Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 septembre 1920 18 septembre 1920
Description : 1920/09/18 (T16,N1554). 1920/09/18 (T16,N1554).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6215342w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES'
AFFAIRES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1554 , I
Samedi 18 septembre 1920 1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère -1
NOTA. , — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des 1
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S QM M A IRE
L'entrevue d'Aix-les
Ba>ns7rit PFremdenblat* Schle-
sische ZeUun r rouge) La Col,-
férence fi* 1 La Con-
férence finalncière de Genève (Berliner
Tageblatt). T nouvelle baisse du
marlk (Ta,g).
PRESSE ANGLAISE. — La Société des Nations :
la premiiW
la première 1 session de l'Assemblée
(Daily News). - La situation dans
l'Ulster (Daily ri
Freeman's Journal, Irish Timès, Nor.
titern Whig, entre t
llégOdations entre mineurs et le gou-
Chronicle (Daily Graphie, Times, Daily
Chronicle, Daily Telegraph, Daily Ex-
press, Morning Post, Daily'News).
PRESSE ESPAGNOLE. - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (Epoca).
POLiTIQUE GENERALE
w IHPLOMATIE,
LASOC.ÉTEOES NATIONS
LA ! PREMIERE SESSION DE L'ASSEM-
BLLE. - OPINIO n ANGLAI:SE. Des décisions
qui seront prises dans le domaine interna-
tiohal au cours des *
tio.hal an cours des eux mois prochains
dépend l'avenir dù statut de l'Europe. Dé-
Puis la réunion de.,,, n Conf* érence de la Paix
à Paris une quesfin
à Pans une qiuestlon unique s'èst posée.
communauté interX ^Y une véritable
vera-t-elle la trad ou conser-
Jt des antagonisme* -atale des divisions
q. ui' plus que tous au-
tres maux, nous n,n+conduit à la dernière
guerre ? on pouvait espérer que ce pro-
blème s-erait à l'hÏÏÎ esP®rer que ce pro-
^ésoiu n'en e^t actuelle pleinement
1?' La Societé des Na-
«pne s'est constituée son conseil a tenu
cinq ou six sessions siège en ce moment
même à Paris mais il ne représente que
huit nations Seule 11 ne rePrésenle que
complet, pourra rAfl lv fssemblée' réunie au
supérdiee ure au? r ~~ir
supérieure que la Société avait pour mis-
sion de développer Tous les membres de
•la Société vont êtr'e réunis incessamment à
BruxeUes, puis en- novembre à Genève.
L'avenir de l'a Société des Nations, et en
même, temps de la politique mondiale, est
lié pour un» in r^e mesnre aux résultats de
rnêm P'OÙir e, une large meOOre aux résultats de
ces deux rvw nferences, de la seconde en par-
ticulier.
pouvon,s-noùs Opérer que le monde saura
s'engager dans une voie méilleure, en se-
cartant dpJ+^J!SUne vo*e méiHeure, en se-
Les
Drésap* ? 80,111 Peu favorables.
Les Le rèolempnt ®H,nMr48Sô
avait été franchi vers l'ouverture de (i-s-
cussions directes avec les Allemand,s. Mais
le principal sujet, qui figurait à l'ordre du
jour des pourparlers de Spa a été remis a
la conférence de Genève ; aujourd'hui une
au moins des principales Puissances al-
liées, s'oppose par tous les moyens à ce que
les discussions de Genève aient lieu. Le
Pacte des nations prévoit que tous les en-
gagements internationaux doivent être
communiqués au secrétariat de la Société et
publiés par ses soins. Or, deux signataires
du pacte annoncent, après avoir conclu une
convention, qu'elles n'entendent pas le
communiquer dans la forme requise au
secrétariat. Dans l'Europe orientale, une
« petite entente » formée par des Etats se-
condaires vient de se former. La constitu-
tion de cette entente est en elle-même ex-
cellente, et il n'y a pas de raison de douter
que les accords passés entre ses membres
ne doivent être notifiés à la Société, comme
l'exige le Pacte.
Mais l'existence de ces ententes limitées,
même lorsque leur création est tout à fait dé-
sirable, la rend d'autant plus nécessaire que
l'autorité et l'influence de l'assemblée qui re-
présente la seule entente mondiale, s'affir-
ment vigoureusement.
