Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-04-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 avril 1920 03 avril 1920
Description : 1920/04/03 (T14,N1415). 1920/04/03 (T14,N1415).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254981v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"STEres
DES
UftES étrangères
tD& LA gurrre
N° 1415
Samedi 3 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dm
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par 8Xtraita
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
NDE. - Discours du chance-
HER V, - Discours du chanc.e-
l allern er à l'Assemblée nationale
IUng) aJlde, le 29 mars (K œlll ¡sehe Zei-
H»} La situation au Danemark :
Hchte PQ- le cabinet (Hamburger Nach-
des pf'- - Les ministres de la Justice,
nces et de l'Economie dans le
'IIlSSE; A t ^Ittller (Frankfurter Zeitung).
eité .ME. RICAINE. — Le cas d' « incapa-
tit, e » du Président (Washington Post).
Une lettre de M. F. Lane, ministre
de Ctèrieur, démissionnaire sur les
k Tim? gouvernementales (New York
Times, Chicago-Daily News).
et w glaise. — Le charbon britannique
., (Morning Post). — Le com-
4 SSur] (en ~que dans l'Amérique du
il Chronicle).
^harnKICHlKNNE- — La séance de la
re française, le 25 mars (Neue
Presse).
VEh - Le nouveau minis-
tère ^^daise. — Le nouveau minis-
allemand (Volk, Nieuwe Courant,
SSE YOUGOSLAVE. - Les partis yougo-
sit0UG0SLAVE. — Les partis yougo-
s Q"
'------ la question adriatique
OLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIE
NCE:, GRANDE-BRETAGNE
S ET ALLEMAGNE
fMst-A^CE DE LA CHAMBRE FRAN-
^Ne jT*1 25 MARS. — OPINION autri-
v&qfthr. Untié de l'Entente se brise.
■U rapporteur de la Commission
.f \4 tes 't
-41IQil, étrangères, une des personna-
l».PolUi ^es les plus considérables en
"Or 1 (1 Tompt en visière » avec Lloyd
orge. Ompt en visière JJ uvec L oy
-V est,
Irnpossible qu'un parlementaire
éli enté évoque la possibilité
tl'y ture de l'Entente si ces idées ne
v;5 li partagées par la majorité des dé-
Il ttacïUe violemment les anciens
^grion ns d'armes, parle de leurs tergi-
.iftris*eur négligence et de l'atti-
ïb Wéni f® dja Premier Ministre anglais
V1 Corr)n,
rnent changé sa politique en-
AI,., agne. Jamais un homme qui
VPleiwnistre demain n'a parlé ainsi
aPt ",'ner,t français. Au même instant, le
\Ils ébat a, été révélé plus clairement par
lu pi la Chambre des Communes
Vj.l(îer |>A,.- Asquith a soutenu qu'il fal-
erl, llerriagne et l'Autriche ; qu'on
V r&nd* e , l'a vie à leur industrie et rat-
%1 IQ p
fission des Réparations à la
es -,,t". One. Sans doute Lloyd George
ido renoncer à la réparation. Mais
!!v^é ftf,ellement l'Allemagne à décla-
qu'ell -e ille peut commencer à payer les
lèr ~ses de guerre avant de recevoir des
iJ111 es qu'elle ne dispose pas
t 4 i rne "ecepterait
êllle PoUr en acheter. Alors la France
, certainement une
offre équitable et raisonnable de l'Alle-
magne,..
