Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-03-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 mars 1920 16 mars 1920
Description : 1920/03/16 (T14,N1404). 1920/03/16 (T14,N1404).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62549702
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Ir
MINIST£RES
DES
PAII\ES£TRA N GER ES
ti J) ELA GUERRE
NO 1404
Mardi 16 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par oxtmift
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
.Pf SOMMAIRE
~s~.
?Mande- — Italie et Allemagne
~, larter Zeilung).
PRESSE AMÉRICAINE — La définition de
la é"tri e de Monroe (World). - L~e
- Le
PrésîH n* Wilson et la question de
orld, Washington Post).
rGLAlSE* — Lettre du Président
^il«iJ^ au sénateur Hitchcock (Globe,
Scotsman Hitchcock ~G/o~,
vtr-tienne. - La reprise des rela-
(Gior entre la France et le Vaticau
fGior„?a{ed'Itcilia), l'attitude de l'Italie
(lett
d'Itou B. Roihano au Giornale
l'itqi: 'Q). - La situation ministérielle
- et le p arti Populaire (Epoca). — Nou-
t it^eriace de grève des chemins de
). ballqu. teus (Secolo). — « L'assaut aux
b~ q m.es » (Stampa). aux
VsSe (Stampa).
Sçil ^Maine> — La décision du Con-
Sarahîa de Londres sur la Bes-
sa,,,,.e ( (.àvva-,nntluuUil"))..
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
Es J étaTs"u>ns ET L'EUROPE
blA
LES D: ~TS-U~tS ET L'EUROPE
^>
l'rIONDE LA DOCTRINE
E - Le ministre des Affaires
H Salvador justifie l'adroite re-
qu'il , Présente aux Etats-Unis de
ji^f ia ^0ctrine de Monroe en remar-
flC aCc®Ptation du traité de Ver-
8 ru dUit dans le droit internatio-
t
~t~ie
La doctrine de Monroe est telle qu'elle a
fcNon en 1823. En un mot, elle interdit
4k système monarchique du
i~ dans le nouveau. Le président
, l £ Us et le Sénat des Etats-Unis en
Si> déH aré qu'elle s'opposait à toute
H H <îe. ,
de. terrItoIre, même par achat.
flCî^tianiitoire' :^Us extrême qui en ait été
i e du secrétaire Olney en
S Â .^<1 r a ^leterre menaçait le Véné-
zuéla (t LPA J8 (li'Cr,A, Etats-Unis sont aujourd'hui
So,Uvûrain,s sur leur continent
j' t" ~c
-if'Pit fi„ y ont force de loi. «
~tt~sèe touteB les inexactitudes qui
fcNti^êe , doctrine de Monroe est,
ftrMr H UTI mesure de défense pour les
U14 ,. qu'elle protège toutes les
, Caines contre l'agression
V eUg 908unie aucune souverai-
net et n'envisage aucun refus de souve-
auxîun refus de souve-
~?~ et d'égalité. A mesure
C* Ii), aatine a accru sa force et sa
&CV <1&va 110 de Monroe (mal oom-
est devenue plus gênante pour les
P°ur '^s nations vi-
t t bien trouver une excuse
éQj, n'a jamais été mal em-
,t sel on 1',0.<0
Selon 1, esprit de la doctrine que
le Président Wilson, parlant en 1913 à Mo-
bile, déclarait le pays opposé pour
toujours aux annexions et invitait les
Etats de l'Amérique latine à adhérer à la
même politique. Quelques-uns ont répondu
à cet appel précurseur de la Société des
Nations, mais U n'y a pas eu d'action con-
certée et c'est ainsi qu'on a peut-être man-
qué l'occasion de substituer le pan-améri-
canisme à la doctrine de Monroe. (Ed.).
WORLD [de New-York], 15.2.
LE PRÉSIDENT WILSON ET LA
QUESTION DE FIUME. — Sous ce titre :
« UNE ALIANCE FUNESTE ». — .M. Wilson n'a
pas créé la question de Fiume. Elle est née
de la diplomatie européenne et c'est une
des raisons pour lesquelles Clemenceau et
Lloyd George ont vivement engagé le Pré-
sident à venir à Paris. Admettant qu'ils ne
pouvaient pas régler le conflit engendré par
le pacte de Londres et les nouveaux plans
de l'impérialisme italien, ils lui ont deman-
dé de faire pour eux ce qu'ils étaient inca"
pables de faire eux-mêmes.
Quand il a eu finalement assumé la res-
ponsabilité d'une politique qu'ils avaient
approuvée, ils ont immédiatement restreint
leur adhésion et ils ont constamment cher-
ché depuis à mettre d'accord deux espèces
de diplomatie qui n'ont rien de commun.
