Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-09-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 septembre 1922 18 septembre 1922
Description : 1922/09/18 (T22,N2156). 1922/09/18 (T22,N2156).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252454m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/04/2013
, DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 -- ----
N° 2156
Lundi 18 septembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits integralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
[
îE!™' - Les négociations ger-
mani-belges (Vorwärts). — La France
et les réparations (Vossische Zeitung
Leipziger Volkszeitung).
Pl{l':SSE nations France et la Société
::,'s intif (Ulltlooh). - Les négocia-
lions »e 0beI§eS (Daily Telegraph).
- Les Etats-Cni.3 et la note Balfour :
l'opinion de NI- Baruch (Times). - Les
conséquences de la victoire turque
(Noel Huxton dnns TilllPS ; Daily Chro-
illcle, Outlook). ™* Timps - 1)nil'l Chro-
PRESSE n-lUESSE - Les conséquences de
'V'etOiPe tui-qu,eLes conséquences de
POLITIQUE GENERALE
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LA FRANCE ET LA SOCIETE. -
PRESSE ANGLAISE. - Jusqu'ici la Société des
nations n'a pas accompli grand chose. Les
Français ont visé dès l'abord à se rendre
maîtres de la Société et ils y sont presque
arrivés. Le gouvernement britannique a
eu le grand tort d'envoyer à Genève des
représentants veules ou incompétents qui
n'ont avecl., se mettre en opposition ou-
verte avec les Français. Les partisans of-
ficie el*~, i de la Société en Analeterr,e lui ont
fait un tort infini en croyant devoir appuyer
,:s de la ÜCIété. Ils ne se sont nulle-
cisions de la Société. Ils ne se sont nulle-
déal de la Société est de substituer à la
force la coopération internationale; que
la diplomatie française est l'ennemie de
toute coopération internationale, pour la
simple r~ll'son 6 veut dominer l'Europe
par la force, et que par conséquent tout
appui prêté à la Société tant qu'elle sera en-
de l'idée fondamentale sur laquelle Wilson
établi la Société. La France combat adroi-
de 14 l'idéal wikrm; 6n' non pas en dehors
de la Société, mais en dedans. Le premier
de es amis véritables 1 ?18' Le premier
la la libérer de l'emprise française et, si
la France se re Ire, de se consoler en se
disant que toute citadelle est plus forte uile
'r~ -
; OUTLOOK, 16.9.
LES RÉPARATIONS
LES NEGOCIATIONS GERMANO-BEL-
GES. — PRESSE ALLEMANDE. — * Le Ser
vice parlementaire socialiste écrit :
Le centre de gravité du problème des ré-
parations a été transporté de Paris à Lon-
dres. M. Havenstein, président de la Reichis-
bank, est parti à Londres jeudi soir, selon
le désir des milieux gouvernementaux an-
glais, pour ouvrir de nouvelles négociations
en vue de mettre fin à la crise actuelle.
On sait que l'autonomie de la Reichsbank
a été assurée sur le désir de l'Angleterre ;
c'est pourquoi le dépôt d'une somme en or
exigé de la Reichsbank doit être con-
sidéré dans une certaine mesure comme
un acte contraire aux efforts de l'An-
gleterre. Il faut ajouter aussi les graves
soucis du gouvernement anglais à cause
des événements d'Orient ; enfin l'effort sé-
rieux de l'Angleterre pour stabiliser le mark
a certainement contribué au revirement ac-
tuel.
Mais les tentatives pour stabiliser le
mark sont incompatibles avec le dépôt a
l'étranger d'une forte somme en or prélevée
sur l'encaisse de la Reichsbank : le gouver-
nement anglais le verra clairement ; aussi
faut-il croire que 'la dernière revendication
belge sera écartée de la discussion à Lon-
dres et que le but des négociations sera de
combiner les versements de la Reicbsbank
à titre de garantie et une caution de la
Banque d'Angleterre sous certaines garan-
ties de l'Allemagne. La dernière proposi-
tion allemande au gouvernement belge offre
une excellente base à une solution de ce
genre.
L'Allemagne s'est déclarée prête, on le
sait, à rembourser en trois parties, dans un
délai de dix-huit mois, les bons du Trésor
s'élevant à 270 millions de marks-or, en
fournissant certaines garanties. La Belgi-
que a cru devoir repousser cette proposi-
tion en tenant compte de la décision de la
commission des réparations qui prévoyait
seulement un délai de six mois pour le rem-
boursement des bons du Trésor, et il sem-
ble maintenant que cette décision n'ait pas
été prise sans pourparlers avec des mem-
bres influents de la C. D. R. Mais les dis-
positions du gouvernement allemand n'en
subsistent pas moins ! La solution suivante
serait possible : la proposition allemande
de remboursement des bons du Trésor avec
les garanties projetées s'appliquerait à la
somme de 270 millions de marks que la
Banque d'Angleterre devrait payer à la
Belgique éventuellement dans un délai de
six mois,mais pour l'Allemagne.En laissant
de côté les détails qui devront faire natu-
rellement l'objet de négociations approfon-
dies, l'idée essentielle est que la Banque
d'Angleterre garantirait à la Belgique le
remboursement des bons en six mois, tan-
dis que l'Allemagne, avec les garanties
offertes d'abord à la Belgique, s'engagerait
envers la Banque d'Angleterre à rembour-
ser en dix-huit mois la somme en question.
