Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-06-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 juin 1922 21 juin 1922
Description : 1922/06/21 (T21,N2084). 1922/06/21 (T21,N2084).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170501
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
^NISTÈRE
D ns
PaiKes étrangères
N° 2084
Mercredi 21 juin 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. - La Turquie et les ré-
ultats de la conférence de Paris sur le
s°°^e Orient (Dr Rosen dans Berliner
Tageblatt). - Les manifestations mo-
archistes du 28 juin (Frankfurter Zei-
p tung).
, l
SSE AMÉIUCAINE. - Les Etats-Unis et l'Al-
sace-Lorraine : la propagande alle-
mande (New Republic). - Les Etats-
ls et l'Europe (New Republic, New
y ork Tribune). - Le tarif douanier de-
Vant le Sénat américain: le discours
dtl Sénateur Watson (New York Times).
P,,, sst ANGLAISE. - L'entrevue Poincaré-
LloYd George (Daily Telegraph, Daily
lIerald). - Le secrétariat du cabinet
b"'t'Illique (Westminster Gazette).
p~~ss~,
Pu», j SE Russe. - La presse soviétique et
le Procès des socialistes révolutionnai-
re (Posliednia Novosti).
"-----
POLITIQUE GENERALE
-
f^Ncc * EcT GRANDE-BRETAGNE
tt NCE ET GRANDE-BRETAGNE
Versations DES PREMIERS
%,, phm a
§&t^es' Presse ANGLAISE. - Il con-
Snni- que à, l Poincaré,
comme - Je fait que M. Poincaré,
ï03e, lth zd
franÇaise' a une tendance à sous-
oi que présente aux yeux
lié g vernP0nt et du peuple britanniques
~t~ du Proche Orient, plus particu-
^Ut soUS son aspect humanitaire.
j°Ur 001*12» par exemple, M. Poin-
Ge Orieii à un ami que ni le
Proche Orient, ni tanger ne semblent comp-
^r)hr Tanger ne la conclusion
%t s1*'*1 l";nd '<:hose dans la conclusion
rtiA Pacte anglo-français, sujet
Nist êrne pas été fait mention hier,
j t~ltif de le constater. Le premier
vfrUr]0.ls estimait que la question
J?\ ^, 1^ ^t la ?lus importante sous ce rap-
ktî ^oi j
Afcn 8 trompe. Il est vrai qu'on
voir à Permpoiîïl1? au Public lançais de sa.
voir à quel D .111¡,g au public français de sa-
\fi ~bij" le traité d'Angora a froissé
0 ^UbiiHn Ue en Angleterre. - (Du cor-
ailt di Pioniatique.)
g DAILY TELEGRAPH, 20.6.
- M. Lloyd George et M. Poincaré ont
eu ensemble - s'il faut en croire Les « sour-
ces officielles » - des conversations « très
amicales » qui ont abouti à « un accord
complet ». Nous avons appris à ne pas trop
nous fier à ces « sources officielles ».
Il est fait, toutefois, une déclaration si
précise, qu'il est difficile d'en contester
l'exactitude. Aucune mesure de coercition
ne sera mise en œuvre contre l'Allemagne
jusqu'à ce que les premiers ministres se
soient revus.
C'est toujours cela de gagné. Mais c'est
un gain de quelques semaines seulement.
Car il n'a été fait aucun progrès en ce qui
concerne le règlement du problème des ré-
parations. On laissera les choses aller dan-
gereusement à la dérive. On ne fixera pas
le montant de la dette allemande. La com-
mission des réparations est invitée à « pro-
céder à une enquête sur l'état véritable des
finances allemandes », enquête qui aurait dû
être faite depuis longtemps, semblerait-il.
De plus, la commission doit étudier la ques-
tion d'un emprunt.
