Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-05-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 mai 1922 15 mai 1922
Description : 1922/05/15 (T21,N2054). 1922/05/15 (T21,N2054).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62170219
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTER
DES
FFAIRES "!', ,
b
N° 2054
Lundi 15 mai 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Les responsabilités de
la guerre : le verdict du procès de Mu-
nich (l ;erlltania). — Les relations fran-
co-britanniques (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — La sécurité de la
Pologne (Boston Evening Transcript).
Les Etats-Unis et la reconstruction
économique (Boston Evening Trans-
cript, ZVcu; York Times).
PRESSE ANGLAISE. - La conférence de Gê-
nes : après la réponse russe (Westmins-
ter Gazette, Daily News). - Les rela-
tions franco-britanniques (Saturday Re-
view, Outlook - La langue fran-
çaise au congrès agricole de Rome
(Daily Telegraph).
PRESSE ITALIENNE. - L'Italie et les Soviets :
action interalliée ou accord séparé (Cor-
riere della Sera, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
•*
ORIGINES
ET RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
LES PUBLICATIO-NS DE KURT EIS-
NER. - LE VEHDICT DU PROCÈS FEHRENBACH.
-Le procès en diffamation intenté par l'an-
cien secrétaire d'Eisner, Fehrenbach, à
l'éditeur Cossmann s'est terminé par un ac-
quittement. Le tribunal a déclaré que le
mémoire du chargé d'affaires bavarois à
Berlin, von Schön, en date du 18 juillet 1914
(connu SOUs le nom de rapport Lerchen-
Eisner en 1919, un véritable a été publié par
allemande \m grand bruit autour de ce
verdict, 'llli, dit-elle détruit un des prin-
cipaux étais du traité de Versailles.
La P du 12.5 matin, écrit:
La principale colonne sur laquelle repose
le fameux ~n~ '~Sraphe du traité de Versail-
les qui impute à l'Allemagne toute la res-
temps crevassé guerre était depuis long-
ecroulée. La voici complètement
Toutefois elle reconnaît que le procès a
révélé certaine « maladresses » de la di-
plomatie allemande:; n de !a d ?' -
Si 1lo e procès fi0 *.
gende de l'agneau pacifique et du loup ra-
visseur, d'autre discussion a pro-
duit des faits qui, V la dis'cussion a Pro~
la responsabilité s'ils ne prouvent en rien
la responsabilité de l'Allemagne, en dépit
des effort fait pour les exploiter en ce
sens, du moins ne sont Pas à l'avantage de
notre diplomatie d'avant-guerre. C'est ainsi,
par exemple, que l'accusateur privé a pré-
adressée le 9 décembre 191 i par le comte
Lerchenfeld à Hertling pour ? son re-
proche de « falsification )J.
Le gouvernement allemand de 1914 a tou-
jours contesté, comme on le sait, qu'il ait
eu connaissance de l'ultimatum autrichien
à la Serbie avant son envoi. Dans le Livre
jaune français paru après la déclara-
tion de guerre était reproduit un en-
tretien de He~nllng avec le chergé d'af-
faires français Allizé. D'après cet
exposé, Hertling aurait convenu en face
d'Allizé qu'il avait bien connu l'ultimatum
autrichien. Le comte Lerchenfeld, dans la
lettre citée, donne au président du Conseil,
comte Hertling, le bon conseil de démentir
les informations françaises parce que le mi-
nistère des affaires étrangères affirmait
toujours aux autres états et à l'opinion pu-
blique qu'il n'avait pas connu l'ultimatum
autrichien avant son envoi à Belgrade. Cet
édifice, poursuit Lerchenfeld, qui a grande
importance pour la position du Reich en
face de J'ennemi actuel, serait renversé
par la déclaration de Hertling si elle restait
sans démenti.
