Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-09-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 septembre 1922 09 septembre 1922
Description : 1922/09/09 (T22,N2149). 1922/09/09 (T22,N2149).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252447g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
T MINISTÈRE
Due
FAIRES ÉTRANGÈRES
1 ——————
N° 2149
Samedi 9 septembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
t' SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'accord Lubersac-
tStinnes (Neue Badische Landeszei-
l, tung). - La défaite grecque (Frank-
furter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le véritable Luden-
dorff (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — La capacité de paie-
ment de l'Allemagne : conséquences de
, 1 inflation (Times). — L'aide britanni-
que à l'Autriche (Daily Herald). — La
If | f< défaite grecque (Manchester Guardian,
DaiLy Telegraph, Daily News).
PRESSE ITALIENNE. — La défaite grecque
! (Messaggero" Mondo, Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
LA CAPACITE DÈ PAIEMENT DE L'AL-
LEMAGNE. - CONSÉQUENCES DE L'INFLATION.
i ous publions aujourd'hui le premier
I une série d articles de notre rédacteur
1 chargé des questions financières, qui a
ait récemment en Allemagne un voyage
t. étendu afin d'étudier les conditions éco-
, noniiques de ce pays. Ces articles résument
,..:. '<-s impressions recueillies par lui au cours
, oe nombreuses discussions avec des ban-
2 quiers, des industriels, des commerçants.
Ses principales conclusions sont les suivan-
:\ les
C'esl l'inflation de la monnaie fiduciaire
non est surtout responsable de la déprécia-
lion du mark;
Cette inflation n'est pas causée par les ré-
parations, elle n'est que la continuation de
la politique ; financière funeste poursuivie
depuis 19H.. ;
L' inflation est cause du manquement de
l'Allemagne en ce , qui concerne les répara-
ions et s'il n'y est pas mis un terme, le
I.- manquement se prolongera •
111 y aurait lieu d'accorder un moratoire à
unagne, à condition qu'elle équilibre
son budget et qu'elle consente à la nomina-
tion d'une commission internationale de
contrôle ayant qualité pour terminer le mo-
iratoire au cas où il ne serait pas mis fin à
J inflation ;
7\ Il conviendrait d'instituer une commis-
on internationale d'experts, chargée
l étudier de près les conditions économi-
ques de l'Allemagne et de préparer un pro-
jet de fixation définitive du montant des
réparations, projet qui serait soumis à
l'examen des alliés concurremment avec un
projet de règlement des dettes internationa-
les ;
Avec le retour à une situation financière
saine, l'Allemagne pourrait, le moment
venu, payer aux alliés des réparations
substantielles ;
L'actuelle dépréciation du mark n'est pas
justifiée par les conditions économiques qui
régnent dans le pays, mais est due, pour
une large part, à la vente de marks par
spéculation, et par suite de craintes d'ordre
politique;
L Il est prouvé par les faits que les prix 1
des denrées et des salaires sont en Alle-
magne très au-dessous du niveau moyen
mondial, et que le change du mark est
tombé de 50 n/" en une semaine, et s'est re-
levé d'autant quelques jours plus tard ;
Il y aurait à lier un règlement défini des
réparations avec une dévaluation définitive
du mark et l'émission d'une nouvelle mon-
naie ;
La cessation de l'inflation i ferait cesser
automatiquement la chute du mark ;
L'inflation, et la dépréciation du mark
qui en est la conséquence, ont causé des
pertes sensibles aux individus et provoqué
un désordre social notable, mais non pas
une faillite économique générale.
TIMES, 8.9.
— Les conditions imposées à la Russie
et à la Roumanie faisaient pressentir les
conditions que l'Allemagne comptait im-
poser aux membres plus riches de l'Al-
liance. Mais ce fut elle qui subit une dé-
faite écrasante, au lieu de l'infliger aux au-
tres, et cette défaite ébranla tout l'édifice de
son système financier. Elle aurait encore pu
éviter les pires conséquences économiques
du coup qui lui était porté, si elle avait suivi
exemple que lui avait donné la France en
1871 et si elle s'était efforcée loyalement et
énergiquement de payer les dettes qu'elle
avait promis de payer. Elle a préféré suivre
une politique de folle inflation, telle qu'on
n'en avait pas vu dans l'Europe occidentale
depuis la chute du Directoire en France.
C'est ainsi qu'elle a brisé tout son système
financier.
