Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 octobre 1920 13 octobre 1920
Description : 1920/10/13 (T16,N1574). 1920/10/13 (T16,N1574).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215362n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
t,p AIR ES É TH A N GER E S
ET DE LA GUERRE
N- 1574
N" 1574
Mercredi 13 octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La France et la Con-
férence financière de Genève (Deut.
s.che Allgërrieine Zeitung). — Les rela-
tions franco-allemandes et l'exécution
du Traité de Versailles (Dr K. dans
Augsburger Postzeitung). - La Russie,
a France et l'Allemagne (0. G. W.
dans Deutsche Allgemeine Zeitung.) —
Fédéralistés et pangermanistes en Ba-
PRESSE AMÉRICAINE, — Une nouvelle organi-
sation socialiste (World). — Les récoltes
aux Etats-Unis: « Le pays de l'abon-
dance » (Washington Post).
PRESSE ANGLAISE. — Le retour du Prince de
Galles (Morning Post, Manchester
Guardian). M. Lloyd George et les
Trade-Unions (Daily Graphie).- Les re-
ferendum des mineurs britanniques
(Daily Telegraph).
PRESSE AUTRICHIENNE — L'armistice russo-
rSwi^ïï^a1 iS (Arbeiter Zeitung, Rote Fahne,
Hewhspost, Nette Freie Presse).
PRESSE BELGE. - L'entrevue de MM. Dela-
croix et Lloyd George (xxe Siècle).
PRESSE ESPAGNOLE. — Déclarations du mar-
quis de o- la Conférence de
Bruxelles (Epoca).- Les droits d'im-
gnols (Imparcial). !'és ïins espa"
PRESSE HOLLANDAISE. — Le rattachement de
l'Autriche à l'Allemagne et Je sépara-
tisme 016 (Telegraa{).
RESSE , TAENNE' - Les pourparlers directs
entre Italie et Yougoslavie (Stampa);
lettre ouverte à M. Sforza (Giornale
ltalia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE GENÈVE
LA FRANCE ET LA CONFERENCE DE
GENEVE.- PRESSE ALLEMANDF. - Si les
informations de la presse française sont
exactes , il serait dit dans la réponse de la
France à la nota anglaise au sujet de la con-
férence de Genève que personne à Spa n a
prévu une conférence internationale, que
seule une conférence de techniciens au
S à !aquene , techniciens
lieu, a ~~qu'eS~ e prendrait part, si possible,
une comission française. Il semble que
c'est jouer là plus ou moins avec les mots.
Si des délégués de toutes les nations alliées
et associées, et des délégués de l'Allemagne
prennent part à cette conférence, cette con-
férence, VISIblement, sera internationale. En
magne, où l'on tient beaucoup moins à
la lettre qu'à l'esprit, on s'inquiète peu du
nom que portera. la Conférence de Genève
que l'on nous a promise à Spa. L'important
pour nous, c'est que les promesses faites
soient tenues.
Nous avons déjà dit que rééditer la mé-
thode de Versailles et de Spa, qui consiste
en l'accord interallié aux dépens de l'Alle-
magne, en la remise de conditions sous for-
mes d'ultimatum, ne nous semble pas être le
bon moyen pour arriver à une solution des
grands problèmes.
Il nous faut insister pour que la voie tra-
cée dans la lettre d'envoi du traité de Ver-
sailles soit suivie et pour que l'Allemagne
ait l'occasion d'exposer ses projets et de les
discuter avec les gouvernements alliés et
associés. Des journalistes français, fort bien
informés comme M. Pertinax, proposent, au
moment où il est question des méthodes en-
visagées pour préparer la conférence inter-
nationale de Genève, une méthode qui est
juste l'opposé de celle qui conviendrait à
tout le monde, et que l'Allemagne pourrait
suivre.
M. Pertinax propose comme première
étape une délibération entre délégués aile,
mands et la commission des réparations. Le
gouvernement allemand n'aurait pas lieu
d'envoyer ses délégués pour être simple-
ment entendus par la Commission des Répa-
rations. La deuxième étape serait une con-
férence des chefs de gouvernements pour
prendre connaissance de ces travaux préli-
minaires. Il semble que M. Pertinax songe
uniquement à une conférence des chefs des
gouvernements alliés, à l'exclusion de l'Alle-
magne. La troisième étape serait la déci-
sion prise par la Commission des Répara-
tions. Mais pourquoi tout ce long chemin ?
