Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 août 1920 21 août 1920
Description : 1920/08/21 (T15,N1530). 1920/08/21 (T15,N1530).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238537r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
\Î MINISTÈRES
, MIN I~T£RES
DES
I ^RKS ÉTRANGÈRES
Rr DI LA GUERRE
Nn 1530
Samedi 21 Août 19W
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception dfs passages imprimes en italique, qui sont des
reaumes. il est donne ci-delhous des traductions, intégra es ou par extraits
1 Les articles traduits intégralement sont précedes d'un astérisque.
, SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le Bolchevisme et la
Grande-Bretagne (Frankfurter Zeitung).
- Les incidents de Kattowitz (Berliner
Tageblatt).
PRESSE AMÉRICAINE. - Le candidat républi-
cain et la Société des Nations : le dis-
cours d'acceptation de candidature, pro-
S noncé par M. Harding à Marion (Eve-
i ning Post, Washington Post, New York
Times).
PRESSE ANGLAISE. - Le Bolchevisme et la
Grande-Bretagne (Western Daily Press).
- Les succès polonais et les pourpar-
lers de Minsk (Daily Telegraph, Daily
Mail). - L'attitude du socialisme bri-
f tannique : le Daily Herald et le gouver-
'1 nement des Soviets (Times, Morning
■* Post, Daily Express).
PRESSE HOLLANDAISE. - Le rôle de la France
1 dans la guerre russo-polonaise (Nieuwe
Courant)
PRESSE ITALIENNE. -. L'Italie et la Russie
(Corriere d'Italia, Marco Slonim dans
Secolo). - La valeur de l'armée rouge
1 (Idea Nazionale), — Le gouvernement
des Soviets russes reprend sa campagne
en Asie (Messaggero). — La reconnais-
sance du gouvernement Wrangel (Tem-
po).
-- ——————————
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
RUSSIE ET POLOGNE
LE ROLE DE LA FRANCE DANS LA
GUERRE RUSSO-POLONAISE. — Le gou-
vernement anglais ne pense pas le moins
dll monde à faire la guerre. Il préférerait
plutôt un conflit avec la France que de
Poursuivre plus longtemps, contre l'évidente
volonté du peuple britannique, la politique
à double sens adoptée à l'égard de la Rus-
sie soviétique. Il tend de toutes ses forces
à aboutir à une paix générale en Europe
orientale.
Pourquoi donc les manifestations, les me-
naces de grève générale des meneurs tra-
1 vaillistes ? Tout simplement pour profiter
du courant général d'hostilité à toute nou-
velle guerre et gagner à leur parti de nom-
breuses sympathies en Angleterre.
D'autre part, les Soviets lancent un appel
8't'x camarades français les invitant à l'agi-
tation populaire contre leur gouvernement
disposé à la guerre.
Tout cela découle de la politique du Quai
d'Orsay. Dans tous les pays elle fournit des
aliments iL l'action révolutionnaire. N'est-ce
1118 en effet, une politique favorable seule-
lJ:lè nt. à Lénine que, sans le vouloir, on
mène à Paris ?
c Une franche tentative pacifiste comme
pWe du gouvernement anglais enlève toute
l'ce à l'agitation soviétiste en Europe occi-
dentale. Ce que fait la France attise le feu
révolutionnaire.
Ajoutons encore qu'il y a bien des chances
de voir se réaliser les intentions des impé-
rialistes parisiens : à savoir faire échouer
la paix entre la Pologne et la Russie. Ce
sont les Polonais qui ont retardé les pour-
parlers d'armistice; ils sont enfin commen-
ces à Minsk. Mais sur les incitations fran-
çaises, les Polonais refuseront sans doute
les propositions de paix de la Russie.
Et alors c'est la guerre à outrance. Se
bornera-t-elle à l'Europe Orientale ?
NIEUWE COURANT, 16.8.
LES SUCCES POLONAIS ET LES POUR
PARLERS DE MINSK. — Il y a seulement
quelques jours, on pouvait affirmer que
seul un miracle pourrait sauver la Pologne;
eo miracle se produit grâce à l'influence de
ceux qui ont rendu possible le miracle de
la Marne, grâce à l'habileté et à l'intelli-
gence des officiers français, formés à la
grande école de Foch et aussi à la vail-
lance des soldats qui peuvent et veulent
combattre.
La victoire polonaise a déjà exercé une
influence sur les négociations de Minsk ;
certes, on ne peut affirmer que de nou-
veaux événements ne se produiront pas.
Quoi qu'il en soit, les Polonais peuvent
aujourd'hui répondre aux conditions ambi-
tieuses de Kamenev. Ils ne sont plus les
représentants d'une nation réduite aux
abois ; ils ont le droit de présenter leurs
contre-propositions. Attendons; pour le mo-
ment, seuls, les communiqués bolcheviks
nous arrivent.