Il nous parait impossible que le gouverne-
ment, belge puisse élever des objections
contre une telle solution, et il est certain
que cette solution n'est pas contraire à la
décision de la C. D. R.
Naturellement il faut attendre la suite des
événements. Mais il n'en est pas moins cer-
tain que la crise momentanée des répara-
tions est en excellente voie de solution.
VORWAERTS, 15.9, matin.
PRESSE ANGLAISE. — Il se produit ici un
mouvement d'opinion très favorable au
gouvernement belge dont la modération ad-
mirable dans ses négociations avec l'Alle-
magne, au sujet de la part qui doit revenir
actuellement à la Belgique sur les répara-
tions, est universellement reconnue.. On
est très déçu, voire même irrité de l'atti-
tude du gouvernement allemand sans ex-
cepter celle du chancelier Wirth lui-même
qui refuse de donner la moindre satisfac-
tion aux demandes très raisonnables de la
Belgique, La Reichsbank a beau plaider,
avec, du point de vue technique, un sem-
blant de raison, que son statut autonome
ne lui permet pas d'entreprendre les opéra-
tions nécessaires ; il existe des moyens de
donner satisfaction à la Belgique, mais
jusqu'ici Berlin a refusé opiniâtrement de
les mettre en œuvre. Du point de vue
politique, cette obstination est considérée
comme étant de la dernière imprudence et
on ne peut pas tolérer que le Reich y per-
siste indéfiniment. — (D'un correspondant
diplomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 16.9.
LA FRANCE ET LES REPARATIONS. -
PRESSE ALLEMANDE. - De Paris, 13 septem-
bre : Dans les milieux politiques français,
j'ai pu le constater, se manifeste une ten-
dance à ne pas laisser le désaccord ger-
mano-belge compromettre sérieusement la
détente produite par l'accord Stinnes-Lu-
bersac. D'après mes observations person-
nelles, l'opinion des partis républicains
modérés qui exercent une influence pré-
pondérante sur la politique française ne
correspond ni au ton du récent discours de
Poincaré, ni aux menaces exprimées par
une partie de la presse parisienne à propos
des négociations germano-belges. Même
des hommes politiques autrefois favorables
à l'occupation de la Ruhr sont d'avis au-
jourd'hui que la question des bons du Tré-
sor à la Belgique ne pourrait en aucun cas
justifier une décision aussi grave qu'une
action séparée de la France.
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
1 -- ----
N° 2156
Lundi 18 septembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits integralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
[
îE!™' - Les négociations ger-
mani-belges (Vorwärts). — La France
et les réparations (Vossische Zeitung
Leipziger Volkszeitung).
Pl{l':SSE nations France et la Société
::,'s intif (Ulltlooh). - Les négocia-
lions »e 0beI§eS (Daily Telegraph).
- Les Etats-Cni.3 et la note Balfour :
l'opinion de NI- Baruch (Times). - Les
conséquences de la victoire turque
(Noel Huxton dnns TilllPS ; Daily Chro-
illcle, Outlook). ™* Timps - 1)nil'l Chro-
PRESSE n-lUESSE - Les conséquences de
'V'etOiPe tui-qu,eLes conséquences de
POLITIQUE GENERALE
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
LA FRANCE ET LA SOCIETE. -
PRESSE ANGLAISE. - Jusqu'ici la Société des
nations n'a pas accompli grand chose. Les
Français ont visé dès l'abord à se rendre
maîtres de la Société et ils y sont presque
arrivés. Le gouvernement britannique a
eu le grand tort d'envoyer à Genève des
représentants veules ou incompétents qui
n'ont avecl., se mettre en opposition ou-
verte avec les Français. Les partisans of-
ficie el*~, i de la Société en Analeterr,e lui ont
fait un tort infini en croyant devoir appuyer
,:s de la ÜCIété. Ils ne se sont nulle-
cisions de la Société. Ils ne se sont nulle-
déal de la Société est de substituer à la
force la coopération internationale; que
la diplomatie française est l'ennemie de
toute coopération internationale, pour la
simple r~ll'son 6 veut dominer l'Europe
par la force, et que par conséquent tout
appui prêté à la Société tant qu'elle sera en-
de l'idée fondamentale sur laquelle Wilson
établi la Société. La France combat adroi-
de 14 l'idéal wikrm; 6n' non pas en dehors
de la Société, mais en dedans. Le premier
de es amis véritables 1 ?18' Le premier
la la libérer de l'emprise française et, si
la France se re Ire, de se consoler en se
disant que toute citadelle est plus forte uile
'r~ -
; OUTLOOK, 16.9.
