Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 septembre 1920 16 septembre 1920
Description : 1920/09/16 (T16,N1552). 1920/09/16 (T16,N1552).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62153402
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
Nn 1552
Jeudi 16 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont de
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le conseil Suprême
et la
et la Conférence des Amba--,sadeurs
(Frankfurter Zeitung). - La conven-
tion militaire franco-belge (München-
P., Augsburger Abend-Zeitung).
Pnr.
-.. -';3 ,.
PRESSE ANGLAISE. - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (Times, Daily Telegraph). - La
vention militaire franco-belge (Mor-
ning Post). '- Les revendications des
neurs (Times, Daily Telegraph, Dai-
lU News). - La conférence de Genève
(Westminster Gazette).
Presse italienne. - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (G. Bevione dans Gazzetta dei
Popolo ; L. Ambrosini dans Stampa
Popolo ^'Italia). - Le conflit de la mé-
tallurgie (Giornale d'Italia). d
POLITIQUE GENERALE '1
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET LA PAIX
LE CONSEIL SUPRrbM ET LA CONFE-
RENCE DES AMBASSADEURS. - OPI-
NION ALLEMANDE. Est-ce
Suprême ? Ce serait „ La iln du Conseil
Mais, sans aucune espèce de trop dire.
seil Suprême apparaîtra moins dans l'avenir
qu'il ne l'a fait jusqu'ici Par quoi le rempla-
cera-t-on ? Si c'était par la Société des Na-
tions,le monde n'aurait qu'à se féliciter de
ce changement. Mais .~A ~c ~ë~ct~r d~
rope ne veulent pas donner le pouvoir a
une institution qui pourrait prendre cons-
cience de son indépendance et de ses buts
élevés. Ils ne pensent qU'à et de ses buts
trument. Les commissions permanentes de
la Conférence de la Paix, la permanentes de
Ambassadeurs et la Con f érence des
rations s'occuperont dans l'avenir des affai-
res. courantes concernant la Paix euro-
péenne, tandis que organes tandis que les Premiers ministres,
l'arrière-plan. terfint davantage
Il n'y a pas là une organisation nouvelle.
Seulement, le tempérament d'un Lloyd
George, d'un Clemenceau et d'un Nitti qm
les poussait à tout prendre en mains pro-
près n'admettait pas que les commissions
fissent le travail princinn f Âs commissions
tissent le travail principal. C'est ainsi qu'on
eut recours aux entrevues des Premiers mi-
nistres, si nombreuses qu'on peut à peine
les énumérer. La Conférence des Ambassa-
des Ambassa-
deurs n'eut bientôt plus à traiter que les
affaires accessoires voyait-elle so-n
activité entravée p" ar 1te2s c°re voyait-elle $on
quents du Conseil Suprême. Pour la Com-
mission des Réparations, les entrevues qui
se suivirent de San Remo à Spa lui firent
perdre son autonomie, ce qui conduisit Poin-
caré à abandonner la présidence de cette
Commission. Il y a beaucoup à dire pour et
contre l'activité des premiers ministres. Les
partisans d'une politique de conciliation
pouvaient attendre d'une action directe des
chefs de gouvernement une politique qui
correspondît davantage aux besoins prati-
ques, mais il eût fallu permettre aux repré-
sentants des gouvernements de l'autre par-
tie de prendre part aux conférences et d'y
parler librement. C'est ce que Lloyd George
avait reconnu, mais Millerand réussit à sa
boter Spa et il semble avoir obtenu main-
tenant qu'à Genève, qui devait être la suite
de Spa, on mette le verrou. Les amis de la
conciliation ont perdu par là tout in-
térêt à l'action future du Conseil Suprême.
Plus d'un homme politique de l'Entente se
réjouira de voir l'activité des premiers mi-
nistres moins absorbée par les affaires
étrangères, cela dans l'intérêt même des
affaires intérieures. La situation intérieure
de la Grande-Bretagne a souffert de ce que
le chef du gouvernement ait consacré plus
de temps aux questions diplomatiques
qu'aux affaires urgentes de la politique inté-
rieure. Dans l'avenir les chefs de gouverne-
ment auront donc plus de temps à consa-
crer aux questions de politique intérieure.
Il y aura là un avantage dans ce sens que
les grandes questions européennes seront
vraisemblablement traitées avec plus d'es-
prit de suite, même si cet esprit de suite
détermine une évolution défavorable, car
le monde saura au moins à quoi s'en tenir.
