Presse et revues
6 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 25 septembre 1920 25 septembre 1920
Description : 1920/09/25 (T16,N1560). 1920/09/25 (T16,N1560).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215348c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
kypai RÉ S ÉTRANCFRES
fcï P*ÏÏVÉS ÉTRANGÈRES
r> Kt la GUERRE
1 NO 15co
Samedi 25 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
-
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La conférence finan-
cière de Bruxelles (Koelnische Zeitung);
mémoire de M. Gide (Koelnische
zeitung).
REssE AMÉnicAiNE. — L'accord de naviga-
non germano-américain aux York Ti-
mes).
pR'-SSE ANGLAISE. —.L'aide britannique aux
jugions dévastées (Dailu News). — Les
bolcheviks et l'Orient (Manchester
wiardian, Times). — Les négociations
entre les mineurs et le gouvernement
(DailIJ Chronicle, Daily Express, Daily
News. Daily Herald). — La baisse des
frets (Daily Chronicle).
RESSE ROUMAINE. — La politique tchéco-
slovaque et la Roumanie : discours de
"i Ben es (Indépendance Roumaine).
* POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
F|*ance ETGRANDE-BRETAGNE
t'AIDE BRITANNIQUE AUX REGIONS
~tv 1\81'.£1:$. - L'adoption par les mum-
c*Palit - hrItanniques de vingt-sept villes et
Hig v^la(.P^ t® f ffrançais de la zone dévastée (la mê-
fUle siera étendue prochainement à
éLnqUûllte auKes localités) fera plus pour
I3 üblIr Ulle anntIé véritable entre la Grande-
retagne elt l,a France que n'importe quelle
«
les liente cordiale' imaginée par les ro.i9
les amK?n,S:Sri(îeurs ou les gouvernements.
ne paurne, Alhert, Estaires, Arras, Béthu-
ne sont h à Venus des noms familiers pour le
Jsi°clm dapL ,t hr pf+^yini<ïue' qui évoqug avec admira-
ctI?n les s'ouvenirs de nombre de
leUrs Knhi»f' s' Leur courage et leur endu-
nce S'to'I' l',. °1' t X
pri' que.eur mépris plaisamment ex-
bie Ille pour les « Boches- », leur familiarité
Lie veilla te manife-stée dans les circons-
tances les Magiques apparaissent com-
me une des merveilles de la guerre. Aujour.
édifient T .t [é laborieuse, ces popu-
lations édifient un abri parmi les ruines et
affrontent ivoi Une détermination héroïque
lutte IIOIIVAU pour l'existence. Le devoir
3. ^poa se étcé erfcf n ern'nt nous, à qui lïnva-
£ ? °yeris en nous, à qui l'inva-
2 ete épargnée, d'aider par tous les
la n , e de combats cruellement désolée, et
Privations qu Üs ne perissent point sous
ont Vl3ité les vdiie iL hIVer- Les Anglais, qui
lotit Visité les vill. es détruites, comprendront
sïn Pourtant l'a|™ prollveri l'esprit inquiet
et dément national de la France d'après
gup» rei qui dérm T^e partout des ennemis
ïSQV, ?rté Ç.°nne futuses S n^nA Gt s]magine que sa
Par la d utUire P {"a être assurée que
par la destruction (iomPlète de l'Allemagne.
tent ^UniciPalitéq trh"tanni(lues, qui s'acquit-
teix 4e leurs S devojrs envers nos voikns
d'outre-Manche, ne viennent pas seulement
en aide à la souffrance; ils servent en même
; il.s servent en même
temps la cause de la paix européenne. (Ed.)
DAILY NEWS, 23.9.
L'EUROPE CENTRALE
LA POLITIQUE TCHECO SLOVAQUE ET
LA ROUMANIE. — UN DISCOURS DE M. BE-
NES. — Dans la séance du parlement tchéco-
slovaque, M. Benes a prononcé le 1er sep-
tembre dernier un discours sur la politique
extérieure.
Voici d'après les notes sténographiques
le passage du discours qui a trait à la Rou-
manie.
