Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 octobre 1920 12 octobre 1920
Description : 1920/10/12 (T16,N1573). 1920/10/12 (T16,N1573).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153617
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
ife *ÀIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1573
Mardi 12 octobre 1920 '1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d..
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait*
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
HESSE ALLEMANDE. — Les négociations fran-
co-allemandes (Frankfurter Zeitung). —
La question du rattachement de rAutri-
che à l'Allemagne (Frankfurter Zei-
tung). — Les prélimmaires de Riga
(Frankfurter Zeitung).
PnESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et la
Sodèté des Nations : le succès de Wat-
son en Géorgie (Evening Post). — Les
Etats-Unis et M. Mac Swiney (Boston
Evening Transcript). — La campagne
Présidentielle de M. Cox (Mark Sulli-
van dans Evening Post). — Le suffrage
<1 d.es femmes (Washington Post). — Une
nouvelle organisation socialiste(Wojrld).
ESSE ANGLAISE. — Le retour du prince de
ailes (Times, Morning Post, Daily
Chronicle, Daily Telegraph, Daily
News). 1
P!\ESSE BELGE. - La question du rattache-
ment de l'Autriche à l'Allemagne
(Peuple).
POLITIQUE 1
UT DIPLOMATIE
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE
» lYILES NEGOCIAnONS FRANGO-ALLE-
1 ta ANDES. - L'Allemagne et la France en-
tament d ès Î!6NS-PARTICULIERS SUR UN
CHAPitres LES I Particuliers sur un
s s chapitres les plus importants du traité,
sur les reparations C, 'est un événement de
SIÏ LEs R5ÉNARATI22R, S' ï CEST UN événement de
QU^ RE„. 2 Le problème franco-alle-
AIA PROBT^MOI , COmme avant la guer-
re, U n Probièml de la paix mondiale sera
fOH l POSé dans toute SON ampleur. Ce serait
FAIT6 vouloil. LK BTNDONNER à l'illusion. Le
S Q .- (ÏUE les NRON
fait que 1 es propositions émises auront be-
soin de l'acquiescement des aUié¡s, a assez
man: Irnportance. aucun doiite, s'est
^AN-F S^ÉE OES JÎNN RS derniers la possibilité
! ÎE I N GÈRE A /,K.
1 dans les rapports
EMelin et Paris Les paroles échangées
lofsd leur première entrevue entre M.
- d'Allemagne n'ont
sans doute pas apporté grand'chose de nou-
vean nÏÏj cependannoint IP Ç^^ent du conseil
de défini le
n'a pas défins le point de vue français avec
formules aussi tranchées que M. Mille-
dans ceIhment enc Le progrès réside
^Utnrv légère rmQr?«" progrès réside
roles "lés à e "tendre de Pan&î? é]ions ac"
l'oie 1 des j,,,stgs sur l'exécutiot, sans condi-
tions et sans discussion du traité signé.
Maintenant, le ton a un peu baissé. M. Ley-
gues veut faciliter la tâche à un gouverne-
ment allemand bien intentionné.
En Allemagne, on peut simplement déplo-
rer que la France ait reconnu aussi tard
la nécessité de négociations directes avec
l'Allemagne.
Ce qui se produit aujourd'hui aurait dû
arriver à Versailles. Si l'on avait admis la
délégation allemande aux négociations au
lieu de lui donner des ordres menaçants,
on aurait reconnu plus tôt certaines nécessi-
tés pratiques. Dans quelques-unes de ses
dispositions, en effet, le traité n'est pas seu-
lement dur et injuste, il est inutilisable et
les Alliés s'en sont bien aperçus déjà.
FRANKFURTER ZEITUNG, 8.10 soir.
AUTRICHE
* LA QUESTION DU RATTACHEMENT. —
Le gouvernement français s'oppose au plé-
biscite décidé par l'Assemblée nationale
autrichienne de même qu'il s'opposa à la
présence des députés autrichiens dans
l'Assemblée nationale allemande. Il s'appuie
sur l'article 88 du traité de paix ; au lieu de
la raison et du droit c'est la volonté du
vainqueur qui prévaut. Le problème ne
peut être résolu en un jour ; le rattache-
ment est une nécessité vitale pour l'Autri-
che. L'affaire est mûre en Autriche, mais
il faut qu'elle le soit aussi dans la cons-
cience internationale. L'article 88 donne lui-
même la voie de la solution. C'est le conseil
de la Société des Nations qui a le dernier
mot sur la question. Les choses ne seront
pas toujours ce qu'elles sont actuellement
au sein du Conseil de la Société.
