Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 août 1920 06 août 1920
Description : 1920/08/06 (T15,N1518). 1920/08/06 (T15,N1518).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238525j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
'^ISTÊRES
L FS
^LHES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1518
Vendredi 6 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
- » v
SOMMAIRE
E ALLEMANDE. - Déclarations du Dr Si-
: nions : les lignes directrices de la poli-
tique étrangère allemande (Berliner Ta-
^•SSE AMÉRICAINE. - Le Président Wilson
p et la candidature Cox (Public Ledger).
^ESSE ANGLAISE. - Les avances à l'Allema-
gne pour les livraisons de charbon : la
séance du 2 août- à la Chambre des
communes : discours de sir L. Wor.
î'pington Evans et de M. Lloyd George
fîmes). — L'attitude du gouvernement
britannique et la France (Times, Mar
ning Post). - Une lettre de M. Keynes
au Times. - L'invasion bolcheviste en
Pologne (Morning Post, Daily Tele-
Vaph, Bailli News). — L'article de
M- Churchill sur la Russie (Times). —
f L'opinion aux Etats-Unis sur l'invasion
r bolcheviste (Morning post).
4ESSE ITALIENNE. — L'accord italo-albanais
y (Gazzetta ciel Popolo, Tribuna, Giornale
"• dltalia, Corriere d'Italia). - Le Dodé-
canèse et Rhodes (Giormale del Popolo).
- - --------
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
L Déclarations DU Dr SIMONS. — LES
ES DIRECTRICES DE LA POLITIQUE ÉTRAN-
GÈRE ALLEMANDE. — Dans le grand discours^
2(1• prononça devant le Reichstag -le
S, le ministre des Affaires Etran-
linSs Il exposé ouvertement les 9raJid^l
J e,s et l'orientation de notre politique
dellngere. Nous avons cru intéressant de
{or lander au ministre un complément d'in-
nwtlon
r .:
eT Tinisfro déclara :
w, lorsque je pris possession de mon
( qua.: Je me trouvai devant une situation
étnTf1 bouleversée Le traité de Versailles
ét L'Allemagne avait déjà effectué
rend Ines prestations extraordinaires et ce-
!Îe si8.nt l'exécution du traité était entreprise
de 1 Mauvaise grâce qu'il en résultait des
ffûfieriK"n^& constants avec les représen-
k ~~é.s. Il fallait éclaircir la situation ;
N'ATSfar^é ne pouvait advenir qu'en BECON-
NAÎT T T SANS RÉSERVE LE TRAITÉ DE VI):R-
COMME BASE DE NOTRE POLITIQUE
E.
programme, préconisé par le chance-
-W ns son premier discours, je l'ai n-lis
lem ment enexècution à Spa. Ce fut visi-
41t ellt une surprise pour les hommes
t at de l'Entente chez lesquels le préjugé
it forvaise volonté de l'Allemagne était
ernent enraciné.
(]n e Politique de division serait absurde.
Aussitôt qu'il s'agit de l'exécution du
traité par l'Allemagne, l'union se fait
parmi les Alliés. Cette vérité s'applique
aussi à l'Italie. L'Italie a besoin de charbon
comme la France et elle a donné par la
bouche de son représentant, son adhésion
à la menace d'occuper la Ruhr. Cependant,
j'ai des raisons fondées pour espérer que la
reprise de relations économiques sera plus
rapide et moins épineuse avec l'Italie
qu'avec la France ou l'Angleterre. De
même, le problème de la reconstruction des
territoires dévastés sera plus facilement
résolu pour le Friou ! que pour le nord de
la France. A Paris on s'est montré assez
hostile à nos projets parce que l'on nous
soupçonne de vouloir entreprendre une
véritable colonisation allemande ; on aime
mieux garder un parc de conservation à la
Jmine contre l'Allemand (Naturschutzpark
l'Or l)eutschenhassj que de reconstruire le
territoire dévasté. »
Je priai ensuite le Dr Simons de me faire
connaitre son sentiment sur 'les choses de
Russie et quelles étaient les raisons de l'op-
timisme qu'il avait témoigné au Reichstag
sur la consolidation économique de la Ré-
publique des Soviets.
