Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-08-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 août 1920 07 août 1920
Description : 1920/08/07 (T15,N1519). 1920/08/07 (T15,N1519).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238526z
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MInISTÊRES
DES
ArRES ÉTHANGERES
kl nE LA GUERRE
1 N° 1519
Samedi 7 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
Y resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnESSF. , 'd 'té'
ri ALLEMANDE. — La cc solidarité éco-
vOnllque » des peuples (Kœlnische
^(>LlïSzeitunI (ftagne dans la guerre russo-polonaise
a Tanhturter Zeitung) ; Vigdor Kopp
i rppelé à Moscou (Hannoverscher Ku-
* ler) ; « Le grand danger » (Hannover-
*cher Kurier)
P nF:SSE J' t, b
c ," AMÉRICAINE. — Le consortium ban-
^re en Chine : déclarations de M. Tho-
fî®8 W. Lamont (Eveninq Post). —
^•élection présidentielle et l'opinion eu-
, ropeen;ne (Boston Herald). — Le parti
epublicain et la nomination de M. Cox
P ew York Times).
, (il ANGLAISE, — L'invasion bolcheviste
; Worning post, Daily Telegraph, West-
ral[d):er Gazetté, Daily News, Daily He-
rald).
•SR HOLLANDAISE. — M. Millerand et le
dit hollandais à l'Allemagne (IYieuwe
; jpurant). - Agitation communiste en
?vièr« •(Algemeen Handelsblad). - La
t S^Uatio'n en Turquie (Correspondance
de Constantinople au Nieuwe Rotter-
arnsche Courant).
MALIENNE. — L'accord italo-albanais
L^buna, Corriere della Sera, Giornale
talla, Idea, Nazionale, Epoca).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
I V
lVr ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
| L^JYpLLERAND ET LE CREDIT HOL-
I:'ll¡on A.IS, A L'ALLEMAGNE. — Les décla-
''l'e fI' S faites par M. Miller and à la Cham-
f.anÇaise montrent qu'il n'est pas mieux
.t«;r|,S(*§nê qu'à Spa sur les décisions et les
1' e la Commission des Réparations.
.(.t, ] Commission a pourtant délibéré au
%lif du crédit hollandais à l'Allemagne,
t¡ll[¡,ité aP!P'rouvé hier au Reichstag à 1 una-
• et notamment les avantages que
hÍtlls l ommission voyait pour la France
i MLJ® mode d'application de la ,conventIOn
^allemande, l'ont décidée à .se ral-
pleinernent à cette convention, sous la
rVe toute naturelle que ce que rAHema-
e 0118 fournirait viendra.it en déduction
ça qu'elle conserverait pour elle, après
Sir, Satisfait à ses obligations envers les
q t-.)OÙs
e Qlls d nie voyons pas clairement comment,
44 l,, telles circonstances Millerand a pu
01Wr h Spa la validité de la convention
, 0-aliliemande.
h de iSOn discours à la Chambre, le rap-
stipulation formulée par la Com-
h Ssion des Réparations est tout à fait su-
des Réparations est tout à fait su-
fifflvi
Peut-être le cours de l'affaire à la Corn.
mission des Finances de la Chambre l'a-t-il
poussé à faire à l'état d'esprit de la Cham-
bre une concession plus grande que ne le
permettent les faits. -
Nous nous permettons, pour le moment
cette simule explication.
NIEUWE COURANT [de la Haye], 3.8.
« LA SOLIDARITE ECONOMIQUE ». —
La situation actuelle de notre continent est
extraordinairement tendue et se rapproche
par plus d'un point de celle d'août 1914. A
cette époque, la mobilisation russe déchaî-
nait la guerre, aujourd'hui encore, c'est la
Russie qui crée une situation très grave et
dont on ne peut 'prévoir l'issue.
Sans doute la voie des négociations entre
les deux parties n'est pas définitivement
fermée, mais l'on fera bien de se montrer
très sceptique sur le développement de ces
discussions.
La Russie est et reste en Europe le grand
Sphinx et personne n'est en mesure de dire
ce que l'on veut à Moscou et il est encore
plus difficile de prononcer @ un jugement
quelconque sur les forces économiques et
morales qui animent l'ancien Empire des
Tsars.
Les mois à venir, peut-être même les se-
maines prochaines, peuvent nous apporter
de grands sujets d'étonnement dans le bon
ou le mauvais sens. En particulier on verra
quelle sera la politique de la France. Sa
participation aux négociations rend la si-
tuation plus difficile car le Quai d'Orsay se
montre plus intransigeant dans ses exigen-
ces que la Grande-Bretagne..Pour s'en con-
vaincre, il suffit de comparer les deux no-
tes envovées, l'une, le 26 juillet de Lon-
dres, l'autre de Boulogne le 27.
