Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 décembre 1920 15 décembre 1920
Description : 1920/12/15 (T16,N1626). 1920/12/15 (T16,N1626).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215413h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ÉTRANGÈRES
LA GU_UERRE
r - - N. - M-,f -1, -
Mercredi 15 décembre 1920
pletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1
; SOMMAIRE
SE ALLEMANDE. — Le ministre de Tché
QI-Slovaquie à Berlin (Hannoverschef
Urier). - L'Allemagne et la Suède
> J. Paul dans Koelnische Zeitung). —;
a France et l'Allemagne au Chili
Hamburger Nachrichten). — L'Allema.
gne et le prix Nobel : l'attribution des
i-X de la Paix (Deutsche Allgemeine
teilung).
E ANGLAISE. — La note des Alliés au
gouvernement grec (Correspondance de
Jïiasso au Daily Telegraph). — Les
troubles de Cork (Daily News, Daily
Herald). — L'agitation, dans l'Inde
(Daily Telegraph).
8L AUTRICHIENNE. — Le problème des
Rationalités dans l'Europe Centrale
Wiener Morgenzeitung).
SE ESPAGNOLE. — La politique française
j4 la Grèce (A B C ; Antonio de Linarès
Ils Tribuna). — L'élévation des droits
M le douane en Espagne (Ramon de Olas-
N ga dans Debate ; Libertad). — La
inance française et les troubles so-
aJux d'Espagne (Heraldo de Madrid).
SE SUISSE. — L'Entente et la Grèce
N National Zeitung).
SE TURQUF. — L'Entente et la Grèce
Vakit, Bosphore, Neologos).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
llemagne ET LA PAIX
MINISTRE DE TCHECO-SLOVAQUIE
J LIN. — Vlastimil Tusar va prendre
j on le 1er janvier 1921 de son poste
js stre de Tchéco-Slovaquie à Berlin.
orte que l'opinion publique allemande
iel est cet homme et quel rôle il a
jusqu'à présent.
H~~ 19 jusqu'à la dislocation de la mo-
habs bourgeoise,\ il fut député au
srat d'Autriche. Il reste ensuite à
.e comme premier représentant de la
îloifaquie en Autriche.
S de la chute du gouvernement Kra-
t l fut mis à la tête, du cabinet de coa-
N OOrnposé principalement de socialdé-
els. A ce titre, il aurait pu sans
doute réaliser l'égalité de situation
1 Allemands de la République tchéco-
j - e. Tout au contraire, la machine
ementale et législative ne fonc-
M~ jamais d'une manière plus brutale
M e les Allemands. A tel point que ce
ent pas seulement les sociaux-démo-
!~ allemands qui s'indignèrent mais
m èques eux-mêmes.
B 'b storien aura le devoir de fixer la part
HBË. butive de Tusar dans la scission qui
Se la social-démocratie tchèque en
te et une gauche. Bref, Tusar dut
re.r avec son ministère.
Il n'avait pu dominer la question sociale
ni résoudre le problème national. Il n'a
jamais tenté d'améliorer le sort des Alle-
mands dans la République tchèque. Pen-
dant son passage au pouvoir, il n'a fait que
brimer des centaines, des milliers de fonc-
tionnaires, professeurs, cheminots de na-
tionalité allemande.
Tusar est un politicien dangereux.
Il faut l'empêcher de jouer un rôle né-
faste à Berlin. Toute l'Allemagne doit sa-
voir qu'en Tchécoslovaquie près de 4 mil-
lions d'Allemands combattent pour leur
culture et cherchent de l'aide ! — (Corres-
pondant particulier en Bohème.)
HANNOVERSCHER KURIER, 11.12 soir.
L'ALLEMAGNE ET LA SUEDE. — La
Suède est à peu près le seul pays qui ait
suivi avec sympathie la lutte de l'Allema-
gne contre 'lej monde, et bien que la politi-
que germanophile pratiquée au début par
Branting se soit retournée, beaucoup de
milieux restent encore fidèles à leur vieille
amitié. C'est ce que démontrent les nom-
breux témoignages de sympathie par les-
quels les Suédois s'efforcent de panser les
blessures que la guerre a infligées à nos
innocents enfants. L'observateur attentif
constatera cependant un léger changement
dans l'attitude du peuple suédois à notre
égard depuis la guerre. Autrefois, l'Alle-
mand était le grand frère, fort, dont on ai-
mait bien à raconter les exploits ; aujour-
d'hui c'est le parent pauvre auquel on ac-
corde un peu de beurre par charité humaine
mais à qui on fait la leçon en même temps
pour lui dire qu'il est bien responsable de
son malheur.