En Allemagne on doit éviter tout ce qui
pourrait ressembler à une immixtion dans
les affaires autrichiennes ; le vœu de rat-
tachement doit venir exclusivement d'Au-
triche. Sans doute, de ce côté de la fron-
tière. nos cœurs battent à l'unisson de ceux
de nos frères autrichiens mais nous com-
mettrions une bévue fatale et plus encore,
si, comme certaines feuilles autrichiennes
le prétendent, nous cherchions à faire de la
propagande avec cet argent allemand dont
nous avons si besoin chez nous. L'organe
clérical Tiroler - Volksbote et le démocrate
Innsbriicker Nachrichten prétendent que le
journal Alpenland récemment fondé à
Innsbrück serait alimenté par de l'argent
allemand. On parle d'une somme de 7 mil-
lions et demi et le ministère des Affaires
étrangères se tient derrière cette affaire. It
est difficile de dire ce que dans ces décla-
rations on doit porter au compte de la lutte
électorale et de la jalousie des concur-
rents. Mais, en tout cas, ce serait faire
un mauvais emploi de l'argent du Reich.
FRANKFURTER ZEITUNG, 6.10 soir.
— « L'AUTRICHE DEVANT L'ALLEMAGNE »
[Sons ce titre] — Peut-on vraiment parler
de pangermanisme, à .propos de l'éventuel
rapprochement aulstro-aJll'emand! ?
Le seul fait qu'on se trouve ici en pré-
sence du vœu de l'immense majorité de la
nation autrichienne et qu'on se propose de
faire ratifier l'expression de cette volonté
par un plébiscite, réfute cette assertion. Le
geste de l'Autriche se donnant à l'Allemagne
est l'opposé de l'annexion par la force et
la violence.
On objecte que la résolution du Parlement
autrichien est d'avance frappée de nullité,
puisqu'elle est radicalement opposée à l'arti-
cle 80 du Traité de Versailles, qui proclame
que l'indépendance de l'Autriche est inalié-
nable, si ce n'est du consentement du Conseil
de la Société des Nations. Nous nous ima-
ginons cependant que le principe dominant
de la Charte internationale, d'où est sortie
la Société des, Nations: est précisément celui
de la libre disposition des peuples, et ce
serait porter une atteinte à ce droit souve-
rain, à cette autonomie que d'empêcher
l'Autriche de s'engager dans les voies où
elle veut orienter ses libres destinées.
Sans doute peut-on appréhender qu'en
donnant de la sorte un formidable accrois-
sement à l'Allemagne, on ressuscite la ûlou-
ble alliance militaire des deux Empires dé-
funts. Et la Société des Nations, précisé-
ment parce qu'elle entend prohiber les
traités secrets et les groupements qui jadis,
en raison de la fameuse théorie de l'équi-
libre des puissances, perpétuaient les périls
de la paix armée, a. bien fait en réservant
son veto à de tel si rapprochements.
L'alliance n'e deux ou de plusieurs péu-
piles ne peut plus être une menace pour la
paix générale du monde. Mais, c'est à notre
sens servir efficacement la paix que de per-
mettre à un peuple, privé de tout ressort
économique, voué au dépérissement et à la
misère, d'essayer die se relever par la colla-
boration de la nation avec laquelle il a le
plus d'affinités.
La réunion de l'Autriche à l'Allemagne,
loin d'augmenter 'l'hégémonie prussienne,
qui reste touj ours dangereuse, pourrait
avoir pour effet de diluer cette influence, de
briser cette sujétion et die renforcer le ca-
ractère démocratique et pacifique de la Ré-
pi ibliqtle allemande.
PEUPLE [de Bruxelles], 7.10
RUSSIE ET POLOGNE
LES PRELIMINAIRES DE RIGA. —
Les conditions préliminaires de la paix entre
la Pologne et la Russie confirment cette
impression que la paix polonaise ressemble
à un accord léonin. Sans doute la .Pologne
n'obtient pas la frontière de 1772 comme
elle le demandait au début de son offensive
du printemps dernier, mais elle obtient plus
que ses impérialistes eux-mêmes n'osaient
réclamer au début des négociations de
Minsk.
Les envoyés polonais étant déjà à Riga,
les journaux polonais partisans de la conti-
nuation de la guerre, déclaraient que la Po-
logne ne devait pas renoncer à Wilna. Mais
ceci était dit d'un ton dénué de confiance,
et aujourd'hui, la Russie a évacué la Lithua-,
nie qui va être réduite au rang de vassal
de la Pologne. En août dernier, les diri-
geants de la Russie annonçaient comme buts
de guerre qu'ils voulaient une frontière
commune avec l'Allemagne ou au moins un
DES
ife *ÀIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1573
Mardi 12 octobre 1920 '1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont d..
