Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 novembre 1920 01 novembre 1920
Description : 1920/11/01 (T16,N1590)-1920/11/02. 1920/11/01 (T16,N1590)-1920/11/02.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215378h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
r NI STF. RE:S
MINISTERES
DES
t"AIRES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
N" 1590
Lundi 1er - Mardi 2 novembre 1920
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en Italique, qui sont d-
.- résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
4 Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le discours du chan-
^eh|r'enbach, le 27 octobre, au
Rekhstag (Hannoverscher Kurier). —
La rande-Bretagne et les biens des
particuliers allemands (Deutsche Allge-
meine Zeitung, Frankfurter Zeitung).
Pr EÏS AMÉnICAINE. — M. Harding et la So-
(?leté des, Nations (World). — Les chan-
Ces des deux partis (Washington Post).
PflE l AUTlnCHIENNE. — La situation politi-
IJ qUe en Hongrie (Abend).
pREss BELGE. — Les socialistes et la par-
ljCi n oéVU gouvernement (Meuse.
/<7y/r, ; 6 Li. bérale). — Le mouvement fla-
p rnrngant (Standaard, Flandre Libérale).
FlEi,SE ESPAGNOLE. L'emprunt français et
¡Espagne (Ramon de Olascoaga dans
PRESSE — La « révolution en
Iteliip /r -- La « révolution en
Xypels dans Algemeen Han-
- BelSblad). - L'organisation militaire en
il~)]~lande (Vo,tk, Teiegraaf).
PREss ITALIENNE. — La- capture du Cogne
Par d'Annunzio (Ginmale del Popolo).
— T
(c Le. mouvement diplomatique italien
{aCorrrriière della Sera).
politique GENERALE
KT DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
Mnl bSCB?ue>? DU CHANCELIER FEH-
1 1, 27 octobre, au Reichstag]. —
*'0iri s o -noo.- +
Pitr 'llfl Songe a tous les discours prononcés
par les chanceliers à Weimar et à Berlin
ser de rec le discours prononce
aujourd'h ue le discou,i-s prononcé
(14 ar Fehre'Hha.ch est beaucoup
du 8 itnDorti'm, qlle tous les autres. Et cela
de point de Vu.e politiqne comme du pomt
pallep de vue, politique, comme du Point
,]'] Vue °"ï- Du point de vue politique,
qu'il a abordé hardiment les problè-
les Plus brûlants, qu'il n'en a
Téa1ité silence et qu'il a envisagé
VUe n t'ecomme il convient ; du point de
Vxi(riatiorial pa,rce que ce discours a fait de
lïi au „
ét sentir ce qu'était la dignité alle-
duV^l^li8 n. fronti?ïarCe qu'il s est adressé par
où r^ 1 aux pays de l'autre côté
p, rôdent les hyènes qui guettent
ICI oadavre de 1 r Aa Hnemagne.
ait est UnP
e excellente. chose que Fehrenbach
présenté le groupe de nos ennemis
l'iel pUlssances qui régnent
joug au-
e, il ait traité Spa de joug au-
quel nous avons été contraints de nous sou-
/"disant mir. montré, maintenant que
, nnt 1Sme allemand est mort,
les rvHoP°ussés à son sujet ne ser-,
ilarii rôaiita
masquer cet autre mi-
lit e qui règne en France. Ce milita-
risme français (Fehrenbach aurait fort bien
pu parler à cette occasion du « marinisme »
anglo-français) ne tardera pas, s'il continue
à nous ronger au moyen de l'occupation des
territoires rhénans, à ruiner le dernier es-
poir que mettent les gouvernants de Paris
dans les réparations.
HANNOVERSCHER KURIER, 28.10 matin
LA GRANDE-BRETAGNE ET LES BIENS
DES PARTICULIERS ALLEMANDS.
Cela ne veut pas dire que Le gouvernement
britannique ait généreusement renoncé à
poursuivre la liquidation des biens alle-
mands existant en Angleterre AU MOMENT
DE LA DÉCLARATION DE GLERRE. Le paragraphe
dont il est question dans la déclaration,
c'est-à-dire le paragraphe 18 de l'annexe 2
de l'article 2i4, partie VIII du traité de
paix neconcenle que les saisies qui auront
lieu à l'avenir, et à ce point de vue la
déclaration anglaise a, il est vrai, une im-
portance capitale pour la reprise des rela-
tions commerciales entre l'Allemagne et
l'Angleterre. Si ce paragraphe 18 avait été
maintenu, il aurait été impossible alors
pour un Allemand de déposer ou d'acquérir,
sans courir de risques, de nouvelles valeurs
en Angleterre. Car l'épée de Damoclès
qu'est la mise sous séquestre, « par mie,
sure de représailles » de biens allemands
déposés en Angleterre APRÈS la signature
du traité de paix, aurait toujours été sus-
pendue sur la tête du propriétaire alle-
mand. *
Ce danger est donc écarté et il nous faut
reconnaître que le gouvernement anglais a
montré là une certaine bienveillance.
