ne. Peut .pas
nétroits ; on ne peut pas
eC un ennemi qui a
■10 't"1voir tVempêchw (le Ga rive, notre
enlever manœuvrer librement et de nous
el,, ever l'objet dn lu- se rappeler
qUe nou Jet du lItIge, Il fout se raPPeler
Qiio t; gardons les Détroits, non pas pour
nous-mêmes, mais dans l'intérêt de la paix
du monde.
Cette rive asiatique a été proclamée zone
neutre par les alliés. Une autre zone neu-
tre comprend Constantinople, une troisième
la presqu'île de Gallipoli. Si nous abandon-
nions Tchanak, il serait tout aussi raison-
nable de demander aux Français d'aban-
donner Constantinople, de nous demander à
nous-mêmes Gallipoli. Où doit-on s'arrêter ?
Il faut s'arrêter au point où l'appel à
la raison est évidemment rendu vain, par
l'appel à la force : à la limite des zones neu-
tres. Ces limites, nous ne les dépasserons
pas ; mais il ne faut pas non plus que les
Turcs les dépassent. Autrement, on peut
parler de paix autant que l'on voudra, mais
c'est en réalité la guerre — une guerre dans
laquelle, si nous reculons, nous serons les
vaincus, et les Turcs les vainqueurs ; une
guerre où il n'existera pas la moindre pos-
sibilité de négocier sur un pied d'égalité.
Un Homme couché par terre ne saurait né-
gocier avec âignité, ni avec succès, avec
un homme debout qui le menace. Quels
sont ceux qui voudraient voir négocier no-
tre puissant pays couché aux pieds d'un gé-
néral disposant de quatre divisions turques
enorgueillies par des victoires faciles. Né-
gocier, nous le voulons bien. Mais debout,
et non pas couchés. — (Ed.)
DAILY CHRONICLE, 22.9.
, — Les Daily News publient une lettre de
leur correspondant à Constantinople, le ma-
10r général Sir F. Maurice, où celui-ci après
avoir rappelé qu'il a toujours conseillé l'é-
vacuation de Constantinople par les alliés,
alors que cette évacuation pouvait s'effec-
tuer non sêulement sans danger, sans perte
de dignité ni d'honneur et en obtenant toutes
les garanties désirables pour la liberté des
Détroits et la sécurité du commerce, déclare
qu'il n'en va plus de même aujourd'hui.
De Constantinople, 17 septembre : Je
tiens à constater que les victoires de Ke-
mal ont complètement modifié la situation
est qu'aujourd'hui tout mouvement de re-
traite, si ce n'est en 'vertu d'un accord con-
clu à une conférence de la paix, aurait les
conséquences les plus funestes. Quand on
vit ici on est nécessairement amené à lan
conclusion qu'jen nous retirant de liai zone
neutre on exposerait au plus grave danger
la vie et les ibiens des Européens.
Kemal compte sur les désaccords qui ont
surgi entre nous et la France. Il parle ou-
vertement de jeter les Anglais à la mer.
C'est pourquoi les déclarations du gouver-
nement britannique seul ne peuvent em-
pêcher la guerre. C'est de la France qu'il
dépend de préserver la paix. Déjà des
milliers de réfugiés ont perdu la vie, des
milliers d'autres sont en proie aux pires
souffrances morales et physiques. La
France, l'Italie et la Grande-Bretagne por-
teront les responsabilités d'un désastre pire
encore que celui de Smyrne, si elles man-
quent à leur devoir envers la population
chrétienne de Cons tan tin-ople. - F. Maurice,
DAILY NEWS, 22.9.
LA SUREXCITATION RÈGNE A CONSTANTINO-
PLE ». — [Sous ce titre]. — De Constantino-
ple, 20 septembre : Le ton de toutes les pro-
clamations publiées à l'intérieur de l'Ana-
tolie indique que les nationalistes sont tou-
jours prêts à poursuivre jusqu'au bout 'l'exé-
cution de leurs projets. Dans. un banquet
offert à Angora, dimanche soir, à Youssouf
Kemal pacha, Raoul bey, président de l'as-
semblée nationale, a déclaré ce qui suit :
« La Turquie ne désire nullement s'ériger
en pays conquérant, mais elle défendra de
toute sa force ses droits légitimes. La Tur-
quie ne peut sous aucun prétexte renoncer
à ces droits. Sans viser aucun but agressif
nous devons persévérer jusqu'à ce que
nous ayons réalisé nos aspirations natio-
nales. »
Yo-ussouf Kemal déclara de même dans le
discours qu'il prononça en cette occasion :
« La Turquie a conscience, désormais, de
pouvoir imposer le respect de ses droits.
Elle persévérera jusqu'à ce qu'elle ait
atteint son but. »
Aralov, représentant des soviets à An-
gora, donna une indication, quant à l'atti-
tude soviétiste envers la Turquie, en di-
sant : « La Russie est aussi heureuse que
vous de votre victoire, qui nous intéresse
à un égal degré. Toute la Russie espère que
vous atteindrez complètement votre but. »
Cependant, chaque jour d'attente est
pour Kemal, un jour de perdu. A mesure
qu'il arrive de nouvelles troupes britanni-
ques,- la possibilité de défendre les Détroits
avec succès devient plus certaine. Il y .a
déjà plusieurs milliers de troupes britanni-
ques sur place et une fois crue seront arri-
vés les renforts attendus bientôt, toute ten-
tative faite par Kemal pour s'emparer de
Constantinople aura bien moins de chan-
ces de réussite qu'aujourd'hui.