A Bucarest nos négociations ont reçu, de
même, un accueil amical et sincère. De la dé-
claration officielle faite par M. le général
Averesco, président du Conseil, il ressort
qu'une réelle amitié et des relations de bon
voisinage, sincères et étroites, se sont éta-
blies entre la Roumanie et nous. Les, négo-
ciations avec la Yougoslavie ont duré plu-
sieurs mois et il a fahu procéder à de minu-
tieuses études préparatoires. Nos négocia-
tions avec la Roumanie, au contraire, sont
de date toute récente. Aussi certaines ques-
tions de détail sont-elles encore à l'étude et
ne seront-elles terminées qu'après l'arrivée
prochaine à Prague de M. le ministre pléni
potentiaire de Roumanie. Toutefois, on est*
arrivé à une entente positive de principe
sur les mêmes questions qu'avec la Yougo-
siavie. Nous nous sommes notamment mis
d'accord sur la conduite à suivre pour l'ap-
plication du traité de paix du Trianon et sur
les mesures de défense à prendre au cas où
l'intégrité de l'un des deux Etats serait me-
nacée d'une façon quelconque.
On est également arrivé à l'unité de vues
dans la question du conflit russo-polonais,
dans celle des rapports avec l'Entente, dans
les questions balkaniques, etc. Une entente
de principe est également acquise dans ia
question des futures relations économiques
entre la Roumanie et nous, notamment dans
une question qui, jusqu'à résident, s avait
été ni définitivement ni clairement résolue,
à savoir la question des frontières entre la
Russie subkarpathique et la Roumanie.
Une commission spéciale de délimitation ap-
portera quelques modifications aux frontiè-
res, de manière que l'une et l'autre partie re-
çoivent les compensations convenables et
que les communications, en même temps,
soient rendues possibles.
En outre, cette commission spéciale con-
clura une entente définitive touchant l'usa-
ge que nos deux Etats respectifs pourront
faire du chemin de fer allant de Marma-
rosska Sihot en Galicie. Enfin, sera réglée
la question d'une zone douanière spéciale
autour de Marmarosska Sihot, établie de
part et d'autre, afin que la population ne
souffre pas de la fixation de la nouvelle fron-
tière passant entre le Marmarosska Sihot
et la Russie subkarpathique.
Ces Questions litigieuses qui, d'ailleurs,
n'ont jamais donné lieu à de graves diffé-
rends entre la Roumanie et nous, seront
tranchées d'un commun accord.
Les deux parties doivent se féliciter de
ce qu'une entente complète soit intervenue,
de telle façon qu'il en reste la meilleure im-
pression, et des sentiments vraiment ami-
caux. De part et d'autre, il a été fait preuve
de la plus grande amitié, et du plus sincère
désir d'entente ,ainsi que la bonne volonté
de créer une tradition amicale de bon voi-
sinage qui ne sera et ne pourra jamais être
troublé. Avec la Roumanie, notre conduite
dans les principales questions de politique
européenne se basera de la sorte sur une
entente, comme il convient entre voisins
amis, loyaux et dévoués. En résumé donc,
avec la Roumanie on a abouti à une entente
complète dans la question de nos futures
relations et de notre politique générale.
C'est cette méthode et ces résultats, Mes-
sieurs, qui caractérisent notre travail au
cours
des dernières négociations et j'estime
qu'à cette occasion il est encore nécessaire
de souligner une chose : la politique extè-
rieure de la République Tchéco-Slovaque
est, depuis deux ans déjà, dictée par cer-
tains principes déterminés qu'il est néces-
saire de souligner spécialement à cette oc-
casion. Nous étions conscients de la néces-
sité d'une prompte consolidation de l'Eu-
rope et d'une réalisation vraiment rapide de
la paix. Depuis le début jusqu'à ce jour,
notre Politique a suivi une ligne nettement
tracée. En outre, avec une methode précise,
elle a écarté les conflits l'un après l'autre;
méthodiquement, elle a passé des problèmes
les plus faciles aux problèmes les plus gra-
ves et elle a abouti à l'instauration dans
l'Europe Centrale d'un système politique
général d'amitié, qui assure à la République
Tchéco-Slovaque et à ses voisins la paix
et la prospérité économique. Nous avons
formé un système précis de politique, ayant
un fondement moral, d'une valeur métho-
dique, scientifique, et basé sur l'idée fon-
damentale que c'est, avant tout, nous-mêmes
qui, par notre travail et la confiance en
nous, pouvons nous aider et nous élever.
Nous sommes persuadés que c'est la seule
politique possible dans les circonstances et
dans l'état de choses actuel, que c'est uni-
quement par cette politique que notre Etat
sera renforcé, que son existence sera as-
surée et qu'il sera le plus vite consolidé.