Le manifeste du Conseil Suprême, d'a-
près les renseignements anglais, se termi-
nait à l'origine par une invitation très nette
à accorder à l'Allemagne un emprunt qui
devait avoir la priorité sur les réparations
obligatoires. Seule, la protestation enei gi-
que de M. Millerand a empêché le fait de se
produire. Mais l'irritation et la défiance ont
persisté et augmenté par suite de diverses
circonstances. Dans sa campagne électo-
rale, Lloyd George a réclame la mort du
Kaiser, la punition des criminels de la
guerre une dureté et une sévérité extrê-
mes. La France croyait à son indignation,
elle comptait sur une passion dont le but
était la victoire aux élections. Elle a mé-
connu le caractère de cet homme, que l'on
peut appeler un artiste en transformations
politiques. Elle s'est laissée séduire et a ré-
clamé avec la plus grande énergie l'extra-
dition du Kaiser, la mise en jugement des
coupables et, récemment encore, l'occupa-
tion du bassin de la Ruhr. Mais Lloyd
George s'est dérobé. Tandis que la France
s'excitait, il était déjà refroidi jusqu'au
fond du cœur, doux et tendre comme s'il
n'avait jamais songé à attacher la moindre
importance aux. cruautés ni à pendre le
Kaiser. Il a abandonné la France parce
que la politique intérieure l'exigeait, c'est-à-
dire la répartition des voix au Parlement
et les élections complémentaires avec leur
signification très claire. La France ne le lui
a point pardonné. Les Alliés sont aussi di-
visés sur la politique envers l'Allemagne
que sur la Turquie, la Russie et Le conflit
entre Italiens et Yougoslaves.
Les désaccords de l'Entente ont des cau-
ses économiques. L'Angleterre pays d'ex-
portation, a une tendance naturelle à étrein-
dre le monde entier et il n'est pas dans sa
nature de permettre que des parties entiè-
res du monde soient tenues à l'écart par
leur appauvrissement et leur misère, et ne
puissent prendre part au trafic commercial.
La France, au contraire, ne pense qu'à ses
milliards de déficit, au rendement insuffi-
sant de ses impôts, à ses régions dévastées
et à son industrie affaiblie. C'est pourquoi
elle se cramponne à l'idée de l'indemnite
allemande, parce qu'elle voit en elle le seul
raoyen, de sortir de la crise financière. C'est
pourquoi, après le soulèvement des spar-
takistes, elle désira intervenir militairement
et mettre la main sur la plus importante
source de matières premières que possède
l'Allemagne. Ce contraste ne peut être ef-
facé que si la France reconnaît qu'elle fait
fausse route et qu'elle risque de se trouver
isolée, La-revision du traité de paix, quel
que soit le nom dont on l'appelle, est de-
venue inévitable. Les Etats créés par le
Conseil Suprême ne peuvent plus vivre et
les convulsions qui secouent l'Allemagne,
la catastrophe politique et financière de
l'Autriche sont assez éloquentes. Déjà la re-
vision est inévitable parce que l'Amérique
refuse cette paix et qu'il faut en conclure
une nouvelle..
L'Amérique veut aussi que l'on aide les
Puissances centrales et ce serait la plus
grave des fautes pour la France que de
s'opposer à ces tendances et de s'attirer des
haines sans avoir la force de résister éner-
giquement. L'Angleterre a empêché l'occu-
pation du bassin de la Ruhr par Foch. Elle
ne veut pas un nouvel affaiblissement de
l'Allemagne et de nouvelles campagnes
d'annexion. Dès maintenant, l'Entente est
méconnaissable. Un député français me-
nace de rompre les alliances. M. Barthou
devra renoncer à cette attitude. Mais ses
paroles sont ineffaçables ; elles sont un si-
gne des temps.
NEUE FRELE PRESSE, 27.3, matin.
LE DISCOURS DU CHANCELIER MUL-
LER A L'ASSEMBLEE NATIONALE ALLE-
MANDE, LE 29 MARS. -. [EXTRAIT] : Au
point de vue de la politique extérieure, notre
orientation reste la même qu'auparavant,
parce qu'elle a fait ses preuves. La Droite a
demandé que nous opposions à la force em-
ployée par l'Entente, une prétendue force
qu'en réalité nous ne possédions pas. On a
voulu ainsi nous rendre ridicules, aux dé-
pens de l'Empire et pour le plus grand mal
du peuple allemand. Nous avons refusé d'a-
gir ainsi et consciencieusement et inlassa-
blement, nous nous sommes servis des ar-
me® que le plus faible doit employer : c'est-
à-dire de raisonnements, de persuasion et
de contre-propositions. Nous avons ainsi,
malgré toutes les résistances, gagné une
certaine confiance que la rapide défaite du
« putsch » Kapp n'a nullement diminuée,
mais au contraire augmentée. Nos adver-
saires du temps de guerre devront bien finir
par comprendre que notre peuple ne pourra
pas retrouver la paix, tant qu'au point de
vue économique et national, on mettra obs-
tacle à la satisfaction de ses nécessités vi-
tales.