Le ministre me répondit :
« Vous savez que lors de la paix de Brest
Litowsk nous avons reconnu officiellement
la République russe et que seul l'assassinat
de notre ambassadeur à Moscou, Mirbach,
a provoqué la rupture des relations diplo-
matiques. C'est ce que j'ai déjà exposé au
Reichstag. La Russie entretient de toute
notoriété des représentants officieux à Ber-
lin, de même que nos envoyés en Russie
sont dépourvus de toute mission officielle.
M. Wigdor Kopp qui réside à Berlin et
avec lequel j'ai pu m'entretenir brièvement
s'occupe surtout de la situation des pri-
sonniers russes en Allemagne. Lorsqu'il
voulut entrer en négociations avec moi sur
des objets de politique commerciale, je
fus obligé de lui opposer son manque de
pouvoir officiel.
C'est alors que le commissaire du peuple
Tchitcherine investit par radiotélégramme
M. Kopn du pouvoir de traiter avec le gou-
vernement allemand sur lés matières écono-
miques.
Les pourparlers au sujet des satisfactions
à donner par Ha Russie pour le meurtre de
Mirbach sont' entamés ; il m'est encore im-
possible de dire quoi que ce soit sur leur
issue probable. EN TOUT CAS, JE MAINTIENDRAI
AVEC LA DERNIÈRE ÉNERGIE LE PRINCIPE DE, LA
NEUTRALITÉ ALLEMANDE DANS LE CONFLIT RUSSO-
POLONAIS. Peut-être cette décision pourrait-
elle bien nous amener des conflits avec les
Alliés au cas où ceux-ci voudraient faire de
l'Allemagne comme un bastion avancé con-
tre le front russe, mais je me défendrai
avec la dernière énergie contre toutes les
suggestions. Les premières manifestations
protestataires des ouvriers allemands au
sujet de transit des armes et munitions sur
le territoire allemand laissent voir claire-
ment qu'une violation de la neutralité alle-
mande aurait pour conséquence immédiate
la guerre civile. Nous ne pouvons en au-
cune circonstance nous exposer à sembla-
bles dangers.
Mes déclarations au Reichstag sur la re-
constitution économique de la Russie ont été
mal interprétées par la .presse.
On était accoutumé jusqu'à maintenant à
stigmatiser les chefs d'Etat russes comme
des brigands et à régler sur cette concep-
tion les relations avec le peuple qu'ils re-
présentent. Avec le temps, cette attitude
s'est avérée impossible. ON NE PEUT PLUS DOU-
TER MAINTENANT QUE L'ON SOIT DISPOSÉ EN RUS-
SIE A FOURNIR UN TRAVAIL POSITIF ET MÊME QUE
L'ON AIT OBTENU EN CERTAINS DOMAINES DES RÉ-
SULTATS PRATIQUES. »
Pour conclure je demandai au ministre
quelques mots sur les relations germano-
américaines.
« Nous avons reconnu la validité du traité
de Versailles, me dit-il, bien que l'Améri-
que ne l'ait pas encore ratifié. Avant le
mois d'avril de l'an prochain l'élection pré-
sidentielle sera intervenue, et cette dernière
formalité accomplie. Les milieux commer-
ciaux d'Amérique s'efforcent de restaurer
un trafic intense. Nous désirons aussi re-
prendre des rapports amicaux avec le peu-
ple américain, mais cela n'est possible que
si les relations juridiques normales sont ré-
tablies. »
En terminant, le ministre me dit :
« Ce n'est pas une politique de haine ou
de sentiment qui fera le salut du peuple alle-
mand, mais uniquement une POLITIQUE DE
DROIT. Seules, des considérations de justice
et de légalité doivent importer dans la con-
duite de la politique extérieure du Reich.
