Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-05-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 mai 1920 27 mai 1920
Description : 1920/05/27 (T15,N1458). 1920/05/27 (T15,N1458).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6238465q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
DES
'AIRES 6trangeres
et DE LA giierre
-----
N° 1458
Jeudi 27 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimée en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
E auKMANDE- - Les relations économi-
aiiA. ÍJ:'anco-aùlemandes (F. H. dans
Rheinisch-Westf aellsche Zeitung, dans
Kœnigsberger Allgemeine Zeitung, et
de 1 tylesische Zeitung). — L'adhésion
d-e la as'e à la Sociiéité des Nations
(Frn^/f ter Zeitung, Deutsche Allge-
IVente Zeitung Mûnchner Neueste
Nachri t
PHESSE AMÉRICAINE *-- La campagne socia-
hste de 1920 : l'élaboration du program-
me (New York Call).
SE ANGLAISE. — Les opérations des trou-
pes russes en Perse (Daily Chronicle).
- Le nationalisme égyptien (Daily He-
rald)
^ÊSSE ITati.
E ITALIENNE. - Le nouveau ministère
Nitti tvo fecolo, Giornale d'Italia, Epoca,
ld eu Aazionale, Corriere d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LES R ELA T ION S ECONOMIQUES
-ALLEMANDES. - Un gros in-
gUeIillel français, M. Pierre Gillet, m'a lon-
h n il y a quelques jours d'un
°jet fnr>t ei^arquabie. Il va paraître d'ici
imJ sono Sa direction, à Paris, un journal
intit ulé Reconstruction, qui se propose
bnil Arriver à un rapprochement
p» °ftiimiînK^ltre l'Allemagne et la Fran-
ce be' fabricants allemands pourront y
SLf0lïiïïianrto leurs produits aux fabricants
français, pt ceux-ci chercheront à placer les
do s en An*ma^e-^es relations entre les
deux en Allemagne. Les relations entre les
deux lroupements intéressés seront facili-
l'aUra al' ce fait que la Reconstruction pa-
edeux la ngues, en allemand et en
CfiiSaiB. et non comme par exemple l'Ex-
Dn ltQteUr Français en anglais et en fran-
Que doit-on ^enser en Allemagne de ce
e-nt^ès VpT?n venu un an plus tôt, aussi-
m •' on y eût applaudi avec
entho Usias e. ais aujourd'hui on n'y
tient enra Ce - ou du moins les quel-
éc°nomUt fs ctowvoyants du mouve-
ment « Reconstruction Il n'y viennent, -
94 Parce ce les deux autres voies où s' é-
ku en9agée i„ Politique française (appui
éconJ?migue wPo J Etats-Unis et de l'Angle-
terre) sont , définitivement barrées.
^Tarir ^aUleur
Ci,,~,t Dl ailleurs il est sûr de trouver en
de l éPUisem un Partisan. Le pays est près
de ent industriel. On regrette les
produits allemands, très prisés avant la
guerre. Aussi peut-on considérer comme en-
terrée l'assurance, tant répétée pendant la
guerre, qu'on n'entrerait jamais plus en re-
lations commerciales avec l'Allemagne.
Au contraire ! on désire importer des
produits allemands, et, sans exagération,
99 des offres allemandes auraient de sû-
res chances d'être acceptées.
Mais — et c'est ici le point important —
ce qui inspire cette attitude, ce sont les pro-
pres besoins des Français, ce n'est nulle-
ment le désir d'une réconciliation avec l'Al-
lemagne ou d'une entente. Ce désir n'existe
pas en dehors de quelques hommes de sens,
il n'existe ni dans le gouvernement, ni dans
la Chambre élue dans une explosion de
chauvinisme.
Tant que durera cette Chambre, tant que
le pays ne manifestera pas d'une manière
non douteuse sa volonté d'un rapproche-
ment avec d'Allemagne, il n'y a pas lieu de
trop compter sur des essais isolés. M. Mil-
lerand et des journaux comme le Temps ont
souvent répété que la France désirait le
rétablissement économique de l'Allemagne.
Mais le lendemain c'était l'occupation de
Francfort, c'étaient les décisions que la
France faisait prendre à San Remo, en at-
tendant celles qu'elle veut faire prendre à
Spa.
La conclusion, c'est que de telles initia-
tives, pour être efficaces, devraient venir
du gouvernement français seul, qui, sans
oublier — c'est peut-être son droit — ce
qui s'est passé de 1911 à 1918, aurait intérêt
à instituer un modus vivendi supportable
entre les deux peuples. Mais tant que l'es-
prit de vengeance l'animera, le rapproche-
ment allemand ne fera pas un pas.