Si les Alliés persistaient dans cette voie,
les Etats-Unis devraient rester étrangers
au règlement.
M. Nitti avertit les Italiens qu' « il ne
faut pas oublier que l'Amérique tient le
manche », mais il ne s'agit pas de cela.
La question est. de savoir si les Etats-Unis
doivent ou non participer à un règlement
temporaire de la question de l'Adriatique,
qui conduira inévitablement à une autre
guerre.
On peut trouver la clef de la diplomatie
européenne actuelle à l'égard des Etats-
Unis dans les cris de rage poussés par
l'Echo de Paris, considéré en général com-
me le porte-parole du ministère des Affai-
res Etrangères en (France. « Il est inadmis-
sible, dit-il, que Wilson, l'autocrate à la
veille de sa chute, puisse nous imposer ses
conceptions politiques alors que dans un an
les Républicains seront au pouvoir et que,
selon toute probabilité, ils les répudieront
immédiatement. »
Les Républicains du Sénat n'ont pas ces-
si? depuis l'armistice, de faire le jeu de l'im-
périalisme européen qui considère mainte-
nant le parti républicain comme son allié
permanent, ce qui explique une grande par-
tie de ce qui s'est passé à Washington
comme à Londres et à Paris. (Ed.).
WORLD [de New-York], 17.2.
- La correspondance entre le Président
Wilson et les premiers ministres alliés peut
ne pas être publiée, on en sait assez du
mémorandum du Président pour se rendre
compte du changement radical qui s'est
produit dans la conduite des affaires exté-
rieures.
Le Président Wilson a pris la direction
personnelle de la situation. On perçoit dis-
tinctement sa voix autoritaire toute diffé-
rente des notes adoucies de M. Lansing.
Il y a de bonnes raisons de croire que
M. Lansing atténuait l'attitude américaine
sur la question adriatique quand M. Wil-
son est intervenu en menaçant les Alliés
de retirer le traité de paix s'ils se îjer.iiitr
taient de conclure des marchés fcans con-
sulter les Etats-Unis. M. Wilson ne pou-
vait pas approuver le ton de M. Lansing
et il est tout à fait certain que c'est ce qui
a précipité sa décision de chercher un au-
tre Secrétaire d'Etat.
Les opinions diffèrent sur le rôle de l'Amé-
rique dans le règlement de la question de
l'Adriatique ; on ne peut pas nier cependant
que M. Wilson ne soit très fortement sou-
tenu. Ll semble, en effet, que puisque le
Président a participé aux affaires européen-
nes au point de les dominer, il y ait pour
les Etats-Unis une obligation morale à ne
pas s'en désintéresser aujourd'hui. Ceux
qui partagent cette opinion doivent approu-
ver l'insistance que M. Wilson met à de-
mander une participation complète, car ce
serait tout à fait absurde de notre part de
nous laisser traiter en étrangers après
avoir été étroitement mêlés à la politique
européenne. A vrai dire la force imposante
et le prestige des Etats-Unis les désigne
pour être arbitres dans les question euro-
péennes parce qu'ils ne recherchent aucun
avantage et qu'ils ne s'abaisseront pas
pour intriguer avec un pays quelconque
contre un autre. En admettant que l'inter-
vention de l'Amérique dans les affaires *
d'Europe soit une politique définitive, l'at-
titude du Président Wilson est tout à fait
consistante et celle de M. Lansing était une
faute. Si l'Amérique doit jouer un rôle
sur la scène européenne elle doit avoir le
premier. (Ed.).
WASHINGTON POST, 18.2.
LA LETTRE DU PRÉSIDENT AU
SÉNATEUR HITCHCOCK. — PRESSE
ANGLAISE.—Une question est soulevée par la
lettre du Président Wilson au sénateur Hitch-
cock : indique-t-elle qu'il est suffisamment
rétabli pour éprouver le besoin de parler
sans ambages ni faiblesse? Ou montre-t-
elle au contraire qu'il n'est pas encore en
état de contrôler ses accès d'humeur ni
d'éviter les manifestations publiques d'une
pétulance indiscrète? Nous inclinons à croi-
re que cette dernière hypothèse sera géné-
ralement, regardée comme la plus vraisem-
blable. Mais, quoi qu'il en soit, les vérita-
bles amis du Président déploreront le peu
de dignité, nous dirions presque le mauvais
ton. d'un éclat qui lui attirera des répliques
acérées de la part de nos alliés français.
Toute l'attitude du Président Wilson, et
la position qu'il a prise, dans les négocia-
tions de paix, sont remises. en question.
