Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-05-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 30 mai 1922 30 mai 1922
Description : 1922/05/30 (T21,N2066). 1922/05/30 (T21,N2066).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6217033h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
T MINISTÈRE «
L
DES
FFAIRES étrangères
- L
1
N° 2066,
Mardi 30 mai 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
RESSE ALLEMANDE. - Le désarmement de
l'A^! in fit le contrôle militaire in-
L? ( Kölnische Zeitung ). —
L'ACl"fl®- anc"e du 31 mai : l'emprunt inter-
natiTÜlllal (Georg Bernhard dans Vossis-
u Zeitung, Dr August Hommerich
che Germaiiia ; les divergences du ca-
m Pillet allemand (Frankfurter Zeitung).
ESSE ANGLAISE. — L'échéance du .31 mai :
l'emprunt international (Daily News,
Daily Chronicl'e, Daily Mail). — La
'Participation des Etats-Unis à la confé-
{. ~ce de La. Haye (T~e~).
rence de La Haye (Times).
ITALIENNE. — Les incidents de Rome
( Messaggero).
1-0
k-
POLITIQUE GENERALE
» L'EXÉCUTION
Ir TRAITÉ DE VERSAILLES
DESARMEMENT DE L'ALLEMAGNE
■ CONTROLE MILITAIRE INTERALLIÉ. —
,le corresDond.uni à Berlin de la
Zeitung, en répondant à
dsarmé Sq.ngnier que l'Allemagne n'avait
M. Poincaré s'est mis en con-
tion aVec les experts, avec ses collè-
des gOUvernements alliés, et a semblé
ger d'une décision qui ne peut être
qu'au commun.
Berlin, 2,6 : A la chambre fran-
le député Marc Sangnier a fait re-
uer .a:ll présÜlent. du conseil Poincaré
avait déclaré récemment que l'Alle-
Epjvav 'j" désarmé ni moralement ni
lement, alors que les rapports des
avaient établi le contraire. Le pré-
du Co 1186^ fit,aloTs cette réponse :
perts ont d'autant moins établi le
~nt j/f l'Allemagne que Les alliés
à l'Allema la pr-odongation du
l' Allemagne ja prolongation du
~, que ~o~s savons, on n'a pas eLu
ce à Berlin d'une signifieatioI).
La réplique de Poincaré se ré-
doute à la note du conseil des
do.~ du 14 avril 1922 qui,
~F ~ccep.tu.t.iofn odè il'ultimatum
~ous hnpose un comité de ga-
rantie interallié chargé de la surveillance de
la navigation aérienne jusqu'en 1925. Avec
cette note, le conseil des ambassadeurs nous
soumettait un projet d'après lequel la com-
mission de contrôle militaire serait rempla-
cée par un comité de garantie à effectif et,
compétence réduits, dont l'entretien se fe-
rait. non plus à nos frais mais aux frais CLels
ailliés. Le Reich allemand n'a pas encore
pris position, que nous sachions, touchant
cette offre. Sans aucun, doute, le traité de
Versailles ne justifie point cette, prolonga-
tion. du contrôle militaire
Avec sa conception que l'Allemagne n'a
pas désarmé, le président du conseil Poin-
caré semble être un peu isolé parmi les
hommes d'Etat alliés Rappelons seulement
le discours prononcé avant-hier par Lioyd
George aux Communes. Lloyd George af-
firme clairement que l'Allemagne seule ne
peut se livrer à des attaques contre la
France. L'Allemagne désarmée pourrait
donc être encore plus désarmée. Quoi qu'ill
en soit, Poincaré, par sa repique, a pré-
jugé de la décision commune des alliés sur
une prolongation du contrôle militaire.
KOELNISCHE ZEITUNG, 26.5, soir,
L'ECHEANCE DU 31 MAI. — L'EM-
PRUNT INTERNATIONAL. — PRESSE ANGLAISE. -
La plupart des journaux du 29 annoncent
l'acceptation par le gouvernement allemand
« df l'accord provisoire intervenu à Paris
entre la commission des réparations et le Dr
Hermes » (Daily News, correspondance de
Berlin). Le correspondant berlinois de Daily
News prévoit d'ailleurs des complications :
L'acceptation officielle par l'Allemagne
de l'accord provisoire de Paris en vue de
l'équilibre du budget facilite temporaire-
ment la tension internationale créée par le
problème des réparations ; le problème ne
sera résolu, s'il doit l'être, qu'après une pé-
riode de crise aiguë.
On s'attend ici que les financiers améri-
cains et britanniques se refusent à faciliter
un emprunt à l'Allemagne, tant que les al-
liés n'auront pas consenti à réduire Le mon-
tant des réparations ; la demande, si elle
doit entraîner une diminution de la part
attribuée à la France, soulèvera dans ce
pays une tempête ,de protestations.
DAILY NEWS, 29.5.
— Le Daily Chronicle se réjouit des négo-
ciations engagées en vue de la conclusion
d'un emprunt international.