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait*
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
HESSE ALLEMANDE. — Les négociations fran-
co-allemandes (Frankfurter Zeitung). —
La question du rattachement de rAutri-
che à l'Allemagne (Frankfurter Zei-
tung). — Les prélimmaires de Riga
(Frankfurter Zeitung).
PnESSE AMÉRICAINE. — Les Etats-Unis et la
Sodèté des Nations : le succès de Wat-
son en Géorgie (Evening Post). — Les
Etats-Unis et M. Mac Swiney (Boston
Evening Transcript). — La campagne
Présidentielle de M. Cox (Mark Sulli-
van dans Evening Post). — Le suffrage
<1 d.es femmes (Washington Post). — Une
nouvelle organisation socialiste(Wojrld).
ESSE ANGLAISE. — Le retour du prince de
ailes (Times, Morning Post, Daily
Chronicle, Daily Telegraph, Daily
News). 1
P!\ESSE BELGE. - La question du rattache-
ment de l'Autriche à l'Allemagne
(Peuple).
POLITIQUE 1
UT DIPLOMATIE
LA FRANCE ET L'ALLEMAGNE
» lYILES NEGOCIAnONS FRANGO-ALLE-
1 ta ANDES. - L'Allemagne et la France en-
tament d ès Î!6NS-PARTICULIERS SUR UN
CHAPitres LES I Particuliers sur un
s s chapitres les plus importants du traité,
sur les reparations C, 'est un événement de
SIÏ LEs R5ÉNARATI22R, S' ï CEST UN événement de
QU^ RE„. 2 Le problème franco-alle-
AIA PROBT^MOI , COmme avant la guer-
re, U n Probièml de la paix mondiale sera
fOH l POSé dans toute SON ampleur. Ce serait
FAIT6 vouloil. LK BTNDONNER à l'illusion. Le
S Q .- (ÏUE les NRON
fait que 1 es propositions émises auront be-
soin de l'acquiescement des aUié¡s, a assez
man: Irnportance. aucun doiite, s'est
^AN-F S^ÉE OES JÎNN RS derniers la possibilité
! ÎE I N GÈRE A /,K.
1 dans les rapports
EMelin et Paris Les paroles échangées
lofsd leur première entrevue entre M.
- d'Allemagne n'ont
sans doute pas apporté grand'chose de nou-
vean nÏÏj cependannoint IP Ç^^ent du conseil
de défini le
n'a pas défins le point de vue français avec
formules aussi tranchées que M. Mille-
dans ceIhment enc Le progrès réside
^Utnrv légère rmQr?«" progrès réside
roles "lés à e "tendre de Pan&î? é]ions ac"
l'oie 1 des j,,,stgs sur l'exécutiot, sans condi-
tions et sans discussion du traité signé.
Maintenant, le ton a un peu baissé. M. Ley-
gues veut faciliter la tâche à un gouverne-
ment allemand bien intentionné.
En Allemagne, on peut simplement déplo-
rer que la France ait reconnu aussi tard
la nécessité de négociations directes avec
l'Allemagne.
Ce qui se produit aujourd'hui aurait dû
arriver à Versailles. Si l'on avait admis la
délégation allemande aux négociations au
lieu de lui donner des ordres menaçants,
on aurait reconnu plus tôt certaines nécessi-
tés pratiques. Dans quelques-unes de ses
dispositions, en effet, le traité n'est pas seu-
lement dur et injuste, il est inutilisable et
les Alliés s'en sont bien aperçus déjà.
FRANKFURTER ZEITUNG, 8.10 soir.
AUTRICHE
* LA QUESTION DU RATTACHEMENT. —
Le gouvernement français s'oppose au plé-
biscite décidé par l'Assemblée nationale
autrichienne de même qu'il s'opposa à la
présence des députés autrichiens dans
l'Assemblée nationale allemande. Il s'appuie
sur l'article 88 du traité de paix ; au lieu de
la raison et du droit c'est la volonté du
vainqueur qui prévaut. Le problème ne
peut être résolu en un jour ; le rattache-
ment est une nécessité vitale pour l'Autri-
che. L'affaire est mûre en Autriche, mais
il faut qu'elle le soit aussi dans la cons-
cience internationale. L'article 88 donne lui-
même la voie de la solution. C'est le conseil
de la Société des Nations qui a le dernier
mot sur la question. Les choses ne seront
pas toujours ce qu'elles sont actuellement
au sein du Conseil de la Société.