Lorsqu'il débarqua en Europe, il fut uni-
versellement regardé, salué, comme le vé-
ritable représentant des opinions et des
aspirations du peuple américain. Nul ne
prêta attention à l'indication donnée par
MINIST£RES
DES
PAII\ES£TRA N GER ES
ti J) ELA GUERRE
NO 1404
Mardi 16 mars 1920
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d-
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par oxtmift
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
.Pf SOMMAIRE
~s~.
?Mande- — Italie et Allemagne
~, larter Zeilung).
PRESSE AMÉRICAINE — La définition de
la é"tri e de Monroe (World). - L~e
- Le
PrésîH n* Wilson et la question de
orld, Washington Post).
rGLAlSE* — Lettre du Président
^il«iJ^ au sénateur Hitchcock (Globe,
Scotsman Hitchcock ~G/o~,
vtr-tienne. - La reprise des rela-
(Gior entre la France et le Vaticau
fGior„?a{ed'Itcilia), l'attitude de l'Italie
(lett
d'Itou B. Roihano au Giornale
l'itqi: 'Q). - La situation ministérielle
- et le p arti Populaire (Epoca). — Nou-
t it^eriace de grève des chemins de
). ballqu. teus (Secolo). — « L'assaut aux
b~ q m.es » (Stampa). aux
VsSe (Stampa).
Sçil ^Maine> — La décision du Con-
Sarahîa de Londres sur la Bes-
sa,,,,.e ( (.àvva-,nntluuUil"))..
POLITIQUE GENERALE
ET DIPLOMATIE
Es J étaTs"u>ns ET L'EUROPE
blA
LES D: ~TS-U~tS ET L'EUROPE
^>
l'rIONDE LA DOCTRINE
E - Le ministre des Affaires
H Salvador justifie l'adroite re-
qu'il , Présente aux Etats-Unis de
ji^f ia ^0ctrine de Monroe en remar-
flC aCc®Ptation du traité de Ver-
8 ru dUit dans le droit internatio-
t
~t~ie
La doctrine de Monroe est telle qu'elle a
fcNon en 1823. En un mot, elle interdit
4k système monarchique du
i~ dans le nouveau. Le président
, l £ Us et le Sénat des Etats-Unis en
Si> déH aré qu'elle s'opposait à toute
H H <îe. ,
de. terrItoIre, même par achat.
flCî^tianiitoire' :^Us extrême qui en ait été
i e du secrétaire Olney en
S Â .^<1 r a ^leterre menaçait le Véné-
zuéla (t LP
So,Uvûrain,s sur leur continent
j' t" ~c
-if'Pit fi„ y ont force de loi. «
~tt~sèe touteB les inexactitudes qui
fcNti^êe , doctrine de Monroe est,
ftrMr H UTI mesure de défense pour les
U14 ,. qu'elle protège toutes les
, Caines contre l'agression
V eUg 908unie aucune souverai-
net et n'envisage aucun refus de souve-
auxîun refus de souve-
~?~ et d'égalité. A mesure
C* Ii), aatine a accru sa force et sa
&CV <1&va 110 de Monroe (mal oom-
est devenue plus gênante pour les
P°ur '^s nations vi-
t t bien trouver une excuse
éQj, n'a jamais été mal em-
,t sel on 1',0.<0
Selon 1, esprit de la doctrine que
le Président Wilson, parlant en 1913 à Mo-
bile, déclarait le pays opposé pour
toujours aux annexions et invitait les
Etats de l'Amérique latine à adhérer à la
même politique. Quelques-uns ont répondu
à cet appel précurseur de la Société des
Nations, mais U n'y a pas eu d'action con-
certée et c'est ainsi qu'on a peut-être man-
qué l'occasion de substituer le pan-améri-
canisme à la doctrine de Monroe. (Ed.).
WORLD [de New-York], 15.2.
LE PRÉSIDENT WILSON ET LA
QUESTION DE FIUME. — Sous ce titre :
« UNE ALIANCE FUNESTE ». — .M. Wilson n'a
pas créé la question de Fiume. Elle est née
de la diplomatie européenne et c'est une
des raisons pour lesquelles Clemenceau et
Lloyd George ont vivement engagé le Pré-
sident à venir à Paris. Admettant qu'ils ne
pouvaient pas régler le conflit engendré par
le pacte de Londres et les nouveaux plans
de l'impérialisme italien, ils lui ont deman-
dé de faire pour eux ce qu'ils étaient inca"
pables de faire eux-mêmes.
Quand il a eu finalement assumé la res-
ponsabilité d'une politique qu'ils avaient
approuvée, ils ont immédiatement restreint
leur adhésion et ils ont constamment cher-
ché depuis à mettre d'accord deux espèces
de diplomatie qui n'ont rien de commun.
Si les Alliés persistaient dans cette voie,
les Etats-Unis devraient rester étrangers
au règlement.
M. Nitti avertit les Italiens qu' « il ne
faut pas oublier que l'Amérique tient le
manche », mais il ne s'agit pas de cela.
La question est. de savoir si les Etats-Unis
doivent ou non participer à un règlement
temporaire de la question de l'Adriatique,
qui conduira inévitablement à une autre
guerre.
On peut trouver la clef de la diplomatie
européenne actuelle à l'égard des Etats-
Unis dans les cris de rage poussés par
l'Echo de Paris, considéré en général com-
me le porte-parole du ministère des Affai-
res Etrangères en (France. « Il est inadmis-
sible, dit-il, que Wilson, l'autocrate à la
veille de sa chute, puisse nous imposer ses
conceptions politiques alors que dans un an
les Républicains seront au pouvoir et que,
selon toute probabilité, ils les répudieront
immédiatement. »
Les Républicains du Sénat n'ont pas ces-
si? depuis l'armistice, de faire le jeu de l'im-
périalisme européen qui considère mainte-
nant le parti républicain comme son allié
permanent, ce qui explique une grande par-
tie de ce qui s'est passé à Washington
comme à Londres et à Paris. (Ed.).
WORLD [de New-York], 17.2.
- La correspondance entre le Président
Wilson et les premiers ministres alliés peut
ne pas être publiée, on en sait assez du
mémorandum du Président pour se rendre
compte du changement radical qui s'est
produit dans la conduite des affaires exté-
rieures.
Le Président Wilson a pris la direction
personnelle de la situation. On perçoit dis-
tinctement sa voix autoritaire toute diffé-
rente des notes adoucies de M. Lansing.
Il y a de bonnes raisons de croire que
M. Lansing atténuait l'attitude américaine
sur la question adriatique quand M. Wil-
son est intervenu en menaçant les Alliés
de retirer le traité de paix s'ils se îjer.iiitr
taient de conclure des marchés fcans con-
sulter les Etats-Unis. M. Wilson ne pou-
vait pas approuver le ton de M. Lansing
et il est tout à fait certain que c'est ce qui
a précipité sa décision de chercher un au-
tre Secrétaire d'Etat.
Les opinions diffèrent sur le rôle de l'Amé-
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l'Adriatique ; on ne peut pas nier cependant
que M. Wilson ne soit très fortement sou-
tenu. Ll semble, en effet, que puisque le
Président a participé aux affaires européen-
nes au point de les dominer, il y ait pour
les Etats-Unis une obligation morale à ne
pas s'en désintéresser aujourd'hui. Ceux
qui partagent cette opinion doivent approu-
ver l'insistance que M. Wilson met à de-
mander une participation complète, car ce
serait tout à fait absurde de notre part de
nous laisser traiter en étrangers après
avoir été étroitement mêlés à la politique
européenne. A vrai dire la force imposante
et le prestige des Etats-Unis les désigne
pour être arbitres dans les question euro-
péennes parce qu'ils ne recherchent aucun
avantage et qu'ils ne s'abaisseront pas
pour intriguer avec un pays quelconque
contre un autre. En admettant que l'inter-
vention de l'Amérique dans les affaires *
d'Europe soit une politique définitive, l'at-
titude du Président Wilson est tout à fait
consistante et celle de M. Lansing était une
faute. Si l'Amérique doit jouer un rôle
sur la scène européenne elle doit avoir le
premier. (Ed.).
WASHINGTON POST, 18.2.
LA LETTRE DU PRÉSIDENT AU
SÉNATEUR HITCHCOCK. — PRESSE
ANGLAISE.—Une question est soulevée par la
lettre du Président Wilson au sénateur Hitch-
cock : indique-t-elle qu'il est suffisamment
rétabli pour éprouver le besoin de parler
sans ambages ni faiblesse? Ou montre-t-
elle au contraire qu'il n'est pas encore en
état de contrôler ses accès d'humeur ni
d'éviter les manifestations publiques d'une
pétulance indiscrète? Nous inclinons à croi-
re que cette dernière hypothèse sera géné-
ralement, regardée comme la plus vraisem-
blable. Mais, quoi qu'il en soit, les vérita-
bles amis du Président déploreront le peu
de dignité, nous dirions presque le mauvais
ton. d'un éclat qui lui attirera des répliques
acérées de la part de nos alliés français.
Toute l'attitude du Président Wilson, et
la position qu'il a prise, dans les négocia-
tions de paix, sont remises. en question.
Lorsqu'il débarqua en Europe, il fut uni-
versellement regardé, salué, comme le vé-
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