Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-12-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 décembre 1920 04 décembre 1920
Description : 1920/12/04 (T16,N1617). 1920/12/04 (T16,N1617).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215404j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"ISTERE8
r)ES
&S ETRANGERES
lir DE LA GtJERRB
| N° 1617
Samedi 4 décembre 19W
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précedés d'un astérisque.
SOMMAIRE
demnité (Frankfurter Zeitung).
AMÉRICAINE. — L'accord franco-bri-
tannique sur les réparations (New York
i.Byune). — La Société des Nations :
Il&drrnssion de la Bulgarie (Boston
(}" New York Times). — Les frais
1 occupation américaine en Allema-
(noston Herald). — Les, clauses de
r'nistice du 11 novembre 1918 :
'l"O'PiniOn du colonel House (Public Led-
ANGLAISE- — Le discours de Lord
Merby à la Chambre de Commerce de
rf ^n'chester (Times, Manchester Guar-
dion). — La note des Alliés à te
llfeèce (Manchester Guardian, Daily
ilerald).
E GRECQUE. — Les, Constantiniens et
la France (Kathimerini).
I^rALIENNE- — L'Italie puissance mé-
dpi^n+^ce (Luigi Salvatorelli dans Stam-
Pa) - - L'Amérique nécessaire au relè-
vernent de l'Europe (F. Nitti dans
Mattin,o).
¡ ----- ————————————
r POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
{\ discours DE LORD DERBY A LA
l'a.CC BnE; DE COMMERCE DE MANCHESTER. —
ALI aecOrd des trois nations : France, Italie,
rre sur la question grecque est une
î*. de e de l'existence de ce « désir d'entente
tt r' oCornpTéhension mutuelle » dont par-
enarnent M. Leygues. Sans doute la
décl,, tiO conserve un caractère général ;
ei Permet de supposer que les autres
Jestin f1® seront réglées dans le même es-
Kfit. .p ertes, les trois gouvernements ont,
ja gestion de l'Europe centrale par
h~S Sur la Russie etc. des opinions
Droblè ntes mais ils savent que tous ces
PG lè es doivent être réglés dans une
è re d'entente ; s'il en était autre.-
fent 1 Allemagne profiterait aussitôt du
f f car elle l'attend impatiemment.
t!lbl~ Lr^ Derby a fait un discours admi-
f~ ~b)~ SI nous en excluons quelques phra-
1S 'Xo H Derby demande une alliance avec
lance » Le peuple français, dit-il, n'est
d~Mu - b}~ Sitariste que nous ! (nous l'avons
C bien SOUvent ici). n veut seulement se
i | » Nous regrettons cependant que
~"y se soit livré à une attaque per-
sonnelle contre Pertinax ; sans doute Per-
tinax a commis des erreurs de style, sans
doute Pertinax a cédé parfois à la colère ;
mais Pertinax n'est point anglophobe !
Quant au plan de Lord Derby, pour main-
tenir et fortifier l'amitié qui unit la France
et l'Angleterre et pour permettre aux deux
nations de régler les questions d'après-
guerre toutes à la fois et non point
morceau par morceau, nous le jugeons in-
téressant et digne de retenir notre atten-
tion !
TIMES, 3.12.
— Les déclarations qu'a faites hier Lord
Derby étaient inattendues. Lord Derby
parle d'une alliance avec la France. Que
veut-il dire par là ? Il y a un an et demi,
nous nous engagions avec l'Amérique à ve-
nir au secours de la France, au cas d'une
attaque injustifiée par l'Allemagne ; avec
cette réserve pourtant que l'accord ne se-
rait valable que lorsqu'il aurait été ratifié
par le Sénat américain ; le Sénat ne l'a
point ratifié et, par conséquent, l'accord
n'a plus aucune valeur. Lord Derby pense-t-
il que cet accord est valable, malgré le re-
fus des Etats-Unis ? Songe-t-il seulement
non à un accord spécial, mais à un traité
d'alliance ? Ses paroles semblent indiquer
qu'il serait partisan d'un traité général
d'alliance. Peut-être d'ailileurs m'y aurait-il
aucune différence entre les deux traités !