Bien qu'Hertling eût été instruit du véri-
table contenu de l'ultimatum, il fallait en
tout cas contester qu'il eût connu ce con-
tenu avant l'envoi. Dans sa lettre, le
comte Lerchenfeld partait de cette idée
que les informations du Livre jaune fran-
çais étaient exactes. Ce n'était pas le cas.
et sa recommandation à Hertling était
donc absolument oiseuse. La personnalité
de l'homme d'Etat chrétien qui se trouvait
alors à la tête du gouvernement bavarois
exclut tout soupçon de mensonge et de
« falsification, d'écritures ». Le comte Hert-
ling n'avait rien à taire ou à démentir. Le
gouvernement bavarois comme le gouver-
nement berlinois savait que la remise de
la note autrichienne à la Serbie était im-
minente. Sur son contenu, il ne savait que
des choses générales et non le détail, et
surtout la forme brusque employée pour
présenter les demandes autrichiennes resta
le secret bien gardé des hommes d'Etat
viennois. Betbmann Hollweg dit à ce sujet
dans ses « Considérations sur la guerre
mondiale, » : Nous avons appris par M. de
Tcihirski les principaux traits des exigen-
ces que Vienne voulait présenter à la
Serbie. Nous ne croyions pouvoir les dé-
sapprouver en principe. Le texte me fut
présenté par le secrétaire d'Etat von Jagow
aussitôt après son envoi par le comte
Szoegyenyi, tard dans la soirée du 22 juil-
let, avec cette remarque qu'il tenait l'ul-
timatum pour trop dur. Il aurait dit la
même chose à l'ambassadeur (autrichien)
et lui aurait exprimé son déplaisir de nous
voir ôter la possibilité de prendre position
au sujet d'un document aussi important,
par la communication tardive qui nous en
était faite. » Bethmann s'élève ensuite
contre l'affirmation disant que « nous
aurions collaboré à l'ultimatum et que
nous aurions connu le document à un
moment où nous eussions pu encore influer
sur son contenu et sa forme. » Tout cela
est bien établi depuis 1919 et aucun fait
depuis lons, même le procès de Munich,
n'a pu ébranler la véracité de ces données.
Peut-être cette attitude du gouvernement
allemand jette-t-ellle un jour fâcheux sur
la capacité de la diplomatie allemande,
mais on n'y peut trouver aucune preuve
que l'Allemagne ait désiré de lancer l'Au-
triche contre la Serbie et allumer l'incen-
die mondial au petit foyer austro-serbe.
La vérité est bien plutôt qu'à Berlin, on
n'a pas reconnu, ou reconnu trop tard, le
caractère européen du conflit et qu'on s'est
réveillé trop tard de cette illusion que l'af-
faire austro-serbe se limiterait aux deux
états et laisserait froid le reste' du monde.
Cette partie des débats de Munich nous a
montré encore une fois que, pour repren-
dre une expression de Tirpitz, nous avons
trébuché dans la guerre. Mais elle a aussi
souligné la participation de notre adver-
saire à l'explosion de la guerre et surtout
présenté nettement ce fait que la mobilisa-
tion russe détruisit définitivement le
dernier espoir de paix.
GERMANIA, 12.,5. matin.
e
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
APRES LA REPONSE RUSSE. — PRES-
SE ANGLAISE. — Le sens manifeste de la ré-
ponse faite aux autres délégations qui font
partie de la conférence est que, tout en
étant disposés à faire des concessions, les
Soviets n'entendent pas donner quelque
chose pour rien. Leur situation politique
étant beaucoup plus forte que leur situation
économique, ils sont bien plus désireux
d'obtenir un appui économique que des ac-
tes de courtoisie politiques. Aussi met-
tent-ils au premier rang de leurs reven-
dications ce qu'ils considèrent comme le
minimum dont ils ont besoin sous ce rap'
port.