Alors que la date redoutable du 31 mai
approche, la perspective d'une entrée des
troupes françaises dans la Ruhr et de la
crise européenne qui en serait la consé-
quence, disparaît de l'horizon ; en revanche,
celle d'un règlement raisonnable et peut-être
définitif de problème des réparations, avec
tout le soulagement qu'il apporterait à l'Eu-
rope apparaît de plus, en plus distinctement.
Tout se réduit à l'organisation d'un emprunt
international émis par l'Allemagne. La com-
mission des réparations a conclu que seul
un emprunt de cette nature permettrait à
l'Allemagne de s'acquitter de ses obliga-
tions ; à cette condition et conformément
aux demandes de la commission des répara-
tions, Berlin accepte aujourd'hui d'assurer
l'équilibre de son budget et d'arrêter l'im-
pression du papier monnaie.
Depuis que le comité des banquiers s'est
mis à l'œuvre, la France a cessé de parler
d'une occupation de la Rhur ; cette mesure
était de sa part une menace, plutôt qu'elle
ne résultait d'un plan sérieusement appro-
fondi (car elle était de nature à entraîner
pour la France des conséquences à peine
moins désastreuses que pour l'Allemagne),
et le gouvernement de Berlin a abandonné
son attitude de récrimination et de résis-
tance passive.
Le problème des réparations est passé
désormais entre les mains des hommes qui
sont seuls qualifiés pour le résoudre. Il est
discuté à part, de façon sobre et pratique.
Tant que les banquiers n'auront pas fait
connaître leurs décisions, les hommes poli-
tiques doivent forcément garder le silence.
DAILY CHRONICLE, 29.5.,
Le Daily Mail (correspondance de Paris)
expose le rôle joué par la France durant la
crise : -
— Les dirigeants allemands ont décidé de
s'incliner devant. l'inévitable, et de ratifier
les concessions faites par leur ministre des
finances, M. Hermas. Quand M. Poincaré
prendra la parole mardi prochain, ga
tâche sera beaucoup plus facile qu'on ne le
prévoyait il y a quinze jours, alors que l'ho-
rizon politique était très sombre. Son dis-
cours renforcera certainement l'Entente cor-
diale ; il prouvera que la France ne nourrit
pas de desseins militaristes et que son atti-
tude, durant la, crise qui semble heureuse-
ment conjurée, a montré combien elle se
souciait peu de faire étalage de sa force.
DAILY MAIL; 29.5.
PRESSE ALLEMANDE. — La stabilisation du
change à la suite de l'emprunt interna-
tiortal aura une influence bienfaisante sur
l'économie allemande. Mais, M. G. Bern-
hard pense que cet espoir ne doit pas en-
L
DES
FFAIRES étrangères
- L
1
N° 2066,
Mardi 30 mai 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumés, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
RESSE ALLEMANDE. - Le désarmement de
l'A^! in fit le contrôle militaire in-
L? ( Kölnische Zeitung ). —
L'ACl"fl®- anc"e du 31 mai : l'emprunt inter-
natiTÜlllal (Georg Bernhard dans Vossis-
u Zeitung, Dr August Hommerich
che Germaiiia ; les divergences du ca-
m Pillet allemand (Frankfurter Zeitung).
ESSE ANGLAISE. — L'échéance du .31 mai :
l'emprunt international (Daily News,
Daily Chronicl'e, Daily Mail). — La
'Participation des Etats-Unis à la confé-
{. ~ce de La. Haye (T~e~).
rence de La Haye (Times).
ITALIENNE. — Les incidents de Rome
( Messaggero).
1-0
k-
POLITIQUE GENERALE
» L'EXÉCUTION
Ir TRAITÉ DE VERSAILLES
DESARMEMENT DE L'ALLEMAGNE
■ CONTROLE MILITAIRE INTERALLIÉ. —
,le corresDond.uni à Berlin de la
Zeitung, en répondant à
dsarmé Sq.ngnier que l'Allemagne n'avait
M. Poincaré s'est mis en con-
tion aVec les experts, avec ses collè-
des gOUvernements alliés, et a semblé
ger d'une décision qui ne peut être
qu'au commun.
Berlin, 2,6 : A la chambre fran-
le député Marc Sangnier a fait re-
uer .a:ll présÜlent. du conseil Poincaré
avait déclaré récemment que l'Alle-
Epjvav 'j" désarmé ni moralement ni
lement, alors que les rapports des
avaient établi le contraire. Le pré-
du Co 1186^ fit,aloTs cette réponse :
perts ont d'autant moins établi le
~nt j/f l'Allemagne que Les alliés
à l'Allema la pr-odongation du
l' Allemagne ja prolongation du
~, que ~o~s savons, on n'a pas eLu
ce à Berlin d'une signifieatioI).