L'accord intervenu au sujet de la collabo-
ration franco-anglaise à La Haye n'a pas
une grande signification, non plus, à en ju-
ger par la formule britannique. Nous atten-
dons avec une certaine inquiétude la version
française, car le précédent de Boulogne
nous fait craindre que toutes ces phrases
ne servent à dissimuler une nouvelle capi-
tulation devant le premier ministre français.
Tout est laissé soigneusement dans le va-
gue. Rien de plus vague que les phrases
relatives à Tanger et au Proche Orient.
On peut être à peu près certain que ces
phrases sont destinées à masquer les réali-
tés. De deux choses l'une : ou bien on n'a
pu aboutir à aucune espèce d'accord, ou
bien on a conclu un accord sur lequel Dow-
ning Street a peur ou honte de faire la
lumière. - (Ed.)
DAILY HERALD, 20.6.
——— ———
LE PROCHE ORIENT
LA POSITION DE LA TURQUIE. -
OPINION ALLEMANDE. - Les résultats de la
conférence orientale de Paris seront-ils ac-
ceptés par la Turquie ? L'ancien ministre
des affaires étrangères, Dr Rosen, estime
que l'appui de la France et la position di-
plomatique de la Turquie peuvent en faire
douter.
Les résultats de la conférence orientale de
Paris n'ont pas été défavorables à la Tur-
quie. La modération à laquelle l'Angleterre
tut engagée par suite de la pression de la
France et par égard pour l'opinion dans
l'lnde, en Mésopotamie et en Egypte, a con-
duit à une entente des trois ministres des
affaires étrangères, modifiant sensiblement
le traité de Sèvres. En voici des points prin-
cipaux : tout le territoire de Smyrne est éva-
cué par les Grecs et replacé sous la pleine
souveraineté de la Turquie. La ville seule
de Smyrne reçoit un statut admimstratif
particulier. La presqu'île de Gallipoli et une
partie de la côte de la mer de Marmara res-
tent à la Grèce, mais tout ce territoire devra
être occupé par des troupes interalliées. La
perte d'Andrinople, ville célèbre par ses
mosquées, attribuée aux Grecs, n'a jamais
été acceptée jusqu'ici par les Turcs. Mais
ils trouvent un avantage dans le fait que la
Bulgarie redevient leur voisine de frontière.
Ils se trouvent ainsi moins exposés aux
projets de conquête de Byzance par les
Grecs, car les Bulgares ont aussi les yeux
tournés vers cette ville, leur antique Zari-
gard, et feront contrepoids dans l'avenir,
aux désirs d'expansion des Grecs.
$
Les détroits seront surveillés par une
commission internationale sous la prési-
dence de la Turquie. Constantinople restera
la capitale indépendante de la Turquie et
gardera sa pleine souveraineté. La com-
mission financière internationale sera rem-
placée par une commission de liquidation.
On ne peut encore mesurer l'importance de
ce changement. La levée des capitulations
fera aussi l'objet de négociations. La force
armée, gendarmerie comprise, est portée à
85.000 hommes. Enfin, le plus insoluble
des problèmes insolubles, le problème armé-
nien est enterré, c'est-à-dire déféré à la So-
ciété des Nations.
La question se pose maintenant de savoir
dans quelle mesure la Turquie se pliera à
ces conditions améliorées, mais dures en-
core. Dans sa résistance éventuelle, elle
peut compter sur l'aide de la France. On
peut trouver un indice non négligeable de
cette tendance dans une dépêche Havas an-
nonçant que « des sanctions ne sont pas
prévues pour le cas de non-acceptation ».
La France assume, pour ce qui reste de la
Turquie, le rôle qu'avait l'Allemagne ou
bien plutôt le rôle qu'on avait accoutumé de
lui attribuer dans les pays de l'Entente.
Car, en dehors de son aotivité commerciale
et organisatrice, l'Allemagne ne poursuivait
aucune visée territoriale en Turquie. Pour
la France, il en va autrement. Elle exerce
son mandat sur des pays au sud de la Tur-
quie. La frontière franco-turque va de la Mé-
diterranée vers l'Est'jusqu'au Haut-Tigre. La
France a donc d'autres moyens d'action que
n'avait l'Allemagne.