S'il a été, en ce temps, mis en pratique
en Europe une politique une, avec une mé-
thode et un plan nettement tracés cela a
été sûrement chez nous. Il serait néces-
saire que notre public s'en rendit compte,
afin qu'il ne se laisse point abuser et
tromper systématiquement par les nouvelles
alarmistes parues en différentes circonstan-
ces, dans les journaux et télégrammes. Si
nous avons abouti à un succès final, c'est
certainement grâce au fait que nous avions
une ligne politique nettement tracée, et
aussi que nous ne nous sommes pas laissé
tromper par les nouvelles alarmistes, dont
le but était toujours de semer la panique au-
tour de nous. Nous ne nous sommes pas
laissé tromper par les événements russes
et nous ne nous laisserons pas tromper par
eux dans l'avenir. L'unique méthode pour
résoudre le problème du bolchevisme est de
créer une atmosphère de paix et de se
consacrer à un travail calme et pacifique de
DES
kypai RÉ S ÉTRANCFRES
fcï P*ÏÏVÉS ÉTRANGÈRES
r> Kt la GUERRE
1 NO 15co
Samedi 25 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
-
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. — La conférence finan-
cière de Bruxelles (Koelnische Zeitung);
mémoire de M. Gide (Koelnische
zeitung).
REssE AMÉnicAiNE. — L'accord de naviga-
non germano-américain aux York Ti-
mes).
pR'-SSE ANGLAISE. —.L'aide britannique aux
jugions dévastées (Dailu News). — Les
bolcheviks et l'Orient (Manchester
wiardian, Times). — Les négociations
entre les mineurs et le gouvernement
(DailIJ Chronicle, Daily Express, Daily
News. Daily Herald). — La baisse des
frets (Daily Chronicle).
RESSE ROUMAINE. — La politique tchéco-
slovaque et la Roumanie : discours de
"i Ben es (Indépendance Roumaine).
* POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
F|*ance ETGRANDE-BRETAGNE
t'AIDE BRITANNIQUE AUX REGIONS
~tv 1\81'.£1:$. - L'adoption par les mum-
c*Palit - hrItanniques de vingt-sept villes et
Hig v^la(.P^ t® f ffrançais de la zone dévastée (la mê-
fUle siera étendue prochainement à
éLnqUûllte auKes localités) fera plus pour
I3 üblIr Ulle anntIé véritable entre la Grande-
retagne elt l,a France que n'importe quelle
«
les liente cordiale' imaginée par les ro.i9
les amK?n,S:Sri(îeurs ou les gouvernements.
ne paurne, Alhert, Estaires, Arras, Béthu-
ne sont h à Venus des noms familiers pour le
Jsi°clm dapL ,t hr pf+^yini<ïue' qui évoqug avec admira-
ctI?n les s'ouvenirs de nombre de
leUrs Knhi»f' s' Leur courage et leur endu-
nce S'to'I' l',. °1' t X
pri' que.eur mépris plaisamment ex-
bie Ille pour les « Boches- », leur familiarité
Lie veilla te manife-stée dans les circons-
tances les Magiques apparaissent com-
me une des merveilles de la guerre. Aujour.
édifient T .t [é laborieuse, ces popu-
lations édifient un abri parmi les ruines et
affrontent ivoi Une détermination héroïque
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3. ^poa se étcé erfcf n ern'nt nous, à qui lïnva-
£ ? °yeris en nous, à qui l'inva-
2 ete épargnée, d'aider par tous les
Privations qu Üs ne perissent point sous
ont Vl3ité les vdiie iL hIVer- Les Anglais, qui
lotit Visité les vill. es détruites, comprendront
sïn Pourtant l'a|™ prollveri l'esprit inquiet
et dément national de la France d'après
gup» rei qui dérm T^e partout des ennemis
ïSQV, ?rté Ç.°nne futuses S n^nA Gt s]magine que sa
Par la d utUire P {"a être assurée que
par la destruction (iomPlète de l'Allemagne.
tent ^UniciPalitéq trh"tanni(lues, qui s'acquit-
teix 4e leurs S devojrs envers nos voikns
d'outre-Manche, ne viennent pas seulement
en aide à la souffrance; ils servent en même
; il.s servent en même
temps la cause de la paix européenne. (Ed.)
DAILY NEWS, 23.9.
L'EUROPE CENTRALE
LA POLITIQUE TCHECO SLOVAQUE ET
LA ROUMANIE. — UN DISCOURS DE M. BE-
NES. — Dans la séance du parlement tchéco-
slovaque, M. Benes a prononcé le 1er sep-
tembre dernier un discours sur la politique
extérieure.
Voici d'après les notes sténographiques
le passage du discours qui a trait à la Rou-
manie.