La session de l'assemblée de la Société à
Genève en novembre prochain, pourra être
la réunion internationale la plus importante
que le monde ait connue, si les gouverne-
ments des nations représentées veulent bien
s'y prêter. Si l'Angleterre manifeste l'inten-
tion de donner à sa délégation le caractère
plus éclatant, les autres nations ne manque-
ront plud de suivre son exemple. Aucun mo-
tif ne devrait s'opposer à la présence du
Premier Ministre en personne, qui serait
suppléé en cas de besoin par M. Balfour.
membe britannique du Conseil. M. Lloyd
George devrait être accompagné par Lord
Robert Cecil, dont le zèle éclairé pour la
cause de la Société ne rencontre pas de rival.
et en second lieu par Lord Grey de Fallodon
ou un représentant du Travail comme
M. Clynes. Le choix et l'annonce de la com-
nosition de la délégation britannique présen-
tént également une importance suprême.
(Ed.)
DAILY NEWS, 16.9.
FRANCE ET ITALIE
L'ENTREVUE D'AIX - LES - BAINS. -
PRESSE ALLEMANDE. - Sous le titre : « La
force persuasive de Millerand ». - Mille-
rand aurait-il réussi à Aix-les-Bains à atte-
ler son collègue italien, Giolitti, au char
français ? Selon la presse française, il au-
rait réussi, à faire dévier la politique de l'Ita-
lie et l'aurait amenée, pour les - questions
d'ordre financier international - y com-
pris la question de l'indemnité de guerre
allemande — à se soumettre à la direction
déraisonnable de la France pour majoriser
ainsi le gouvernement anglais au meilleur
jugement. Serait-il vrai que depuis hier les
Italiens soient avec les Français contre les
Anglais ?
Ce ne serait pas la première fois qu'on
verrait une pareille déraison, mais ce ne
serait pas non plus la première fois que la
presse française représenterait les vœux de
la France plutôt que des faits réels. Il est
donc possible que Giolitti ne se soit pas mis
à la remorque de Millerand dans la mesure
où on le prétend à Paris. Un article fran-
çais lui reproche de s'être réservé « sa li-
berté d'action ». Mais nous savons aussi
quel moyen de pression pouvait employer
l'homme d'Etat français pour assouplir son
allié italien : la menace de soutenir la Hon-
grie, les Slaves du Sud et les autres rivaux
de l'Italie dans l'Adriatique. Ou l'Italie sou-
tiendra la France dans sa politique de Ver-
sailles, ou la France entravera la politique
italienne dans l'Adriatique. --
On ne peut se rendre compte actuelle-
ment si et dans quelle mesure Giolitti a pu
se voir contraint par cette pression à faire
des concessions réelles ou apparentes. En
tous cas, les cercles dirigeants français ad-
mettent avec détermination qu'on peut re-
garder provisoirement comme écartée l'idée
soutenue par Lloyd George d'un règlement
du problème financier européen par le
moyen de discussions raisonnables aux-
quelles eussent pris part des délégués alle-
mands. On n'a pas demandé l'avis de Lloyd
George. On le place devant le fait accom-
pli : la France et l'Italie en ont décidé au-
trement.
En résumé, on ne discutera pas, on ne
conciliera pas, ce sera encore la dictée. Le
but poursuivi par les dirigeants français, ce.
pourquoi l'on ne veut pas laisser renaître
le calme en Allemagne et par suite en Eu-
rope, Millerand l'a proclamé ouvertement
au moment de son départ pour Aix-les-
Bains. C'était dans la ville alsacienne de
Mulhouse. Ils ont maintenant l'Alsace. Mais
les Français désirent avidement d'autres
contrées limitrophes de l'Allemagne. La
victoire n'a plus de valeur s'ils ne peuvent
se maintenir dans les pays rhénans de fa-
çon durable. Nous savons maintenant de
quoi Il s'agit pour les Français. Ce qui est
inexplicable, c'est l'élasticité surprenante
avec laquelle ils savent, dépendant absolu-
ment à tout moment, des bons offices de
leurs alliés, pousser ceux-ci dans la voie
déplorable pour les peuples de la crainte
française de la paix.
HAMBURGER FREMDENBLATT, 13.9 soir.
---è Après l'entrevue particulière de la fin
d'août entre Lloyd George et Giolitti à Lu-
cerne, Millerand et Giolitti se réunissent à
leur tour à Aix-les-Bains. On n'a pas en-
core de nouvelles précises sur la canfé-
rence d'Aix mais, d'après la déclaration de
Millerand, il semble que la concevtion
française soit arrivée à prévaloir. Il en
avait été de même lors des conversations
entre Lloyd George et Giolitti sur le pro-
blème russe.
Comme on pouvait s'y attendre, la ques-
tion de la Conférence de Genève qui est
capitale pour l'Allemagne est venue en dis-
cussion entre les deux premiers ministres.