La foule des immigrants allemands n'a
pas été pour donner de l'Allemagne une
bonne opinion aux Suédois. Nos rapports
commerciaux ne sont pas de nature à exci-
ter non plus leur enthousiasme.
Avant la guerre on disait de la marchan-
dise allemande qu'elle était « mauvaise et
bon marché »; aujourd'hui tout le monde dit
« mauvaise et chère ». Si l'exportation alle-
mande en Suède est encore assez impor-
tante, c'est a cause du change qui incite
malgré tout l'Allemand'à vendre.
Les faits mentionnés servent naturelle-
ment à nos ennemis. La concurrence alle-
mande ayant été à peu près écartée depuis
la révolution, nos ennemis ont le , champ
libre Le plus dangereux est que l'on veut
arracher jusqu'à la racine la préférence de
la Suède pour l'Allemagne.
Des institutions alliées comme l'Alliance
française s'emploient à faire dé- la propa-
(lande, à fonder des écoles. L'allemand va
être remplacé comme langue fondamentale
par l'anglais, cette « langue mondiale de
l'avenir ». — Dr J. Paul, de Stockholm.
KOELNISCHE ZEITUNG,
11.12 1re édit. du matin.
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE AU
CHILI. — Dès avant la guerre, la France
pratiquait en Amérique du Sud une active
propagande. L'Agence Havas y était le prin-
cipal - service d'information , notamment
pour les' nouvelles d'Europe. Sans doute le
Reuterbureau anglais et certaines agences
nord-américaines la concurrençaient un
peu., mais elle restait à la tête du mouve-
ment et influençait tout dans le sens fran-
çais. Actuellement, comme pendant la
guerre, ces trois sources d'informations tra-
vaillent d'accord. Il semble qu'en France
on ne soit pas encore satisfait de ce travail
alimenté et soutenu par l'argent de l'Etat
et que l'on veuille étendre la propagande
par tous les moyens.
En octobre, il y eut à Santiago du Chili
une séance ^u Comité France-Amérique en
présence du ministre de France. On y dé-
cida de créer un lycée franco-chilien sur le
modèle français et de procéder de même à
Rio-de-Janeiro et Buenos-Aires. Un comité
fut institué pour créer une librairie fran-
çaise à Santiago. Qui supportera les frais,
certainement élevés, de l'entreprise ? On ne
l'a pas dit, mais la présence du ministre
de France ne laisse pas de doutes. Compa-
rons à cela l'attitude de l'Allemagne. Plus
que de longues paroles, la lettre suivante.
d'un Allemand du Chili à son libraire de
Brême, nous éclaire :
« .Le gouvernement allemand comment
une grosse faute en entravant ainsi l'expor-
tation de livres allemands à l'étranger. Il
devrait, au contraire, la favoriser par des
primes et faire de la propagande pour ré-
pandre notre littérature. Ici, à l'école alle- ,
mande, les prix des livres de classe sont
horriblement chers : un simple abécédaire
qui valait 1 mark nous revient à 10 dollars.
Le résultat, c'est que beaucoup de parents
retirent leurs enfants de l'école allemande
pour les mettre à l'école chilienne. La
culture allemande est perdue pour ces en-
fants. »
Quand saisira-t-on à Berlin que la culture
allemande et les intérêts allemands à
l'étranger font partie de la reconstruction !
HAMBURGER NACHRICHTEN,
12.12 matin.
L'ALLEMAGNE ET LE PRIX NOBEL.
- L'ATTRIBUTION DES PRIX DE LA PAIX. — De
Christiania : L'attribution solennelle des
prix de la paix pour 1919 et 1920 a eu
lieu aujourd'hui au Storthing. Ces prix ont
été attribués respectivement au président
Wilson et à Léon Bourgeois.
— .Les Norvégiens sont des neutres
chez qui l'idée de la justice internationale
est très répandue ; on peut donc être sur-
pris qu'ils aient attribué les prix Nobel à
Wilson et Bourgeois. En Allemagne, on ne
comprend absolument rien à cette décision.
En Norvège même, maintes personnalités
estiment que la Société des Nations et l'état
de paix créé par la France que symbolise
Léon Bourgeois semblent être plutôt des
instruments de l'impérialisme que l'état
idéal que l'on avait espéré. Le Storthing
semble penser différemment, mais il ne faut
pas s'étonner que l'Allemagne, qui a souf-
fert de l'idéologie de Wilson et de la vio-
lence de la France, ne comprenne pas bien
l'attribution du prix Nobel.-
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
12.12 matin.