La plupart du temps le monde attachait aux
entrevues des trois chefs de gouvernement
de grandes espérances. Des paroles judi-
cieuses, tombées d'une bouche ou de l'au-
tre — elles ne venaient malheureusement
que d'Angleterre ou d'Italie — provoquaient
souvent de larges espoirs, chaque fois dé-
çus. Les conférences des trois grands Pre-
miers n'étaient pas dominées par un es-
prit de pure objectivité, mais par un oppor-
tunisme sans frein. La plus grande part de
la responsabilité en revient à Lloyd George
qui, pour des raisons tactiques, se laissait
toujours induire à agir contre sa propre
conviction, et par suite les millions d'hom-
mes en Europe qui souffrent et qui ont
faim voyaient continuer leur misère. Le
mot de Prinkipo suffit à montrer la gravité
de ces péchés d'omission. C'est à vrai dire
à Paris qu'il faut chercher les instigateurs
du mal. Dans l'avenir, ce seront les ambas-
sadeurs qui auront à porter les responsa-,
bilités. Mais leur action et leurs décisions
ne seront pas indépendantes ; ils suivront
les instructions de leurs gouvernements.
De loin, on ne cède pas si facilement. Peut-
être Londres et Rome ne se laisseront-ils
plus tenir si facilement en tutelle par'
Paris.
Ce serait une erreur énorme de voir dans
la retraite du Conseil Suprême l'écroule-
ment de la politique de l'Entente. Les
choses n'en sont pas là. Un grand but
commun unit encore les Puissances de
l'Entente ; il leur faut rétablir et assurer
la paix en Europe et liquider la guerre, et,
au point où en sont les choses actuellement,
c'est probablement un bonheur pour le
Continent qu'il en soit ainsi. Le but final
qui les unit continue d'exister, bien que
l'accord ne soit pas parfait quant aux
moyens à employer pour le réaliser. Beau-
coup de gens prétendent qu'il y a mésen-
tente entre Lloyd George et Millerand.
Qui le croit ne pense pas de façon politi-
que. Il n'y a pas de susceptibilité person-
nelle entre hommes d'Etat, car au-dessus
de leurs sentiments propres, il y a la mis-
sion qu'ils ont à remplir. Si Lloyd George
est rentré de Lucerne à Londres sans voir
Millerand à Paris et si, maintenant, il ne
prend pas part à l'entrevue d'Aix-les-Bains,
il n'y faut voir qu'une tactique politique.
Une nouvelle tactique va commencer entre
Londres, Paris et Rome. C'est là la seule
signification du déplacement du centre de
gravité qui passe du Conseil Suprême à la
Conférence des Ambassadeurs' où l'Angle-
terre vient d'envoyer, il y a quelques jours,
son représentant le plus habile de la vieille
école diplomatique, Lord Hardinge.
FRANKFURTER ZEITUNG, 13.9, soir.
L'ENTREVUE D'AIX - LES - BAINS. -
D'Aix-les-Bains : L'entrevue d'Aix-les-Bains
prend fin. Il faut noter avant tout que
l'orientation politique des deux pays quant
aux plus importants problèmes de l'heure
présente ne dévie pas de sa ligne.
Par exemple sur la question russe cha-
cun garde sa liberté d'action. La question
russe est celle qui est le plus en rapports
avec la situation intérieure différente des
deux pays.
Sur la - question de l'exécution du traité
rien de nduveau n'est apparu, rien ne pou-
vait apparaître.
.Sur la question adriatique, on n'est pas
sorti du général et Millerand n'a fait que
reconfirmer la politique française bien con-
nue, qui se résume dans les termes que
voici : 1° non-intervention dans la déter-
mination des modalités qui résoudront le
conflit, modalités qui doivent être établies
par l'accord des intéressés,; 2° intervention
amicale auprès des deux parties pour -les
pousser à conclure le plus tôt possible un
compromis équitable dans leur propre inté-
rêt et dans l'intérêt général.
Comme on voit, il y a là de la bonne vo-
lonté, mais trop enveloppée dans une préoc-
cupation paralysante de justice distribu-
tive. La question italo-yougoslave reste
après Aix œ qu'elle était avant. On n'a
pas soufflé mot du pacte de Londres.
De même on n'a pas parlé de la décla-
ration d'indépendance de Fiume. On sait de
source indirecte que le gouvernement fran-
çais n'est pas disposé à reconnaître cet
événement comme modifiant l'état juridique
de Fiume. tel qu'il est déterminé par les
traités et les conventions en vigueur.
Restent les demandes économiques de
l'Italie sur lesquelles il fut aisé de parvenir
à une entente satisfaisante de principe et à
aboutir à des résultats positifs nouveaux.