Ne demandons point aux opérateurs de
T. S. F. la cause de ce « phénomène », la
cause du « trouble »; le trouble, causé par
le général Weygand, est la seule explica-
tion.
DAILY TELÆG 11,1 PlI, 20.8.
— Les pourparlers ont commencé à
Minsk et si les Polonais sont doués de
cette sagesse que leurs amis leur attribuent,
ils ne se laisseront point éblouir par leurs
succès et considéreront que le moment est
venu de faire la paix. Ce serait folie de
continuer cette campagne ; si les Polonais
se lancent dans cette aventure, la sympa-
thie que les Alliés ont pour eux tombera à
zéro. Actuellement et tant qu'ils ne récla-
meront que l'indépendance, les Polonais au-
ront les Alliés avec eux. Le Premier a dit
(en supposant que les conditions des Rus-
ses soient sincères), que ces propositions
sont acceptables, et cette déclaration est
vraiment un exposé de la politique britan-
nique. La Pologne a joué assez longtemps
sur les chances de la guerre. Toute l'Eu-
rope veut la paix et plus que les autres
nations, la Pologne a besoin de paix.
DAILY MAIL [de Paris], fci.8.
L'ATTITUDE DU SOCIALISME B FIT AN
NIQUE. - LE « DAILY HERALD » et le gou-
vernement des Soviets Cf. Bull. n° 1529.
p. 2]. — Nous avons reçu la réponse du
Daily Herald. Nous ne pensons pas que cet
*
essai » de justification affaiblisse l'impres-
sion produite par les révélations.
Le Daily Herald se sert d'arguments pué-
rils : « le gouvernement est un menteur ; le
gouvernement nous espionne ; nous n'avons
point reçu d'argent de l'étranger, voyez nos
livres ».
D'une part, il est difficile d'adapter ces
déclarations à celles de Litvinov et Tchit-
cherine ; d'autre part, om sait que les li-
vres commerciaux ne donnent point tou-
jours d'indications sur la source des reve-
nus ou sur les relations entre compagnies.
Les déclarations sont précises : certes, elles
ne prouvent point que le Daily Herald ait
reçu cet argent ; mais elles laissent enten-
dre qu'il y a eu plus que des relations com-
merciales ordinaires entre un représentant
du journal et Tchitcherine.
TIMES, 20.8.
- Pourquoi M. Lansbury est-il irrité ? On
l'accusée d'avoir eu des rapports avec les
Soviets ; mais n'a-t-il pas toujours déclaré
qu'il était partisan du système russe? Pour-
quoi ne veut-il pas recevoir l'agent des So-
viets ? N'a-t-il pas toujours dit qu'il vou-
lait la révolution en Angleterre ? Un service
en vaut un autre !
Nous espérons, pourtant, que le « Travail
organisé » connaîtra enfin ses chefs et saura
d'où vient l'argent qui soutient les violents
appels à la révolte (sans souci des consé-
quences désastreuses que peuvent avoir les
révolutions pour les travailleurs et le pays),
simplement pour plaire aux Juifs de Mos-
cou. 1
MORNING POST, 20.8.
- Le Daily Herald est franchement com-
muniste, mais M. Lansbury se hérisse com-
me un porc-épic, quand on fait allusion à
ses relations.
Il n'est l'organe de personne, dit-il, et
pourtant les télégrammes sont précis.
M. Lansbury n'a plus qu'à prouver ce qu'il
dit malheureusement pour lui, il aura quel-
que peine ; car son attitude a donné à beau-
couv de personnes, en dehors des Lenine et
Trotski, l'impression qu'il obéit à Moscou.
DAILY EXPRESS, 20.8.
L'ITALIE ET LA RUSSIE. — La réappa-
rition de l'Amérique sur la scène politique
européenne donne de la in-ree à la France ;
en même temps, 'e'Je déconcerte, dans une
certaine mesure, l'Angleterre, nui ne peut
que voir, dans la Note américaine, une con-
damnation de ?'nn altitude à l'égard de la
Russie bolcJ'ev:s:te. En abandonnant la Po-
logné, l'Angleterre a montré sa faiblesse et
Trotski, Lénine et Tchitcherine ne sont pas
hommes à ne pas s'en apercevoir.
De toutes les puissances alliées, la seule
il ne pas être compromise es! l'Italie. Par
son attitude favorable à la reprise des rela-
tions aT ec le fYûllVernf"w.ent des S'-'viptq, par
sa tradr!t;or.n.pl1e sympathie pour la Pologne,
ritane semble la nation qui, nu moment op-
portun, pourra accomplir l'o\llvre pacifica-
trice qui mettra fin à un pareil fléau.