D ns
PaiKes étrangères
N° 2084
Mercredi 21 juin 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
ALLEMANDE. - La Turquie et les ré-
ultats de la conférence de Paris sur le
s°°^e Orient (Dr Rosen dans Berliner
Tageblatt). - Les manifestations mo-
archistes du 28 juin (Frankfurter Zei-
p tung).
, l
SSE AMÉIUCAINE. - Les Etats-Unis et l'Al-
sace-Lorraine : la propagande alle-
mande (New Republic). - Les Etats-
ls et l'Europe (New Republic, New
y ork Tribune). - Le tarif douanier de-
Vant le Sénat américain: le discours
dtl Sénateur Watson (New York Times).
P,,, sst ANGLAISE. - L'entrevue Poincaré-
LloYd George (Daily Telegraph, Daily
lIerald). - Le secrétariat du cabinet
b"'t'Illique (Westminster Gazette).
p~~ss~,
Pu», j SE Russe. - La presse soviétique et
le Procès des socialistes révolutionnai-
re (Posliednia Novosti).
"-----
POLITIQUE GENERALE
-
f^Ncc * EcT GRANDE-BRETAGNE
tt NCE ET GRANDE-BRETAGNE
Versations DES PREMIERS
%,, phm a
§&t^es' Presse ANGLAISE. - Il con-
Snni- que à, l Poincaré,
comme - Je fait que M. Poincaré,
ï03e
franÇaise' a une tendance à sous-
oi que présente aux yeux
lié g vernP0nt et du peuple britanniques
~t~ du Proche Orient, plus particu-
^Ut soUS son aspect humanitaire.
j°Ur 001*12» par exemple, M. Poin-
Ge Orieii à un ami que ni le
Proche Orient, ni tanger ne semblent comp-
^r)hr Tanger ne la conclusion
%t s1*'*1 l";nd '<:hose dans la conclusion
rtiA Pacte anglo-français, sujet
Nist êrne pas été fait mention hier,
j t~ltif de le constater. Le premier
vfrUr]0.ls estimait que la question
J?\ ^, 1^ ^t la ?lus importante sous ce rap-
ktî ^oi j
Afcn 8 trompe. Il est vrai qu'on
voir à Permpoiîïl1? au Public lançais de sa.
voir à quel D .111¡,g au public français de sa-
\fi ~bij" le traité d'Angora a froissé
0 ^UbiiHn Ue en Angleterre. - (Du cor-
ailt di Pioniatique.)
g DAILY TELEGRAPH, 20.6.
- M. Lloyd George et M. Poincaré ont
eu ensemble - s'il faut en croire Les « sour-
ces officielles » - des conversations « très
amicales » qui ont abouti à « un accord
complet ». Nous avons appris à ne pas trop
nous fier à ces « sources officielles ».
Il est fait, toutefois, une déclaration si
précise, qu'il est difficile d'en contester
l'exactitude. Aucune mesure de coercition
ne sera mise en œuvre contre l'Allemagne
jusqu'à ce que les premiers ministres se
soient revus.
C'est toujours cela de gagné. Mais c'est
un gain de quelques semaines seulement.
Car il n'a été fait aucun progrès en ce qui
concerne le règlement du problème des ré-
parations. On laissera les choses aller dan-
gereusement à la dérive. On ne fixera pas
le montant de la dette allemande. La com-
mission des réparations est invitée à « pro-
céder à une enquête sur l'état véritable des
finances allemandes », enquête qui aurait dû
être faite depuis longtemps, semblerait-il.
De plus, la commission doit étudier la ques-
tion d'un emprunt.
L'accord intervenu au sujet de la collabo-
ration franco-anglaise à La Haye n'a pas
une grande signification, non plus, à en ju-
ger par la formule britannique. Nous atten-
dons avec une certaine inquiétude la version
française, car le précédent de Boulogne
nous fait craindre que toutes ces phrases
ne servent à dissimuler une nouvelle capi-
tulation devant le premier ministre français.