Quoi qu'il en soit, la question de l'alliance
est une question très importante qui sou-
lève un grand nombre de problèmes secon-
daires ; disons-le vite, les bonnes inten-
tions ne doivent pas être mises en doute ;
il est évident que la sympathie de l'Angle-
terre pour la France est sincère et cordiale
et qu'elle ne repose point seulement sur le
sentiment, mais sur des intérêts perma-
nents. Il importe, en effet, que les ports
français de la Manche soient à l'abri d'une
attaque et nous ne pourrions supporter
qu'ils soient confisqués par l'ennemi pas
plus que nous ne pourrions admettre un
sort semblable pour la côte de Belgique ; ce
fait constitue donc une garantie pour la
France qui peut compter sur notre con-
cours, en cas d'attaque ; « mais alors,
dira-t-on, pourquoi ne pas donner à cette
garantie un caractère officiel ? » D'abord,
parce que le danger n'est pas immédiat ;
nous avons accepté l'arrangement pour
répondre au désir de la France pour la-
quelle l'invasion allemande est une sorte
de cauchemar ; l'Allemagne cependant ne
pourra de si tôt songer à la guerre et, par
conséquent, nous aurions tort de nous en-
gager dès maintenant ; le monde se trans-
forme, hélas, et bien des événements peu-
vent se produire dans le cours d'une gé-
nération ! Bref, l'accord est mort et il est
très probable qu'on ne le fera point revi-
vre. En outre, l'adhésion de l'Amérique
était nécessaire ; cette adhésion aurait
donné d'ailleurs à ce pays une force non
seulement contre l'Allemagne, mais contre
toute combinaison entre puissances ; l'A-
mérique, en outre, aurait exigé une interpré-
tation stricte de l'accord ; elle n'aurait point
accepté comme prétexte à la mobilisation de
simples allusions à un danger d'agression ;
enfin, le traité aurait dû être soumis con-
formément à l'article 3 à la Société des
Nations ! Quelle ressemblance y a-t-il entre
un tel arrangement entre les trois nations
et le traité d'alliance entre la France et
l'Angleterre ? L'arrangement était, en fait,
considéré comme le pilier sur lequel s'ap-
puierait la Société des Nations, jusqu'à sa
constitution définitive. Et ce n'est certaine-
ment point le sens qui serait donné, par la
France, à cette alliance militaire. La
France veut cette alliance parce qu'elle n'a
point confiance dans la Société : bien plus,
eille déteste cette Société qui substitue une
protection illusoire à ces protections qui,
d'après elle, sont seules efficaces : les
frontières, les armements, les alliances.
frontières, la blâmons point, quoique notre
Nous ne la blâmoos point, quoique notre
point de vue soit différent ! Mais il faut se
rendre compte pourtant que la France ver-
rait en ce traité un accord semblable à ce-
lui qu'elle vient de signer avec la Belgique
et qu'elle tient à garder secret ; bien plus
cet accord permettrait à la France d'igno-
rer la Société des Nations ! La France est
aujourd'hui la plus grande puissance mili-
taire, l'Angleterre la plus grande puissance
navale ; notre but consisterait donc à con-
serveir cette suprématie, à prévenir la for-
mation d'une semblable combinaison entre
d'autres nations : l'Allemagne et la Russie,
et le Japon par exemple ; bref, ce serait là
la vieille histoire des combinaisons, de
l'équilibre ! Avons-nous donc été si unis à
la France pendant ces dernières airmées que
nous puissions accepter sans crainte cet
insupportable fardeau et tous les froisse-
ments, les vexations qu'il suppose ? Nous
sommes bons amis, très bons amis, nous
demeurerons bons amis et, en cas de dan-
ger, nous pourrions prendre des disposi-
tions ; pour le moment, notre amitié peut
parer à tous, les dangers ; contentons-nous
donc de cela et évitons, par notre ambition,
de mettre nos succès en péril !
MANCHESTER GUARDIAN, 3.12
L'ENTENTE ET LA GRÈCE
LA NOTE DES ALLIES (DU 2 DÉCEMBRE)
— PRESSE ANGLAISE (DU 3). — [Le Times (voir
ci-dessus) considère la note commune
comme une preuve de l'accord nécessaire ;
le Manchester Guardian remarque cepen-
dant que la note est vaque, la menace cer-
taine et il propose quelques moyens d'ac-
tion « qui n'affaibliraient point la Grèce et
qui ne donneraient point une force nouvelle
à la Turquie » ; enfin le Daily Herafd (extré-
miste), commente ironiquement la note qui
est pour lui un exemple parfait de l'adage
prussien : « La. force prime le droit ! »]
— La France, l'Angleterre et l'Italie ont
envoyé une note à la Grèce ; une note me-
naçante, pourrait-on dire, si seulement on
savait en quoi consistent ces menaces ; il
semble, en effet, que les trois puissances ne
ne se sont point mises d'accord sur cette
question, et pourtant c'est le point impor-
tant. Nous ne pouvons dire ce que seront
ces menaces ; cependant nous pouvons sup-
poser qu'elles ne se traduiront pas par la
r)ES
&S ETRANGERES
lir DE LA GtJERRB
| N° 1617
Samedi 4 décembre 19W
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précedés d'un astérisque.