Il semble que les représentants britan-
niques et italiens soient disposés à considé-
rer la réponse des Soviets d'un œil favorable
tandis que les Français et les Belges, com-
me on pouvait s'y attendre, la jugent, sévè-
rement. On peut compter qu'ils continue-
DES
FFAIRES "!', ,
b
N° 2054
Lundi 15 mai 1922
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits,
et des résumes, ceux-ci imprimés en petits caractères. Les articles
traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Les responsabilités de
la guerre : le verdict du procès de Mu-
nich (l ;erlltania). — Les relations fran-
co-britanniques (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — La sécurité de la
Pologne (Boston Evening Transcript).
Les Etats-Unis et la reconstruction
économique (Boston Evening Trans-
cript, ZVcu; York Times).
PRESSE ANGLAISE. - La conférence de Gê-
nes : après la réponse russe (Westmins-
ter Gazette, Daily News). - Les rela-
tions franco-britanniques (Saturday Re-
view, Outlook - La langue fran-
çaise au congrès agricole de Rome
(Daily Telegraph).
PRESSE ITALIENNE. - L'Italie et les Soviets :
action interalliée ou accord séparé (Cor-
riere della Sera, Stampa).
POLITIQUE GENERALE
•*
ORIGINES
ET RESPONSABILITÉS
DE LA GUERRE
LES PUBLICATIO-NS DE KURT EIS-
NER. - LE VEHDICT DU PROCÈS FEHRENBACH.
-Le procès en diffamation intenté par l'an-
cien secrétaire d'Eisner, Fehrenbach, à
l'éditeur Cossmann s'est terminé par un ac-
quittement. Le tribunal a déclaré que le
mémoire du chargé d'affaires bavarois à
Berlin, von Schön, en date du 18 juillet 1914
(connu SOUs le nom de rapport Lerchen-
Eisner en 1919, un véritable a été publié par
allemande \m grand bruit autour de ce
verdict, 'llli, dit-elle détruit un des prin-
cipaux étais du traité de Versailles.
La P du 12.5 matin, écrit:
La principale colonne sur laquelle repose
le fameux ~n~ '~Sraphe du traité de Versail-
les qui impute à l'Allemagne toute la res-
temps crevassé guerre était depuis long-
ecroulée. La voici complètement
Toutefois elle reconnaît que le procès a
révélé certaine « maladresses » de la di-
plomatie allemande:; n de !a d ?' -
Si 1lo e procès fi0 *.
gende de l'agneau pacifique et du loup ra-
visseur, d'autre discussion a pro-
duit des faits qui, V la dis'cussion a Pro~
la responsabilité s'ils ne prouvent en rien
la responsabilité de l'Allemagne, en dépit
des effort fait pour les exploiter en ce
sens, du moins ne sont Pas à l'avantage de
notre diplomatie d'avant-guerre. C'est ainsi,
par exemple, que l'accusateur privé a pré-
adressée le 9 décembre 191 i par le comte
Lerchenfeld à Hertling pour ? son re-
proche de « falsification )J.
Le gouvernement allemand de 1914 a tou-
jours contesté, comme on le sait, qu'il ait
eu connaissance de l'ultimatum autrichien
à la Serbie avant son envoi. Dans le Livre
jaune français paru après la déclara-
tion de guerre était reproduit un en-
tretien de He~nllng avec le chergé d'af-
faires français Allizé. D'après cet
exposé, Hertling aurait convenu en face
d'Allizé qu'il avait bien connu l'ultimatum
autrichien. Le comte Lerchenfeld, dans la
lettre citée, donne au président du Conseil,
comte Hertling, le bon conseil de démentir
les informations françaises parce que le mi-
nistère des affaires étrangères affirmait
toujours aux autres états et à l'opinion pu-
blique qu'il n'avait pas connu l'ultimatum
autrichien avant son envoi à Belgrade. Cet
édifice, poursuit Lerchenfeld, qui a grande
importance pour la position du Reich en
face de J'ennemi actuel, serait renversé
par la déclaration de Hertling si elle restait
sans démenti.