Mais. pour que le moment arrive. il est
^cessnKe qu'en cette heure difficile. l'Italie
tienne <."nmnte de tous les nouveaux facteurs
de la politique européenne et se montre pru-
, MIN I~T£RES
DES
I ^RKS ÉTRANGÈRES
Rr DI LA GUERRE
Nn 1530
Samedi 21 Août 19W
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception dfs passages imprimes en italique, qui sont des
reaumes. il est donne ci-delhous des traductions, intégra es ou par extraits
1 Les articles traduits intégralement sont précedes d'un astérisque.
, SOMMAIRE
PRESSE ALLEMANDE. - Le Bolchevisme et la
Grande-Bretagne (Frankfurter Zeitung).
- Les incidents de Kattowitz (Berliner
Tageblatt).
PRESSE AMÉRICAINE. - Le candidat républi-
cain et la Société des Nations : le dis-
cours d'acceptation de candidature, pro-
S noncé par M. Harding à Marion (Eve-
i ning Post, Washington Post, New York
Times).
PRESSE ANGLAISE. - Le Bolchevisme et la
Grande-Bretagne (Western Daily Press).
- Les succès polonais et les pourpar-
lers de Minsk (Daily Telegraph, Daily
Mail). - L'attitude du socialisme bri-
f tannique : le Daily Herald et le gouver-
'1 nement des Soviets (Times, Morning
■* Post, Daily Express).
PRESSE HOLLANDAISE. - Le rôle de la France
1 dans la guerre russo-polonaise (Nieuwe
Courant)
PRESSE ITALIENNE. -. L'Italie et la Russie
(Corriere d'Italia, Marco Slonim dans
Secolo). - La valeur de l'armée rouge
1 (Idea Nazionale), — Le gouvernement
des Soviets russes reprend sa campagne
en Asie (Messaggero). — La reconnais-
sance du gouvernement Wrangel (Tem-
po).
-- ——————————
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
RUSSIE ET POLOGNE
LE ROLE DE LA FRANCE DANS LA
GUERRE RUSSO-POLONAISE. — Le gou-
vernement anglais ne pense pas le moins
dll monde à faire la guerre. Il préférerait
plutôt un conflit avec la France que de
Poursuivre plus longtemps, contre l'évidente
volonté du peuple britannique, la politique
à double sens adoptée à l'égard de la Rus-
sie soviétique. Il tend de toutes ses forces
à aboutir à une paix générale en Europe
orientale.
Pourquoi donc les manifestations, les me-
naces de grève générale des meneurs tra-
1 vaillistes ? Tout simplement pour profiter
du courant général d'hostilité à toute nou-
velle guerre et gagner à leur parti de nom-
breuses sympathies en Angleterre.
D'autre part, les Soviets lancent un appel
8't'x camarades français les invitant à l'agi-
tation populaire contre leur gouvernement
disposé à la guerre.
Tout cela découle de la politique du Quai
d'Orsay. Dans tous les pays elle fournit des
aliments iL l'action révolutionnaire. N'est-ce
1118 en effet, une politique favorable seule-
lJ:lè nt. à Lénine que, sans le vouloir, on
mène à Paris ?
c Une franche tentative pacifiste comme
pWe du gouvernement anglais enlève toute
l'ce à l'agitation soviétiste en Europe occi-
dentale. Ce que fait la France attise le feu
révolutionnaire.
Ajoutons encore qu'il y a bien des chances
de voir se réaliser les intentions des impé-
rialistes parisiens : à savoir faire échouer
la paix entre la Pologne et la Russie. Ce
sont les Polonais qui ont retardé les pour-
parlers d'armistice; ils sont enfin commen-
ces à Minsk. Mais sur les incitations fran-
çaises, les Polonais refuseront sans doute
les propositions de paix de la Russie.
Et alors c'est la guerre à outrance. Se
bornera-t-elle à l'Europe Orientale ?
NIEUWE COURANT, 16.8.
LES SUCCES POLONAIS ET LES POUR
PARLERS DE MINSK. — Il y a seulement
quelques jours, on pouvait affirmer que
seul un miracle pourrait sauver la Pologne;
eo miracle se produit grâce à l'influence de
ceux qui ont rendu possible le miracle de
la Marne, grâce à l'habileté et à l'intelli-
gence des officiers français, formés à la
grande école de Foch et aussi à la vail-
lance des soldats qui peuvent et veulent
combattre.
La victoire polonaise a déjà exercé une
influence sur les négociations de Minsk ;
certes, on ne peut affirmer que de nou-
veaux événements ne se produiront pas.
