Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-10-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 octobre 1920 05 octobre 1920
Description : 1920/10/05 (T16,N1567). 1920/10/05 (T16,N1567).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215355h
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
àPpMKES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1567
Mardi 5 octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La propriété alle-
mande en Italie (Frankfurter Zeitung).
- La visite du chancelier d'Empire à
Munich (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'accord économique
franco-hongrois (Boston Transcript). —
Le suffrage des femmes aux Etats-Unis
(Commercial and Financial Chronicle).
PRESSE ANGLAISE. — La représentation di-
plomatique du Canada à Washington
(Daily Chronicle). — Le conflit minier
(Spectator, Observer). — Le chômage
en Yorkshire (Daily Chronicle).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Italie et Yougosla-
vie (Deutsche Tageszeitung). — Le plé-
biscite autrichien sur le rattachement
à Allemagne (Neue Freie Presse).
RESSE HOLLANDAISE. — La Hollande et la
convention franco-belge (Elout dans
Algemeen Handelsblad).
PRFSSE ITALIENNE. — L'agitation sociale et
étranger (Popolo d'italia). — Les ré-
.-r' formes dans l'armée (Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET HOLLANDE
LA HOLLANDE ET LA CONVENTION
l'I\ANCO-BELGE. — Sous Le titre : « DANS
NOTRE pnOPHE VERRE „. - Ces 'temps der-
niers on H pu trouver à plusieurs reprises
dans la j. preslse française et dans la presse
belge d'expression française des articles et
nous ont pour tendance de
Les amzener à adhérer à l'alliance gallique.
en es qui nous sont donnés
ein ce sens se font de. jour en jour plus
CI aar's et plus pressants et on affirme même
à, présent que le « Gouvernement J) fran-
çais noiliQ ?" , Gouvernement n franr-
SVec la à bref délai à former
avec la France ,et la Belgique un triumvirat.
S'il en avait Pas qu,elqûie étrangeté à met-
tre en scène la république Gauloise et sa
soeuriette la Belgique déclamant des vers
allemands, On pourrait s'imaginer qu'elles
Us disent:
Sei Fin - gewaehre uns die Bitte -
Il ln unsrem Bund der Dritte.
II n. *
un refus agréable de devoir opposer
un refus aux amabilités de quelqu'un Mais
élu s evons pourtant aider ceux qui rêvent
au de notre pays, d'une triple alliance
eairU'^que, à sortir sans retard de ce songe, en
leur disant : « E.pa.rgnez-vous Le souci de
pareilles tentatives. C'est de la peine per-
due I) Il aucun homme
serieux, même pa.rmi les amis les plus cha-
leureux de la France, qui veuille laisser
prendre notre petit pays à la remorque par
unI" grande puissance, ou pour mieux dire
encore, servir de chaloupe à un grand na-
vire. Nous n'avons jamais, avant la guerre,
voulu nous laisser entraîner dans une al-
liance quelconque, nous nous en sommes
bien trouvés pendant le conflit et nous ne
songeons pas du tout, l'orage passé, à aban-
donner notre politique d'hommes libres,
pour le plaisir de qui que ce soit. Et le gou-
vernement néerlandais sait trop bien que
c'est là la volonté ferme et générale de
notre peuple pour songer un seul instant à.
faire le moindre pas dans la voie aventu-
reuse où le gouvernement belge conduit
actuellement le peuple belge. Nous ne vou-
lons être les ennemis ni les alliés de per-
sonne.
Il est aisé de deviner quel appât nous
sera présenté. Nous vivons toujours sous la
menace de la Belgique. L'horizon au sud
est toujours sombre. Eh bien ! si nous nous
laissons gagner à l'alliance franco-belge,
en faisant du Limbourg un terrain libre
pour les opérations d'une armée gallique et
en ouvrant l'Escaut à une flotte française,
la Belgique consentirait peut-être alors à
taire ses revendications. D'ailleurs la poli-
tique de Hymans a toujours visé à une al-
liance hollando-BELGE.
L. est sans doute une belle coupe que cette
coupe gallique qu'on nous tendra peut-être.
Mais ce n'en est pas moins le verre d'au-
trui. Et nous pourrions dire :
Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans
[mon verre.
Elout.
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 28.9, soir.