Bien qu'Hertling eût été instruit du véri-
table contenu de l'ultimatum, il fallait en
tout cas contester qu'il eût connu ce con-
tenu avant l'envoi. Dans sa lettre, le
comte Lerchenfeld partait de cette idée
que les informations du Livre jaune fran-
çais étaient exactes. Ce n'était pas le cas.
et sa recommandation à Hertling était
donc absolument oiseuse. La personnalité
de l'homme d'Etat chrétien qui se trouvait
alors à la tête du gouvernement bavarois
exclut tout soupçon de mensonge et de
« falsification, d'écritures ». Le comte Hert-
ling n'avait rien à taire ou à démentir. Le
gouvernement bavarois comme le gouver-
nement berlinois savait que la remise de
la note autrichienne à la Serbie était im-
minente. Sur son contenu, il ne savait que
des choses générales et non le détail, et
surtout la forme brusque employée pour
présenter les demandes autrichiennes resta
le secret bien gardé des hommes d'Etat
viennois. Betbmann Hollweg dit à ce sujet
dans ses « Considérations sur la guerre
mondiale, » : Nous avons appris par M. de
Tcihirski les principaux traits des exigen-
ces que Vienne voulait présenter à la
Serbie. Nous ne croyions pouvoir les dé-
sapprouver en principe. Le texte me fut
présenté par le secrétaire d'Etat von Jagow
aussitôt après son envoi par le comte
Szoegyenyi, tard dans la soirée du 22 juil-
let, avec cette remarque qu'il tenait l'ul-
timatum pour trop dur. Il aurait dit la
même chose à l'ambassadeur (autrichien)
et lui aurait exprimé son déplaisir de nous
voir ôter la possibilité de prendre position
au sujet d'un document aussi important,
par la communication tardive qui nous en
était faite. » Bethmann s'élève ensuite
contre l'affirmation disant que « nous
aurions collaboré à l'ultimatum et que
nous aurions connu le document à un
moment où nous eussions pu encore influer
sur son contenu et sa forme. » Tout cela
est bien établi depuis 1919 et aucun fait
depuis lons, même le procès de Munich,
n'a pu ébranler la véracité de ces données.
Peut-être cette attitude du gouvernement
allemand jette-t-ellle un jour fâcheux sur
la capacité de la diplomatie allemande,
mais on n'y peut trouver aucune preuve
que l'Allemagne ait désiré de lancer l'Au-
triche contre la Serbie et allumer l'incen-
die mondial au petit foyer austro-serbe.
La vérité est bien plutôt qu'à Berlin, on
n'a pas reconnu, ou reconnu trop tard, le
caractère européen du conflit et qu'on s'est
réveillé trop tard de cette illusion que l'af-
faire austro-serbe se limiterait aux deux
états et laisserait froid le reste' du monde.
Cette partie des débats de Munich nous a
montré encore une fois que, pour repren-
dre une expression de Tirpitz, nous avons
trébuché dans la guerre. Mais elle a aussi
souligné la participation de notre adver-
saire à l'explosion de la guerre et surtout
présenté nettement ce fait que la mobilisa-
tion russe détruisit définitivement le
dernier espoir de paix.
GERMANIA, 12.,5. matin.
e
LA CONFÉRENCE DE GÊNES
APRES LA REPONSE RUSSE. — PRES-
SE ANGLAISE. — Le sens manifeste de la ré-
ponse faite aux autres délégations qui font
partie de la conférence est que, tout en
étant disposés à faire des concessions, les
Soviets n'entendent pas donner quelque
chose pour rien. Leur situation politique
étant beaucoup plus forte que leur situation
économique, ils sont bien plus désireux
d'obtenir un appui économique que des ac-
tes de courtoisie politiques. Aussi met-
tent-ils au premier rang de leurs reven-
dications ce qu'ils considèrent comme le
minimum dont ils ont besoin sous ce rap'
port.
Il semble que les représentants britan-
niques et italiens soient disposés à considé-
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