Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-07-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 juillet 1922 12 juillet 1922
Description : 1922/07/12 (T21,N2042)- (T21,N2141). 1922/07/12 (T21,N2042)- (T21,N2141).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170694
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
DES
DBS
ES ÉTRANGÈRES
PT 2102
Mercredi 12 juillet 1922
ulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les article,
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. — Le débat à la Chambre
içaise sur Les responsabilités (Köl-
;//C Zeilimy). — Le programme frau-
3 Uc travaux publics- (Frankfurter
\un0)-
Ar-;ULATSE.-- La chute du mark (West-
istcr Gazelle, Daily Chronicle, Daily
~', Manchester Guardian, Morning
't, Yorkshire Post, Daily Express,
h] IJrrnld). — La crise politique en
^agnc (Philips Price dans Daily 11 c-
':;;P,H-;NOLE. - L'Espagne et Tanger
g EscoJ'et dans Vanguardia).
r —^
llTIQUE GENERALE ;
M
RESPONSABILITÉS
F DE LA GUERRE
l*AT A LA CHAMBRE FRAN.
J£T/ 6 JUILLET). — PRESSE ALLE-
ïïfrirne la Finankfurlcir Zeitung (Cf.
ET 2100), la KÜIŒllsche Zeitung ré-
i conclusion d'origine française
ré savait ce qu'il faisait lorsque,
L l'attaque d'un député commu-
éclara prêt à discuter lia part de
té qu'on lui attribuait dans la
jjÇjbercba même cette discussion.
Lerl-t il trouvait un appui solide
jjtê naturelle de la Chambre en-
gs éléments, révolutionnaires,
[ait encore être certain que des
knS. de politique extérieure em-
es députés die tendance démo-
,cifi,ste de combattre plus ou
Aiguisement sa politique avant
Eferre. Il était donc facile de
htiendrait fatalement à cette
émoJignagc unanime de con-
fet, dans le cas contraire, le
la de,, paix fondé sur le men-
fispomsatoilité unique de rAUe-
es nombreux coups dirigés
gronde entier, en aurait reçu
ur la main de la France qu'il
être complètement détruit.
la. Chambre a exprimé sa
président du Conseil par
p^G5, mais l'étude des événe-
&la guerre n'en est pas plus
On aurait pu se dispenser de publier ici le
compte rendu de ces débats ; mais on a prelcrp
le résumer assez longuement pour montrer que
la presse allemande ne rache rien et pour que le
lecteur constate combien la discussion fut super-
ficielle.
Précisément dans ces dernières semaines
'¡ll\t été puibliés les six premiers volumes
des documents dm ministère allemand des
Affaires étrangères antérieurs à la guerre.
Comme l'ont affirmé publiquement les au-
teurs de la publication trois savants impar-
tiaux, ils ont été absolument libres et indé-
pendants dans leur travail aux archives et,
à leur demande, le cadre de la publication
a été élargi bien au delà des prévisions du
ministère des Affaires étrangères. Non seu-
lement la dernière période avant la guerre
mondiale; c'est-à-dire à partir des guerres
balkaniques de 1912 et 1913, mais là poli-
tique des cabinets européens jusqu'aux ori-
gines des deux grandis systèmes d'alliances
européennes sont maintenant comprises dans
la publication. Comme l'a dit un des auteurs
de la publication, Friedrich Thimme, dans
une réception de la Société allemande à Ber-
lin où le premier discours fut prononcé par
le ministre Rathenau, assassiné dix jours
après, « la raison principale est que les pu-
blications françaises des dernières, années
ont manifesté de plus en plus une tendance
à faire remonter notre responsabilité dans
la guerre mondiale jusqu'à la paix de Ver-
sailles de 1871 et même jusqu'aux préten-
dues aspirations de Bismarck à l'hégémonie
et à la domination universelle ». Tout est
livré sans réserve à la connaissance et à
l'examen du monde entier. Le monde attend
encore que le gouvernement français
accepte sur ce point le mot de la Bible :
et La vérité vous libérera ! »
KOELNISCHE ZEITUNG, 8.7, soir.
——— ———
LES REPARATIONS
LE PROGRAMME FRANÇAIS DE TRA-
VAUX PUBLICS. — Nous avons déjà parlé
du projet du ministre des Travaux publics
français. Le Trocquer. Ce projet, que la com-
mission desi réparations, doit examiner et
accepter avant qu'il puisse être appliqué,
constitue un programme de grande enver-
gure en vue de l'équipement économique de
la France par l'utilisation électrique des
forces hydrauliques du Rhône et d'autres
fleuves la construction de tunnels dans les
Vosges, etc. M. Le Trocquer veut, à cet ef-
fet, se servir des engagements pris par l'Al-
lemagne à Versailles pour la reconstruction
des territoires dévastés, L'Allemagne doit
fournir du travail et des prestations en na-
ture. Sur ce programme d'esclavage, il y
aura encore beaucoup à dire. Nous voulons,
tout d'abord, laisser la parole à ,la; commis-
sion des réparations; Pourtant on peut déjà
s'étonner que la France songe actuellement
au Rhône et à la Dordogne sur les rives des-
quelles les Allemands ne sont guère apparus
pendant la guerre qu'en prisonniers, alors
qu'on n'a pour ainsi dire rien fait pour les
territoires dévastés du nord de la France.