LA GU_UERRE
r - - N. - M-,f -1, -
Mercredi 15 décembre 1920
pletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
resumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
1
; SOMMAIRE
SE ALLEMANDE. — Le ministre de Tché
QI-Slovaquie à Berlin (Hannoverschef
Urier). - L'Allemagne et la Suède
> J. Paul dans Koelnische Zeitung). —;
a France et l'Allemagne au Chili
Hamburger Nachrichten). — L'Allema.
gne et le prix Nobel : l'attribution des
i-X de la Paix (Deutsche Allgemeine
teilung).
E ANGLAISE. — La note des Alliés au
gouvernement grec (Correspondance de
Jïiasso au Daily Telegraph). — Les
troubles de Cork (Daily News, Daily
Herald). — L'agitation, dans l'Inde
(Daily Telegraph).
8L AUTRICHIENNE. — Le problème des
Rationalités dans l'Europe Centrale
Wiener Morgenzeitung).
SE ESPAGNOLE. — La politique française
j4 la Grèce (A B C ; Antonio de Linarès
Ils Tribuna). — L'élévation des droits
M le douane en Espagne (Ramon de Olas-
N ga dans Debate ; Libertad). — La
inance française et les troubles so-
aJux d'Espagne (Heraldo de Madrid).
SE SUISSE. — L'Entente et la Grèce
N National Zeitung).
SE TURQUF. — L'Entente et la Grèce
Vakit, Bosphore, Neologos).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
llemagne ET LA PAIX
MINISTRE DE TCHECO-SLOVAQUIE
J LIN. — Vlastimil Tusar va prendre
j on le 1er janvier 1921 de son poste
js stre de Tchéco-Slovaquie à Berlin.
orte que l'opinion publique allemande
iel est cet homme et quel rôle il a
jusqu'à présent.
H~~ 19 jusqu'à la dislocation de la mo-
habs bourgeoise,\ il fut député au
srat d'Autriche. Il reste ensuite à
.e comme premier représentant de la
îloifaquie en Autriche.
S de la chute du gouvernement Kra-
t l fut mis à la tête, du cabinet de coa-
N OOrnposé principalement de socialdé-
els. A ce titre, il aurait pu sans
doute réaliser l'égalité de situation
1 Allemands de la République tchéco-
j - e. Tout au contraire, la machine
ementale et législative ne fonc-
M~ jamais d'une manière plus brutale
M e les Allemands. A tel point que ce
ent pas seulement les sociaux-démo-
!~ allemands qui s'indignèrent mais
m èques eux-mêmes.
B 'b storien aura le devoir de fixer la part
HBË. butive de Tusar dans la scission qui
Se la social-démocratie tchèque en
te et une gauche. Bref, Tusar dut
re.r avec son ministère.
Il n'avait pu dominer la question sociale
ni résoudre le problème national. Il n'a
jamais tenté d'améliorer le sort des Alle-
mands dans la République tchèque. Pen-
dant son passage au pouvoir, il n'a fait que
brimer des centaines, des milliers de fonc-
tionnaires, professeurs, cheminots de na-
tionalité allemande.
Tusar est un politicien dangereux.
Il faut l'empêcher de jouer un rôle né-
faste à Berlin. Toute l'Allemagne doit sa-
voir qu'en Tchécoslovaquie près de 4 mil-
lions d'Allemands combattent pour leur
culture et cherchent de l'aide ! — (Corres-
pondant particulier en Bohème.)
HANNOVERSCHER KURIER, 11.12 soir.
L'ALLEMAGNE ET LA SUEDE. — La
Suède est à peu près le seul pays qui ait
suivi avec sympathie la lutte de l'Allema-
gne contre 'lej monde, et bien que la politi-
que germanophile pratiquée au début par
Branting se soit retournée, beaucoup de
milieux restent encore fidèles à leur vieille
amitié. C'est ce que démontrent les nom-
breux témoignages de sympathie par les-
quels les Suédois s'efforcent de panser les
blessures que la guerre a infligées à nos
innocents enfants. L'observateur attentif
constatera cependant un léger changement
dans l'attitude du peuple suédois à notre
égard depuis la guerre. Autrefois, l'Alle-
mand était le grand frère, fort, dont on ai-
mait bien à raconter les exploits ; aujour-
d'hui c'est le parent pauvre auquel on ac-
corde un peu de beurre par charité humaine
mais à qui on fait la leçon en même temps
pour lui dire qu'il est bien responsable de
son malheur.