LA POLITIQUE ITALIENNE
ITALIE ET YOUGOSLAVIE. — L'Etat des
Serbes, Croates et Slovènes a reçu le vieil
héritage de la monarchie des Habsbourg :
la lutte pour l'hégémogie de l'Adriatique et
l'hostilité des Italiens. Cette opposition entre
les deux Etats riverains a été encore aggra-
vée, après la défaite, par le pacte de Lon-
dres, dont les clauses, déclarées contraires,
au droit de libre disposition, privent l'Etat
yougoslave de tout son territoire maritime, y
compris les îles qui le bordent. Un coup
d'œil sur la presse chauvine de Laybach,
qui s'occupe tous les jours des Italiens,
pourrait faire croire à tout profane que
l'on a raison de parler d'un danger de guer-
re imminente entre l'Italie et la Yougosla-
vie. Or, maintenant que l'élément slovène
n'a plus à Belgrade l'influence décisive sur
les affaires qu'il diésirait, ce danger de
guerre n'est pas encore si proche qu'il pa-
rait, car les Serbes, beaucoup plus habiles
politiques, ne veulent pas se brouiller avec
l'Entente, dont l'appui les a agrandis ;
d'autre part l'armée yougoslave est absolu-
ment hors d'état de combattre l'Italie. Elle
manque avant tout de matériel technique et
d'équipement. Mais il est hors de doute que
la guerre contre l'Italie se prépare, non seu-
lement dans la presse, mais dans la réalité.
Dans le budget actuel de l'Etat yougo-
slave, on a inscrit un chiffre de dépenses
pour l'armée s'élevant à 4 milliards de
couronnes yougoslaves sur 17 milliards de
dépenses totales. L'armée yougoslave en-
gloutit donc presque le tiers des recettes to-
tales de l'Etat. Ce fait est révélateur ; au lieu
de reconstruire, le pays est forcé d'armer en-
core pour la guerre. Dans les provinces soi-
disant « libérées », qui sont exposées à l'in-
vasion italienne par la frontière occidentale
longue de 200 kilomètres et peu favorable
au point de vue stratégique, on enlève tous
les outils, les machines, tous les objets pou-
vant être utilisés pour la guerre. et on les
transporte à l'intérieur du pays, c'est-à-dire
en Serbie. Par la fusion violente des races
et des langues, on cherche en plein chaos,
sans évolution préalable et au moyen d'une
centralisation absolutiste, à consolider le
plus vite possible le nouvel Etat, à l'inté-
rieur, ,noUJr augmenter ainsi la force de l'ar-
mée. En outre la presse entretient la haine
contre les Italiens.
Sans aucun doute, la Yougoslavie arme
en silence contre l'Italie, et la guerre con-
tre ce pays est très populaire. Cependant,
vu leur insuffisance actuelle, les Yougosla-
ves, comme l'a montré suffisamment l'évo-
lution du problème adriatique, supporte-
raient tout de l'Italie, car ils veulent à tout
prix, dans leur propre intérêt, éviter une
guerre avec elle.
Les préparatifs de guerre des Yougosla-
ves expliquent la ténacité avec laquelle ils
défendent leurs intérêts dans la zone de plé-
biscite de Carinthie. ,v
La Carinthie est pour les Yougoslaves
un territoire d'invasion de premier ordre
en cas de guerre contre l'Italie. On doit
en secret ouvrir en Carinthie un passage
vers Villach et Tarvis.
DEUTSCHE TAGESZEITUNG
[de Vienne], 1.10.
LA PROPRIETE ALLEMANDE EN ITA-
LIE. — De Rome, 30 septembre. — Le gou-
vernement a décidé de restituer la petite
propriété allemande, jusqu'à 50.000 lire (va-
leur actuelle). Cette décision concerne les
sommes d'argent, les outils, les petits im-
meubles. Des négociations sont en cours
pour régler le sort de la grande propriété.
En prenant cette décision, le gouverne-
ment italien a donné un exemple réconfor-
tant qui mérite d'être imité dans les autres
pays qui furent nos ennemis. Le traitement
imposé à la propriété privée allemande par
le traité de Versailles fut une violation du
droit des gens qui ne pouvait même pas se
justifier comme représailles. L'Italie ne fait
pas usage des moyens de liquidation qui lui
sont accordés par traité. En Allemagne,
on devra estimer cet acte à sa juste valeur
et reconnaître les services rendus par notre
représentation diplomatique au cours de
ces négociations. On doit ajouter que le gou-
vernement italien a une position difficile en
face (Te ses alliés, ceux-ci désirant poursui-
vre partout et par une action concertée la
liquidation des biens allemands. Sans doute
la restitution ne concerne encore que la pe-
tite propriété, mais l'Italie a fait connaître
DES
àPpMKES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1567
Mardi 5 octobre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La propriété alle-
mande en Italie (Frankfurter Zeitung).