Que l'Allemagne ait disposé de fonds am-
plement suffisants pour effectuer ses pro-
pres réparations, c'est ce dont témoignent
les maisons solides et les firmes prospères
qu'elle a relevées dans la Prusse orientale
et qui forment un contraste si frappant avec
les villages détruits par elle, de propos déli-
béré. en France, et pour le relèvement des-
quels elle n'a rien de mieux à offrir que
les propositions de M. Stinnes. Notre cor-
respondant (de Berlin) est manifestement
d'avis que, à la longue, l'Allemagne pourra
payer des réparations importantes, à condi-
tion que les alliés s'y prennent de la bonne
manière pour les obtenir d'elle. Il est possi-
ble que l'on désapprouve très fortement
quelques-unes des recommandations de no-
tre correspondant, surtout si, en les exami-
nant, on tient compte des facteurs politi-
ques qui conditionnent un règlement défini-
tif quelconque. Mais tous les esprits prati-
ques, qu'il s'agisse d'économistes ou d'hom-
mes d'Etat, ne peuvent manquer de recon-
naître que jusqu'à ce que l'inflation ait été
enrayée définitivement et d'une manière ef-
ficace, il ne peut y avoir aucun espoir de
stabilité en ce qui concerne les finances
allemandes, ni, par conséquent, aucun es-
poir d'obtenir des réparations ou d'établir
une paix réelle et sincère. — (Ed.)
TIMES, 8.9.
L'ACCORD LUBERSAC - STINNES. —
PRESSE ALLEMANDE [Cf. Bulletin n° 2148. pa-
ges 1-2]. — L'accord de Stinnes est. la pre-
mière réalisation pratique des idées de Ra-
thenau.
On ne peut guère faire d'objections à ce
traité. Le Vorwärts a sans doute raison de
voir en lui un traité purement capitaliste,
mais il a tort de le considérer comme une
entente entre certains milieux financiers et
industriels d'Allemagne et de France.
Stinnes, dans toute l'affaire, n'est pour ainsi
dire que le courtier, l'agent. La société d'Es-
1 sen constitue une firme intermédiaire. Les
sociétés françaises d'achat ne peuvent refu-
ser ce qui a été accepté par la commission
d'examen en Allemagne. Des Français font
d'ailleurs partie de cette commission.
On peut sans doute déplorer que les habi-
tants des territoires français dévastés
n'aient pu s'entendre directement avec les
maisons de vente allemandes. Mais l'essen-
tiel est que l'on recommence pratiquement
la reconstruction. Si le traité Stinnes fait
vraiment progresser la reconstruction, il a
atteint un haut but politique.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
7.9, matin.
—— -——
LES ALLIÉS ET L'AUTRICHE
L'AIDE BRITANNIQUE. — Le Daily He-
rald s'inquiète de l'information suivant la-
quelle les grandes banques de Londres
prendraient l'initiative du renflouement de
l'Autriche : -
Malgré tout le désir que nous éprouvons
de voir donner à l'infortuné peuple autri-
chien une chance d'échapper à la destruc-
tion, nous ne pouvons envisager comme
Due
FAIRES ÉTRANGÈRES
1 ——————
N° 2149
Samedi 9 septembre 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
t' SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — L'accord Lubersac-
tStinnes (Neue Badische Landeszei-
l, tung). - La défaite grecque (Frank-
furter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — Le véritable Luden-
dorff (New York Times).
PRESSE ANGLAISE. — La capacité de paie-
ment de l'Allemagne : conséquences de
, 1 inflation (Times). — L'aide britanni-
que à l'Autriche (Daily Herald). — La
If | f< défaite grecque (Manchester Guardian,
DaiLy Telegraph, Daily News).
PRESSE ITALIENNE. — La défaite grecque
! (Messaggero" Mondo, Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
LES RÉPARATIONS
LA CAPACITE DÈ PAIEMENT DE L'AL-
LEMAGNE. - CONSÉQUENCES DE L'INFLATION.
i ous publions aujourd'hui le premier
I une série d articles de notre rédacteur
1 chargé des questions financières, qui a
ait récemment en Allemagne un voyage
t. étendu afin d'étudier les conditions éco-
, noniiques de ce pays. Ces articles résument
,..:. '<-s impressions recueillies par lui au cours
, oe nombreuses discussions avec des ban-
2 quiers, des industriels, des commerçants.