LES RÉPARATIONS
LES NEGOCIATIONS GERMANO-BEL-
GES. — PRESSE ALLEMANDE. — * Le Ser
vice parlementaire socialiste écrit :
Le centre de gravité du problème des ré-
parations a été transporté de Paris à Lon-
dres. M. Havenstein, président de la Reichis-
bank, est parti à Londres jeudi soir, selon
le désir des milieux gouvernementaux an-
glais, pour ouvrir de nouvelles négociations
en vue de mettre fin à la crise actuelle.
On sait que l'autonomie de la Reichsbank
a été assurée sur le désir de l'Angleterre ;
c'est pourquoi le dépôt d'une somme en or
exigé de la Reichsbank doit être con-
sidéré dans une certaine mesure comme
un acte contraire aux efforts de l'An-
gleterre. Il faut ajouter aussi les graves
soucis du gouvernement anglais à cause
des événements d'Orient ; enfin l'effort sé-
rieux de l'Angleterre pour stabiliser le mark
a certainement contribué au revirement ac-
tuel.
Mais les tentatives pour stabiliser le
mark sont incompatibles avec le dépôt a
l'étranger d'une forte somme en or prélevée
sur l'encaisse de la Reichsbank : le gouver-
nement anglais le verra clairement ; aussi
faut-il croire que 'la dernière revendication
belge sera écartée de la discussion à Lon-
dres et que le but des négociations sera de
combiner les versements de la Reicbsbank
à titre de garantie et une caution de la
Banque d'Angleterre sous certaines garan-
ties de l'Allemagne. La dernière proposi-
tion allemande au gouvernement belge offre
une excellente base à une solution de ce
genre.
L'Allemagne s'est déclarée prête, on le
sait, à rembourser en trois parties, dans un
délai de dix-huit mois, les bons du Trésor
s'élevant à 270 millions de marks-or, en
fournissant certaines garanties. La Belgi-
que a cru devoir repousser cette proposi-
tion en tenant compte de la décision de la
commission des réparations qui prévoyait
seulement un délai de six mois pour le rem-
boursement des bons du Trésor, et il sem-
ble maintenant que cette décision n'ait pas
été prise sans pourparlers avec des mem-
bres influents de la C. D. R. Mais les dis-
positions du gouvernement allemand n'en
subsistent pas moins ! La solution suivante
serait possible : la proposition allemande
de remboursement des bons du Trésor avec
les garanties projetées s'appliquerait à la
somme de 270 millions de marks que la
Banque d'Angleterre devrait payer à la
Belgique éventuellement dans un délai de
six mois,mais pour l'Allemagne.En laissant
de côté les détails qui devront faire natu-
rellement l'objet de négociations approfon-
dies, l'idée essentielle est que la Banque
d'Angleterre garantirait à la Belgique le
remboursement des bons en six mois, tan-
dis que l'Allemagne, avec les garanties
offertes d'abord à la Belgique, s'engagerait
envers la Banque d'Angleterre à rembour-
ser en dix-huit mois la somme en question.
Il nous parait impossible que le gouverne-
ment, belge puisse élever des objections
contre une telle solution, et il est certain
que cette solution n'est pas contraire à la
décision de la C. D. R.
Naturellement il faut attendre la suite des
événements. Mais il n'en est pas moins cer-
tain que la crise momentanée des répara-
tions est en excellente voie de solution.
VORWAERTS, 15.9, matin.
PRESSE ANGLAISE. — Il se produit ici un
mouvement d'opinion très favorable au
gouvernement belge dont la modération ad-
mirable dans ses négociations avec l'Alle-
magne, au sujet de la part qui doit revenir
actuellement à la Belgique sur les répara-
tions, est universellement reconnue.. On
est très déçu, voire même irrité de l'atti-
tude du gouvernement allemand sans ex-
cepter celle du chancelier Wirth lui-même
qui refuse de donner la moindre satisfac-
tion aux demandes très raisonnables de la
Belgique, La Reichsbank a beau plaider,
avec, du point de vue technique, un sem-
blant de raison, que son statut autonome
ne lui permet pas d'entreprendre les opéra-
tions nécessaires ; il existe des moyens de
donner satisfaction à la Belgique, mais
jusqu'ici Berlin a refusé opiniâtrement de
les mettre en œuvre. Du point de vue
politique, cette obstination est considérée
comme étant de la dernière imprudence et
on ne peut pas tolérer que le Reich y per-
siste indéfiniment. — (D'un correspondant
diplomatique.)
DAILY TELEGRAPH, 16.9.
LA FRANCE ET LES REPARATIONS. -
PRESSE ALLEMANDE. - De Paris, 13 septem-
bre : Dans les milieux politiques français,
j'ai pu le constater, se manifeste une ten-
dance à ne pas laisser le désaccord ger-
mano-belge compromettre sérieusement la
détente produite par l'accord Stinnes-Lu-
bersac. D'après mes observations person-
nelles, l'opinion des partis républicains
modérés qui exercent une influence pré-
pondérante sur la politique française ne
correspond ni au ton du récent discours de
Poincaré, ni aux menaces exprimées par
une partie de la presse parisienne à propos
des négociations germano-belges. Même
des hommes politiques autrefois favorables
à l'occupation de la Ruhr sont d'avis au-
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sor à la Belgique ne pourrait en aucun cas
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