- La visite du chancelier d'Empire à
Munich (Frankfurter Zeitung).
PRESSE AMÉRICAINE. — L'accord économique
franco-hongrois (Boston Transcript). —
Le suffrage des femmes aux Etats-Unis
(Commercial and Financial Chronicle).
PRESSE ANGLAISE. — La représentation di-
plomatique du Canada à Washington
(Daily Chronicle). — Le conflit minier
(Spectator, Observer). — Le chômage
en Yorkshire (Daily Chronicle).
PRESSE AUTRICHIENNE. — Italie et Yougosla-
vie (Deutsche Tageszeitung). — Le plé-
biscite autrichien sur le rattachement
à Allemagne (Neue Freie Presse).
RESSE HOLLANDAISE. — La Hollande et la
convention franco-belge (Elout dans
Algemeen Handelsblad).
PRFSSE ITALIENNE. — L'agitation sociale et
étranger (Popolo d'italia). — Les ré-
.-r' formes dans l'armée (Idea Nazionale).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
FRANCE ET HOLLANDE
LA HOLLANDE ET LA CONVENTION
l'I\ANCO-BELGE. — Sous Le titre : « DANS
NOTRE pnOPHE VERRE „. - Ces 'temps der-
niers on H pu trouver à plusieurs reprises
dans la j. preslse française et dans la presse
belge d'expression française des articles et
nous ont pour tendance de
Les amzener à adhérer à l'alliance gallique.
en es qui nous sont donnés
ein ce sens se font de. jour en jour plus
CI aar's et plus pressants et on affirme même
à, présent que le « Gouvernement J) fran-
çais noiliQ ?" , Gouvernement n franr-
SVec la à bref délai à former
avec la France ,et la Belgique un triumvirat.
S'il en avait Pas qu,elqûie étrangeté à met-
tre en scène la république Gauloise et sa
soeuriette la Belgique déclamant des vers
allemands, On pourrait s'imaginer qu'elles
Us disent:
Sei Fin - gewaehre uns die Bitte -
Il ln unsrem Bund der Dritte.
II n. *
un refus agréable de devoir opposer
un refus aux amabilités de quelqu'un Mais
élu s evons pourtant aider ceux qui rêvent
au de notre pays, d'une triple alliance
eairU'^que, à sortir sans retard de ce songe, en
leur disant : « E.pa.rgnez-vous Le souci de
pareilles tentatives. C'est de la peine per-
due I) Il aucun homme
serieux, même pa.rmi les amis les plus cha-
leureux de la France, qui veuille laisser
prendre notre petit pays à la remorque par
unI" grande puissance, ou pour mieux dire
encore, servir de chaloupe à un grand na-
vire. Nous n'avons jamais, avant la guerre,
voulu nous laisser entraîner dans une al-
liance quelconque, nous nous en sommes
bien trouvés pendant le conflit et nous ne
songeons pas du tout, l'orage passé, à aban-
donner notre politique d'hommes libres,
pour le plaisir de qui que ce soit. Et le gou-
vernement néerlandais sait trop bien que
c'est là la volonté ferme et générale de
notre peuple pour songer un seul instant à.
faire le moindre pas dans la voie aventu-
reuse où le gouvernement belge conduit
actuellement le peuple belge. Nous ne vou-
lons être les ennemis ni les alliés de per-
sonne.
Il est aisé de deviner quel appât nous
sera présenté. Nous vivons toujours sous la
menace de la Belgique. L'horizon au sud
est toujours sombre. Eh bien ! si nous nous
laissons gagner à l'alliance franco-belge,
en faisant du Limbourg un terrain libre
pour les opérations d'une armée gallique et
en ouvrant l'Escaut à une flotte française,
la Belgique consentirait peut-être alors à
taire ses revendications. D'ailleurs la poli-
tique de Hymans a toujours visé à une al-
liance hollando-BELGE.
L. est sans doute une belle coupe que cette
coupe gallique qu'on nous tendra peut-être.
Mais ce n'en est pas moins le verre d'au-
trui. Et nous pourrions dire :
Mon verre n'est pas grand, mais je bois dans
[mon verre.
Elout.
ALGEMEEN HANDELSBLAD
[d'Amsterdam], 28.9, soir.