A quoi bon alors les promesses de la note
d'envoi et celles de Spa ? Ce n'est pas ainsi
que le monde avancera. L'Allemagne, de
cette manière, se trouverait dépossédée des
droits qu'elle détient du fait de ses négocia-
tions antérieures avec les Alliés.
En France on critique nos arguments et
nos propositions avant seulement de les con-
naître. Nous avons fait à Spa des proposi-
tions, consciencieusement élaborées, sur des
questions financières et les réparations, pro-
positions que l'on a reçues, mais au sujet
desquelles on ne nous a pas dit un seul mot
qui vaille la peine d'être retenu. Un simple
accusé de réception, c'est là tout ce que
nous avons reçu jusqu'ici. Et au lieu d'une
réponse technique, nous n'avons pas entendu
autre chose que ceci : « Projet Stinnes »,
« colonisation allemande du nord de la
France », choses qui n'existent que dans la
tête de M. Poincaré, en proie à ce cauche-
mar.
Et même si l'on ne veut pas du projet de
Spa, comme on l'assure quotidiennement
dans la presse française, nous n'avons cessé
de dire que le gouvernement allemand a fait
des. propositions auxquelles il ne s'attache
pas à TOUT PRIX. Pourquoi ne prend-on pas
ses propositions comme point de départ dans
la recherche d'une base pour les conversa-
tions des techniciens, conversations qui pré-
céderaient la Conférence de Genève ?
Les projets proposés, dit-on, par M. Dela-
croix pour les différentes étapes de la dis-
cussion qui doivent régler finalement les
obligations de l'Allemagne n'ont jamais été
communiqués au gouvernement allemand.
Il ne les connaît pas, et ces projets ne ré-
pondent pas à ce qui avait été dit dans la
note d'envoi et à Spa. Ils ne semblent pas
non plus exprimer l'opinion générale de
toutes les grandes puissances représentées
au traité de Versailles. Il y a lieu de retenir
à ce sujet le dernier discours électoral de
M. Harding, où il est dit expressément que
la Conférence internationale de Genève ne
peut avoir lieu sans la participation du peu-
ple américain.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
10.10 matin.
L'ENTREVUE DE MM. DELACROIX ET
LLOYD GEORGE. — Nous croyons que le
Glasgow Herald fait erreur lorsqu'il dit que
la conversation de M. Delacroix avec
M. Lloyd George portera sur la question
franco-belge et que le Premier Ministre
belge demandera d'appui de la Grande-
Bretagne, M. Delacroix a trai.é de ces
question avec M. Lloyd George à Spa, et
le chef du cabinet anglais a fait connaître
déjà son opinion au sujet d'une alliance mi-
litaire anglo-belge. Le cabinet de Londres
ne désire pas prendre d'engagements en ce
qui concerne une assistance armée de
l'Angleterre en faveur de notre pays.
Peut-être Ies circonstances l'ameneront-
elles un jour à changer d'attitude, et cette
nouvelle serait évidemment accueillie avec
faveur dans notre pays, mais il ne paraît
pas — jusqu'à présent du moins -- que le
gouvernement britannique soit enclin à
modifier - sa - première opinion. ,-
La question des réparations semble de-
voir constituer l'objet essentiel, sinon ex-
clusif. de cet entretien. Un fait paraît à
cet égard décisif, c'est que M. Delacroix a
eu samedi après-midi un très long entre-
tien avec son collègue à l'Intérieur M. Jas-
t>ar. et le colonel Thennis, notre délégué à
la Commission des Réparations. Il est infi-
niment probable d'ailleurs que cette entre-
vue n'aurait pas eu lieu si M. Delacroix
n'avait nas dû se rendre à Londres pour
assister à l'inauguration du monument
érigé à l'initiative de l'Union Anglo-Belge.
XXe SIECLE. 10.10.
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE
LES RELATIONS FRANCO-ALLEMAN-
DES ET L'EXECUTION DU TRAITE DE
VERSAILLES.— D'après les nouvelles par-
venues sur la visite de l'ambassadeur
Mayer au Président du Conseil français,
M. Leygues aurait répondu à notre envoyé
que la France ferait tout pour faciliter la
tâche de l'Allemagne si l'on reconnaissait
sa bonne volonté dans l'exécution du traité
de Versailles.