A Bucarest nos négociations ont reçu, de
même, un accueil amical et sincère. De la dé-
claration officielle faite par M. le général
Averesco, président du Conseil, il ressort
qu'une réelle amitié et des relations de bon
voisinage, sincères et étroites, se sont éta-
blies entre la Roumanie et nous. Les, négo-
ciations avec la Yougoslavie ont duré plu-
sieurs mois et il a fahu procéder à de minu-
tieuses études préparatoires. Nos négocia-
tions avec la Roumanie, au contraire, sont
de date toute récente. Aussi certaines ques-
tions de détail sont-elles encore à l'étude et
ne seront-elles terminées qu'après l'arrivée
prochaine à Prague de M. le ministre pléni
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sur les mêmes questions qu'avec la Yougo-
siavie. Nous nous sommes notamment mis
d'accord sur la conduite à suivre pour l'ap-
plication du traité de paix du Trianon et sur
les mesures de défense à prendre au cas où
l'intégrité de l'un des deux Etats serait me-
nacée d'une façon quelconque.
On est également arrivé à l'unité de vues
dans la question du conflit russo-polonais,
dans celle des rapports avec l'Entente, dans
les questions balkaniques, etc. Une entente
de principe est également acquise dans ia
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entre la Roumanie et nous, notamment dans
une question qui, jusqu'à résident, s avait
été ni définitivement ni clairement résolue,
à savoir la question des frontières entre la
Russie subkarpathique et la Roumanie.
Une commission spéciale de délimitation ap-
portera quelques modifications aux frontiè-
res, de manière que l'une et l'autre partie re-
çoivent les compensations convenables et
que les communications, en même temps,
soient rendues possibles.
En outre, cette commission spéciale con-
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ge que nos deux Etats respectifs pourront
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la question d'une zone douanière spéciale
autour de Marmarosska Sihot, établie de
part et d'autre, afin que la population ne
souffre pas de la fixation de la nouvelle fron-
tière passant entre le Marmarosska Sihot
et la Russie subkarpathique.
Ces Questions litigieuses qui, d'ailleurs,
n'ont jamais donné lieu à de graves diffé-
rends entre la Roumanie et nous, seront
tranchées d'un commun accord.
Les deux parties doivent se féliciter de
ce qu'une entente complète soit intervenue,
de telle façon qu'il en reste la meilleure im-
pression, et des sentiments vraiment ami-
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de la plus grande amitié, et du plus sincère
désir d'entente ,ainsi que la bonne volonté
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sinage qui ne sera et ne pourra jamais être
troublé. Avec la Roumanie, notre conduite
dans les principales questions de politique
européenne se basera de la sorte sur une
entente, comme il convient entre voisins
amis, loyaux et dévoués. En résumé donc,
avec la Roumanie on a abouti à une entente
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relations et de notre politique générale.
C'est cette méthode et ces résultats, Mes-
sieurs, qui caractérisent notre travail au
cours
des dernières négociations et j'estime
qu'à cette occasion il est encore nécessaire
de souligner une chose : la politique extè-
rieure de la République Tchéco-Slovaque
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tains principes déterminés qu'il est néces-
saire de souligner spécialement à cette oc-
casion. Nous étions conscients de la néces-
sité d'une prompte consolidation de l'Eu-
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la paix. Depuis le début jusqu'à ce jour,
notre Politique a suivi une ligne nettement
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méthodiquement, elle a passé des problèmes
les plus faciles aux problèmes les plus gra-
ves et elle a abouti à l'instauration dans
l'Europe Centrale d'un système politique
général d'amitié, qui assure à la République
Tchéco-Slovaque et à ses voisins la paix
et la prospérité économique. Nous avons
formé un système précis de politique, ayant
un fondement moral, d'une valeur métho-
dique, scientifique, et basé sur l'idée fon-
damentale que c'est, avant tout, nous-mêmes
qui, par notre travail et la confiance en
nous, pouvons nous aider et nous élever.
Nous sommes persuadés que c'est la seule
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S'il a été, en ce temps, mis en pratique
en Europe une politique une, avec une mé-
thode et un plan nettement tracés cela a
été sûrement chez nous. Il serait néces-
saire que notre public s'en rendit compte,
afin qu'il ne se laisse point abuser et
tromper systématiquement par les nouvelles
alarmistes parues en différentes circonstan-
ces, dans les journaux et télégrammes. Si
nous avons abouti à un succès final, c'est
certainement grâce au fait que nous avions
une ligne politique nettement tracée, et
aussi que nous ne nous sommes pas laissé
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et nous ne nous laisserons pas tromper par
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