Le président du Conseil français a dit ven-
dredi à la Chambre que la France n'était pas
un pays de vengeance et de haine, mais
qu'elle réclamait uniquement la justice, et il
a ajouté qu'il avait examiné les modalités
permettant une collaboration économique de
la France et de l'Allemagne. Comme condi-
tion première à cette collaboration, M. Mil-
lerand exige que l'Allemagne exécute le
traité qu'elle a signé. Depuis la signature
du traité de paix, le gouvernement alle-
mand s'est loyalement efforcé de remplir
toutes les conditions qu'il était en son pou-
voir de remplir. Du reste, en dehors de cette
condition première indiquée plus haut, une
collaboration économique de la France et de
l'Allemagne s'impose, si l'Allemagne ne doit
pas être saignée à blanc, au point de vue
économique comme au point de vue finan-
cier. jee qui aurait pour conséquence la ruine
de tous les autres peuples de l'Eimw Sans
une Allemagne en état de vivre. l'Europe
ne peut vivre non plus. Si les paroles de
M. Millerand deviennent une vérité, les in-
térêts vitaux du peuple allemand et du peu-
ple français s'en trouveront bien. M. Mille-
rand réclame la Justice. La Justice me force
à dire que les intérêts vitaux de l'Allemagne
n'ont toujours pas été pris en considération.
là même où ils étaient identiques avec eell)«.
de la France. On devrait pourtant finir par
DES
UftES étrangères
tD& LA gurrre
N° 1415
Samedi 3 avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont dm
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par 8Xtraita
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
NDE. - Discours du chance-
HER V, - Discours du chanc.e-
l allern er à l'Assemblée nationale
IUng) aJlde, le 29 mars (K œlll ¡sehe Zei-
H»} La situation au Danemark :
Hchte PQ- le cabinet (Hamburger Nach-
des pf'- - Les ministres de la Justice,
nces et de l'Economie dans le
'IIlSSE; A t ^Ittller (Frankfurter Zeitung).
eité .ME. RICAINE. — Le cas d' « incapa-
tit, e » du Président (Washington Post).
Une lettre de M. F. Lane, ministre
de Ctèrieur, démissionnaire sur les
k Tim? gouvernementales (New York
Times, Chicago-Daily News).
et w glaise. — Le charbon britannique
., (Morning Post). — Le com-
4 SSur] (en ~que dans l'Amérique du
il Chronicle).
^harnKICHlKNNE- — La séance de la
re française, le 25 mars (Neue
Presse).
VEh - Le nouveau minis-
tère ^^daise. — Le nouveau minis-
allemand (Volk, Nieuwe Courant,
SSE YOUGOSLAVE. - Les partis yougo-
sit0UG0SLAVE. — Les partis yougo-
s Q"
'------ la question adriatique
OLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIE
NCE:, GRANDE-BRETAGNE
S ET ALLEMAGNE
fMst-A^CE DE LA CHAMBRE FRAN-
^Ne jT*1 25 MARS. — OPINION autri-
v&qfthr. Untié de l'Entente se brise.