La réplique de Poincaré se ré-
doute à la note du conseil des
do.~ du 14 avril 1922 qui,
~F ~ccep.tu.t.iofn odè il'ultimatum
~ous hnpose un comité de ga-
rantie interallié chargé de la surveillance de
la navigation aérienne jusqu'en 1925. Avec
cette note, le conseil des ambassadeurs nous
soumettait un projet d'après lequel la com-
mission de contrôle militaire serait rempla-
cée par un comité de garantie à effectif et,
compétence réduits, dont l'entretien se fe-
rait. non plus à nos frais mais aux frais CLels
ailliés. Le Reich allemand n'a pas encore
pris position, que nous sachions, touchant
cette offre. Sans aucun, doute, le traité de
Versailles ne justifie point cette, prolonga-
tion. du contrôle militaire
Avec sa conception que l'Allemagne n'a
pas désarmé, le président du conseil Poin-
caré semble être un peu isolé parmi les
hommes d'Etat alliés Rappelons seulement
le discours prononcé avant-hier par Lioyd
George aux Communes. Lloyd George af-
firme clairement que l'Allemagne seule ne
peut se livrer à des attaques contre la
France. L'Allemagne désarmée pourrait
donc être encore plus désarmée. Quoi qu'ill
en soit, Poincaré, par sa repique, a pré-
jugé de la décision commune des alliés sur
une prolongation du contrôle militaire.
KOELNISCHE ZEITUNG, 26.5, soir,
L'ECHEANCE DU 31 MAI. — L'EM-
PRUNT INTERNATIONAL. — PRESSE ANGLAISE. -
La plupart des journaux du 29 annoncent
l'acceptation par le gouvernement allemand
« df l'accord provisoire intervenu à Paris
entre la commission des réparations et le Dr
Hermes » (Daily News, correspondance de
Berlin). Le correspondant berlinois de Daily
News prévoit d'ailleurs des complications :
L'acceptation officielle par l'Allemagne
de l'accord provisoire de Paris en vue de
l'équilibre du budget facilite temporaire-
ment la tension internationale créée par le
problème des réparations ; le problème ne
sera résolu, s'il doit l'être, qu'après une pé-
riode de crise aiguë.
On s'attend ici que les financiers améri-
cains et britanniques se refusent à faciliter
un emprunt à l'Allemagne, tant que les al-
liés n'auront pas consenti à réduire Le mon-
tant des réparations ; la demande, si elle
doit entraîner une diminution de la part
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pays une tempête ,de protestations.
DAILY NEWS, 29.5.
— Le Daily Chronicle se réjouit des négo-
ciations engagées en vue de la conclusion
d'un emprunt international.
Alors que la date redoutable du 31 mai
approche, la perspective d'une entrée des
troupes françaises dans la Ruhr et de la
crise européenne qui en serait la consé-
quence, disparaît de l'horizon ; en revanche,
celle d'un règlement raisonnable et peut-être
définitif de problème des réparations, avec
tout le soulagement qu'il apporterait à l'Eu-
rope apparaît de plus, en plus distinctement.
Tout se réduit à l'organisation d'un emprunt
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mission des réparations a conclu que seul
un emprunt de cette nature permettrait à
l'Allemagne de s'acquitter de ses obliga-
tions ; à cette condition et conformément
aux demandes de la commission des répara-
tions, Berlin accepte aujourd'hui d'assurer
l'équilibre de son budget et d'arrêter l'im-
pression du papier monnaie.
Depuis que le comité des banquiers s'est
mis à l'œuvre, la France a cessé de parler
d'une occupation de la Rhur ; cette mesure
était de sa part une menace, plutôt qu'elle
ne résultait d'un plan sérieusement appro-
fondi (car elle était de nature à entraîner
pour la France des conséquences à peine
moins désastreuses que pour l'Allemagne),
et le gouvernement de Berlin a abandonné
son attitude de récrimination et de résis-
tance passive.
Le problème des réparations est passé
désormais entre les mains des hommes qui
sont seuls qualifiés pour le résoudre. Il est
discuté à part, de façon sobre et pratique.
Tant que les banquiers n'auront pas fait
connaître leurs décisions, les hommes poli-
tiques doivent forcément garder le silence.
DAILY CHRONICLE, 29.5.,
Le Daily Mail (correspondance de Paris)
expose le rôle joué par la France durant la
crise : -
— Les dirigeants allemands ont décidé de
s'incliner devant. l'inévitable, et de ratifier
les concessions faites par leur ministre des
finances, M. Hermas. Quand M. Poincaré
prendra la parole mardi prochain, ga
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prévoyait il y a quinze jours, alors que l'ho-
rizon politique était très sombre. Son dis-
cours renforcera certainement l'Entente cor-
diale ; il prouvera que la France ne nourrit
pas de desseins militaristes et que son atti-
tude, durant la, crise qui semble heureuse-
ment conjurée, a montré combien elle se
souciait peu de faire étalage de sa force.
DAILY MAIL; 29.5.
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change à la suite de l'emprunt interna-
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