Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 novembre 1919 18 novembre 1919
Description : 1919/11/18 (N1305,T15). 1919/11/18 (N1305,T15).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239342p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
! -IriISTERES ---
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k. \ow. DES
«TÎJVETRANGERES
tl" LA GIJFRRE
ON 1305
Mardi 18 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
^ULLYLIE UËNËKALE
W DIPLOMATIE
LE LES ÉTATS-UNIS
«vl'opP(K DE VERSAILLES
iîàit?1, quèTNAU SÉNAT.- Il est très
t ue les sénateurs favorables au
Si SOnt Paix et ceux qui lui font opposi-
tord, Ce que - Point de se mettre d'ac-
Uri ton le sénateur Lodge, quoi-
yoKr» tin ton iuelqtie peu férace, s'har-
f ., Si bie avec ce quei dit le énateur
jSuida s* bien av T le que dit le Jénateur
Kej 2* qUe tout le monde peut se ren-
*®*pte (je ce qui se joue dans les cou-
extrême des sénateurs
^ôté et Borah SLra rejeté. D'un autre
er^ 5 Peut ntifû T
fnt accent(fv1+J Hitchcock et le gou-
?~q~ de se contenter d'un
uC^s Qu'ils raVaient espéré. Le traité
?f*"Wk v«ans ^a,mecnfements quoi qu'en di-
Johns
■LÏSCS ïtions dn et les Poindexter. Des
ï?W?refère ce mnî ou des réserves,
kS6fVp? P°U/r ce. mot, pourront être né-
» gouœ arnver à i la ratification. CeB
traité, Le e changeront pas un mot du
}Nr h lr* de cat;
térUr ,Perrnete "atisfacti,n et de confiance
11 lO.ê .re hw ï penser autrement. La
dp ?'? porte à croire
igne pom
î la ^venH 1(*Uer Pour la forme et se prépare
? Uer un, victoire qui n'est pas
& biu6 CIusion Hde grandes louanges
bUt CQllclulc.alns modérés à qui est due
t débats. Depuis le dé-
£ ^le «6r}ateur AiCuml)er' le sénateur
tionSofl ¿ sénatpm. Lenroot, T le sénateur
tin4 4et les aut rcâs rn em'bres de cette frac-
l'tilr et b avec irltelWigence, résolu
tion et eu,r f.L union, leur détermi
ridicu]coin,nÏÏ comme leaders
^Puibii • les dirigeants .officiels
du parti républicain au Sénat. Si, finale-
j^Poip at a j>lani^ s sortent du gâchis où
oi'r u ttiondû Penidant plusieurs mois
N av^liante e r ,fait «ra du, en
avec artie au IPatriOltismle et à J'adresse
ta 8 Sails ont craanœuvrer. Il ne faut
to 3k <ïue |.. Il ne faut
toiMip ,i^s ri if fi s.^nateur Hitchcock a eu
ha. 11 m^s slir les bras
un fardeau inattendu. Mais il s' sur montré
! r~T ~i- tâche avec une patience
(tl(j » ^d'Qiir
Wa NBW-YORK TIMES, 21. 10.
toe\} \Vash'
Cté l gPrêter îesSpJ!, i !eS : En présence des ru-
<~ ~ê~~ les Etats-Unis pour-
t Se rêter à la mise en vigueur du
tK-^e le aVant la ratification de ce
e Sénat, le gouvernement, an-
t la ^Pation diplomatique et
l'Ameri(ille n'aura lieu qu'a
tn4bé
"tth Sbû CisiSo? ri du Sénat.
Parte
~~t~~ d'Etat déclare que le
t Emt n'acceptera pas l'invitation
du Conseil suprême de Versailles, lequel lui
demande de faire partie immédiatement de
la commission internationale prévue par le
traité. Le Département de la Guerre laisse
entendre clairement qu'aucune troupe de
soldats américains ne sera employée sans
la sanction du Sénat pour faire la police
dans les régions où le traité a décidé un
plébiscite sous la surveillance militaire des
grandes puissances.
Ces deux déclarations simultanées ont été
en général bien accueillies au Sénat où la
possibilité d'une participation prématurée
de l'Amérique à l'application du traité de
paix a été l'un des points principaux de
l'opposition.