Il faudrait considérer davantage la soli-
darité économique des peuples.
Dans l'état actuel des choses, du point de
vue économique, l'Allemagne ne peut se ré-
tablir qu'à l'aide de 'la Russie ; de même,
la France ne peut guérir que si l'Allemagne
retrouve ses forces économiques. Il y a la
un lien, un anneau qui relie entre elies les
destinées des peuples du continent. Le sort
de l'un détermine le sort de l'autre. On peut
espérer fermement que les chefs responsa-
bles de la politique du Quai d'Orsay recon-
naîtront le lien qui unit leur destin à celui
de la Russie et qu'ils sauront s'apercevoir
qu'il est plus sage de céder que de persister
dans :leur attitude. A nouveau, le sort du
monde et singulièrement, celui de l'Europe
reposent entre les mains de la France.
La politique de nos jours est en premier
lieu de l'économie politique. Le temps des
guerres de cabinet est passé ; celui des
guerrels de prestige aussi. L'Europe ne peut
vivre et guérir que si l'on reconnaît ses con-
ditions de vie économiques.
[{OELNISCHE VOLKSZEITUNG, 4,8.
LA POLITIQUE ITALIENNE
L'ACCORD ITALO-ALBANAIS. — La ré-
percussion du protocole de Tirana sera,
croyons-nous, très grande et très bienfai-
sante, non seulement en Albanie, mais dans
tout le monde oriental et musulman, où
l'Italie joue, pour sa gloire, un si grand rôle
dans la direction des consciences. L'Italie
n'a pas attendu la fervente renaissance ac-
tuelle de la conscience orientale, qui carac-
térise le nouveau siècle politique pour courir
à sa rencontre et changer radicalement et
entièrement, comme elle l'a fait, toute l'an-
cienne conception nationale expansionniste,
qui était le propre de la vieille Europe.
Après les statuts libyques, voici le protocole
de Tirana. En souscrivant ces deux actes
historiques, l'Italie a décidément remisé,
parmi les vieilles lunes, tous les anciens
types de politique expansionniste envers les
nations voisines ou lointaines, moins avan-
cées, avec lesquelles son destin l'a mise en
contact ; elle y a, sans tarder, substitué et
courageusement, même dans les colonies
qu'elle possède en propre, des formes nettes
de collaboration et de liberté, grâce aux-
quelles l'Italie peut donner l'exemple d'un
pays dont la tâche, au dehors de ses fron-
tières, se réduit à ceci : aider activement les
populations mineures ou non développées à
acquérir la maturité et la domination abso-
lue d'elles-mêmes. Et en se réduisant à ceci
même, ce qui est la tâche coloniale propre
et véritable de jadis" s'agrandit et rayonne.
Nulle œuvre n'est plus grande ni plus digne
d'occuper nos générations futures, aucune
gloire n'est plus capable de nous couronner
de lauriers, ni de se concilier en même
temps avec nos intérêts. On pourra la dire
malheureuse, vieillie, déchue et impuis-
sante, la nation qui ne sera point capable,
comme l'Italie, de ces résurrections qui font
la ffloire la plus resplendissante de T'histoire
italienne et à cause desquelles l'Italie ne
meurt pas. Et elle aura, certes, l'occasion
un jour de se spuvenir, avec orgueil et avec
joie, des amertumes présentes, comme le
firent, jadis ses prédécesseurs. — Giuseppe
Piazza.
TRIBUN A. 5-8.
— Quoiqu'elle soit très inconstante, l'opi-
nion publique italienne m'applaudira point
à cette invraisemblable liquidation alba-
naise, si les nouvelles, divulguées jusqu'à
présent, correspondent à la réalité. M. Gio-
litti s'est débarrassé des ennuis de poli-
tique intérieure que lui avaient causé les
socialistes quand ils opposèrent leur veto
à l'envoi de troupes là-bas. Il a d'abord dé-
claré solennellement que nous resterions à
Vallon a au moins jusqu'à Ja formation d'un
Etat albanais solide, capable de défendre
cette base contre ses ennemis et les nôtres.
Puis il a fléchi, même sur la question de
VaIIana. Ce fut une sorte d'abrogation de
l'article 115. Mais ce n'est pas avec cette
rapidité que l'on résout les questions de
politique étrangère. La conduite récente des
pouvoirs responsables italiens dans l'af-
faire albanaise alimente à nouveau l'incen-
die qui brûle constamment dans les Bal-
kans. Aucun nœud n'a été tranché et de
nouvelles complications se préparent. Nous
devons être bien sur nos gardes pour ne
pas payer fort cher cette erreur impulsive
et prétentieuse.
CORRIERE DELLA SERA, 5.8.
DES
ArRES ÉTHANGERES
kl nE LA GUERRE
1 N° 1519
Samedi 7 Août 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
Y resumes. il est donne ci-dessous des traductions, intégra es ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
PnESSF. , 'd 'té'
ri ALLEMANDE. — La cc solidarité éco-
vOnllque » des peuples (Kœlnische
^(>LlïSzeitunI (ftagne dans la guerre russo-polonaise
a Tanhturter Zeitung) ; Vigdor Kopp
i rppelé à Moscou (Hannoverscher Ku-
* ler) ; « Le grand danger » (Hannover-
*cher Kurier)
P nF:SSE J' t, b
c ," AMÉRICAINE. — Le consortium ban-
^re en Chine : déclarations de M. Tho-
fî®8 W. Lamont (Eveninq Post). —
^•élection présidentielle et l'opinion eu-
, ropeen;ne (Boston Herald). — Le parti
epublicain et la nomination de M. Cox
P ew York Times).
, (il ANGLAISE, — L'invasion bolcheviste
; Worning post, Daily Telegraph, West-
ral[d):er Gazetté, Daily News, Daily He-
rald).
•SR HOLLANDAISE. — M. Millerand et le
dit hollandais à l'Allemagne (IYieuwe
; jpurant). - Agitation communiste en
?vièr« •(Algemeen Handelsblad). - La
t S^Uatio'n en Turquie (Correspondance
de Constantinople au Nieuwe Rotter-
arnsche Courant).
MALIENNE. — L'accord italo-albanais
L^buna, Corriere della Sera, Giornale
talla, Idea, Nazionale, Epoca).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
I V
lVr ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
| L^JYpLLERAND ET LE CREDIT HOL-
I:'ll¡on A.IS, A L'ALLEMAGNE. — Les décla-
''l'e fI' S faites par M. Miller and à la Cham-
f.anÇaise montrent qu'il n'est pas mieux
.t«;r|,S(*§nê qu'à Spa sur les décisions et les
1' e la Commission des Réparations.
.(.t, ] Commission a pourtant délibéré au
%lif du crédit hollandais à l'Allemagne,
t¡ll[¡,ité aP!P'rouvé hier au Reichstag à 1 una-
• et notamment les avantages que
hÍtlls l ommission voyait pour la France
i MLJ® mode d'application de la ,conventIOn
^allemande, l'ont décidée à .se ral-
pleinernent à cette convention, sous la
rVe toute naturelle que ce que rAHema-
e 0118 fournirait viendra.it en déduction
ça qu'elle conserverait pour elle, après
Sir, Satisfait à ses obligations envers les
q t-.)OÙs
e Qlls d nie voyons pas clairement comment,
44 l,, telles circonstances Millerand a pu
01Wr h Spa la validité de la convention
, 0-aliliemande.
h de iSOn discours à la Chambre, le rap-
stipulation formulée par la Com-
h Ssion des Réparations est tout à fait su-
des Réparations est tout à fait su-
fifflvi
Peut-être le cours de l'affaire à la Corn.
mission des Finances de la Chambre l'a-t-il
poussé à faire à l'état d'esprit de la Cham-
bre une concession plus grande que ne le
permettent les faits. -
Nous nous permettons, pour le moment
cette simule explication.
NIEUWE COURANT [de la Haye], 3.8.
« LA SOLIDARITE ECONOMIQUE ». —
La situation actuelle de notre continent est
extraordinairement tendue et se rapproche
par plus d'un point de celle d'août 1914. A
cette époque, la mobilisation russe déchaî-
nait la guerre, aujourd'hui encore, c'est la
Russie qui crée une situation très grave et
dont on ne peut 'prévoir l'issue.
Sans doute la voie des négociations entre
les deux parties n'est pas définitivement
fermée, mais l'on fera bien de se montrer
très sceptique sur le développement de ces
discussions.
La Russie est et reste en Europe le grand
Sphinx et personne n'est en mesure de dire
ce que l'on veut à Moscou et il est encore
plus difficile de prononcer @ un jugement
quelconque sur les forces économiques et
morales qui animent l'ancien Empire des
Tsars.
Les mois à venir, peut-être même les se-
maines prochaines, peuvent nous apporter
de grands sujets d'étonnement dans le bon
ou le mauvais sens. En particulier on verra
quelle sera la politique de la France. Sa
participation aux négociations rend la si-
tuation plus difficile car le Quai d'Orsay se
montre plus intransigeant dans ses exigen-
ces que la Grande-Bretagne..Pour s'en con-
vaincre, il suffit de comparer les deux no-
tes envovées, l'une, le 26 juillet de Lon-
dres, l'autre de Boulogne le 27.
Il faudrait considérer davantage la soli-
darité économique des peuples.
Dans l'état actuel des choses, du point de
vue économique, l'Allemagne ne peut se ré-
tablir qu'à l'aide de 'la Russie ; de même,
la France ne peut guérir que si l'Allemagne
retrouve ses forces économiques. Il y a la
un lien, un anneau qui relie entre elies les
destinées des peuples du continent. Le sort
de l'un détermine le sort de l'autre. On peut
espérer fermement que les chefs responsa-
bles de la politique du Quai d'Orsay recon-
naîtront le lien qui unit leur destin à celui
de la Russie et qu'ils sauront s'apercevoir
qu'il est plus sage de céder que de persister
dans :leur attitude. A nouveau, le sort du
monde et singulièrement, celui de l'Europe
reposent entre les mains de la France.
La politique de nos jours est en premier
lieu de l'économie politique. Le temps des
guerres de cabinet est passé ; celui des
guerrels de prestige aussi. L'Europe ne peut
vivre et guérir que si l'on reconnaît ses con-
ditions de vie économiques.
[{OELNISCHE VOLKSZEITUNG, 4,8.
LA POLITIQUE ITALIENNE
L'ACCORD ITALO-ALBANAIS. — La ré-
percussion du protocole de Tirana sera,
croyons-nous, très grande et très bienfai-
sante, non seulement en Albanie, mais dans
tout le monde oriental et musulman, où
l'Italie joue, pour sa gloire, un si grand rôle
dans la direction des consciences. L'Italie
n'a pas attendu la fervente renaissance ac-
tuelle de la conscience orientale, qui carac-
térise le nouveau siècle politique pour courir
à sa rencontre et changer radicalement et
entièrement, comme elle l'a fait, toute l'an-
cienne conception nationale expansionniste,
qui était le propre de la vieille Europe.
Après les statuts libyques, voici le protocole
de Tirana. En souscrivant ces deux actes
historiques, l'Italie a décidément remisé,
parmi les vieilles lunes, tous les anciens
types de politique expansionniste envers les
nations voisines ou lointaines, moins avan-
cées, avec lesquelles son destin l'a mise en
contact ; elle y a, sans tarder, substitué et
courageusement, même dans les colonies
qu'elle possède en propre, des formes nettes
de collaboration et de liberté, grâce aux-
quelles l'Italie peut donner l'exemple d'un
pays dont la tâche, au dehors de ses fron-
tières, se réduit à ceci : aider activement les
populations mineures ou non développées à
acquérir la maturité et la domination abso-
lue d'elles-mêmes. Et en se réduisant à ceci
même, ce qui est la tâche coloniale propre
et véritable de jadis" s'agrandit et rayonne.
Nulle œuvre n'est plus grande ni plus digne
d'occuper nos générations futures, aucune
gloire n'est plus capable de nous couronner
de lauriers, ni de se concilier en même
temps avec nos intérêts. On pourra la dire
malheureuse, vieillie, déchue et impuis-
sante, la nation qui ne sera point capable,
comme l'Italie, de ces résurrections qui font
la ffloire la plus resplendissante de T'histoire
italienne et à cause desquelles l'Italie ne
meurt pas. Et elle aura, certes, l'occasion
un jour de se spuvenir, avec orgueil et avec
joie, des amertumes présentes, comme le
firent, jadis ses prédécesseurs. — Giuseppe
Piazza.
TRIBUN A. 5-8.
— Quoiqu'elle soit très inconstante, l'opi-
nion publique italienne m'applaudira point
à cette invraisemblable liquidation alba-
naise, si les nouvelles, divulguées jusqu'à
présent, correspondent à la réalité. M. Gio-
litti s'est débarrassé des ennuis de poli-
tique intérieure que lui avaient causé les
socialistes quand ils opposèrent leur veto
à l'envoi de troupes là-bas. Il a d'abord dé-
claré solennellement que nous resterions à
Vallon a au moins jusqu'à Ja formation d'un
Etat albanais solide, capable de défendre
cette base contre ses ennemis et les nôtres.
Puis il a fléchi, même sur la question de
VaIIana. Ce fut une sorte d'abrogation de
l'article 115. Mais ce n'est pas avec cette
rapidité que l'on résout les questions de
politique étrangère. La conduite récente des
pouvoirs responsables italiens dans l'af-
faire albanaise alimente à nouveau l'incen-
die qui brûle constamment dans les Bal-
kans. Aucun nœud n'a été tranché et de
nouvelles complications se préparent. Nous
devons être bien sur nos gardes pour ne
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