Les Français remplissent le monde de
leurs plaintes au sujet de la « blessure
vive », mais ils sont plus pressés d'installer
des usines électriques sur le Rhône que de
reconstruire Reims.
Nous désignons Reims, parce que le
Journal des Débats faisait remarquer, ces
jours derniers, que la reconstruction des
maisons ne pouvait commencer, en raison
du fait que le gouvernement n'avait pas
encore approuvé le plan d'alignement. Il y a
des citoyens qui voulaient bâtir même sans
les subsides de l'Etat. Ils attendent, depuis
plusieurs années, le plan d'alignement.
Mais l'histoire de cette sainte bureaucra-
tie que les Français appellent M. Lebu-
reau est encore plus belle : les plans' avaient
déjà été approuvés par l'Etat, mais lorsque
les travaux commencèrent, l'Etat retira son
autorisation et il faillut recommencer toute
la procédure. « On doit espérer que cette
question sera, réglée aussitôt que possible »,
écrivent les Débats. Nous voulons l'espérer
aussi et penser que les Français cesseront
enfin de rendre toujours les Allemands res-
ponsables devant le monde de la non-re-
construction des territoires dévastés.
FRANKFURTER ZEITUNG,
8.7, 2e édit.du matin.
LA CHUTE DU MARK. - PRESSE AN-
GLAISE. — VSOUS le litre : « Une éducation
qui coûte cher », la Westminster Gazette
envisage les conséquences de la chute du
mark et la nécessité d'accorder un nou-
veau, moratorium à l'Allemagne :
« Il est bien déplorable que les gouver-
nements alliés ne puissent acquérir la con-
naissance de l'économie élémentaire qu'en
provoquant ces crises redoublées qui font
un mal incalculable aux perspectives de
remise en état du commerce. Mais, si leur
éducation s'avance, nous avons, malgré
tout, quelque lieu de nous en féliciter ; et
à coup sûr il est évident qu'en France on
voit croître la compréhension du fait qu'il
est absolument vain de vouloir traiter le
problème des réparations suivant les pro-
cédés actuels. Le comité des banquiers à
Paris a montré que les financiers indépen-
dants n'ont aucune foi dans la solvabilité
de l'Allemagne — c'est-à-dire sa capacité
de paiement — aux conditions actuelles et
qu'il n'y a pas à espérer de grands paie-
ments en monnaie faits à la France ou à
qui que ce soit dans l'avenir immédiat.
DBS
ES ÉTRANGÈRES
PT 2102
Mercredi 12 juillet 1922
ulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les article,
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. — Le débat à la Chambre
içaise sur Les responsabilités (Köl-
;//C Zeilimy). — Le programme frau-
3 Uc travaux publics- (Frankfurter
\un0)-
Ar-;ULATSE.-- La chute du mark (West-
istcr Gazelle, Daily Chronicle, Daily
~', Manchester Guardian, Morning
't, Yorkshire Post, Daily Express,
h] IJrrnld). — La crise politique en
^agnc (Philips Price dans Daily 11 c-
':;;P,H-;NOLE. - L'Espagne et Tanger
g EscoJ'et dans Vanguardia).
r —^
llTIQUE GENERALE ;
M
RESPONSABILITÉS
F DE LA GUERRE
l*AT A LA CHAMBRE FRAN.
J£T/ 6 JUILLET). — PRESSE ALLE-
ïïfrirne la Finankfurlcir Zeitung (Cf.
ET 2100), la KÜIŒllsche Zeitung ré-
i conclusion d'origine française
ré savait ce qu'il faisait lorsque,
L l'attaque d'un député commu-
éclara prêt à discuter lia part de
té qu'on lui attribuait dans la
jjÇjbercba même cette discussion.
Lerl-t il trouvait un appui solide
jjtê naturelle de la Chambre en-
gs éléments, révolutionnaires,
[ait encore être certain que des
knS. de politique extérieure em-
es députés die tendance démo-
,cifi,ste de combattre plus ou
Aiguisement sa politique avant
Eferre. Il était donc facile de
htiendrait fatalement à cette
émoJignagc unanime de con-
fet, dans le cas contraire, le
la de,, paix fondé sur le men-
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es nombreux coups dirigés
gronde entier, en aurait reçu
ur la main de la France qu'il
être complètement détruit.
la. Chambre a exprimé sa
président du Conseil par
p^G5, mais l'étude des événe-
&la guerre n'en est pas plus
On aurait pu se dispenser de publier ici le
compte rendu de ces débats ; mais on a prelcrp
le résumer assez longuement pour montrer que
la presse allemande ne rache rien et pour que le
lecteur constate combien la discussion fut super-
ficielle.
