Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 mars 1920 31 mars 1920
Description : 1920/03/31 (T14,N1413)-1920/04/01. 1920/03/31 (T14,N1413)-1920/04/01.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254979s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
"INISTERES
b F, s
lInEG ÉTRANGÈRES
fDE LA GURRRE
N° 1413
Mercredi 31 mars-Jeudi 1er avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
RESSE AICLEMANrjE- — La séance de la Cham-
bre | - La séance de la Cham-
leit frança.Ise, le 25 mars (Frankturter
l'attihl?- — Le coup d'Etat militaire :
leit Itude des étudiants (Frankturter
^eUun ; Relaxations du général von
IHsc:t au Kerliner Tageblatt (dans Köl-
niSrh ZeItung).
PRESSE i~~RiCAi\E. — Le Président Wilson
et ig^^ICAI^ £ - — Le Président Wilson
eÏ leslliés dans la question adriati-
que échange de notes en janvier-
févfjp kfieiJlSWwid, Chicago Tribune, Phi-
a Record). — Le maintien des
lties)'S a Constantinople (New York Ti-
Tu .:- Les intérêts de la Russie en
ur^an !■ e (lVashin(fton Post). — Les che-
mins de fer américains : le régime légal
et 1P personnel World).
PRESSE ANGLAISE. — Les intérêts de «la Rus-
Sie °^Turquie r(Manchester Guardian).
Mandat britannique sur la Méso-
pot', le Je débat du 2ô mars aux Com-
rnlin (Ttmes, Pall Mall Gazette, Irish
fitnes
L 'ESsgïAUENNE- — L'occupation de Cons-
1 Illo le, (Enrico Corradini dans Idea
* ^2ir,la — Le coup d'Etat de Berlin
Stampa).
PRES ~t Y 0'?Ost-'WE, — La Bourse de Bel-
grade (Politika). La Bourse d,e Bel-
"- e (POlitiha).
POLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIR
ANCE ET ALLEMAGNE
tH^ Msi.TJANCE DE LA CHAMBRE FRAN-
JF1 25 MARS. — M. Barthou n'y
va^n morte. Dans son discours
«Tft V 1 Ohhque étrangère, il a, comme
disent les Français, a mis les pieds dans
t '- Il a dit ouvertement ce que pen-
e dit ouvertement ce que pen-
sait la plupart de ses ( compatriotes et très
emeTit son discours produira
idl effét auprès des Alliés de la France
'~e "~- Nous pouvez attendre l'é-
que c trouvera à Rome, à
sc°urs trouvera à Rome, à
s .et a < "Washington. -En Allemagne,
Viv * qù' S ,attendu de M. Barthou autre
'C" ÇtiW^du Surenchérissement de la po-
jVe
~i B&.rtbnt dans le traité de Versailles,
Nk tbo, se trompe s'il croit qu'il est
Irltl"gues étrangères pour exciter
1 ll-, "Il'e,niand contre la France. Les
"i Q^. toute -facilité pour ramener
|ti Jr^tion S franco-allemandes à un état
i Un 0fiQ
S A tle i. cesser de travailler à la des-
e nité allemande, ce que Bar-
k)~ fair e la qualifié de stupidité. Ils
t flire sorte de ne pas présenter
toute °OGa l °n' comme c'est le cas ac-
n comme c'est le cas ac-
t dfOur les troubles rhéno-west-
Pans d'intervention militai-
re les. els l'Allemagne ne peut
voir aucune intention amicale. Ils doivent
comprendre que le traité de Versailles
contient toute une série de conditions im-
possibles à remplir sur la modification et
l'atténuation desquelles on pourrait s'en-
tendre. Le malheur véritable, c'est ce trai-
té imposé et non la « mauvaise volonté »
de l'Allemagne. Si M. Barthou réclame la
stricte exécution du traité signé par nous
il ne doit pas oublier que, dans la note
d'envoi signée de Clemenceau, note qu'on
a déclaré faire partie intégrante du traité,
il est dit expressément que le traité pour-
rait être modifié par la suite. Cette promes-
se des Alliés a été une des conditions es-
sentielles de la signature de l'Allemagne.
Lloyd George est le premier à la tenir.
Seule la France résiste et ne fait de con-
cessions que sous la pression de l'Angle-
terre et de l'Italie. Dès qu'elle se montrera,
vis-à-vis de la réalité allemande, sans pré-
jugé et sans arrière-pensée, la situation se
détendra. La France alors ne sera pas for-
cée, comme le déplore Barthou, de dé-
ployer un appareil militaire qui dépasse
ses forces.