Il est intéressant de lire les commentai-
res du Temps. D'après ce journal, la ré-
ponse française confirmerait cette idée, ex-
primée récemment dans le message aux
Chambres, que « la ferme volonté de veid-
1er sur l'exacte exécution du traité de Ver-
sailles doit dominer toute la politique
étrangère de la France et constituer, une
base solide sur laquelle pourront se déve-
DES
t,p AIR ES É TH A N GER E S
ET DE LA GUERRE
N- 1574
N" 1574
Mercredi 13 octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d-
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - La France et la Con-
férence financière de Genève (Deut.
s.che Allgërrieine Zeitung). — Les rela-
tions franco-allemandes et l'exécution
du Traité de Versailles (Dr K. dans
Augsburger Postzeitung). - La Russie,
a France et l'Allemagne (0. G. W.
dans Deutsche Allgemeine Zeitung.) —
Fédéralistés et pangermanistes en Ba-
PRESSE AMÉRICAINE, — Une nouvelle organi-
sation socialiste (World). — Les récoltes
aux Etats-Unis: « Le pays de l'abon-
dance » (Washington Post).
PRESSE ANGLAISE. — Le retour du Prince de
Galles (Morning Post, Manchester
Guardian). M. Lloyd George et les
Trade-Unions (Daily Graphie).- Les re-
ferendum des mineurs britanniques
(Daily Telegraph).
PRESSE AUTRICHIENNE — L'armistice russo-
rSwi^ïï^a1 iS (Arbeiter Zeitung, Rote Fahne,
Hewhspost, Nette Freie Presse).
PRESSE BELGE. - L'entrevue de MM. Dela-
croix et Lloyd George (xxe Siècle).
PRESSE ESPAGNOLE. — Déclarations du mar-
quis de o- la Conférence de
Bruxelles (Epoca).- Les droits d'im-
gnols (Imparcial). !'és ïins espa"
PRESSE HOLLANDAISE. — Le rattachement de
l'Autriche à l'Allemagne et Je sépara-
tisme 016 (Telegraa{).
RESSE , TAENNE' - Les pourparlers directs
entre Italie et Yougoslavie (Stampa);
lettre ouverte à M. Sforza (Giornale
ltalia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFÉRENCE DE GENÈVE
LA FRANCE ET LA CONFERENCE DE
GENEVE.- PRESSE ALLEMANDF. - Si les
informations de la presse française sont
exactes , il serait dit dans la réponse de la
France à la nota anglaise au sujet de la con-
férence de Genève que personne à Spa n a
prévu une conférence internationale, que
seule une conférence de techniciens au
S à !aquene , techniciens
lieu, a ~~qu'eS~ e prendrait part, si possible,
une comission française. Il semble que
c'est jouer là plus ou moins avec les mots.
Si des délégués de toutes les nations alliées
et associées, et des délégués de l'Allemagne
prennent part à cette conférence, cette con-
férence, VISIblement, sera internationale. En
magne, où l'on tient beaucoup moins à
la lettre qu'à l'esprit, on s'inquiète peu du
nom que portera. la Conférence de Genève
que l'on nous a promise à Spa. L'important
pour nous, c'est que les promesses faites
soient tenues.
Nous avons déjà dit que rééditer la mé-
thode de Versailles et de Spa, qui consiste
en l'accord interallié aux dépens de l'Alle-
magne, en la remise de conditions sous for-
mes d'ultimatum, ne nous semble pas être le
bon moyen pour arriver à une solution des
grands problèmes.
Il nous faut insister pour que la voie tra-
cée dans la lettre d'envoi du traité de Ver-
sailles soit suivie et pour que l'Allemagne
ait l'occasion d'exposer ses projets et de les
discuter avec les gouvernements alliés et
associés. Des journalistes français, fort bien
informés comme M. Pertinax, proposent, au
moment où il est question des méthodes en-
visagées pour préparer la conférence inter-
nationale de Genève, une méthode qui est
juste l'opposé de celle qui conviendrait à
tout le monde, et que l'Allemagne pourrait
suivre.
M. Pertinax propose comme première
étape une délibération entre délégués aile,
mands et la commission des réparations. Le
gouvernement allemand n'aurait pas lieu
d'envoyer ses délégués pour être simple-
ment entendus par la Commission des Répa-
rations. La deuxième étape serait une con-
férence des chefs de gouvernements pour
prendre connaissance de ces travaux préli-
minaires. Il semble que M. Pertinax songe
uniquement à une conférence des chefs des
gouvernements alliés, à l'exclusion de l'Alle-
magne. La troisième étape serait la déci-
sion prise par la Commission des Répara-
tions. Mais pourquoi tout ce long chemin ?