La foule des immigrants allemands n'a
pas été pour donner de l'Allemagne une
bonne opinion aux Suédois. Nos rapports
commerciaux ne sont pas de nature à exci-
ter non plus leur enthousiasme.
Avant la guerre on disait de la marchan-
dise allemande qu'elle était « mauvaise et
bon marché »; aujourd'hui tout le monde dit
« mauvaise et chère ». Si l'exportation alle-
mande en Suède est encore assez impor-
tante, c'est a cause du change qui incite
malgré tout l'Allemand'à vendre.
Les faits mentionnés servent naturelle-
ment à nos ennemis. La concurrence alle-
mande ayant été à peu près écartée depuis
la révolution, nos ennemis ont le , champ
libre Le plus dangereux est que l'on veut
arracher jusqu'à la racine la préférence de
la Suède pour l'Allemagne.
Des institutions alliées comme l'Alliance
française s'emploient à faire dé- la propa-
(lande, à fonder des écoles. L'allemand va
être remplacé comme langue fondamentale
par l'anglais, cette « langue mondiale de
l'avenir ». — Dr J. Paul, de Stockholm.
KOELNISCHE ZEITUNG,
11.12 1re édit. du matin.
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE AU
CHILI. — Dès avant la guerre, la France
pratiquait en Amérique du Sud une active
propagande. L'Agence Havas y était le prin-
cipal - service d'information , notamment
pour les' nouvelles d'Europe. Sans doute le
Reuterbureau anglais et certaines agences
nord-américaines la concurrençaient un
peu., mais elle restait à la tête du mouve-
ment et influençait tout dans le sens fran-
çais. Actuellement, comme pendant la
guerre, ces trois sources d'informations tra-
vaillent d'accord. Il semble qu'en France
on ne soit pas encore satisfait de ce travail
alimenté et soutenu par l'argent de l'Etat
et que l'on veuille étendre la propagande
par tous les moyens.
En octobre, il y eut à Santiago du Chili
une séance ^u Comité France-Amérique en
présence du ministre de France. On y dé-
cida de créer un lycée franco-chilien sur le
modèle français et de procéder de même à
Rio-de-Janeiro et Buenos-Aires. Un comité
fut institué pour créer une librairie fran-
çaise à Santiago. Qui supportera les frais,
certainement élevés, de l'entreprise ? On ne
l'a pas dit, mais la présence du ministre
de France ne laisse pas de doutes. Compa-
rons à cela l'attitude de l'Allemagne. Plus
que de longues paroles, la lettre suivante.
d'un Allemand du Chili à son libraire de
Brême, nous éclaire :
« .Le gouvernement allemand comment
une grosse faute en entravant ainsi l'expor-
tation de livres allemands à l'étranger. Il
devrait, au contraire, la favoriser par des
primes et faire de la propagande pour ré-
pandre notre littérature. Ici, à l'école alle- ,
mande, les prix des livres de classe sont
horriblement chers : un simple abécédaire
qui valait 1 mark nous revient à 10 dollars.
Le résultat, c'est que beaucoup de parents
retirent leurs enfants de l'école allemande
pour les mettre à l'école chilienne. La
culture allemande est perdue pour ces en-
fants. »
Quand saisira-t-on à Berlin que la culture
allemande et les intérêts allemands à
l'étranger font partie de la reconstruction !
HAMBURGER NACHRICHTEN,
12.12 matin.
L'ALLEMAGNE ET LE PRIX NOBEL.
- L'ATTRIBUTION DES PRIX DE LA PAIX. — De
Christiania : L'attribution solennelle des
prix de la paix pour 1919 et 1920 a eu
lieu aujourd'hui au Storthing. Ces prix ont
été attribués respectivement au président
Wilson et à Léon Bourgeois.
— .Les Norvégiens sont des neutres
chez qui l'idée de la justice internationale
est très répandue ; on peut donc être sur-
pris qu'ils aient attribué les prix Nobel à
Wilson et Bourgeois. En Allemagne, on ne
comprend absolument rien à cette décision.
En Norvège même, maintes personnalités
estiment que la Société des Nations et l'état
de paix créé par la France que symbolise
Léon Bourgeois semblent être plutôt des
instruments de l'impérialisme que l'état
idéal que l'on avait espéré. Le Storthing
semble penser différemment, mais il ne faut
pas s'étonner que l'Allemagne, qui a souf-
fert de l'idéologie de Wilson et de la vio-
lence de la France, ne comprenne pas bien
l'attribution du prix Nobel.-
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
12.12 matin.
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