.Mais quand on a énuméré toutes ces
DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
Nn 1552
Jeudi 16 septembre 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont de
résumes, il est donne ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le conseil Suprême
et la
et la Conférence des Amba--,sadeurs
(Frankfurter Zeitung). - La conven-
tion militaire franco-belge (München-
P., Augsburger Abend-Zeitung).
Pnr.
-.. -';3 ,.
PRESSE ANGLAISE. - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (Times, Daily Telegraph). - La
vention militaire franco-belge (Mor-
ning Post). '- Les revendications des
neurs (Times, Daily Telegraph, Dai-
lU News). - La conférence de Genève
(Westminster Gazette).
Presse italienne. - L'entrevue d'Aix-les-
Bains (G. Bevione dans Gazzetta dei
Popolo ; L. Ambrosini dans Stampa
Popolo ^'Italia). - Le conflit de la mé-
tallurgie (Giornale d'Italia). d
POLITIQUE GENERALE '1
ET DIPLOMATIE
LES ALLIÉS ET LA PAIX
LE CONSEIL SUPRrbM ET LA CONFE-
RENCE DES AMBASSADEURS. - OPI-
NION ALLEMANDE. Est-ce
Suprême ? Ce serait „ La iln du Conseil
Mais, sans aucune espèce de trop dire.
seil Suprême apparaîtra moins dans l'avenir
qu'il ne l'a fait jusqu'ici Par quoi le rempla-
cera-t-on ? Si c'était par la Société des Na-
tions,le monde n'aurait qu'à se féliciter de
ce changement. Mais .~A ~c ~ë~ct~r d~
rope ne veulent pas donner le pouvoir a
une institution qui pourrait prendre cons-
cience de son indépendance et de ses buts
élevés. Ils ne pensent qU'à et de ses buts
trument. Les commissions permanentes de
la Conférence de la Paix, la permanentes de
Ambassadeurs et la Con f érence des
rations s'occuperont dans l'avenir des affai-
res. courantes concernant la Paix euro-
péenne, tandis que
l'arrière-plan. terfint davantage
Il n'y a pas là une organisation nouvelle.
Seulement, le tempérament d'un Lloyd
George, d'un Clemenceau et d'un Nitti qm
les poussait à tout prendre en mains pro-
près n'admettait pas que les commissions
fissent le travail princinn f Âs commissions
tissent le travail principal. C'est ainsi qu'on
eut recours aux entrevues des Premiers mi-
nistres, si nombreuses qu'on peut à peine
les énumérer. La Conférence des Ambassa-
des Ambassa-
deurs n'eut bientôt plus à traiter que les
affaires accessoires voyait-elle so-n
activité entravée p" ar 1te2s c°re voyait-elle $on
quents du Conseil Suprême. Pour la Com-
mission des Réparations, les entrevues qui
se suivirent de San Remo à Spa lui firent
perdre son autonomie, ce qui conduisit Poin-
caré à abandonner la présidence de cette
Commission. Il y a beaucoup à dire pour et
contre l'activité des premiers ministres. Les
partisans d'une politique de conciliation
pouvaient attendre d'une action directe des
chefs de gouvernement une politique qui
correspondît davantage aux besoins prati-
ques, mais il eût fallu permettre aux repré-
sentants des gouvernements de l'autre par-
tie de prendre part aux conférences et d'y
parler librement. C'est ce que Lloyd George
avait reconnu, mais Millerand réussit à sa
boter Spa et il semble avoir obtenu main-
tenant qu'à Genève, qui devait être la suite
de Spa, on mette le verrou. Les amis de la
conciliation ont perdu par là tout in-
térêt à l'action future du Conseil Suprême.
Plus d'un homme politique de l'Entente se
réjouira de voir l'activité des premiers mi-
nistres moins absorbée par les affaires
étrangères, cela dans l'intérêt même des
affaires intérieures. La situation intérieure
de la Grande-Bretagne a souffert de ce que
le chef du gouvernement ait consacré plus
de temps aux questions diplomatiques
qu'aux affaires urgentes de la politique inté-
rieure. Dans l'avenir les chefs de gouverne-
ment auront donc plus de temps à consa-
crer aux questions de politique intérieure.
Il y aura là un avantage dans ce sens que
les grandes questions européennes seront
vraisemblablement traitées avec plus d'es-
prit de suite, même si cet esprit de suite
détermine une évolution défavorable, car
le monde saura au moins à quoi s'en tenir.