En Allemagne on doit éviter tout ce qui
pourrait ressembler à une immixtion dans
les affaires autrichiennes ; le vœu de rat-
tachement doit venir exclusivement d'Au-
triche. Sans doute, de ce côté de la fron-
tière. nos cœurs battent à l'unisson de ceux
de nos frères autrichiens mais nous com-
mettrions une bévue fatale et plus encore,
si, comme certaines feuilles autrichiennes
le prétendent, nous cherchions à faire de la
propagande avec cet argent allemand dont
nous avons si besoin chez nous. L'organe
clérical Tiroler - Volksbote et le démocrate
Innsbriicker Nachrichten prétendent que le
journal Alpenland récemment fondé à
Innsbrück serait alimenté par de l'argent
allemand. On parle d'une somme de 7 mil-
lions et demi et le ministère des Affaires
étrangères se tient derrière cette affaire. It
est difficile de dire ce que dans ces décla-
rations on doit porter au compte de la lutte
électorale et de la jalousie des concur-
rents. Mais, en tout cas, ce serait faire
un mauvais emploi de l'argent du Reich.
FRANKFURTER ZEITUNG, 6.10 soir.
— « L'AUTRICHE DEVANT L'ALLEMAGNE »
[Sons ce titre] — Peut-on vraiment parler
de pangermanisme, à .propos de l'éventuel
rapprochement aulstro-aJll'emand! ?
Le seul fait qu'on se trouve ici en pré-
sence du vœu de l'immense majorité de la
nation autrichienne et qu'on se propose de
faire ratifier l'expression de cette volonté
par un plébiscite, réfute cette assertion. Le
geste de l'Autriche se donnant à l'Allemagne
est l'opposé de l'annexion par la force et
la violence.
On objecte que la résolution du Parlement
autrichien est d'avance frappée de nullité,
puisqu'elle est radicalement opposée à l'arti-
cle 80 du Traité de Versailles, qui proclame
que l'indépendance de l'Autriche est inalié-
nable, si ce n'est du consentement du Conseil
de la Société des Nations. Nous nous ima-
ginons cependant que le principe dominant
de la Charte internationale, d'où est sortie
la Société des, Nations: est précisément celui
de la libre disposition des peuples, et ce
serait porter une atteinte à ce droit souve-
rain, à cette autonomie que d'empêcher
l'Autriche de s'engager dans les voies où
elle veut orienter ses libres destinées.
Sans doute peut-on appréhender qu'en
donnant de la sorte un formidable accrois-
sement à l'Allemagne, on ressuscite la ûlou-
ble alliance militaire des deux Empires dé-
funts. Et la Société des Nations, précisé-
ment parce qu'elle entend prohiber les
traités secrets et les groupements qui jadis,
en raison de la fameuse théorie de l'équi-
libre des puissances, perpétuaient les périls
de la paix armée, a. bien fait en réservant
son veto à de tel si rapprochements.
L'alliance n'e deux ou de plusieurs péu-
piles ne peut plus être une menace pour la
paix générale du monde. Mais, c'est à notre
sens servir efficacement la paix que de per-
mettre à un peuple, privé de tout ressort
économique, voué au dépérissement et à la
misère, d'essayer die se relever par la colla-
boration de la nation avec laquelle il a le
plus d'affinités.
La réunion de l'Autriche à l'Allemagne,
loin d'augmenter 'l'hégémonie prussienne,
qui reste touj ours dangereuse, pourrait
avoir pour effet de diluer cette influence, de
briser cette sujétion et die renforcer le ca-
ractère démocratique et pacifique de la Ré-
pi ibliqtle allemande.
PEUPLE [de Bruxelles], 7.10
RUSSIE ET POLOGNE
LES PRELIMINAIRES DE RIGA. —
Les conditions préliminaires de la paix entre
la Pologne et la Russie confirment cette
impression que la paix polonaise ressemble
à un accord léonin. Sans doute la .Pologne
n'obtient pas la frontière de 1772 comme
elle le demandait au début de son offensive
du printemps dernier, mais elle obtient plus
que ses impérialistes eux-mêmes n'osaient
réclamer au début des négociations de
Minsk.
Les envoyés polonais étant déjà à Riga,
les journaux polonais partisans de la conti-
nuation de la guerre, déclaraient que la Po-
logne ne devait pas renoncer à Wilna. Mais
ceci était dit d'un ton dénué de confiance,
et aujourd'hui, la Russie a évacué la Lithua-,
nie qui va être réduite au rang de vassal
de la Pologne. En août dernier, les diri-
geants de la Russie annonçaient comme buts
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