La panique règne à Constantinople dans
le quartier des ventes en gros. Les mar-
chands contremandent tous les envois de
marchandises attendues d'Europe et d'Amé-
rique, tandis qu'ils cherchent à se débar-
rasser à tout prix de leurs stocks actuels
Les affaires sont complètement arrêtées, et
la livre turque subit des variations déré-
glées. Les plus riches d'entre les Grecs et
les Arméniens, ainsi que beaucoup d'autres
étrangers quittent déjà la ville, L'Orient
Express a toutes ses places retenues quinze
jours d'avance. Les navires en partance
sont bondés, — John Clayton.
DAILY TELEGRAPH, 21.9.
DES
U AlREs étRANGÈRES
:
N° 2161
Samedi 23 septembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PftEsSE ANGLAIS? r
~SSE ANGLAISE - Les conséquences de la
victoire tn rc'Ue (Daily Chronicle ; sir F.
-Maimv ,
dan. dans Daily News : John Clay-
ton dans Daity Telegraph; Georges Sel-
cles da J rete(j>'aph). - « Sir John
Bradhnr 'N I. Dàois » (William Bo-
~hc
p lItho dans Outlook).
NSSE de
nESSE ITALIENNE. - Les conséquences de
la V:kto1re urque (Mondo, Tribuna, Se-
coio Messaggero, Epoca, Corriere della
Sera)
POLITIQUE GENERALE
:
LE ^OCHE ORIENT
TIUVAT ~E. - Sous le titre'
* ET LA~ix "• - La Dailv Chro-
décin re que n"" ne peut désirer la
Il n pilàe flu-e ne la dé*e M. Lloyd George.
ne demanre Qu&> arriver à un arrange-
L lerit pa ote négociations, mais encore
lion se mettre dans', la Meilleure situa-
l°n * Povur r négocier. , I.
*• *'
~a~~e dit qu'il ny a aucune ^néce'sgité de se
ori être
lettre na^Ue 'û solùtjeiï $e>s GIfflcultes
ue Par voi'e iïe*négpciations.
x°'re polîti (IUe est une politique de négocia-
en obten
- est unè.,p- olitf ne c~è négo~cia-
i '°ns. s avons négocié. LtrS Turcs au-
ient YJ,. aV°^r Smyme sans se battre ; ils
0r^ préfére Se battre. On leur a promis
^°nstantini Smyrne sans se battre ; ils
^'algré cel -6 une Par^e de Thrace ;
gre Cel partie de la Thrace
rtlal,l rc-. a, ils font encore mine de vouloir
se battre Orl doit faire a-ppel à la raison,
"aatt d' -
S agit d'aandonner l'appel à la force, et
tela Un côté comme de l'autre. Nous fai-
Soris appel nous autres, à la raison, et nous
'1 nou b ,
ne noue b aUrons pas à moins d'être atta-
î qup les Turcs s'abstiennent d'atta-
fier et l eSPrit raisonna~ble qui doit prési-
f.aisoilna't>le qui doit prési-
aux n
'\1ais on t
Un motif dpé!fnd Ctu il n'y a pour nous au"
?US maintenir du côté asia-
gOcie DetrOIts et que nous pourrions né-
1'Q.htrr tout aUssi bien en nous tenant de
vUtre côté N US
Ilous .rép?nclons à cela que
0> avons ét, mis là-bas par les alliés,
Il est e. gardiens de la liberté des Détroits.
jd, \est impossibIl?e dh e défen<ï« cette liberté
ne IrnPossible de défendre cette liberté
seule ° anIère efficace en ne tenant qu'une
f!.égoc' rIVe des nétroits on ne. Peut .pas
nétroits ; on ne peut pas
eC un ennemi qui a
■10 't"1voir tVempêchw (le Ga rive, notre
enlever manœuvrer librement et de nous
el,, ever l'objet dn lu- se rappeler
qUe nou Jet du lItIge, Il fout se raPPeler
Qiio t; gardons les Détroits, non pas pour
nous-mêmes, mais dans l'intérêt de la paix
du monde.
Cette rive asiatique a été proclamée zone
neutre par les alliés. Une autre zone neu-
tre comprend Constantinople, une troisième
la presqu'île de Gallipoli. Si nous abandon-
nions Tchanak, il serait tout aussi raison-
nable de demander aux Français d'aban-
donner Constantinople, de nous demander à
nous-mêmes Gallipoli. Où doit-on s'arrêter ?