Quoi qu'il en soit, les Polonais peuvent
aujourd'hui répondre aux conditions ambi-
tieuses de Kamenev. Ils ne sont plus les
représentants d'une nation réduite aux
abois ; ils ont le droit de présenter leurs
contre-propositions. Attendons; pour le mo-
ment, seuls, les communiqués bolcheviks
nous arrivent.
Ne demandons point aux opérateurs de
T. S. F. la cause de ce « phénomène », la
cause du « trouble »; le trouble, causé par
le général Weygand, est la seule explica-
tion.
DAILY TELÆG 11,1 PlI, 20.8.
— Les pourparlers ont commencé à
Minsk et si les Polonais sont doués de
cette sagesse que leurs amis leur attribuent,
ils ne se laisseront point éblouir par leurs
succès et considéreront que le moment est
venu de faire la paix. Ce serait folie de
continuer cette campagne ; si les Polonais
se lancent dans cette aventure, la sympa-
thie que les Alliés ont pour eux tombera à
zéro. Actuellement et tant qu'ils ne récla-
meront que l'indépendance, les Polonais au-
ront les Alliés avec eux. Le Premier a dit
(en supposant que les conditions des Rus-
ses soient sincères), que ces propositions
sont acceptables, et cette déclaration est
vraiment un exposé de la politique britan-
nique. La Pologne a joué assez longtemps
sur les chances de la guerre. Toute l'Eu-
rope veut la paix et plus que les autres
nations, la Pologne a besoin de paix.
DAILY MAIL [de Paris], fci.8.
L'ATTITUDE DU SOCIALISME B FIT AN
NIQUE. - LE « DAILY HERALD » et le gou-
vernement des Soviets Cf. Bull. n° 1529.
p. 2]. — Nous avons reçu la réponse du
Daily Herald. Nous ne pensons pas que cet
*
essai » de justification affaiblisse l'impres-
sion produite par les révélations.
Le Daily Herald se sert d'arguments pué-
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gouvernement nous espionne ; nous n'avons
point reçu d'argent de l'étranger, voyez nos
livres ».
D'une part, il est difficile d'adapter ces
déclarations à celles de Litvinov et Tchit-
cherine ; d'autre part, om sait que les li-
vres commerciaux ne donnent point tou-
jours d'indications sur la source des reve-
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Les déclarations sont précises : certes, elles
ne prouvent point que le Daily Herald ait
reçu cet argent ; mais elles laissent enten-
dre qu'il y a eu plus que des relations com-
merciales ordinaires entre un représentant
du journal et Tchitcherine.
TIMES, 20.8.
- Pourquoi M. Lansbury est-il irrité ? On
l'accusée d'avoir eu des rapports avec les
Soviets ; mais n'a-t-il pas toujours déclaré
qu'il était partisan du système russe? Pour-
quoi ne veut-il pas recevoir l'agent des So-
viets ? N'a-t-il pas toujours dit qu'il vou-
lait la révolution en Angleterre ? Un service
en vaut un autre !
Nous espérons, pourtant, que le « Travail
organisé » connaîtra enfin ses chefs et saura
d'où vient l'argent qui soutient les violents
appels à la révolte (sans souci des consé-
quences désastreuses que peuvent avoir les
révolutions pour les travailleurs et le pays),
simplement pour plaire aux Juifs de Mos-
cou. 1
MORNING POST, 20.8.
- Le Daily Herald est franchement com-
muniste, mais M. Lansbury se hérisse com-
me un porc-épic, quand on fait allusion à
ses relations.
Il n'est l'organe de personne, dit-il, et
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M. Lansbury n'a plus qu'à prouver ce qu'il
dit malheureusement pour lui, il aura quel-
que peine ; car son attitude a donné à beau-
couv de personnes, en dehors des Lenine et
Trotski, l'impression qu'il obéit à Moscou.
DAILY EXPRESS, 20.8.
L'ITALIE ET LA RUSSIE. — La réappa-
rition de l'Amérique sur la scène politique
européenne donne de la in-ree à la France ;
en même temps, 'e'Je déconcerte, dans une
certaine mesure, l'Angleterre, nui ne peut
que voir, dans la Note américaine, une con-
damnation de ?'nn altitude à l'égard de la
Russie bolcJ'ev:s:te. En abandonnant la Po-
logné, l'Angleterre a montré sa faiblesse et
Trotski, Lénine et Tchitcherine ne sont pas
hommes à ne pas s'en apercevoir.
De toutes les puissances alliées, la seule
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son attitude favorable à la reprise des rela-
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sa tradr!t;or.n.pl1e sympathie pour la Pologne,
ritane semble la nation qui, nu moment op-
portun, pourra accomplir l'o\llvre pacifica-
trice qui mettra fin à un pareil fléau.
Mais. pour que le moment arrive. il est
^cessnKe qu'en cette heure difficile. l'Italie
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