LA POLITIQUE ITALIENNE
ITALIE ET YOUGOSLAVIE. — L'Etat des
Serbes, Croates et Slovènes a reçu le vieil
héritage de la monarchie des Habsbourg :
la lutte pour l'hégémogie de l'Adriatique et
l'hostilité des Italiens. Cette opposition entre
les deux Etats riverains a été encore aggra-
vée, après la défaite, par le pacte de Lon-
dres, dont les clauses, déclarées contraires,
au droit de libre disposition, privent l'Etat
yougoslave de tout son territoire maritime, y
compris les îles qui le bordent. Un coup
d'œil sur la presse chauvine de Laybach,
qui s'occupe tous les jours des Italiens,
pourrait faire croire à tout profane que
l'on a raison de parler d'un danger de guer-
re imminente entre l'Italie et la Yougosla-
vie. Or, maintenant que l'élément slovène
n'a plus à Belgrade l'influence décisive sur
les affaires qu'il diésirait, ce danger de
guerre n'est pas encore si proche qu'il pa-
rait, car les Serbes, beaucoup plus habiles
politiques, ne veulent pas se brouiller avec
l'Entente, dont l'appui les a agrandis ;
d'autre part l'armée yougoslave est absolu-
ment hors d'état de combattre l'Italie. Elle
manque avant tout de matériel technique et
d'équipement. Mais il est hors de doute que
la guerre contre l'Italie se prépare, non seu-
lement dans la presse, mais dans la réalité.
Dans le budget actuel de l'Etat yougo-
slave, on a inscrit un chiffre de dépenses
pour l'armée s'élevant à 4 milliards de
couronnes yougoslaves sur 17 milliards de
dépenses totales. L'armée yougoslave en-
gloutit donc presque le tiers des recettes to-
tales de l'Etat. Ce fait est révélateur ; au lieu
de reconstruire, le pays est forcé d'armer en-
core pour la guerre. Dans les provinces soi-
disant « libérées », qui sont exposées à l'in-
vasion italienne par la frontière occidentale
longue de 200 kilomètres et peu favorable
au point de vue stratégique, on enlève tous
les outils, les machines, tous les objets pou-
vant être utilisés pour la guerre. et on les
transporte à l'intérieur du pays, c'est-à-dire
en Serbie. Par la fusion violente des races
et des langues, on cherche en plein chaos,
sans évolution préalable et au moyen d'une
centralisation absolutiste, à consolider le
plus vite possible le nouvel Etat, à l'inté-
rieur, ,noUJr augmenter ainsi la force de l'ar-
mée. En outre la presse entretient la haine
contre les Italiens.
Sans aucun doute, la Yougoslavie arme
en silence contre l'Italie, et la guerre con-
tre ce pays est très populaire. Cependant,
vu leur insuffisance actuelle, les Yougosla-
ves, comme l'a montré suffisamment l'évo-
lution du problème adriatique, supporte-
raient tout de l'Italie, car ils veulent à tout
prix, dans leur propre intérêt, éviter une
guerre avec elle.
Les préparatifs de guerre des Yougosla-
ves expliquent la ténacité avec laquelle ils
défendent leurs intérêts dans la zone de plé-
biscite de Carinthie. ,v
La Carinthie est pour les Yougoslaves
un territoire d'invasion de premier ordre
en cas de guerre contre l'Italie. On doit
en secret ouvrir en Carinthie un passage
vers Villach et Tarvis.
DEUTSCHE TAGESZEITUNG
[de Vienne], 1.10.
LA PROPRIETE ALLEMANDE EN ITA-
LIE. — De Rome, 30 septembre. — Le gou-
vernement a décidé de restituer la petite
propriété allemande, jusqu'à 50.000 lire (va-
leur actuelle). Cette décision concerne les
sommes d'argent, les outils, les petits im-
meubles. Des négociations sont en cours
pour régler le sort de la grande propriété.
En prenant cette décision, le gouverne-
ment italien a donné un exemple réconfor-
tant qui mérite d'être imité dans les autres
pays qui furent nos ennemis. Le traitement
imposé à la propriété privée allemande par
le traité de Versailles fut une violation du
droit des gens qui ne pouvait même pas se
justifier comme représailles. L'Italie ne fait
pas usage des moyens de liquidation qui lui
sont accordés par traité. En Allemagne,
on devra estimer cet acte à sa juste valeur
et reconnaître les services rendus par notre
représentation diplomatique au cours de
ces négociations. On doit ajouter que le gou-
vernement italien a une position difficile en
face (Te ses alliés, ceux-ci désirant poursui-
vre partout et par une action concertée la
liquidation des biens allemands. Sans doute
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