A quoi bon alors les promesses de la note
d'envoi et celles de Spa ? Ce n'est pas ainsi
que le monde avancera. L'Allemagne, de
cette manière, se trouverait dépossédée des
droits qu'elle détient du fait de ses négocia-
tions antérieures avec les Alliés.
En France on critique nos arguments et
nos propositions avant seulement de les con-
naître. Nous avons fait à Spa des proposi-
tions, consciencieusement élaborées, sur des
questions financières et les réparations, pro-
positions que l'on a reçues, mais au sujet
desquelles on ne nous a pas dit un seul mot
qui vaille la peine d'être retenu. Un simple
accusé de réception, c'est là tout ce que
nous avons reçu jusqu'ici. Et au lieu d'une
réponse technique, nous n'avons pas entendu
autre chose que ceci : « Projet Stinnes »,
« colonisation allemande du nord de la
France », choses qui n'existent que dans la
tête de M. Poincaré, en proie à ce cauche-
mar.
Et même si l'on ne veut pas du projet de
Spa, comme on l'assure quotidiennement
dans la presse française, nous n'avons cessé
de dire que le gouvernement allemand a fait
des. propositions auxquelles il ne s'attache
pas à TOUT PRIX. Pourquoi ne prend-on pas
ses propositions comme point de départ dans
la recherche d'une base pour les conversa-
tions des techniciens, conversations qui pré-
céderaient la Conférence de Genève ?
Les projets proposés, dit-on, par M. Dela-
croix pour les différentes étapes de la dis-
cussion qui doivent régler finalement les
obligations de l'Allemagne n'ont jamais été
communiqués au gouvernement allemand.
Il ne les connaît pas, et ces projets ne ré-
pondent pas à ce qui avait été dit dans la
note d'envoi et à Spa. Ils ne semblent pas
non plus exprimer l'opinion générale de
toutes les grandes puissances représentées
au traité de Versailles. Il y a lieu de retenir
à ce sujet le dernier discours électoral de
M. Harding, où il est dit expressément que
la Conférence internationale de Genève ne
peut avoir lieu sans la participation du peu-
ple américain.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
10.10 matin.
L'ENTREVUE DE MM. DELACROIX ET
LLOYD GEORGE. — Nous croyons que le
Glasgow Herald fait erreur lorsqu'il dit que
la conversation de M. Delacroix avec
M. Lloyd George portera sur la question
franco-belge et que le Premier Ministre
belge demandera d'appui de la Grande-
Bretagne, M. Delacroix a trai.é de ces
question avec M. Lloyd George à Spa, et
le chef du cabinet anglais a fait connaître
déjà son opinion au sujet d'une alliance mi-
litaire anglo-belge. Le cabinet de Londres
ne désire pas prendre d'engagements en ce
qui concerne une assistance armée de
l'Angleterre en faveur de notre pays.
Peut-être Ies circonstances l'ameneront-
elles un jour à changer d'attitude, et cette
nouvelle serait évidemment accueillie avec
faveur dans notre pays, mais il ne paraît
pas — jusqu'à présent du moins -- que le
gouvernement britannique soit enclin à
modifier - sa - première opinion. ,-
La question des réparations semble de-
voir constituer l'objet essentiel, sinon ex-
clusif. de cet entretien. Un fait paraît à
cet égard décisif, c'est que M. Delacroix a
eu samedi après-midi un très long entre-
tien avec son collègue à l'Intérieur M. Jas-
t>ar. et le colonel Thennis, notre délégué à
la Commission des Réparations. Il est infi-
niment probable d'ailleurs que cette entre-
vue n'aurait pas eu lieu si M. Delacroix
n'avait nas dû se rendre à Londres pour
assister à l'inauguration du monument
érigé à l'initiative de l'Union Anglo-Belge.
XXe SIECLE. 10.10.
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE
LES RELATIONS FRANCO-ALLEMAN-
DES ET L'EXECUTION DU TRAITE DE
VERSAILLES.— D'après les nouvelles par-
venues sur la visite de l'ambassadeur
Mayer au Président du Conseil français,
M. Leygues aurait répondu à notre envoyé
que la France ferait tout pour faciliter la
tâche de l'Allemagne si l'on reconnaissait
sa bonne volonté dans l'exécution du traité
de Versailles.
Il est intéressant de lire les commentai-
res du Temps. D'après ce journal, la ré-
ponse française confirmerait cette idée, ex-
primée récemment dans le message aux
Chambres, que « la ferme volonté de veid-
1er sur l'exacte exécution du traité de Ver-
sailles doit dominer toute la politique
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