La plupart du temps le monde attachait aux
entrevues des trois chefs de gouvernement
de grandes espérances. Des paroles judi-
cieuses, tombées d'une bouche ou de l'au-
tre — elles ne venaient malheureusement
que d'Angleterre ou d'Italie — provoquaient
souvent de larges espoirs, chaque fois dé-
çus. Les conférences des trois grands Pre-
miers n'étaient pas dominées par un es-
prit de pure objectivité, mais par un oppor-
tunisme sans frein. La plus grande part de
la responsabilité en revient à Lloyd George
qui, pour des raisons tactiques, se laissait
toujours induire à agir contre sa propre
conviction, et par suite les millions d'hom-
mes en Europe qui souffrent et qui ont
faim voyaient continuer leur misère. Le
mot de Prinkipo suffit à montrer la gravité
de ces péchés d'omission. C'est à vrai dire
à Paris qu'il faut chercher les instigateurs
du mal. Dans l'avenir, ce seront les ambas-
sadeurs qui auront à porter les responsa-,
bilités. Mais leur action et leurs décisions
ne seront pas indépendantes ; ils suivront
les instructions de leurs gouvernements.
De loin, on ne cède pas si facilement. Peut-
être Londres et Rome ne se laisseront-ils
plus tenir si facilement en tutelle par'
Paris.
Ce serait une erreur énorme de voir dans
la retraite du Conseil Suprême l'écroule-
ment de la politique de l'Entente. Les
choses n'en sont pas là. Un grand but
commun unit encore les Puissances de
l'Entente ; il leur faut rétablir et assurer
la paix en Europe et liquider la guerre, et,
au point où en sont les choses actuellement,
c'est probablement un bonheur pour le
Continent qu'il en soit ainsi. Le but final
qui les unit continue d'exister, bien que
l'accord ne soit pas parfait quant aux
moyens à employer pour le réaliser. Beau-
coup de gens prétendent qu'il y a mésen-
tente entre Lloyd George et Millerand.
Qui le croit ne pense pas de façon politi-
que. Il n'y a pas de susceptibilité person-
nelle entre hommes d'Etat, car au-dessus
de leurs sentiments propres, il y a la mis-
sion qu'ils ont à remplir. Si Lloyd George
est rentré de Lucerne à Londres sans voir
Millerand à Paris et si, maintenant, il ne
prend pas part à l'entrevue d'Aix-les-Bains,
il n'y faut voir qu'une tactique politique.
Une nouvelle tactique va commencer entre
Londres, Paris et Rome. C'est là la seule
signification du déplacement du centre de
gravité qui passe du Conseil Suprême à la
Conférence des Ambassadeurs' où l'Angle-
terre vient d'envoyer, il y a quelques jours,
son représentant le plus habile de la vieille
école diplomatique, Lord Hardinge.
FRANKFURTER ZEITUNG, 13.9, soir.
L'ENTREVUE D'AIX - LES - BAINS. -
D'Aix-les-Bains : L'entrevue d'Aix-les-Bains
prend fin. Il faut noter avant tout que
l'orientation politique des deux pays quant
aux plus importants problèmes de l'heure
présente ne dévie pas de sa ligne.
Par exemple sur la question russe cha-
cun garde sa liberté d'action. La question
russe est celle qui est le plus en rapports
avec la situation intérieure différente des
deux pays.
Sur la - question de l'exécution du traité
rien de nduveau n'est apparu, rien ne pou-
vait apparaître.
.Sur la question adriatique, on n'est pas
sorti du général et Millerand n'a fait que
reconfirmer la politique française bien con-
nue, qui se résume dans les termes que
voici : 1° non-intervention dans la déter-
mination des modalités qui résoudront le
conflit, modalités qui doivent être établies
par l'accord des intéressés,; 2° intervention
amicale auprès des deux parties pour -les
pousser à conclure le plus tôt possible un
compromis équitable dans leur propre inté-
rêt et dans l'intérêt général.
Comme on voit, il y a là de la bonne vo-
lonté, mais trop enveloppée dans une préoc-
cupation paralysante de justice distribu-
tive. La question italo-yougoslave reste
après Aix œ qu'elle était avant. On n'a
pas soufflé mot du pacte de Londres.
De même on n'a pas parlé de la décla-
ration d'indépendance de Fiume. On sait de
source indirecte que le gouvernement fran-
çais n'est pas disposé à reconnaître cet
événement comme modifiant l'état juridique
de Fiume. tel qu'il est déterminé par les
traités et les conventions en vigueur.
Restent les demandes économiques de
l'Italie sur lesquelles il fut aisé de parvenir
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