Millerand a présenté le point de vue fran-
çais tel qu'il ressort des communications de
la presse parisienne : la conférence de Ge-
nève destinée, selon la décision prise à
Spa, à régler la question des indemnités est
actuellement impossible et le mieux serait
DES'
AFFAIRES ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1554 , I
Samedi 18 septembre 1920 1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère -1
NOTA. , — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des 1
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
S QM M A IRE
L'entrevue d'Aix-les
Ba>ns7rit PFremdenblat* Schle-
sische ZeUun r rouge) La Col,-
férence fi* 1 La Con-
férence finalncière de Genève (Berliner
Tageblatt). T nouvelle baisse du
marlk (Ta,g).
PRESSE ANGLAISE. — La Société des Nations :
la premiiW
la première 1 session de l'Assemblée
(Daily News). - La situation dans
l'Ulster (Daily ri
Freeman's Journal, Irish Timès, Nor.
titern Whig, entre t
llégOdations entre mineurs et le gou-
Chronicle (Daily Graphie, Times, Daily
Chronicle, Daily Telegraph, Daily Ex-
press, Morning Post, Daily'News).
PRESSE ESPAGNOLE. - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (Epoca).
POLiTIQUE GENERALE
w IHPLOMATIE,
LASOC.ÉTEOES NATIONS
LA ! PREMIERE SESSION DE L'ASSEM-
BLLE. - OPINIO n ANGLAI:SE. Des décisions
qui seront prises dans le domaine interna-
tiohal au cours des *
tio.hal an cours des eux mois prochains
dépend l'avenir dù statut de l'Europe. Dé-
Puis la réunion de.,,, n Conf* érence de la Paix
à Paris une quesfin
à Pans une qiuestlon unique s'èst posée.
communauté interX ^Y une véritable
vera-t-elle la trad ou conser-
Jt des antagonisme* -atale des divisions
q. ui' plus que tous au-
tres maux, nous n,n+conduit à la dernière
guerre ? on pouvait espérer que ce pro-
blème s-erait à l'hÏÏÎ esP®rer que ce pro-
^ésoiu n'en e^t actuelle pleinement
1?' La Societé des Na-
«pne s'est constituée son conseil a tenu
cinq ou six sessions siège en ce moment
même à Paris mais il ne représente que
huit nations Seule 11 ne rePrésenle que
complet, pourra rAfl lv fssemblée' réunie au
supérdiee ure au? r ~~ir
supérieure que la Société avait pour mis-
sion de développer Tous les membres de
•la Société vont êtr'e réunis incessamment à
BruxeUes, puis en- novembre à Genève.
L'avenir de l'a Société des Nations, et en
même, temps de la politique mondiale, est
lié pour un» in r^e mesnre aux résultats de
rnêm P'OÙir e, une large meOOre aux résultats de
ces deux rvw nferences, de la seconde en par-
ticulier.
pouvon,s-noùs Opérer que le monde saura
s'engager dans une voie méilleure, en se-
cartant dpJ+^J!SUne vo*e méiHeure, en se-
Les
Drésap* ? 80,111 Peu favorables.
Les Le rèolempnt ®H,nMr48Sô
avait été franchi vers l'ouverture de (i-s-
cussions directes avec les Allemand,s. Mais
le principal sujet, qui figurait à l'ordre du
jour des pourparlers de Spa a été remis a
la conférence de Genève ; aujourd'hui une
au moins des principales Puissances al-
liées, s'oppose par tous les moyens à ce que
les discussions de Genève aient lieu. Le
Pacte des nations prévoit que tous les en-
gagements internationaux doivent être
communiqués au secrétariat de la Société et
publiés par ses soins. Or, deux signataires
du pacte annoncent, après avoir conclu une
convention, qu'elles n'entendent pas le
communiquer dans la forme requise au
secrétariat. Dans l'Europe orientale, une
« petite entente » formée par des Etats se-
condaires vient de se former. La constitu-
tion de cette entente est en elle-même ex-
cellente, et il n'y a pas de raison de douter
que les accords passés entre ses membres
ne doivent être notifiés à la Société, comme
l'exige le Pacte.
Mais l'existence de ces ententes limitées,
même lorsque leur création est tout à fait dé-
sirable, la rend d'autant plus nécessaire que
l'autorité et l'influence de l'assemblée qui re-
présente la seule entente mondiale, s'affir-
ment vigoureusement.