■U rapporteur de la Commission
.f \4 tes 't
-41IQil, étrangères, une des personna-
l».PolUi ^es les plus considérables en
"Or 1 (1 Tompt en visière » avec Lloyd
orge. Ompt en visière JJ uvec L oy
-V est,
Irnpossible qu'un parlementaire
éli enté évoque la possibilité
tl'y ture de l'Entente si ces idées ne
v;5 li partagées par la majorité des dé-
Il ttacïUe violemment les anciens
^grion ns d'armes, parle de leurs tergi-
.iftris*eur négligence et de l'atti-
ïb Wéni f® dja Premier Ministre anglais
V1 Corr)n,
rnent changé sa politique en-
AI,., agne. Jamais un homme qui
VPleiwnistre demain n'a parlé ainsi
aPt ",'ner,t français. Au même instant, le
\Ils ébat a, été révélé plus clairement par
lu pi la Chambre des Communes
Vj.l(îer |>A,.- Asquith a soutenu qu'il fal-
erl, llerriagne et l'Autriche ; qu'on
V r&nd* e , l'a vie à leur industrie et rat-
%1 IQ p
fission des Réparations à la
es -,,t". One. Sans doute Lloyd George
ido renoncer à la réparation. Mais
!!v^é ftf,ellement l'Allemagne à décla-
qu'ell -e ille peut commencer à payer les
lèr ~ses de guerre avant de recevoir des
iJ111 es qu'elle ne dispose pas
t 4 i rne "ecepterait
êllle PoUr en acheter. Alors la France
, certainement une
offre équitable et raisonnable de l'Alle-
magne,..
Le manifeste du Conseil Suprême, d'a-
près les renseignements anglais, se termi-
nait à l'origine par une invitation très nette
à accorder à l'Allemagne un emprunt qui
devait avoir la priorité sur les réparations
obligatoires. Seule, la protestation enei gi-
que de M. Millerand a empêché le fait de se
produire. Mais l'irritation et la défiance ont
persisté et augmenté par suite de diverses
circonstances. Dans sa campagne électo-
rale, Lloyd George a réclame la mort du
Kaiser, la punition des criminels de la
guerre une dureté et une sévérité extrê-
mes. La France croyait à son indignation,
elle comptait sur une passion dont le but
était la victoire aux élections. Elle a mé-
connu le caractère de cet homme, que l'on
peut appeler un artiste en transformations
politiques. Elle s'est laissée séduire et a ré-
clamé avec la plus grande énergie l'extra-
dition du Kaiser, la mise en jugement des
coupables et, récemment encore, l'occupa-
tion du bassin de la Ruhr. Mais Lloyd
George s'est dérobé. Tandis que la France
s'excitait, il était déjà refroidi jusqu'au
fond du cœur, doux et tendre comme s'il
n'avait jamais songé à attacher la moindre
importance aux. cruautés ni à pendre le
Kaiser. Il a abandonné la France parce
que la politique intérieure l'exigeait, c'est-à-
dire la répartition des voix au Parlement
et les élections complémentaires avec leur
signification très claire. La France ne le lui
a point pardonné. Les Alliés sont aussi di-
visés sur la politique envers l'Allemagne
que sur la Turquie, la Russie et Le conflit
entre Italiens et Yougoslaves.
Les désaccords de l'Entente ont des cau-
ses économiques. L'Angleterre pays d'ex-
portation, a une tendance naturelle à étrein-
dre le monde entier et il n'est pas dans sa
nature de permettre que des parties entiè-
res du monde soient tenues à l'écart par
leur appauvrissement et leur misère, et ne
puissent prendre part au trafic commercial.
La France, au contraire, ne pense qu'à ses
milliards de déficit, au rendement insuffi-
sant de ses impôts, à ses régions dévastées
et à son industrie affaiblie. C'est pourquoi
elle se cramponne à l'idée de l'indemnite
allemande, parce qu'elle voit en elle le seul
raoyen, de sortir de la crise financière. C'est
pourquoi, après le soulèvement des spar-
takistes, elle désira intervenir militairement
et mettre la main sur la plus importante
source de matières premières que possède
l'Allemagne. Ce contraste ne peut être ef-
facé que si la France reconnaît qu'elle fait
fausse route et qu'elle risque de se trouver
isolée, La-revision du traité de paix, quel
que soit le nom dont on l'appelle, est de-
venue inévitable. Les Etats créés par le
Conseil Suprême ne peuvent plus vivre et
les convulsions qui secouent l'Allemagne,
la catastrophe politique et financière de
l'Autriche sont assez éloquentes. Déjà la re-
vision est inévitable parce que l'Amérique
refuse cette paix et qu'il faut en conclure
une nouvelle..