C'est ouvertement et sans réserve que je
compte défendre mes vues, car je crois que
c'est le seul moyen de résoudre les pro-
blèmes posés par la liquidation de la guerre
mondiale, de reconstituer l'Al'lemagne et
l'Europe. » — Dr. Max Jordan.
DEPJJNER TAGEBLATT, 3.8.
LES AVANCES A L'ALLEMAGNE POUR
LES LIVRAISONS DE CHARBON. — La
SÉANCE DU 2 AOUT A LA CHAMBRE DES COMMU-
NES. — Sir L. WORTHINGTON-EVANS, ministre
sans portefeuille, demande un crédit nomi-
nal de 100 livres sterling, à valoir sur la
somme de 5 millions de livres qui représente
la part à fournir par l'Angleterre de l'avance
consentie à l'Allemagne par rapport aux
livraisons de charbon. Le vote de ces crédits
n'entraînera pas pour le Royaume-Uni la né-
cessité de nouveaux emprunts, le montant
devant être prélevé sur les sommes déjà re-
çues de l'Allemagne aux termes des clauses
de réparations du traité de paix. La partici-
pation britannique à l'ensemble des avan-
ces à faire à l'Allemagne est de 24 %, et
l'objet de l'emprunt est d'assurer à la Fran-
ce les livraisons mensuelles de charbon aux-
quelles elle a droit aux termes du traité et
qui ont été fixées à la Conférence de Spa à
2 millions de tonnes par mois pendant les
six mois qui vont suivre. Les Allemands ont
déclaré à Spa qu'ils se trouveraient dans
l'impossibilité de remplir leurs obligations,
à moins de faire servir une partie.du char-
bon extrait par eux à l'achat de vivres pour
leurs mineurs et pour leurs populations. Ils
ont donc demandé aux alliés de payer en
espèces une partie du charbon. Les Fran-
L FS
^LHES ÉTRANGÈRES
ET DE LA GUERRE
N° 1518
Vendredi 6 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
- » v
SOMMAIRE
E ALLEMANDE. - Déclarations du Dr Si-
: nions : les lignes directrices de la poli-
tique étrangère allemande (Berliner Ta-
^•SSE AMÉRICAINE. - Le Président Wilson
p et la candidature Cox (Public Ledger).
^ESSE ANGLAISE. - Les avances à l'Allema-
gne pour les livraisons de charbon : la
séance du 2 août- à la Chambre des
communes : discours de sir L. Wor.
î'pington Evans et de M. Lloyd George
fîmes). — L'attitude du gouvernement
britannique et la France (Times, Mar
ning Post). - Une lettre de M. Keynes
au Times. - L'invasion bolcheviste en
Pologne (Morning Post, Daily Tele-
Vaph, Bailli News). — L'article de
M- Churchill sur la Russie (Times). —
f L'opinion aux Etats-Unis sur l'invasion
r bolcheviste (Morning post).
4ESSE ITALIENNE. — L'accord italo-albanais
y (Gazzetta ciel Popolo, Tribuna, Giornale
"• dltalia, Corriere d'Italia). - Le Dodé-
canèse et Rhodes (Giormale del Popolo).