D'autre part, le fait de se reporter à ce
paragraphe 18 révèle de nouveau tous les
pièges que le traité de paix a préparés à la
reconstitution de l'économie allemande. La
France, par exemple, n'a pas encore re-
noncé à l'application du paragraphe 18 et
nous savons par expérience à quel point
certains éléments des Etats qui ont été nos
ennemis sont enclins à nous accuser, accu-
sation forgée de toutes pièces, de ne pas
vouloir remplir les obligations qui nous
sont imposées par le traité de paix. Mais
nous espérons que l'exemple de l'Angleterre
sera suivi par les autres Eln-ts. Moins nous
serons liés et entravés dans notre déve-
loppement, plus il nous sera nossible de
remplir Les obligations auxquelles nous
avons souscrit et que nous sommes prêts à
tenir avec toute la conscience qui caracté-
rise l'Allemagne. — E. H.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
27.10, soir.
La décision que vient de prendre l'Angle-
terre a causé un certain mécontentement
en France. On se demande pourquoi. Pour
la question de la Hquidiation, le traité de
paix donne des droits aux vainqueurs,
mais laisse chacun d'eux libre d'en faire
usage comme il ,l'entend'. En réalité, ce
« droit de liquidation » a été apliqué fort
différemment dans le camn adverse, sui-
vant le pays dont. il s'agissait. Si les An-
<7la'is. dans l'intérêt des relations commer-
ciales, viennent de prendre une décision,,
que le simple bon 'sens exige, la France
n'a nullement lieu de s'en plaindre ; elle fe-
rait mieux plutôt d'imiter l'exemple de l'An-
gleterre. Mais les Français malheureuse-
ment ont de toutes ces choses une concep-
tion tout à fait différente. Le seul point quij
importe-pour eux, ce sont les' sanctions ;
et la presse française annonce déjà que le
règlement des réparations sera lui aussi ac-
compagné de sanctions.
FRANKFURTER ZEITUNG, 28.10 soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LA CAPTURE DU « COGNE » PAR D'AN-
NUNZIO. — Le Cogne est un paquebot
chargé de marchandises en majorité suis-
ses, qui — alors qu'il se dirigeait vers une
autre destination — a été capturé, nous ne
savons avec la complicité de qui, par les
émissaires du commandement de Fiume.
Jusqu'à preuve contraire, nous ignorons que
la Régence du Carnaro ait déclaré la guerre
à l'Italie. Le système qui consiste à capturer
les bâtiments battant pavillon national ne
trouve nulle part. de justification.
Le Cogne, entre les mains de D'Annun-
zio -- d'après ce que confesse un commu-
niqué officiel de Fiume — était une arme
destinée à faire pression sur le gouverne
ment légal d'Italie pour obtenir, nous ne sa-
vons ou nous savons trop, quel emprunt.
Une sorte d'otage inanimé pour exercer une
pression qui dans le code pénal italien a
l'allure d'un vilain délit de droit commun.
Et il est étrange que malgré toutes les im-
portantes adhésion que le Fiumanisme pré-
tend posséder dans le pays, d'Annunzio
pour accomplir une opération financière
pour laquelle il prétend offrir de sérieuses.
garanties ait besoin de l'appui du gouver-
nement italien, qui n'a jamais pris acte —
et qui ne le pouvait pas pour de claires rai-
sons internationales — des événements qui
ont abouti à la proclamation de la Régence
à Fiume ! Etranges appuis que ceux dont se
vante le poète s'ils ne réussissent pas à ras-
'sembler la somme qu'il faut pour entretenir
la. flamme de l'italianité dans la ville holo-
causte.
Mais cela a peu d'importance au regard
des conséquences pratiques .,auxquelles on
arrivera immanquablement après la capture
du Cogne et la vente de son chargement ?
Qui voulez-vous qui confie encore ses
marchandises à des bateaux italiens, si la
sécurité la plus élémentaire fait défaut
quant à leur arrivée à destination Et gom-
ment voulez-vous imposer aux équipages
un minimum de discipline et les empêcher
de s'emnarer des bateaux ayr lesquels ils
sont embarqués ? 1
Depuis longtemps notre correspondant
de Zurich a jeté un cri d'alarme contre les
pressions que la France exerçait sur le gou-
vernement suisse pour obtenir que les trans-
ports maritimes à destination de la Confé-
dération helvétique aient lieu à travers un
port français. Dès J'an passé, nous avions
parlé de la nécessité de mettre îe port de
Gênes en condition d'être préféré aux ports
français concurrents. Il s'agissait, alors,
d'une question technique, mais la tendance
MINISTERES
DES
t"AIRES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
N" 1590
Lundi 1er - Mardi 2 novembre 1920
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en Italique, qui sont d-
.- résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
4 Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — Le discours du chan-
^eh|r'enbach, le 27 octobre, au
Rekhstag (Hannoverscher Kurier). —
La rande-Bretagne et les biens des
particuliers allemands (Deutsche Allge-
meine Zeitung, Frankfurter Zeitung).