Précisément dans ces dernières semaines
'¡ll\t été puibliés les six premiers volumes
des documents dm ministère allemand des
Affaires étrangères antérieurs à la guerre.
Comme l'ont affirmé publiquement les au-
teurs de la publication trois savants impar-
tiaux, ils ont été absolument libres et indé-
pendants dans leur travail aux archives et,
à leur demande, le cadre de la publication
a été élargi bien au delà des prévisions du
ministère des Affaires étrangères. Non seu-
lement la dernière période avant la guerre
mondiale; c'est-à-dire à partir des guerres
balkaniques de 1912 et 1913, mais là poli-
tique des cabinets européens jusqu'aux ori-
gines des deux grandis systèmes d'alliances
européennes sont maintenant comprises dans
la publication. Comme l'a dit un des auteurs
de la publication, Friedrich Thimme, dans
une réception de la Société allemande à Ber-
lin où le premier discours fut prononcé par
le ministre Rathenau, assassiné dix jours
après, « la raison principale est que les pu-
blications françaises des dernières, années
ont manifesté de plus en plus une tendance
à faire remonter notre responsabilité dans
la guerre mondiale jusqu'à la paix de Ver-
sailles de 1871 et même jusqu'aux préten-
dues aspirations de Bismarck à l'hégémonie
et à la domination universelle ». Tout est
livré sans réserve à la connaissance et à
l'examen du monde entier. Le monde attend
encore que le gouvernement français
accepte sur ce point le mot de la Bible :
et La vérité vous libérera ! »
KOELNISCHE ZEITUNG, 8.7, soir.
——— ———
LES REPARATIONS
LE PROGRAMME FRANÇAIS DE TRA-
VAUX PUBLICS. — Nous avons déjà parlé
du projet du ministre des Travaux publics
français. Le Trocquer. Ce projet, que la com-
mission desi réparations, doit examiner et
accepter avant qu'il puisse être appliqué,
constitue un programme de grande enver-
gure en vue de l'équipement économique de
la France par l'utilisation électrique des
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fleuves la construction de tunnels dans les
Vosges, etc. M. Le Trocquer veut, à cet ef-
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lemagne à Versailles pour la reconstruction
des territoires dévastés, L'Allemagne doit
fournir du travail et des prestations en na-
ture. Sur ce programme d'esclavage, il y
aura encore beaucoup à dire. Nous voulons,
tout d'abord, laisser la parole à ,la; commis-
sion des réparations; Pourtant on peut déjà
s'étonner que la France songe actuellement
au Rhône et à la Dordogne sur les rives des-
quelles les Allemands ne sont guère apparus
pendant la guerre qu'en prisonniers, alors
qu'on n'a pour ainsi dire rien fait pour les
territoires dévastés du nord de la France.
Les Français remplissent le monde de
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des usines électriques sur le Rhône que de
reconstruire Reims.
Nous désignons Reims, parce que le
Journal des Débats faisait remarquer, ces
jours derniers, que la reconstruction des
maisons ne pouvait commencer, en raison
du fait que le gouvernement n'avait pas
encore approuvé le plan d'alignement. Il y a
des citoyens qui voulaient bâtir même sans
les subsides de l'Etat. Ils attendent, depuis
plusieurs années, le plan d'alignement.
Mais l'histoire de cette sainte bureaucra-
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déjà été approuvés par l'Etat, mais lorsque
les travaux commencèrent, l'Etat retira son
autorisation et il faillut recommencer toute
la procédure. « On doit espérer que cette
question sera, réglée aussitôt que possible »,
écrivent les Débats. Nous voulons l'espérer
aussi et penser que les Français cesseront
enfin de rendre toujours les Allemands res-
ponsables devant le monde de la non-re-
construction des territoires dévastés.
FRANKFURTER ZEITUNG,
8.7, 2e édit.du matin.
LA CHUTE DU MARK. - PRESSE AN-
GLAISE. — VSOUS le litre : « Une éducation
qui coûte cher », la Westminster Gazette
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mark et la nécessité d'accorder un nou-
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« Il est bien déplorable que les gouver-
nements alliés ne puissent acquérir la con-
naissance de l'économie élémentaire qu'en
provoquant ces crises redoublées qui font
un mal incalculable aux perspectives de
remise en état du commerce. Mais, si leur
éducation s'avance, nous avons, malgré
tout, quelque lieu de nous en féliciter ; et
à coup sûr il est évident qu'en France on
voit croître la compréhension du fait qu'il
est absolument vain de vouloir traiter le
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cédés actuels. Le comité des banquiers à
Paris a montré que les financiers indépen-
dants n'ont aucune foi dans la solvabilité
de l'Allemagne — c'est-à-dire sa capacité
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