FRANKFURTER ZEITUNG, 27.3, matin.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LE PRESIDENT WILSON ET LES AL-
LIES. - L'ÉCHANGE DE NOTES EN JANVIER-FÉ-
VRIER. - Quoique « les gouvernements de
France et d'Angleterre aient été consternés
en apprenant la menace des Etats-Unis de
se retirer du comité des Nations parce
qu'ils n'approuvaient pas le dernier règle-
ment de l'Adriatique », les premiers mi-
nistres français et anglais n'ont produit
aucune des raisons pour lesquelles les
Etats-Unis devraient accepter les termes
proposés et prendre la responsabilité d'en
garantir l'exécution.
La controverse entre le président et les
ministres alliés ne porte pas seulement
sur la question adriatique ; c'est en pre-
mier lieu un conflit entre la nouvelle et la
vieille diplomatie. Le président est tout à
fait disposé à accepter un accord entre l'Ita-
lie et la Yougoslavie pourvu qu'il ne se fasse
pas aux dépens d'une troisième puissance,
en volant l'Albanie par exemple, et surtout
pourvu qu'il respecte les principes fonda-
mentaux si clairement définis le 10-2 par
M. Wilson.
Un jour on demande aux Etats-Unis
d'assurer la paix de l'Europe et le lende-
main on les invite à signer un accord qui
aura inévitablement pour résultat une au-
tre guerre européenne. On ne\peut pas
concilier ces deux demandes et c'est ce que
le président a essayé de montrer avec une
extrême sincérité.
A la signature de l'armistice, les Alliés
ont accepté de fonder le paix non seule-
ment sur les 14 points de M. Wilson, mais
sur les principes de ses discours sur les
buts de la guerre. Cet armistice comportait
un engagement aussi sacré que le pacte de
Londres ou tout autre accord secret, mais
il n'p. pas été traité comme tel par les gou-
vernements alliés. Ils ont cherché à s'y
soustraire toutes les fois qu'ils avaient
quelque chose à gagner en le négligeant et
ce que le président leur demande mainte-
nant n'est pas autre chose qu'une mani-
festation de bonne foi.
S'ils ne sont pas disposés à donner au
moins cela qu'ont-ils à nous offrir qui
puisse être pris en sérieuse considération
par le peuple américain ? (Ed.).
WORLD (de New-York), 28.2.
- Le président Wilson a fait savoir aux
Alliés que s'ils trouvent au problème adria-
tique une mauvaise solution sans le con-
sentement des Etats-Unis ceux-ci peuvent
dégager leur responsabilité à l'égard de
cette décision et peut-être d'autres déci-
sions européennes.
Si les Italiens obtiennent, Fiume ils au-
ront la guerre : car les Yougoslaves ne
peuvent pas céder le seul port auquel ils
aient accès à une nation qui est toute en
ports de mer.
S'ils veulent cette guerre nous espérons
qu'elle restera exclusivement leur guerre
et que, si la France et l'Angleterre les sou-
tiennent, les Etats-Unis ne souscriront pas
à. cet accord. (Ed.).
CHICAGO TRIBUNE, 28.2.
,.T - - Il est extrêmement regrettable que
Italie, avec qui les Etats-Unis ont long-
temps été en termes si amicaux, persiste
dans des exigences qui feraient de l'Adria-
tique un lac italien et qui lui permettraient
de nuire, si elle le voulait, au commerce de
l'Europe Centrale. Son insistance, accom-
pagnée par les bouffonneries de d'Annun-
zio, a créé une situation qui peut devenir
très fâcheuse pour le monde entier. Le pré-
sident Wilson le voit très clairement et re-
fuse d engager les Etats-Unis dans des dé-
cisions qui contiennent, des germes de
guerre. Les négociations seront reprises
sans aucun doute entre l'Italie et la You-
goslavie et on fera un nouvel effort pour
arriver à un compromis. Il est inconce-
vable qu après toutes les ruines des six
dernières années on tolère un état de cho-
ses qui puisse engendrer de nouvelles hos-
tilités. (Ed. )
PHILADELPHIA RECORD, 28.2.
L'EMPIRE OTTOMAN
LE MAINTIEN DES TURCS A CONS-
TANTINOPLE. - OPINION AMÉRICAINE. —
L'opposition anglaise au maintien des
Turcs à Constantinople est une bonne
chose, conforme à une belle tradition
Comme la plupart des autres nations les
Anglais ont généralement suivi une politi-
que extérieure dictée par leur intérêt; mais
de temps à autre ils ont laissé l'intérêt de
côté pour demander plus de décence dans
les relations internationales. Cette fois M.