Pr EÏS AMÉnICAINE. — M. Harding et la So-
(?leté des, Nations (World). — Les chan-
Ces des deux partis (Washington Post).
PflE l AUTlnCHIENNE. — La situation politi-
IJ qUe en Hongrie (Abend).
pREss BELGE. — Les socialistes et la par-
ljCi n oéVU gouvernement (Meuse.
/<7y/r, ; 6 Li. bérale). — Le mouvement fla-
p rnrngant (Standaard, Flandre Libérale).
FlEi,SE ESPAGNOLE. L'emprunt français et
¡Espagne (Ramon de Olascoaga dans
PRESSE — La « révolution en
Iteliip /r -- La « révolution en
Xypels dans Algemeen Han-
- BelSblad). - L'organisation militaire en
il~)]~lande (Vo,tk, Teiegraaf).
PREss ITALIENNE. — La- capture du Cogne
Par d'Annunzio (Ginmale del Popolo).
— T
(c Le. mouvement diplomatique italien
{aCorrrriière della Sera).
politique GENERALE
KT DIPLOMATIE
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
Mnl bSCB?ue>? DU CHANCELIER FEH-
1 1, 27 octobre, au Reichstag]. —
*'0iri s o -noo.- +
Pitr 'llfl Songe a tous les discours prononcés
par les chanceliers à Weimar et à Berlin
ser de rec le discours prononce
aujourd'h ue le discou,i-s prononcé
(14 ar Fehre'Hha.ch est beaucoup
du 8 itnDorti'm, qlle tous les autres. Et cela
de point de Vu.e politiqne comme du pomt
pallep de vue, politique, comme du Point
,]'] Vue °"ï- Du point de vue politique,
qu'il a abordé hardiment les problè-
les Plus brûlants, qu'il n'en a
Téa1ité silence et qu'il a envisagé
VUe n t'ecomme il convient ; du point de
Vxi(riatiorial pa,rce que ce discours a fait de
lïi au „
ét sentir ce qu'était la dignité alle-
duV^l^li8 n. fronti?ïarCe qu'il s est adressé par
où r^ 1 aux pays de l'autre côté
p, rôdent les hyènes qui guettent
ICI oadavre de 1 r Aa Hnemagne.
ait est UnP
e excellente. chose que Fehrenbach
présenté le groupe de nos ennemis
l'iel pUlssances qui régnent
joug au-
e, il ait traité Spa de joug au-
quel nous avons été contraints de nous sou-
/"disant mir. montré, maintenant que
, nnt 1Sme allemand est mort,
les rvHoP°ussés à son sujet ne ser-,
ilarii rôaiita
masquer cet autre mi-
lit e qui règne en France. Ce milita-
risme français (Fehrenbach aurait fort bien
pu parler à cette occasion du « marinisme »
anglo-français) ne tardera pas, s'il continue
à nous ronger au moyen de l'occupation des
territoires rhénans, à ruiner le dernier es-
poir que mettent les gouvernants de Paris
dans les réparations.
HANNOVERSCHER KURIER, 28.10 matin
LA GRANDE-BRETAGNE ET LES BIENS
DES PARTICULIERS ALLEMANDS.
Cela ne veut pas dire que Le gouvernement
britannique ait généreusement renoncé à
poursuivre la liquidation des biens alle-
mands existant en Angleterre AU MOMENT
DE LA DÉCLARATION DE GLERRE. Le paragraphe
dont il est question dans la déclaration,
c'est-à-dire le paragraphe 18 de l'annexe 2
de l'article 2i4, partie VIII du traité de
paix neconcenle que les saisies qui auront
lieu à l'avenir, et à ce point de vue la
déclaration anglaise a, il est vrai, une im-
portance capitale pour la reprise des rela-
tions commerciales entre l'Allemagne et
l'Angleterre. Si ce paragraphe 18 avait été
maintenu, il aurait été impossible alors
pour un Allemand de déposer ou d'acquérir,
sans courir de risques, de nouvelles valeurs
en Angleterre. Car l'épée de Damoclès
qu'est la mise sous séquestre, « par mie,
sure de représailles » de biens allemands
déposés en Angleterre APRÈS la signature
du traité de paix, aurait toujours été sus-
pendue sur la tête du propriétaire alle-
mand. *
Ce danger est donc écarté et il nous faut
reconnaître que le gouvernement anglais a
montré là une certaine bienveillance.