La session de l'assemblée de la Société à
Genève en novembre prochain, pourra être
la réunion internationale la plus importante
que le monde ait connue, si les gouverne-
ments des nations représentées veulent bien
s'y prêter. Si l'Angleterre manifeste l'inten-
tion de donner à sa délégation le caractère
plus éclatant, les autres nations ne manque-
ront plud de suivre son exemple. Aucun mo-
tif ne devrait s'opposer à la présence du
Premier Ministre en personne, qui serait
suppléé en cas de besoin par M. Balfour.
membe britannique du Conseil. M. Lloyd
George devrait être accompagné par Lord
Robert Cecil, dont le zèle éclairé pour la
cause de la Société ne rencontre pas de rival.
et en second lieu par Lord Grey de Fallodon
ou un représentant du Travail comme
M. Clynes. Le choix et l'annonce de la com-
nosition de la délégation britannique présen-
tént également une importance suprême.
(Ed.)
DAILY NEWS, 16.9.
FRANCE ET ITALIE
L'ENTREVUE D'AIX - LES - BAINS. -
PRESSE ALLEMANDE. - Sous le titre : « La
force persuasive de Millerand ». - Mille-
rand aurait-il réussi à Aix-les-Bains à atte-
ler son collègue italien, Giolitti, au char
français ? Selon la presse française, il au-
rait réussi, à faire dévier la politique de l'Ita-
lie et l'aurait amenée, pour les - questions
d'ordre financier international - y com-
pris la question de l'indemnité de guerre
allemande — à se soumettre à la direction
déraisonnable de la France pour majoriser
ainsi le gouvernement anglais au meilleur
jugement. Serait-il vrai que depuis hier les
Italiens soient avec les Français contre les
Anglais ?
Ce ne serait pas la première fois qu'on
verrait une pareille déraison, mais ce ne
serait pas non plus la première fois que la
presse française représenterait les vœux de
la France plutôt que des faits réels. Il est
donc possible que Giolitti ne se soit pas mis
à la remorque de Millerand dans la mesure
où on le prétend à Paris. Un article fran-
çais lui reproche de s'être réservé « sa li-
berté d'action ». Mais nous savons aussi
quel moyen de pression pouvait employer
l'homme d'Etat français pour assouplir son
allié italien : la menace de soutenir la Hon-
grie, les Slaves du Sud et les autres rivaux
de l'Italie dans l'Adriatique. Ou l'Italie sou-
tiendra la France dans sa politique de Ver-
sailles, ou la France entravera la politique
italienne dans l'Adriatique. --
On ne peut se rendre compte actuelle-
ment si et dans quelle mesure Giolitti a pu
se voir contraint par cette pression à faire
des concessions réelles ou apparentes. En
tous cas, les cercles dirigeants français ad-
mettent avec détermination qu'on peut re-
garder provisoirement comme écartée l'idée
soutenue par Lloyd George d'un règlement
du problème financier européen par le
moyen de discussions raisonnables aux-
quelles eussent pris part des délégués alle-
mands. On n'a pas demandé l'avis de Lloyd
George. On le place devant le fait accom-
pli : la France et l'Italie en ont décidé au-
trement.
En résumé, on ne discutera pas, on ne
conciliera pas, ce sera encore la dictée. Le
but poursuivi par les dirigeants français, ce.
pourquoi l'on ne veut pas laisser renaître
le calme en Allemagne et par suite en Eu-
rope, Millerand l'a proclamé ouvertement
au moment de son départ pour Aix-les-
Bains. C'était dans la ville alsacienne de
Mulhouse. Ils ont maintenant l'Alsace. Mais
les Français désirent avidement d'autres
contrées limitrophes de l'Allemagne. La
victoire n'a plus de valeur s'ils ne peuvent
se maintenir dans les pays rhénans de fa-
çon durable. Nous savons maintenant de
quoi Il s'agit pour les Français. Ce qui est
inexplicable, c'est l'élasticité surprenante
avec laquelle ils savent, dépendant absolu-
ment à tout moment, des bons offices de
leurs alliés, pousser ceux-ci dans la voie
déplorable pour les peuples de la crainte
française de la paix.
HAMBURGER FREMDENBLATT, 13.9 soir.
---è Après l'entrevue particulière de la fin
d'août entre Lloyd George et Giolitti à Lu-
cerne, Millerand et Giolitti se réunissent à
leur tour à Aix-les-Bains. On n'a pas en-
core de nouvelles précises sur la canfé-
rence d'Aix mais, d'après la déclaration de
Millerand, il semble que la concevtion
française soit arrivée à prévaloir. Il en
avait été de même lors des conversations
entre Lloyd George et Giolitti sur le pro-
blème russe.
Comme on pouvait s'y attendre, la ques-
tion de la Conférence de Genève qui est
capitale pour l'Allemagne est venue en dis-
cussion entre les deux premiers ministres.
Millerand a présenté le point de vue fran-
çais tel qu'il ressort des communications de
la presse parisienne : la conférence de Ge-
nève destinée, selon la décision prise à
Spa, à régler la question des indemnités est
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