SOMMAIRE
AMÉRICAINE. — L'accord franco-bri-
tannique sur les réparations (New York
i.Byune). — La Société des Nations :
Il&drrnssion de la Bulgarie (Boston
(}" New York Times). — Les frais
1 occupation américaine en Allema-
(noston Herald). — Les, clauses de
r'nistice du 11 novembre 1918 :
'l"O'PiniOn du colonel House (Public Led-
ANGLAISE- — Le discours de Lord
Merby à la Chambre de Commerce de
rf ^n'chester (Times, Manchester Guar-
dion). — La note des Alliés à te
llfeèce (Manchester Guardian, Daily
ilerald).
E GRECQUE. — Les, Constantiniens et
la France (Kathimerini).
I^rALIENNE- — L'Italie puissance mé-
dpi^n+^ce (Luigi Salvatorelli dans Stam-
Pa) - - L'Amérique nécessaire au relè-
vernent de l'Europe (F. Nitti dans
Mattin,o).
¡ ----- ————————————
r POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET
GRANDE-BRETAGNE
{\ discours DE LORD DERBY A LA
l'a.CC BnE; DE COMMERCE DE MANCHESTER. —
ALI aecOrd des trois nations : France, Italie,
rre sur la question grecque est une
î*. de e de l'existence de ce « désir d'entente
tt r' oCornpTéhension mutuelle » dont par-
enarnent M. Leygues. Sans doute la
décl,, tiO conserve un caractère général ;
ei Permet de supposer que les autres
Jestin f1® seront réglées dans le même es-
Kfit. .p ertes, les trois gouvernements ont,
ja gestion de l'Europe centrale par
h~S Sur la Russie etc. des opinions
Droblè ntes mais ils savent que tous ces
PG lè es doivent être réglés dans une
è re d'entente ; s'il en était autre.-
fent 1 Allemagne profiterait aussitôt du
f f car elle l'attend impatiemment.
t!lbl~ Lr^ Derby a fait un discours admi-
f~ ~b)~ SI nous en excluons quelques phra-
1S 'Xo H Derby demande une alliance avec
lance » Le peuple français, dit-il, n'est
d~Mu - b}~ Sitariste que nous ! (nous l'avons
C bien SOUvent ici). n veut seulement se
i | » Nous regrettons cependant que
~"y se soit livré à une attaque per-
sonnelle contre Pertinax ; sans doute Per-
tinax a commis des erreurs de style, sans
doute Pertinax a cédé parfois à la colère ;
mais Pertinax n'est point anglophobe !
Quant au plan de Lord Derby, pour main-
tenir et fortifier l'amitié qui unit la France
et l'Angleterre et pour permettre aux deux
nations de régler les questions d'après-
guerre toutes à la fois et non point
morceau par morceau, nous le jugeons in-
téressant et digne de retenir notre atten-
tion !
TIMES, 3.12.
— Les déclarations qu'a faites hier Lord
Derby étaient inattendues. Lord Derby
parle d'une alliance avec la France. Que
veut-il dire par là ? Il y a un an et demi,
nous nous engagions avec l'Amérique à ve-
nir au secours de la France, au cas d'une
attaque injustifiée par l'Allemagne ; avec
cette réserve pourtant que l'accord ne se-
rait valable que lorsqu'il aurait été ratifié
par le Sénat américain ; le Sénat ne l'a
point ratifié et, par conséquent, l'accord
n'a plus aucune valeur. Lord Derby pense-t-
il que cet accord est valable, malgré le re-
fus des Etats-Unis ? Songe-t-il seulement
non à un accord spécial, mais à un traité
d'alliance ? Ses paroles semblent indiquer
qu'il serait partisan d'un traité général
d'alliance. Peut-être d'ailileurs m'y aurait-il
aucune différence entre les deux traités !