D'autre part, le fait de se reporter à ce
paragraphe 18 révèle de nouveau tous les
pièges que le traité de paix a préparés à la
reconstitution de l'économie allemande. La
France, par exemple, n'a pas encore re-
noncé à l'application du paragraphe 18 et
nous savons par expérience à quel point
certains éléments des Etats qui ont été nos
ennemis sont enclins à nous accuser, accu-
sation forgée de toutes pièces, de ne pas
vouloir remplir les obligations qui nous
sont imposées par le traité de paix. Mais
nous espérons que l'exemple de l'Angleterre
sera suivi par les autres Eln-ts. Moins nous
serons liés et entravés dans notre déve-
loppement, plus il nous sera nossible de
remplir Les obligations auxquelles nous
avons souscrit et que nous sommes prêts à
tenir avec toute la conscience qui caracté-
rise l'Allemagne. — E. H.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
27.10, soir.
La décision que vient de prendre l'Angle-
terre a causé un certain mécontentement
en France. On se demande pourquoi. Pour
la question de la Hquidiation, le traité de
paix donne des droits aux vainqueurs,
mais laisse chacun d'eux libre d'en faire
usage comme il ,l'entend'. En réalité, ce
« droit de liquidation » a été apliqué fort
différemment dans le camn adverse, sui-
vant le pays dont. il s'agissait. Si les An-
<7la'is. dans l'intérêt des relations commer-
ciales, viennent de prendre une décision,,
que le simple bon 'sens exige, la France
n'a nullement lieu de s'en plaindre ; elle fe-
rait mieux plutôt d'imiter l'exemple de l'An-
gleterre. Mais les Français malheureuse-
ment ont de toutes ces choses une concep-
tion tout à fait différente. Le seul point quij
importe-pour eux, ce sont les' sanctions ;
et la presse française annonce déjà que le
règlement des réparations sera lui aussi ac-
compagné de sanctions.
FRANKFURTER ZEITUNG, 28.10 soir.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LA CAPTURE DU « COGNE » PAR D'AN-
NUNZIO. — Le Cogne est un paquebot
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ses, qui — alors qu'il se dirigeait vers une
autre destination — a été capturé, nous ne
savons avec la complicité de qui, par les
émissaires du commandement de Fiume.
Jusqu'à preuve contraire, nous ignorons que
la Régence du Carnaro ait déclaré la guerre
à l'Italie. Le système qui consiste à capturer
les bâtiments battant pavillon national ne
trouve nulle part. de justification.
Le Cogne, entre les mains de D'Annun-
zio -- d'après ce que confesse un commu-
niqué officiel de Fiume — était une arme
destinée à faire pression sur le gouverne
ment légal d'Italie pour obtenir, nous ne sa-
vons ou nous savons trop, quel emprunt.
Une sorte d'otage inanimé pour exercer une
pression qui dans le code pénal italien a
l'allure d'un vilain délit de droit commun.
Et il est étrange que malgré toutes les im-
portantes adhésion que le Fiumanisme pré-
tend posséder dans le pays, d'Annunzio
pour accomplir une opération financière
pour laquelle il prétend offrir de sérieuses.
garanties ait besoin de l'appui du gouver-
nement italien, qui n'a jamais pris acte —
et qui ne le pouvait pas pour de claires rai-
sons internationales — des événements qui
ont abouti à la proclamation de la Régence
à Fiume ! Etranges appuis que ceux dont se
vante le poète s'ils ne réussissent pas à ras-
'sembler la somme qu'il faut pour entretenir
la. flamme de l'italianité dans la ville holo-
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Mais cela a peu d'importance au regard
des conséquences pratiques .,auxquelles on
arrivera immanquablement après la capture
du Cogne et la vente de son chargement ?
Qui voulez-vous qui confie encore ses
marchandises à des bateaux italiens, si la
sécurité la plus élémentaire fait défaut
quant à leur arrivée à destination Et gom-
ment voulez-vous imposer aux équipages
un minimum de discipline et les empêcher
de s'emnarer des bateaux ayr lesquels ils
sont embarqués ? 1
Depuis longtemps notre correspondant
de Zurich a jeté un cri d'alarme contre les
pressions que la France exerçait sur le gou-
vernement suisse pour obtenir que les trans-
ports maritimes à destination de la Confé-
dération helvétique aient lieu à travers un
port français. Dès J'an passé, nous avions
parlé de la nécessité de mettre îe port de
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