Ses principales conclusions sont les suivan-
:\ les
C'esl l'inflation de la monnaie fiduciaire
non est surtout responsable de la déprécia-
lion du mark;
Cette inflation n'est pas causée par les ré-
parations, elle n'est que la continuation de
la politique ; financière funeste poursuivie
depuis 19H.. ;
L' inflation est cause du manquement de
l'Allemagne en ce , qui concerne les répara-
ions et s'il n'y est pas mis un terme, le
I.- manquement se prolongera •
111 y aurait lieu d'accorder un moratoire à
unagne, à condition qu'elle équilibre
son budget et qu'elle consente à la nomina-
tion d'une commission internationale de
contrôle ayant qualité pour terminer le mo-
iratoire au cas où il ne serait pas mis fin à
J inflation ;
7\ Il conviendrait d'instituer une commis-
on internationale d'experts, chargée
l étudier de près les conditions économi-
ques de l'Allemagne et de préparer un pro-
jet de fixation définitive du montant des
réparations, projet qui serait soumis à
l'examen des alliés concurremment avec un
projet de règlement des dettes internationa-
les ;
Avec le retour à une situation financière
saine, l'Allemagne pourrait, le moment
venu, payer aux alliés des réparations
substantielles ;
L'actuelle dépréciation du mark n'est pas
justifiée par les conditions économiques qui
régnent dans le pays, mais est due, pour
une large part, à la vente de marks par
spéculation, et par suite de craintes d'ordre
politique;
L Il est prouvé par les faits que les prix 1
des denrées et des salaires sont en Alle-
magne très au-dessous du niveau moyen
mondial, et que le change du mark est
tombé de 50 n/" en une semaine, et s'est re-
levé d'autant quelques jours plus tard ;
Il y aurait à lier un règlement défini des
réparations avec une dévaluation définitive
du mark et l'émission d'une nouvelle mon-
naie ;
La cessation de l'inflation i ferait cesser
automatiquement la chute du mark ;
L'inflation, et la dépréciation du mark
qui en est la conséquence, ont causé des
pertes sensibles aux individus et provoqué
un désordre social notable, mais non pas
une faillite économique générale.
TIMES, 8.9.
— Les conditions imposées à la Russie
et à la Roumanie faisaient pressentir les
conditions que l'Allemagne comptait im-
poser aux membres plus riches de l'Al-
liance. Mais ce fut elle qui subit une dé-
faite écrasante, au lieu de l'infliger aux au-
tres, et cette défaite ébranla tout l'édifice de
son système financier. Elle aurait encore pu
éviter les pires conséquences économiques
du coup qui lui était porté, si elle avait suivi
exemple que lui avait donné la France en
1871 et si elle s'était efforcée loyalement et
énergiquement de payer les dettes qu'elle
avait promis de payer. Elle a préféré suivre
une politique de folle inflation, telle qu'on
n'en avait pas vu dans l'Europe occidentale
depuis la chute du Directoire en France.
C'est ainsi qu'elle a brisé tout son système
financier.
Que l'Allemagne ait disposé de fonds am-
plement suffisants pour effectuer ses pro-
pres réparations, c'est ce dont témoignent
les maisons solides et les firmes prospères
qu'elle a relevées dans la Prusse orientale
et qui forment un contraste si frappant avec
les villages détruits par elle, de propos déli-
béré. en France, et pour le relèvement des-
quels elle n'a rien de mieux à offrir que
les propositions de M. Stinnes. Notre cor-
respondant (de Berlin) est manifestement
d'avis que, à la longue, l'Allemagne pourra
payer des réparations importantes, à condi-
tion que les alliés s'y prennent de la bonne
manière pour les obtenir d'elle. Il est possi-
ble que l'on désapprouve très fortement
quelques-unes des recommandations de no-
tre correspondant, surtout si, en les exami-
nant, on tient compte des facteurs politi-
ques qui conditionnent un règlement défini-
tif quelconque. Mais tous les esprits prati-
ques, qu'il s'agisse d'économistes ou d'hom-
mes d'Etat, ne peuvent manquer de recon-
naître que jusqu'à ce que l'inflation ait été
enrayée définitivement et d'une manière ef-
ficace, il ne peut y avoir aucun espoir de
stabilité en ce qui concerne les finances
allemandes, ni, par conséquent, aucun es-
poir d'obtenir des réparations ou d'établir
une paix réelle et sincère. — (Ed.)
TIMES, 8.9.
L'ACCORD LUBERSAC - STINNES. —
PRESSE ALLEMANDE [Cf. Bulletin n° 2148. pa-
ges 1-2]. — L'accord de Stinnes est. la pre-
mière réalisation pratique des idées de Ra-
thenau.
On ne peut guère faire d'objections à ce
traité. Le Vorwärts a sans doute raison de
voir en lui un traité purement capitaliste,
mais il a tort de le considérer comme une
entente entre certains milieux financiers et
industriels d'Allemagne et de France.
Stinnes, dans toute l'affaire, n'est pour ainsi
dire que le courtier, l'agent. La société d'Es-
1 sen constitue une firme intermédiaire. Les
sociétés françaises d'achat ne peuvent refu-
ser ce qui a été accepté par la commission
d'examen en Allemagne. Des Français font
d'ailleurs partie de cette commission.
On peut sans doute déplorer que les habi-
tants des territoires français dévastés
n'aient pu s'entendre directement avec les
maisons de vente allemandes. Mais l'essen-
tiel est que l'on recommence pratiquement
la reconstruction. Si le traité Stinnes fait
vraiment progresser la reconstruction, il a
atteint un haut but politique.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG,
7.9, matin.
—— -——
LES ALLIÉS ET L'AUTRICHE
L'AIDE BRITANNIQUE. — Le Daily He-
rald s'inquiète de l'information suivant la-
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