Quoi qu'il en soit, la question de l'alliance
est une question très importante qui sou-
lève un grand nombre de problèmes secon-
daires ; disons-le vite, les bonnes inten-
tions ne doivent pas être mises en doute ;
il est évident que la sympathie de l'Angle-
terre pour la France est sincère et cordiale
et qu'elle ne repose point seulement sur le
sentiment, mais sur des intérêts perma-
nents. Il importe, en effet, que les ports
français de la Manche soient à l'abri d'une
attaque et nous ne pourrions supporter
qu'ils soient confisqués par l'ennemi pas
plus que nous ne pourrions admettre un
sort semblable pour la côte de Belgique ; ce
fait constitue donc une garantie pour la
France qui peut compter sur notre con-
cours, en cas d'attaque ; « mais alors,
dira-t-on, pourquoi ne pas donner à cette
garantie un caractère officiel ? » D'abord,
parce que le danger n'est pas immédiat ;
nous avons accepté l'arrangement pour
répondre au désir de la France pour la-
quelle l'invasion allemande est une sorte
de cauchemar ; l'Allemagne cependant ne
pourra de si tôt songer à la guerre et, par
conséquent, nous aurions tort de nous en-
gager dès maintenant ; le monde se trans-
forme, hélas, et bien des événements peu-
vent se produire dans le cours d'une gé-
nération ! Bref, l'accord est mort et il est
très probable qu'on ne le fera point revi-
vre. En outre, l'adhésion de l'Amérique
était nécessaire ; cette adhésion aurait
donné d'ailleurs à ce pays une force non
seulement contre l'Allemagne, mais contre
toute combinaison entre puissances ; l'A-
mérique, en outre, aurait exigé une interpré-
tation stricte de l'accord ; elle n'aurait point
accepté comme prétexte à la mobilisation de
simples allusions à un danger d'agression ;
enfin, le traité aurait dû être soumis con-
formément à l'article 3 à la Société des
Nations ! Quelle ressemblance y a-t-il entre
un tel arrangement entre les trois nations
et le traité d'alliance entre la France et
l'Angleterre ? L'arrangement était, en fait,
considéré comme le pilier sur lequel s'ap-
puierait la Société des Nations, jusqu'à sa
constitution définitive. Et ce n'est certaine-
ment point le sens qui serait donné, par la
France, à cette alliance militaire. La
France veut cette alliance parce qu'elle n'a
point confiance dans la Société : bien plus,
eille déteste cette Société qui substitue une
protection illusoire à ces protections qui,
d'après elle, sont seules efficaces : les
frontières, les armements, les alliances.
frontières, la blâmons point, quoique notre
Nous ne la blâmoos point, quoique notre
point de vue soit différent ! Mais il faut se
rendre compte pourtant que la France ver-
rait en ce traité un accord semblable à ce-
lui qu'elle vient de signer avec la Belgique
et qu'elle tient à garder secret ; bien plus
cet accord permettrait à la France d'igno-
rer la Société des Nations ! La France est
aujourd'hui la plus grande puissance mili-
taire, l'Angleterre la plus grande puissance
navale ; notre but consisterait donc à con-
serveir cette suprématie, à prévenir la for-
mation d'une semblable combinaison entre
d'autres nations : l'Allemagne et la Russie,
et le Japon par exemple ; bref, ce serait là
la vieille histoire des combinaisons, de
l'équilibre ! Avons-nous donc été si unis à
la France pendant ces dernières airmées que
nous puissions accepter sans crainte cet
insupportable fardeau et tous les froisse-
ments, les vexations qu'il suppose ? Nous
sommes bons amis, très bons amis, nous
demeurerons bons amis et, en cas de dan-
ger, nous pourrions prendre des disposi-
tions ; pour le moment, notre amitié peut
parer à tous, les dangers ; contentons-nous
donc de cela et évitons, par notre ambition,
de mettre nos succès en péril !
MANCHESTER GUARDIAN, 3.12
L'ENTENTE ET LA GRÈCE
LA NOTE DES ALLIES (DU 2 DÉCEMBRE)
— PRESSE ANGLAISE (DU 3). — [Le Times (voir
ci-dessus) considère la note commune
comme une preuve de l'accord nécessaire ;
le Manchester Guardian remarque cepen-
dant que la note est vaque, la menace cer-
taine et il propose quelques moyens d'ac-
tion « qui n'affaibliraient point la Grèce et
qui ne donneraient point une force nouvelle
à la Turquie » ; enfin le Daily Herafd (extré-
miste), commente ironiquement la note qui
est pour lui un exemple parfait de l'adage
prussien : « La. force prime le droit ! »]
— La France, l'Angleterre et l'Italie ont
envoyé une note à la Grèce ; une note me-
naçante, pourrait-on dire, si seulement on
savait en quoi consistent ces menaces ; il
semble, en effet, que les trois puissances ne
ne se sont point mises d'accord sur cette
question, et pourtant c'est le point impor-
tant. Nous ne pouvons dire ce que seront
ces menaces ; cependant nous pouvons sup-
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