Lloyd George semble avoir été surpris en
découvrant que ses compatriotes avaient
une conscience et, tout en enviant sans
b F, s
lInEG ÉTRANGÈRES
fDE LA GURRRE
N° 1413
Mercredi 31 mars-Jeudi 1er avril 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
RESSE AICLEMANrjE- — La séance de la Cham-
bre | - La séance de la Cham-
leit frança.Ise, le 25 mars (Frankturter
l'attihl?- — Le coup d'Etat militaire :
leit Itude des étudiants (Frankturter
^eUun ; Relaxations du général von
IHsc:t au Kerliner Tageblatt (dans Köl-
niSrh ZeItung).
PRESSE i~~RiCAi\E. — Le Président Wilson
et ig^^ICAI^ £ - — Le Président Wilson
eÏ leslliés dans la question adriati-
que échange de notes en janvier-
févfjp kfieiJlSWwid, Chicago Tribune, Phi-
a Record). — Le maintien des
lties)'S a Constantinople (New York Ti-
Tu .:- Les intérêts de la Russie en
ur^an !■ e (lVashin(fton Post). — Les che-
mins de fer américains : le régime légal
et 1P personnel World).
PRESSE ANGLAISE. — Les intérêts de «la Rus-
Sie °^Turquie r(Manchester Guardian).
Mandat britannique sur la Méso-
pot', le Je débat du 2ô mars aux Com-
rnlin (Ttmes, Pall Mall Gazette, Irish
fitnes
L 'ESsgïAUENNE- — L'occupation de Cons-
1 Illo le, (Enrico Corradini dans Idea
* ^2ir,la — Le coup d'Etat de Berlin
Stampa).
PRES ~t Y 0'?Ost-'WE, — La Bourse de Bel-
grade (Politika). La Bourse d,e Bel-
"- e (POlitiha).
POLITIQIJE GENERALE
ET DIPLOMATIR
ANCE ET ALLEMAGNE
tH^ Msi.TJANCE DE LA CHAMBRE FRAN-
JF1 25 MARS. — M. Barthou n'y
va^n morte. Dans son discours
«Tft V 1 Ohhque étrangère, il a, comme
disent les Français, a mis les pieds dans
t '- Il a dit ouvertement ce que pen-
e dit ouvertement ce que pen-
sait la plupart de ses ( compatriotes et très
emeTit son discours produira
idl effét auprès des Alliés de la France
'~e "~- Nous pouvez attendre l'é-
que c trouvera à Rome, à
sc°urs trouvera à Rome, à
s .et a < "Washington. -En Allemagne,
Viv * qù' S ,attendu de M. Barthou autre
'C" ÇtiW^du Surenchérissement de la po-
jVe
~i B&.rtbnt dans le traité de Versailles,
Nk tbo, se trompe s'il croit qu'il est
Irltl"gues étrangères pour exciter
1 ll-, "Il'e,niand contre la France. Les
"i Q^. toute -facilité pour ramener
|ti Jr^tion S franco-allemandes à un état
i Un 0fiQ
S A tle i. cesser de travailler à la des-
e nité allemande, ce que Bar-
k)~ fair e la qualifié de stupidité. Ils
t flire sorte de ne pas présenter
toute °OGa l °n' comme c'est le cas ac-
n comme c'est le cas ac-
t dfOur les troubles rhéno-west-
Pans d'intervention militai-
re les. els l'Allemagne ne peut
voir aucune intention amicale. Ils doivent
comprendre que le traité de Versailles
contient toute une série de conditions im-
possibles à remplir sur la modification et
l'atténuation desquelles on pourrait s'en-
tendre. Le malheur véritable, c'est ce trai-
té imposé et non la « mauvaise volonté »
de l'Allemagne. Si M. Barthou réclame la
stricte exécution du traité signé par nous
il ne doit pas oublier que, dans la note
d'envoi signée de Clemenceau, note qu'on
a déclaré faire partie intégrante du traité,
il est dit expressément que le traité pour-
rait être modifié par la suite. Cette promes-
se des Alliés a été une des conditions es-
sentielles de la signature de l'Allemagne.
Lloyd George est le premier à la tenir.
Seule la France résiste et ne fait de con-
cessions que sous la pression de l'Angle-
terre et de l'Italie. Dès qu'elle se montrera,
vis-à-vis de la réalité allemande, sans pré-
jugé et sans arrière-pensée, la situation se
détendra. La France alors ne sera pas for-
cée, comme le déplore Barthou, de dé-
ployer un appareil militaire qui dépasse
ses forces.