- - --------
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
L Déclarations DU Dr SIMONS. — LES
ES DIRECTRICES DE LA POLITIQUE ÉTRAN-
GÈRE ALLEMANDE. — Dans le grand discours^
2(1• prononça devant le Reichstag -le
S, le ministre des Affaires Etran-
linSs Il exposé ouvertement les 9raJid^l
J e,s et l'orientation de notre politique
dellngere. Nous avons cru intéressant de
{or lander au ministre un complément d'in-
nwtlon
r .:
eT Tinisfro déclara :
w, lorsque je pris possession de mon
( qua.: Je me trouvai devant une situation
étnTf1 bouleversée Le traité de Versailles
ét L'Allemagne avait déjà effectué
rend Ines prestations extraordinaires et ce-
!Îe si8.nt l'exécution du traité était entreprise
de 1 Mauvaise grâce qu'il en résultait des
ffûfieriK"n^& constants avec les représen-
k ~~é.s. Il fallait éclaircir la situation ;
N'ATSfar^é ne pouvait advenir qu'en BECON-
NAÎT T T SANS RÉSERVE LE TRAITÉ DE VI):R-
COMME BASE DE NOTRE POLITIQUE
E.
programme, préconisé par le chance-
-W ns son premier discours, je l'ai n-lis
lem ment enexècution à Spa. Ce fut visi-
41t ellt une surprise pour les hommes
t at de l'Entente chez lesquels le préjugé
it forvaise volonté de l'Allemagne était
ernent enraciné.
(]n e Politique de division serait absurde.
Aussitôt qu'il s'agit de l'exécution du
traité par l'Allemagne, l'union se fait
parmi les Alliés. Cette vérité s'applique
aussi à l'Italie. L'Italie a besoin de charbon
comme la France et elle a donné par la
bouche de son représentant, son adhésion
à la menace d'occuper la Ruhr. Cependant,
j'ai des raisons fondées pour espérer que la
reprise de relations économiques sera plus
rapide et moins épineuse avec l'Italie
qu'avec la France ou l'Angleterre. De
même, le problème de la reconstruction des
territoires dévastés sera plus facilement
résolu pour le Friou ! que pour le nord de
la France. A Paris on s'est montré assez
hostile à nos projets parce que l'on nous
soupçonne de vouloir entreprendre une
véritable colonisation allemande ; on aime
mieux garder un parc de conservation à la
Jmine contre l'Allemand (Naturschutzpark
l'Or l)eutschenhassj que de reconstruire le
territoire dévasté. »
Je priai ensuite le Dr Simons de me faire
connaitre son sentiment sur 'les choses de
Russie et quelles étaient les raisons de l'op-
timisme qu'il avait témoigné au Reichstag
sur la consolidation économique de la Ré-
publique des Soviets.
Le ministre me répondit :
« Vous savez que lors de la paix de Brest
Litowsk nous avons reconnu officiellement
la République russe et que seul l'assassinat
de notre ambassadeur à Moscou, Mirbach,
a provoqué la rupture des relations diplo-
matiques. C'est ce que j'ai déjà exposé au
Reichstag. La Russie entretient de toute
notoriété des représentants officieux à Ber-
lin, de même que nos envoyés en Russie
sont dépourvus de toute mission officielle.
M. Wigdor Kopp qui réside à Berlin et
avec lequel j'ai pu m'entretenir brièvement
s'occupe surtout de la situation des pri-
sonniers russes en Allemagne. Lorsqu'il
voulut entrer en négociations avec moi sur
des objets de politique commerciale, je
fus obligé de lui opposer son manque de
pouvoir officiel.
C'est alors que le commissaire du peuple
Tchitcherine investit par radiotélégramme
M. Kopn du pouvoir de traiter avec le gou-
vernement allemand sur lés matières écono-
miques.
Les pourparlers au sujet des satisfactions
à donner par Ha Russie pour le meurtre de
Mirbach sont' entamés ; il m'est encore im-
possible de dire quoi que ce soit sur leur
issue probable. EN TOUT CAS, JE MAINTIENDRAI
AVEC LA DERNIÈRE ÉNERGIE LE PRINCIPE DE, LA
NEUTRALITÉ ALLEMANDE DANS LE CONFLIT RUSSO-
POLONAIS. Peut-être cette décision pourrait-
elle bien nous amener des conflits avec les
Alliés au cas où ceux-ci voudraient faire de
l'Allemagne comme un bastion avancé con-
tre le front russe, mais je me défendrai
avec la dernière énergie contre toutes les
suggestions. Les premières manifestations
protestataires des ouvriers allemands au
sujet de transit des armes et munitions sur
le territoire allemand laissent voir claire-
ment qu'une violation de la neutralité alle-
mande aurait pour conséquence immédiate
la guerre civile. Nous ne pouvons en au-
cune circonstance nous exposer à sembla-
bles dangers.
Mes déclarations au Reichstag sur la re-
constitution économique de la Russie ont été
mal interprétées par la .presse.
On était accoutumé jusqu'à maintenant à
stigmatiser les chefs d'Etat russes comme
des brigands et à régler sur cette concep-
tion les relations avec le peuple qu'ils re-
présentent. Avec le temps, cette attitude
s'est avérée impossible. ON NE PEUT PLUS DOU-
TER MAINTENANT QUE L'ON SOIT DISPOSÉ EN RUS-
SIE A FOURNIR UN TRAVAIL POSITIF ET MÊME QUE
L'ON AIT OBTENU EN CERTAINS DOMAINES DES RÉ-
SULTATS PRATIQUES. »
Pour conclure je demandai au ministre
quelques mots sur les relations germano-
américaines.
« Nous avons reconnu la validité du traité
de Versailles, me dit-il, bien que l'Améri-
que ne l'ait pas encore ratifié. Avant le
mois d'avril de l'an prochain l'élection pré-
sidentielle sera intervenue, et cette dernière
formalité accomplie. Les milieux commer-
ciaux d'Amérique s'efforcent de restaurer
un trafic intense. Nous désirons aussi re-
prendre des rapports amicaux avec le peu-
ple américain, mais cela n'est possible que
si les relations juridiques normales sont ré-
tablies. »
En terminant, le ministre me dit :
« Ce n'est pas une politique de haine ou
de sentiment qui fera le salut du peuple alle-
mand, mais uniquement une POLITIQUE DE
DROIT. Seules, des considérations de justice
et de légalité doivent importer dans la con-
duite de la politique extérieure du Reich.
C'est ouvertement et sans réserve que je
compte défendre mes vues, car je crois que
c'est le seul moyen de résoudre les pro-
blèmes posés par la liquidation de la guerre
mondiale, de reconstituer l'Al'lemagne et
l'Europe. » — Dr. Max Jordan.
DEPJJNER TAGEBLATT, 3.8.
LES AVANCES A L'ALLEMAGNE POUR
LES LIVRAISONS DE CHARBON. — La
SÉANCE DU 2 AOUT A LA CHAMBRE DES COMMU-
NES. — Sir L. WORTHINGTON-EVANS, ministre
sans portefeuille, demande un crédit nomi-
nal de 100 livres sterling, à valoir sur la
somme de 5 millions de livres qui représente
la part à fournir par l'Angleterre de l'avance
consentie à l'Allemagne par rapport aux
livraisons de charbon. Le vote de ces crédits
n'entraînera pas pour le Royaume-Uni la né-
cessité de nouveaux emprunts, le montant
devant être prélevé sur les sommes déjà re-
çues de l'Allemagne aux termes des clauses
de réparations du traité de paix. La partici-
pation britannique à l'ensemble des avan-
ces à faire à l'Allemagne est de 24 %, et
l'objet de l'emprunt est d'assurer à la Fran-
ce les livraisons mensuelles de charbon aux-
quelles elle a droit aux termes du traité et
qui ont été fixées à la Conférence de Spa à
2 millions de tonnes par mois pendant les
six mois qui vont suivre. Les Allemands ont
déclaré à Spa qu'ils se trouveraient dans
l'impossibilité de remplir leurs obligations,
à moins de faire servir une partie.du char-
bon extrait par eux à l'achat de vivres pour
leurs mineurs et pour leurs populations. Ils
ont donc demandé aux alliés de payer en
espèces une partie du charbon. Les Fran-
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