L'Amérique veut aussi que l'on aide les
Puissances centrales et ce serait la plus
grave des fautes pour la France que de
s'opposer à ces tendances et de s'attirer des
haines sans avoir la force de résister éner-
giquement. L'Angleterre a empêché l'occu-
pation du bassin de la Ruhr par Foch. Elle
ne veut pas un nouvel affaiblissement de
l'Allemagne et de nouvelles campagnes
d'annexion. Dès maintenant, l'Entente est
méconnaissable. Un député français me-
nace de rompre les alliances. M. Barthou
devra renoncer à cette attitude. Mais ses
paroles sont ineffaçables ; elles sont un si-
gne des temps.
NEUE FRELE PRESSE, 27.3, matin.
LE DISCOURS DU CHANCELIER MUL-
LER A L'ASSEMBLEE NATIONALE ALLE-
MANDE, LE 29 MARS. -. [EXTRAIT] : Au
point de vue de la politique extérieure, notre
orientation reste la même qu'auparavant,
parce qu'elle a fait ses preuves. La Droite a
demandé que nous opposions à la force em-
ployée par l'Entente, une prétendue force
qu'en réalité nous ne possédions pas. On a
voulu ainsi nous rendre ridicules, aux dé-
pens de l'Empire et pour le plus grand mal
du peuple allemand. Nous avons refusé d'a-
gir ainsi et consciencieusement et inlassa-
blement, nous nous sommes servis des ar-
me® que le plus faible doit employer : c'est-
à-dire de raisonnements, de persuasion et
de contre-propositions. Nous avons ainsi,
malgré toutes les résistances, gagné une
certaine confiance que la rapide défaite du
« putsch » Kapp n'a nullement diminuée,
mais au contraire augmentée. Nos adver-
saires du temps de guerre devront bien finir
par comprendre que notre peuple ne pourra
pas retrouver la paix, tant qu'au point de
vue économique et national, on mettra obs-
tacle à la satisfaction de ses nécessités vi-
tales.
Le président du Conseil français a dit ven-
dredi à la Chambre que la France n'était pas
un pays de vengeance et de haine, mais
qu'elle réclamait uniquement la justice, et il
a ajouté qu'il avait examiné les modalités
permettant une collaboration économique de
la France et de l'Allemagne. Comme condi-
tion première à cette collaboration, M. Mil-
lerand exige que l'Allemagne exécute le
traité qu'elle a signé. Depuis la signature
du traité de paix, le gouvernement alle-
mand s'est loyalement efforcé de remplir
toutes les conditions qu'il était en son pou-
voir de remplir. Du reste, en dehors de cette
condition première indiquée plus haut, une
collaboration économique de la France et de
l'Allemagne s'impose, si l'Allemagne ne doit
pas être saignée à blanc, au point de vue
économique comme au point de vue finan-
cier. jee qui aurait pour conséquence la ruine
de tous les autres peuples de l'Eimw Sans
une Allemagne en état de vivre. l'Europe
ne peut vivre non plus. Si les paroles de
M. Millerand deviennent une vérité, les in-
térêts vitaux du peuple allemand et du peu-
ple français s'en trouveront bien. M. Mille-
rand réclame la Justice. La Justice me force
à dire que les intérêts vitaux de l'Allemagne
n'ont toujours pas été pris en considération.
là même où ils étaient identiques avec eell)«.
de la France. On devrait pourtant finir par
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6254981v/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6254981v/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6254981v/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6254981v/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6254981v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6254981v
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6254981v/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest