Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 mars 1920 29 mars 1920
Description : 1920/03/29 (T14,N1412)-1920/03/30. 1920/03/29 (T14,N1412)-1920/03/30.
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6254978c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTERES
D F, 8
*'Res étrangères
11 DE LA GUERRE
N° 1412
Lundi 29 et Mardi 30 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse t. Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~E~t- A
ALLEMANDE. - La Flotte amé-
COlame (Hamburger Nachrichten. - Le
Co d'état militaire : l'impression à
Larls (Hamburger Fremdenblatt). -
ECh retraite de Noske (Hamburger
Fr ?h' Mùrichner Neueste Nachrichten,
reiheit).
~Es<<~
,„- AMÉRICAINE. - L'ambassadeur
D'A Angleterre à Washington (New York
j, w7es)
* V SSE ANGLAISE. - La séance de la
cambre française, le 25 mars (Times
r\ .p Chronicle, Manchester Guardiah,
il,ily Express, Morning Post,, Daily
ln' egraph). - La nationalisation des
es les menaces de grève (Daily
£ press) ,
~Hp
lut, AGNOLE. - L'agitation revo-
ie lonnaire au Portugal (Tribuna).
ItEsSE
, aIl HOLLANDAISE. - Les communistes
, lemands et la Hollande (Algemeen
p ndeléblad, Telegraaf.)
iist :RUSSE, - Les états-majors sovié-
ijJ es (Vetcherneié Vrémia). - Les
P-Q "sel de la défaite des Antibolchéviks
(vR xvouf oanskaïa Volia).
""---- ————————————
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
~CE & GRANDE-BRETAGNE
~N SÉANCE DE LA CHAMBRE
NÇAISE LE 25 MARS. - PRESSE
b~S~ge Nous ne pouvons que déplorer
hi^Senf ie c^rtains politiciens français.sem-
ih^ diVP0s®s à faire de la crise allemande.
h 6s 011 de faire hier à la Chambre ne
Lisent du mal. C'e mal pourrit
e 'êt"e séreux, si le peuple britanni-
<1 &n , enait' à penser que de telles pa-
VM Ies fen^.ntent d'opinion et le sentiment
tiw 3' Heureusement nos compatno-
oiip T,leux informés. Ils ont la certi-
e t qil~e e: peuple français, 1— la France)
Mën entrei la Grande-Bretagne
~\1 i~ est la garantie la plus soli-
i Paix du monde, l'obstacle le
effWa à la mauvaise foi et à l'am-
alleman andes. Les déclarations auto-
~r1t de andes. Les déclarations auto-
e M. Le Trocquer, minietre des
is PricV1^08» au e suj et des engage-
Fra?ar -M- Lloyd George à l'égard
^hi pra liq e, chasseront de tous les es-
nt S vSainf S lls SIOŒlt pervertis par d'incu-
rable soupçon l'idêe que nous ne sympa-
?' «u Si avec les souffrances de ice
'01.ll'd,s qu nous nous refusons à faire
l 0UiXi,s Sacriflces pour y remédier. Le
Premier Ministre d'Angleterre, d'après M.
Le Trocquer, a déclaré que la France pou-
vait compter sur nous pour lui faire obte-
nir la iuste réparation « de tous ses dom-
'mages de guerre ». 3Vl. Le Trolcquer a ajou-
té que la France reçoit actuellement 60
des ressources disponibles de charbon, au
flieu des 20 d'avalnt-guerre. Heureuse-
iment aussi, le ton et la substance des al-
Husions faites par M. Asquith, et surtout
par M. Lloyd George, à la France pendant
les débats d'hier à la Chambre des Com-
munes .révèlent un esprit très différent de
celui qui a dicté le discours de. M. Bar-
'thou. Le Président du Conseil Français,
nous sommes heureux de le remarquer, a
saisi l'occasion pour exprimer ce que nous
croyons être ressentj par la plupart des
Anglais et des Français ; il l'a exprimé
fortement et éloquemment, au milieu des
applaudissements répétés de la Chambre.
La France, - a-t-il déclaré, - continuera
ra défendre ses droits et ses intérêts dans
lises discussions avec les Alliés ; mai elle
sait qu'aucun appel fait par elle à leur
fidélité et à leur amitié ne sera jamais fait
en vain Les applaudissements de l'Assem-
,.3]ée - ajouta-t-il. - seront une réponse
.aux adversaires communs de la France
.et de l'Angleterre si demain ils essaient
(d'exploiter des incidents passagers en les
Représentant comme des signes de désu-
nion entre les Alliés. C'est là le langage
Vlu bon sens et du patriotisme éclaire des
i-,Ietix côtés de la Manche.
La France, pas plus qu'un autre pays,
1 ne peut éluder les lourdes charges finan-
cières de la guerre. Ses ministres ont tou-
jours hésité jusqu'ici à lui aire la vente
tout entière sur la 'part immense des char-
ges qui pèsent sur elle comme elles pèsent
€ur les autres nations, et en particulier
teur l'Angleterre. La grande masse des
tFrançais ignore totalement la lourdeur
des impôts directs dont nous avons accep-
té le prix pendant, la guerre et .sous le
(poids desquels nous chancelons encore. La
-vérité est, (et il semble que des hommes
d'Etat français, comme M. Millerand et
•M Poincaré, en ont conscience) qu'il im-
porte de reconstruire économiquement
'toute d'Europe centrale sous la direction
et le strict contrôle des Alliés. C'est seu-
'lement par des efforts cordonnés pour en-
rôler les ressources industrielles de ces
-vastes territoires au service des besoins
'du monde, qu'on pourra créer les fonds ne
'ce;slsaires au paiement de larges inden
nités Nos débiteurs internationaux, qui
ont fait banqueroute, doivent être mis à
même de travailler et recevoir les matières
premières1 nécessaires à -leur travail, si
l'on veut qu'ils puissent payer 1® dividen-
de le plus haut dans la période' de temps
îa plus brève. L'Angleterre et la France
but là une tâche, longue et difficile, à en-
treprendre. Elles ne peuvent pas espérer
n'accomplir à moins qu'elles ne continuent
là penser, sentir, travailler) en commua
comme elles l'ont fait au cours des années
tragiques, mais glorieuses, de la grande
guerre.
TIMES, 26.3.
Le DAILY CRONICLE, 26.3, déclare,
Uan,s une dépêche de l'Exchange, que les
'attaqu,es dirigées par M. Barthou contre,
■ta Grande-Bretagne et M. Lloyd George
causèrent une impression si défavorable
'qu'il fut décidé que le gouvernement in-
terviendrait immédiatement dans le débat.
M. Le Trocquer, exposant les négociations
■ i i i,les sur les frets et le charbon a ren-
du hommage à M. Lloyd George, aux ap-
plaudissements de la Chambre. La décla-
fration de M. Muillerand a accueilli égale-
ment de vifs applaudissements. Le dis-
tours de M. Barthou a été jugé sévère-
ment dans les couloirs de la Chambre.
Le MANCHESTERGUARDIAN publie
le 26.3, une dépêche Reuter, annonçant
t[u'une attaque énergique de M. Barthou
homtre M. Llopd George a été vivement ap-
plaudie sur tous les bancs de Chambre et
signale, le 27.3, les déclarations de M Le
Trocquer et M. Millerand : l'attaque de M.
iBarlhou a derrière elle le pœrti de M
1Briand.
Selon le DAILY EXPRESS, 26.3, M. Bar-
thou a fait dans son discours le procès de
M. Lloyd George et de la Grande-Bretagne
'en déchaînant des tempêtes de bravos, ce-
pendant, avant qu'il ne quittât la tribune,
1a rnajolrité des députés, si peu initiée
nales, comprit que l'orateur avait dépassé
'les bornes d'une critique raisonnable.
Le correspondant à Paris de la MOR-
WING POST, 26.3, écrit' que M. Barthou
S'est suicidé politiquement : il a pris une
"attitude si nettement antianglaise qu'il pa..
yait. impossible que la nation française
puisse accepter sa venue au pouvoir.
Le correspondant à Paris du DAILY
'TELEGRAPf¡, 26.3, écrit que les critiques'
de M. Barthou à l'adresse de l'Angleterre,
ont été suivies avec une profonde attention
par la Chambre. Des applaudissements
'('datèrent, lorsque l'orateur oppose la si- ■
tuai ion de la France sur terre, en présence
Wunfi Allemagne non désarmée, et celle de
l'Angleterre sur mer, et aux deux passagesi
suivants qui montrent bien l'esprit qéné-
'ral du discours : « Lorsque des notes éner-•
'giques sont envoyées à Berlin, elles porj 1
tent, la signature de M. Clemenceau et de
M. Millerand ; quand des concessions sont
faites, elles portent la signature de M.,
Lloyd George. » « M. Lloyd George recueil-
le de certains partis anolais le bénéfice1
électoral de ces concessions. pendant ce
temps, la France s'attire les malédictions
et l'esprit de revanche de l'Allemagne, »
LES ÉTATS-UNIS ET L'EUROPE
L'AMBASSADEUR D'ANGLETERRE
A WASHINGTON. - Le- gouvernement
anglais a choisi Sir Auckland Campbell Ged-
des, comme futur ambassadeur d'Angle-
terre aux Etats-Unis. Il a été difficile de
trouver parmi les quelques hommes di-
gnes d'occuper ce poste celui qui pouvait
l'accepter de façon permanente. La nomi-
nation de Lord Grey n'était que provisoire.