Il faut s'arrêter au point où l'appel à
la raison est évidemment rendu vain, par
l'appel à la force : à la limite des zones neu-
tres. Ces limites, nous ne les dépasserons
pas ; mais il ne faut pas non plus que les
Turcs les dépassent. Autrement, on peut
parler de paix autant que l'on voudra, mais
c'est en réalité la guerre — une guerre dans
laquelle, si nous reculons, nous serons les
vaincus, et les Turcs les vainqueurs ; une
guerre où il n'existera pas la moindre pos-
sibilité de négocier sur un pied d'égalité.
Un Homme couché par terre ne saurait né-
gocier avec âignité, ni avec succès, avec
un homme debout qui le menace. Quels
sont ceux qui voudraient voir négocier no-
tre puissant pays couché aux pieds d'un gé-
néral disposant de quatre divisions turques
enorgueillies par des victoires faciles. Né-
gocier, nous le voulons bien. Mais debout,
et non pas couchés. — (Ed.)
DAILY CHRONICLE, 22.9.
, — Les Daily News publient une lettre de
leur correspondant à Constantinople, le ma-
10r général Sir F. Maurice, où celui-ci après
avoir rappelé qu'il a toujours conseillé l'é-
vacuation de Constantinople par les alliés,
alors que cette évacuation pouvait s'effec-
tuer non sêulement sans danger, sans perte
de dignité ni d'honneur et en obtenant toutes
les garanties désirables pour la liberté des
Détroits et la sécurité du commerce, déclare
qu'il n'en va plus de même aujourd'hui.
De Constantinople, 17 septembre : Je
tiens à constater que les victoires de Ke-
mal ont complètement modifié la situation
est qu'aujourd'hui tout mouvement de re-
traite, si ce n'est en 'vertu d'un accord con-
clu à une conférence de la paix, aurait les
conséquences les plus funestes. Quand on
vit ici on est nécessairement amené à lan
conclusion qu'jen nous retirant de liai zone
neutre on exposerait au plus grave danger
la vie et les ibiens des Européens.
Kemal compte sur les désaccords qui ont
surgi entre nous et la France. Il parle ou-
vertement de jeter les Anglais à la mer.
C'est pourquoi les déclarations du gouver-
nement britannique seul ne peuvent em-
pêcher la guerre. C'est de la France qu'il
dépend de préserver la paix. Déjà des
milliers de réfugiés ont perdu la vie, des
milliers d'autres sont en proie aux pires
souffrances morales et physiques. La
France, l'Italie et la Grande-Bretagne por-
teront les responsabilités d'un désastre pire
encore que celui de Smyrne, si elles man-
quent à leur devoir envers la population
chrétienne de Cons tan tin-ople. - F. Maurice,
DAILY NEWS, 22.9.
LA SUREXCITATION RÈGNE A CONSTANTINO-
PLE ». — [Sous ce titre]. — De Constantino-
ple, 20 septembre : Le ton de toutes les pro-
clamations publiées à l'intérieur de l'Ana-
tolie indique que les nationalistes sont tou-
jours prêts à poursuivre jusqu'au bout 'l'exé-
cution de leurs projets. Dans. un banquet
offert à Angora, dimanche soir, à Youssouf
Kemal pacha, Raoul bey, président de l'as-
semblée nationale, a déclaré ce qui suit :
« La Turquie ne désire nullement s'ériger
en pays conquérant, mais elle défendra de
toute sa force ses droits légitimes. La Tur-
quie ne peut sous aucun prétexte renoncer
à ces droits. Sans viser aucun but agressif
nous devons persévérer jusqu'à ce que
nous ayons réalisé nos aspirations natio-
nales. »
Yo-ussouf Kemal déclara de même dans le
discours qu'il prononça en cette occasion :
« La Turquie a conscience, désormais, de
pouvoir imposer le respect de ses droits.
Elle persévérera jusqu'à ce qu'elle ait
atteint son but. »
Aralov, représentant des soviets à An-
gora, donna une indication, quant à l'atti-
tude soviétiste envers la Turquie, en di-
sant : « La Russie est aussi heureuse que
vous de votre victoire, qui nous intéresse
à un égal degré. Toute la Russie espère que
vous atteindrez complètement votre but. »
Cependant, chaque jour d'attente est
pour Kemal, un jour de perdu. A mesure
qu'il arrive de nouvelles troupes britanni-
ques,- la possibilité de défendre les Détroits
avec succès devient plus certaine. Il y .a
déjà plusieurs milliers de troupes britanni-
ques sur place et une fois crue seront arri-
vés les renforts attendus bientôt, toute ten-
tative faite par Kemal pour s'emparer de
Constantinople aura bien moins de chan-
ces de réussite qu'aujourd'hui.
La panique règne à Constantinople dans
le quartier des ventes en gros. Les mar-
chands contremandent tous les envois de
marchandises attendues d'Europe et d'Amé-
rique, tandis qu'ils cherchent à se débar-
rasser à tout prix de leurs stocks actuels
Les affaires sont complètement arrêtées, et
la livre turque subit des variations déré-
glées. Les plus riches d'entre les Grecs et
les Arméniens, ainsi que beaucoup d'autres
étrangers quittent déjà la ville, L'Orient
Express a toutes ses places retenues quinze
jours d'avance. Les navires en partance
sont bondés, — John Clayton.
DAILY TELEGRAPH, 21.9.
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