FRANKFURTER ZEITUNG, 27.3, matin.
LA QUESTION ADRIATIQUE
LE PRESIDENT WILSON ET LES AL-
LIES. - L'ÉCHANGE DE NOTES EN JANVIER-FÉ-
VRIER. - Quoique « les gouvernements de
France et d'Angleterre aient été consternés
en apprenant la menace des Etats-Unis de
se retirer du comité des Nations parce
qu'ils n'approuvaient pas le dernier règle-
ment de l'Adriatique », les premiers mi-
nistres français et anglais n'ont produit
aucune des raisons pour lesquelles les
Etats-Unis devraient accepter les termes
proposés et prendre la responsabilité d'en
garantir l'exécution.
La controverse entre le président et les
ministres alliés ne porte pas seulement
sur la question adriatique ; c'est en pre-
mier lieu un conflit entre la nouvelle et la
vieille diplomatie. Le président est tout à
fait disposé à accepter un accord entre l'Ita-
lie et la Yougoslavie pourvu qu'il ne se fasse
pas aux dépens d'une troisième puissance,
en volant l'Albanie par exemple, et surtout
pourvu qu'il respecte les principes fonda-
mentaux si clairement définis le 10-2 par
M. Wilson.
Un jour on demande aux Etats-Unis
d'assurer la paix de l'Europe et le lende-
main on les invite à signer un accord qui
aura inévitablement pour résultat une au-
tre guerre européenne. On ne\peut pas
concilier ces deux demandes et c'est ce que
le président a essayé de montrer avec une
extrême sincérité.
A la signature de l'armistice, les Alliés
ont accepté de fonder le paix non seule-
ment sur les 14 points de M. Wilson, mais
sur les principes de ses discours sur les
buts de la guerre. Cet armistice comportait
un engagement aussi sacré que le pacte de
Londres ou tout autre accord secret, mais
il n'p. pas été traité comme tel par les gou-
vernements alliés. Ils ont cherché à s'y
soustraire toutes les fois qu'ils avaient
quelque chose à gagner en le négligeant et
ce que le président leur demande mainte-
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festation de bonne foi.
S'ils ne sont pas disposés à donner au
moins cela qu'ont-ils à nous offrir qui
puisse être pris en sérieuse considération
par le peuple américain ? (Ed.).
WORLD (de New-York), 28.2.
- Le président Wilson a fait savoir aux
Alliés que s'ils trouvent au problème adria-
tique une mauvaise solution sans le con-
sentement des Etats-Unis ceux-ci peuvent
dégager leur responsabilité à l'égard de
cette décision et peut-être d'autres déci-
sions européennes.
Si les Italiens obtiennent, Fiume ils au-
ront la guerre : car les Yougoslaves ne
peuvent pas céder le seul port auquel ils
aient accès à une nation qui est toute en
ports de mer.
S'ils veulent cette guerre nous espérons
qu'elle restera exclusivement leur guerre
et que, si la France et l'Angleterre les sou-
tiennent, les Etats-Unis ne souscriront pas
à. cet accord. (Ed.).
CHICAGO TRIBUNE, 28.2.
,.T - - Il est extrêmement regrettable que
Italie, avec qui les Etats-Unis ont long-
temps été en termes si amicaux, persiste
dans des exigences qui feraient de l'Adria-
tique un lac italien et qui lui permettraient
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l'Europe Centrale. Son insistance, accom-
pagnée par les bouffonneries de d'Annun-
zio, a créé une situation qui peut devenir
très fâcheuse pour le monde entier. Le pré-
sident Wilson le voit très clairement et re-
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guerre. Les négociations seront reprises
sans aucun doute entre l'Italie et la You-
goslavie et on fera un nouvel effort pour
arriver à un compromis. Il est inconce-
vable qu après toutes les ruines des six
dernières années on tolère un état de cho-
ses qui puisse engendrer de nouvelles hos-
tilités. (Ed. )
PHILADELPHIA RECORD, 28.2.
L'EMPIRE OTTOMAN
LE MAINTIEN DES TURCS A CONS-
TANTINOPLE. - OPINION AMÉRICAINE. —
L'opposition anglaise au maintien des
Turcs à Constantinople est une bonne
chose, conforme à une belle tradition
Comme la plupart des autres nations les
Anglais ont généralement suivi une politi-
que extérieure dictée par leur intérêt; mais
de temps à autre ils ont laissé l'intérêt de
côté pour demander plus de décence dans
les relations internationales. Cette fois M.
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