On ne pouvait espérer que Lord Reading
D F, 8
*'Res étrangères
11 DE LA GUERRE
N° 1412
Lundi 29 et Mardi 30 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse t. Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraite
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
SOMMAIRE
~E~t- A
ALLEMANDE. - La Flotte amé-
COlame (Hamburger Nachrichten. - Le
Co d'état militaire : l'impression à
Larls (Hamburger Fremdenblatt). -
ECh retraite de Noske (Hamburger
Fr ?h' Mùrichner Neueste Nachrichten,
reiheit).
~Es<<~
,„- AMÉRICAINE. - L'ambassadeur
D'A Angleterre à Washington (New York
j, w7es)
* V SSE ANGLAISE. - La séance de la
cambre française, le 25 mars (Times
r\ .p Chronicle, Manchester Guardiah,
il,ily Express, Morning Post,, Daily
ln' egraph). - La nationalisation des
es les menaces de grève (Daily
£ press) ,
~Hp
lut, AGNOLE. - L'agitation revo-
ie lonnaire au Portugal (Tribuna).
ItEsSE
, aIl HOLLANDAISE. - Les communistes
, lemands et la Hollande (Algemeen
p ndeléblad, Telegraaf.)
iist :RUSSE, - Les états-majors sovié-
ijJ es (Vetcherneié Vrémia). - Les
P-Q "sel de la défaite des Antibolchéviks
(vR xvouf oanskaïa Volia).
""---- ————————————
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
~CE & GRANDE-BRETAGNE
~N SÉANCE DE LA CHAMBRE
NÇAISE LE 25 MARS. - PRESSE
b~S~ge Nous ne pouvons que déplorer
hi^Senf ie c^rtains politiciens français.sem-
ih^ diVP0s®s à faire de la crise allemande.
h 6s
Lisent du mal. C'e mal pourrit
e 'êt"e séreux, si le peuple britanni-
<1 &n , enait' à penser que de telles pa-
VM Ies fen^.ntent d'opinion et le sentiment
tiw 3' Heureusement nos compatno-
oiip T,leux informés. Ils ont la certi-
e t qil~e e: peuple français, 1— la France)
~\1 i~ est la garantie la plus soli-
i Paix du monde, l'obstacle le
effWa à la mauvaise foi et à l'am-
alleman andes. Les déclarations auto-
~r1t de andes. Les déclarations auto-
e M. Le Trocquer, minietre des
is PricV1^08» au e suj et des engage-
Fra?ar -M- Lloyd George à l'égard
^hi pra liq e, chasseront de tous les es-
nt S vSainf S lls SIOŒlt pervertis par d'incu-
rable soupçon l'idêe que nous ne sympa-
?' «u Si avec les souffrances de ice
'01.ll'd,s qu nous nous refusons à faire
l 0UiXi,s Sacriflces pour y remédier. Le
Premier Ministre d'Angleterre, d'après M.
Le Trocquer, a déclaré que la France pou-
vait compter sur nous pour lui faire obte-
nir la iuste réparation « de tous ses dom-
'mages de guerre ». 3Vl. Le Trolcquer a ajou-
té que la France reçoit actuellement 60
des ressources disponibles de charbon, au
flieu des 20 d'avalnt-guerre. Heureuse-
iment aussi, le ton et la substance des al-
Husions faites par M. Asquith, et surtout
par M. Lloyd George, à la France pendant
les débats d'hier à la Chambre des Com-
munes .révèlent un esprit très différent de
celui qui a dicté le discours de. M. Bar-
'thou. Le Président du Conseil Français,
nous sommes heureux de le remarquer, a
saisi l'occasion pour exprimer ce que nous
croyons être ressentj par la plupart des
Anglais et des Français ; il l'a exprimé
fortement et éloquemment, au milieu des
applaudissements répétés de la Chambre.
La France, - a-t-il déclaré, - continuera
ra défendre ses droits et ses intérêts dans
lises discussions avec les Alliés ; mai elle
sait qu'aucun appel fait par elle à leur
fidélité et à leur amitié ne sera jamais fait
en vain Les applaudissements de l'Assem-
,.3]ée - ajouta-t-il. - seront une réponse
.aux adversaires communs de la France
.et de l'Angleterre si demain ils essaient
(d'exploiter des incidents passagers en les
Représentant comme des signes de désu-
nion entre les Alliés. C'est là le langage
Vlu bon sens et du patriotisme éclaire des
i-,Ietix côtés de la Manche.