Le problème se pose, en définitive, ainsi
La Chambre, représentante élue du pays,
est opposée à un rapprochement franco-al-
lemand pour les 5/6e. Le gouvernement dé-
pend trop d'elle pour s'engager dans une
autre voie. Les intellectuels français, no-
tamment ses professeurs, se raidissent
dans une attitude d'aversion obstinée con-
tre l'Allemagne. Les ouvriers ne sont pas
assez forts pour imposer leur vouloir, et
d'ailleurs ils n'ont jamais encore manifesté
la volonté sérieuse d'obtenir une entente
politique et économique avec l'Allemagne.
Reste donc une partie de l'industrie et de
la finance française, qui dans l'intérêt de
la France voudrait aplanir les obstacles. Il
ne faut pas sous-estimer son influence.
Mais elle rencontre tant de difficultés sur
sa route qu'il n'y a pas à compter trop sur
une diffusion victorieuse de ses vues. La
masse de la petite bourgeoisie est indiffé-
rente. Du temps de guerre elle a conservé
la haine contre les « Boches » ; mais si on
lui déclarait d'en haut que l'intérêt fran-
çais commande une réconciliation complète
avec l'Allemagne, ce n'est point de ce côté
que viendrait sans doute une résistance
bien sérieuse. Elle ne se refuserait en tout
cas nullement à commencer avec l'Allema-
gne un commerce avantageux. Quant à la
campagne, c'est ici qu'on trouverait le plus
d'opposition aux projets d'entente, elle s'en
tient obstinément aux idées qu'on lui sert,
et le gouvernement français l'a si bien exci-
tée contre l'Allemagne, qu'il lui faudra
beaucoup de temps pour oublier sa haine.
Telle est, pour un esprit sans prévention,
la situation. La voir autrement — et quel-
ques journaux allemands se complaisent
dans cette aberration — c'est méconnaître
les faits. Des dispositions à l'entente, oui,
on en voit des indices. Mais qu'on prenne
bien garde d'en sus-estimer l'importance et
le sens.
[Cet article a paru à la fois dans la Rhei-
nisch-Westfaelische Zeitung (22.5 matin),
dans la Königsberger Allgemeine Zeitung
(20.5 soir) et dans la Schlesische Zeitung
Il leur a été adressé par un correspondant
à Paris qui signe F. H. - A noter que ces
trois journaux sont sous l'influence de Hu-
go Stinnes dont on a signalé les récents
achats de journaux et les efforts en vue
d'organiser une sorte de trust de la presse
allemande.]
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
L'ADHESION DE LA SUISSE. — PRESSE
ALLEMANDE. — La Frankfurter Zeitung du
17.5 s'applaudit de l'heureuse conclusion du
referendum. Elle remercie les adversaires
de l'adhésion d'avoir voté non contre la So-
ciété mais contre le traité de Versailles ;
elle reconnaît leur bonne volonté à cet
égard, mais assure qu'elle aurait déploré que
les « non » l'emportassent.
- Elle clôt son ar-
ticle en adressant ses vœux à la Suisse
entrant dans la Société, — cette entrée a
plus d'importance que celle des treize Etats
déjà membres. Car c'est la première fois
qu'une
puissance adhère à la Société non
par la volonté d'un gouvernement, mais par
le consentement d'un peuple.
— La Deutsche Allgemeine Zeitung après
avoir rappelé qu'elle s'est abstenue de pren-
dre position
pendant la campagne prépara-
toire, constate que, parmi les adversaires
de la Société, se trouvent tous ceux qui lut-
tent contre l'impérialisme et la politique
d'oppression de l'Entente.
Ces tendances sont favorables à l'Alle-
magne ; mais, à côté, il en est d'autres qui
sont professées par des hommes qui se ré-
clament de l'amitié allemande et qui pour-
tant n'ont rien à voir avec l'Allemagne
d'aujourd'hui. Il serait très dangereux pour
la position internationale de la nation alle-
mande que tous les clans réactionnaires et
militaristes du monde fussent considérés
comme « scientifiquement allemands ». L'Al-
lemagne comme spectatrice de la politique
suisse ne peut que se féliciter du résultat
obtenu. Le traité de Versailles va être
soumis à l'épreuve d'un examen approfondi
de la part d'une puissance neutre.
Les Münchner Neueste Nachrichten ap-
plaudissent à la décision du peuple suisse
et en tirent occasion pour opposer les an-
ciens principes d'équilibre des puissances
avec la pensée de domination tyrannique qui
est à la base de la Société des Nations.
DES
'AIRES 6trangeres
et DE LA giierre
-----
N° 1458
Jeudi 27 mai 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimée en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
E auKMANDE- - Les relations économi-
aiiA. ÍJ:'anco-aùlemandes (F. H. dans
Rheinisch-Westf aellsche Zeitung, dans
Kœnigsberger Allgemeine Zeitung, et
de 1 tylesische Zeitung). — L'adhésion
d-e la as'e à la Sociiéité des Nations
(Frn^/f ter Zeitung, Deutsche Allge-
IVente Zeitung Mûnchner Neueste
Nachri t
PHESSE AMÉRICAINE *-- La campagne socia-
hste de 1920 : l'élaboration du program-
me (New York Call).
SE ANGLAISE. — Les opérations des trou-
pes russes en Perse (Daily Chronicle).
- Le nationalisme égyptien (Daily He-
rald)
^ÊSSE ITati.
E ITALIENNE. - Le nouveau ministère
Nitti tvo fecolo, Giornale d'Italia, Epoca,
ld eu Aazionale, Corriere d'Italia).
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
LEs ALLIÉS ET L'ALLEMAGNE
LES R ELA T ION S ECONOMIQUES
-ALLEMANDES. - Un gros in-
gUeIillel français, M. Pierre Gillet, m'a lon-
h n il y a quelques jours d'un
°jet fnr>t ei^arquabie. Il va paraître d'ici
imJ sono Sa direction, à Paris, un journal
intit ulé Reconstruction, qui se propose
bnil Arriver à un rapprochement
p» °ftiimiînK^ltre l'Allemagne et la Fran-
ce be' fabricants allemands pourront y
SLf0lïiïïianrto leurs produits aux fabricants
français, pt ceux-ci chercheront à placer les
do s en An*ma^e-^es relations entre les
deux en Allemagne. Les relations entre les
deux lroupements intéressés seront facili-
l'aUra al' ce fait que la Reconstruction pa-
edeux la ngues, en allemand et en
CfiiSaiB. et non comme par exemple l'Ex-
Dn ltQteUr Français en anglais et en fran-
Que doit-on ^enser en Allemagne de ce
e-nt^ès VpT?n venu un an plus tôt, aussi-
m •' on y eût applaudi avec
entho Usias e. ais aujourd'hui on n'y
tient enra Ce - ou du moins les quel-
éc°nomUt fs ctowvoyants du mouve-
ment « Reconstruction Il n'y viennent, -
94 Parce ce les deux autres voies où s' é-
ku en9agée i„ Politique française (appui
éconJ?migue wPo J Etats-Unis et de l'Angle-
terre) sont , définitivement barrées.
^Tarir ^aUleur
Ci,,~,t Dl ailleurs il est sûr de trouver en
de l éPUisem un Partisan. Le pays est près
de ent industriel. On regrette les
produits allemands, très prisés avant la
guerre. Aussi peut-on considérer comme en-
terrée l'assurance, tant répétée pendant la
guerre, qu'on n'entrerait jamais plus en re-
lations commerciales avec l'Allemagne.
Au contraire ! on désire importer des
produits allemands, et, sans exagération,
99 des offres allemandes auraient de sû-
res chances d'être acceptées.
Mais — et c'est ici le point important —
ce qui inspire cette attitude, ce sont les pro-
pres besoins des Français, ce n'est nulle-
ment le désir d'une réconciliation avec l'Al-
lemagne ou d'une entente. Ce désir n'existe
pas en dehors de quelques hommes de sens,
il n'existe ni dans le gouvernement, ni dans
la Chambre élue dans une explosion de
chauvinisme.
Tant que durera cette Chambre, tant que
le pays ne manifestera pas d'une manière
non douteuse sa volonté d'un rapproche-
ment avec d'Allemagne, il n'y a pas lieu de
trop compter sur des essais isolés. M. Mil-
lerand et des journaux comme le Temps ont
souvent répété que la France désirait le
rétablissement économique de l'Allemagne.
Mais le lendemain c'était l'occupation de
Francfort, c'étaient les décisions que la
France faisait prendre à San Remo, en at-
tendant celles qu'elle veut faire prendre à
Spa.
La conclusion, c'est que de telles initia-
tives, pour être efficaces, devraient venir
du gouvernement français seul, qui, sans
oublier — c'est peut-être son droit — ce
qui s'est passé de 1911 à 1918, aurait intérêt
à instituer un modus vivendi supportable
entre les deux peuples. Mais tant que l'es-
prit de vengeance l'animera, le rapproche-
ment allemand ne fera pas un pas.
Le problème se pose, en définitive, ainsi
La Chambre, représentante élue du pays,
est opposée à un rapprochement franco-al-
lemand pour les 5/6e. Le gouvernement dé-
pend trop d'elle pour s'engager dans une
autre voie. Les intellectuels français, no-
tamment ses professeurs, se raidissent
dans une attitude d'aversion obstinée con-
tre l'Allemagne. Les ouvriers ne sont pas
assez forts pour imposer leur vouloir, et
d'ailleurs ils n'ont jamais encore manifesté
la volonté sérieuse d'obtenir une entente
politique et économique avec l'Allemagne.
Reste donc une partie de l'industrie et de
la finance française, qui dans l'intérêt de
la France voudrait aplanir les obstacles. Il
ne faut pas sous-estimer son influence.
Mais elle rencontre tant de difficultés sur
sa route qu'il n'y a pas à compter trop sur
une diffusion victorieuse de ses vues. La
masse de la petite bourgeoisie est indiffé-
rente. Du temps de guerre elle a conservé
la haine contre les « Boches » ; mais si on
lui déclarait d'en haut que l'intérêt fran-
çais commande une réconciliation complète
avec l'Allemagne, ce n'est point de ce côté
que viendrait sans doute une résistance
bien sérieuse. Elle ne se refuserait en tout
cas nullement à commencer avec l'Allema-
gne un commerce avantageux. Quant à la
campagne, c'est ici qu'on trouverait le plus
d'opposition aux projets d'entente, elle s'en
tient obstinément aux idées qu'on lui sert,
et le gouvernement français l'a si bien exci-
tée contre l'Allemagne, qu'il lui faudra
beaucoup de temps pour oublier sa haine.
Telle est, pour un esprit sans prévention,
la situation. La voir autrement — et quel-
ques journaux allemands se complaisent
dans cette aberration — c'est méconnaître
les faits. Des dispositions à l'entente, oui,
on en voit des indices. Mais qu'on prenne
bien garde d'en sus-estimer l'importance et
le sens.
[Cet article a paru à la fois dans la Rhei-
nisch-Westfaelische Zeitung (22.5 matin),
dans la Königsberger Allgemeine Zeitung
(20.5 soir) et dans la Schlesische Zeitung
Il leur a été adressé par un correspondant
à Paris qui signe F. H. - A noter que ces
trois journaux sont sous l'influence de Hu-
go Stinnes dont on a signalé les récents
achats de journaux et les efforts en vue
d'organiser une sorte de trust de la presse
allemande.]
LA SOCIÉTÉ DES NATIONS
L'ADHESION DE LA SUISSE. — PRESSE
ALLEMANDE. — La Frankfurter Zeitung du
17.5 s'applaudit de l'heureuse conclusion du
referendum. Elle remercie les adversaires
de l'adhésion d'avoir voté non contre la So-
ciété mais contre le traité de Versailles ;
elle reconnaît leur bonne volonté à cet
égard, mais assure qu'elle aurait déploré que
les « non » l'emportassent.
- Elle clôt son ar-
ticle en adressant ses vœux à la Suisse
entrant dans la Société, — cette entrée a
plus d'importance que celle des treize Etats
déjà membres. Car c'est la première fois
qu'une
puissance adhère à la Société non
par la volonté d'un gouvernement, mais par
le consentement d'un peuple.
— La Deutsche Allgemeine Zeitung après
avoir rappelé qu'elle s'est abstenue de pren-
dre position
pendant la campagne prépara-
toire, constate que, parmi les adversaires
de la Société, se trouvent tous ceux qui lut-
tent contre l'impérialisme et la politique
d'oppression de l'Entente.
Ces tendances sont favorables à l'Alle-
magne ; mais, à côté, il en est d'autres qui
sont professées par des hommes qui se ré-
clament de l'amitié allemande et qui pour-
tant n'ont rien à voir avec l'Allemagne
d'aujourd'hui. Il serait très dangereux pour
la position internationale de la nation alle-
mande que tous les clans réactionnaires et
militaristes du monde fussent considérés
comme « scientifiquement allemands ». L'Al-
lemagne comme spectatrice de la politique
suisse ne peut que se féliciter du résultat
obtenu. Le traité de Versailles va être
soumis à l'épreuve d'un examen approfondi
de la part d'une puissance neutre.
Les Münchner Neueste Nachrichten ap-
plaudissent à la décision du peuple suisse
et en tirent occasion pour opposer les an-
ciens principes d'équilibre des puissances
avec la pensée de domination tyrannique qui
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