Tout est laissé soigneusement dans le va-
gue. Rien de plus vague que les phrases
relatives à Tanger et au Proche Orient.
On peut être à peu près certain que ces
phrases sont destinées à masquer les réali-
tés. De deux choses l'une : ou bien on n'a
pu aboutir à aucune espèce d'accord, ou
bien on a conclu un accord sur lequel Dow-
ning Street a peur ou honte de faire la
lumière. - (Ed.)
DAILY HERALD, 20.6.
——— ———
LE PROCHE ORIENT
LA POSITION DE LA TURQUIE. -
OPINION ALLEMANDE. - Les résultats de la
conférence orientale de Paris seront-ils ac-
ceptés par la Turquie ? L'ancien ministre
des affaires étrangères, Dr Rosen, estime
que l'appui de la France et la position di-
plomatique de la Turquie peuvent en faire
douter.
Les résultats de la conférence orientale de
Paris n'ont pas été défavorables à la Tur-
quie. La modération à laquelle l'Angleterre
tut engagée par suite de la pression de la
France et par égard pour l'opinion dans
l'lnde, en Mésopotamie et en Egypte, a con-
duit à une entente des trois ministres des
affaires étrangères, modifiant sensiblement
le traité de Sèvres. En voici des points prin-
cipaux : tout le territoire de Smyrne est éva-
cué par les Grecs et replacé sous la pleine
souveraineté de la Turquie. La ville seule
de Smyrne reçoit un statut admimstratif
particulier. La presqu'île de Gallipoli et une
partie de la côte de la mer de Marmara res-
tent à la Grèce, mais tout ce territoire devra
être occupé par des troupes interalliées. La
perte d'Andrinople, ville célèbre par ses
mosquées, attribuée aux Grecs, n'a jamais
été acceptée jusqu'ici par les Turcs. Mais
ils trouvent un avantage dans le fait que la
Bulgarie redevient leur voisine de frontière.
Ils se trouvent ainsi moins exposés aux
projets de conquête de Byzance par les
Grecs, car les Bulgares ont aussi les yeux
tournés vers cette ville, leur antique Zari-
gard, et feront contrepoids dans l'avenir,
aux désirs d'expansion des Grecs.
$
Les détroits seront surveillés par une
commission internationale sous la prési-
dence de la Turquie. Constantinople restera
la capitale indépendante de la Turquie et
gardera sa pleine souveraineté. La com-
mission financière internationale sera rem-
placée par une commission de liquidation.
On ne peut encore mesurer l'importance de
ce changement. La levée des capitulations
fera aussi l'objet de négociations. La force
armée, gendarmerie comprise, est portée à
85.000 hommes. Enfin, le plus insoluble
des problèmes insolubles, le problème armé-
nien est enterré, c'est-à-dire déféré à la So-
ciété des Nations.
La question se pose maintenant de savoir
dans quelle mesure la Turquie se pliera à
ces conditions améliorées, mais dures en-
core. Dans sa résistance éventuelle, elle
peut compter sur l'aide de la France. On
peut trouver un indice non négligeable de
cette tendance dans une dépêche Havas an-
nonçant que « des sanctions ne sont pas
prévues pour le cas de non-acceptation ».
La France assume, pour ce qui reste de la
Turquie, le rôle qu'avait l'Allemagne ou
bien plutôt le rôle qu'on avait accoutumé de
lui attribuer dans les pays de l'Entente.
Car, en dehors de son aotivité commerciale
et organisatrice, l'Allemagne ne poursuivait
aucune visée territoriale en Turquie. Pour
la France, il en va autrement. Elle exerce
son mandat sur des pays au sud de la Tur-
quie. La frontière franco-turque va de la Mé-
diterranée vers l'Est'jusqu'au Haut-Tigre. La
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