La France, pas plus qu'un autre pays,
1 ne peut éluder les lourdes charges finan-
cières de la guerre. Ses ministres ont tou-
jours hésité jusqu'ici à lui aire la vente
tout entière sur la 'part immense des char-
ges qui pèsent sur elle comme elles pèsent
€ur les autres nations, et en particulier
teur l'Angleterre. La grande masse des
tFrançais ignore totalement la lourdeur
des impôts directs dont nous avons accep-
té le prix pendant, la guerre et .sous le
(poids desquels nous chancelons encore. La
-vérité est, (et il semble que des hommes
d'Etat français, comme M. Millerand et
•M Poincaré, en ont conscience) qu'il im-
porte de reconstruire économiquement
'toute d'Europe centrale sous la direction
et le strict contrôle des Alliés. C'est seu-
'lement par des efforts cordonnés pour en-
rôler les ressources industrielles de ces
-vastes territoires au service des besoins
'du monde, qu'on pourra créer les fonds ne
'ce;slsaires au paiement de larges inden
nités Nos débiteurs internationaux, qui
ont fait banqueroute, doivent être mis à
même de travailler et recevoir les matières
premières1 nécessaires à -leur travail, si
l'on veut qu'ils puissent payer 1® dividen-
de le plus haut dans la période' de temps
îa plus brève. L'Angleterre et la France
but là une tâche, longue et difficile, à en-
treprendre. Elles ne peuvent pas espérer
n'accomplir à moins qu'elles ne continuent
là penser, sentir, travailler) en commua
comme elles l'ont fait au cours des années
tragiques, mais glorieuses, de la grande
guerre.
TIMES, 26.3.
Le DAILY CRONICLE, 26.3, déclare,
Uan,s une dépêche de l'Exchange, que les
'attaqu,es dirigées par M. Barthou contre,
■ta Grande-Bretagne et M. Lloyd George
causèrent une impression si défavorable
'qu'il fut décidé que le gouvernement in-
terviendrait immédiatement dans le débat.
M. Le Trocquer, exposant les négociations
■ i i i,les sur les frets et le charbon a ren-
du hommage à M. Lloyd George, aux ap-
plaudissements de la Chambre. La décla-
fration de M. Muillerand a accueilli égale-
ment de vifs applaudissements. Le dis-
tours de M. Barthou a été jugé sévère-
ment dans les couloirs de la Chambre.
Le MANCHESTERGUARDIAN publie
le 26.3, une dépêche Reuter, annonçant
t[u'une attaque énergique de M. Barthou
homtre M. Llopd George a été vivement ap-
plaudie sur tous les bancs de Chambre et
signale, le 27.3, les déclarations de M Le
Trocquer et M. Millerand : l'attaque de M.
iBarlhou a derrière elle le pœrti de M
1Briand.
Selon le DAILY EXPRESS, 26.3, M. Bar-
thou a fait dans son discours le procès de
M. Lloyd George et de la Grande-Bretagne
'en déchaînant des tempêtes de bravos, ce-
pendant, avant qu'il ne quittât la tribune,
1a rnajolrité des députés, si peu initiée
'les bornes d'une critique raisonnable.
Le correspondant à Paris de la MOR-
WING POST, 26.3, écrit' que M. Barthou
S'est suicidé politiquement : il a pris une
"attitude si nettement antianglaise qu'il pa..
yait. impossible que la nation française
puisse accepter sa venue au pouvoir.
Le correspondant à Paris du DAILY
'TELEGRAPf¡, 26.3, écrit que les critiques'
de M. Barthou à l'adresse de l'Angleterre,
ont été suivies avec une profonde attention
par la Chambre. Des applaudissements
'('datèrent, lorsque l'orateur oppose la si- ■
tuai ion de la France sur terre, en présence
Wunfi Allemagne non désarmée, et celle de
l'Angleterre sur mer, et aux deux passagesi
suivants qui montrent bien l'esprit qéné-
'ral du discours : « Lorsque des notes éner-•
'giques sont envoyées à Berlin, elles porj 1
tent, la signature de M. Clemenceau et de
M. Millerand ; quand des concessions sont
faites, elles portent la signature de M.,
Lloyd George. » « M. Lloyd George recueil-
le de certains partis anolais le bénéfice1
électoral de ces concessions. pendant ce
temps, la France s'attire les malédictions
et l'esprit de revanche de l'Allemagne, »
LES ÉTATS-UNIS ET L'EUROPE
L'AMBASSADEUR D'ANGLETERRE
A WASHINGTON. - Le- gouvernement
anglais a choisi Sir Auckland Campbell Ged-
des, comme futur ambassadeur d'Angle-
terre aux Etats-Unis. Il a été difficile de
trouver parmi les quelques hommes di-
gnes d'occuper ce poste celui qui pouvait
l'accepter de façon permanente. La nomi-
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