NEW-YORK TIMES, 21. 10.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LES ELECTIONS MUNICIPALES EN
HAUTE-SILESIE. — Comme nous l'appre-
nons de source autorisée, les élections
municipales en Haute-Silésie sont proj etées
depuis longtemps et le parti social-démo-
crate a particulièrement insisté pour
qu'elles aient lieu. Par suite des conditions
spéciales de la Haute-Silésie, il n'y avait
pas eu de nouvelles élections depuis la ré-
volution et aucun régime électoral nouveau
n'avait été introduit Ainsi, les conseils
municipaux sont presque exclusivement
composés de représentants des pays bour-
geois et, tout naturellement, la social dé-
mocratie est désireuse — pour défendre les
intérêts de la classe ouvrière — de modi-
fier cet état de choses. Il isemMe que les
Polonais soient hostiles aux élections mu-
nicipales parce qu'en ce moment un état
d'esprit favorable à l'Allemagne règne en
Haute-Silésie et parce que les Polonais
craignent qu'on anticipe de cette façon sur
le résultat du plébiscite. Ils insistent en
particulier pour que oeux qui sont reve-
nus après avoir quitté le pays puissent se
faire inscrire sur les listes électorales, bien
que le délai d'inscription soit depuis long-
temps passé.
Il y a lieu de croire que la question
adressée à ce sujet par le Conseil supé-
rieur intetrallié au gouvernement de l'em-
pire est due à des représentations polonai-
ses. Il n'est pas impossible que le gouver-
nement de l'empire tienne compte des
désirs de l'Entente dans la question des
réfugiés revenus au pays, comme l'indique
un arrêté déjà paru du ministre de l'Inté-
rieur. Cette concession faite, l'Entente au-
rait d'autant moins de raisons de retarder
les élections ou de les empêcher complète-
ment. Pareille attitude montrerait que
l'Entente se laisse conduire par des argu-
ments polonais absolument étrangers à la
question, celle des élections municipales,
et poursuivant d'autres buts, absolument
nationalistes.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
4. 11, matin.
— Les élections qui ont eu lieu avant-hier
en Haute-Silésie ont donné approximative-
ment, suivant une dépêche de Kœnigsbrut-
ten, un peu moins de la moitié des suffra-
ges exprimés aux listes palonaises. Le cen-
tre a perdu approximativement le tiers des
voix qu'il avait eues jusqu'ici. Pour les so-
cialistes majoritaires, le résultat est une
véritable catastrophe. Dans les grands cen-
tres ouvriers, ils ont perdu 70, 75 et 80 p.
100 de leurs voix. Les indépendants enregis-
trent un progrès de 100 p. 100 ; les natio
naux allemands un progrès de 20 à 30 p.
100. Les démocrates ont été peu favorisés
dans toutes les villes d'une certaine impor-
tance. Les élections elles-mêmes se sont
faites dans le plus grand calme.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG
11. 11 matin.
LES PRISONNIERS DE GUERRE
ALLEMANDS
« Nous autres Français, nous vou-
lons être libres, afin de donner la
liberté ».
CLEMENCEAU.
Il y aura 12 mois le 11 novembre que les
prisonniers de guerre allemands dans les
pays ennemis pensaient que la fin de leur
captivité était venue. Aucune mesure au-
tre que par le maintien des prisonniers en
captivité ne pouvait mieux montrer la
France foulant aux pieds l'idéal pour le-
quel elle prétendait combattre. C'est com-
me une ironie pour nous d'entendre pro-
noncer par des lèvres françaises les mots
d humanité et de justice.
La France aura à porter, devant l'His-
toire, de laquelle on a dit qu'elle était le
tribunal du monde, la responsabilité d'un
tel crime moral, de ce meurtre d'âme.
Mais le peuple allemand agit dans l'inté-
rêt du monde entier en protestant contre
la violation des droits de l'homme les plus
anciens et les plus sacrés, les droits à la
vie, à la patrie, et à la famille.
Baron von Lersner.
FRANKFURTER ZEITUNG, 8-11 soir.
Bien au de là des frontières mêmes de
l'Allemagne, on s'indignera de voir rabais-
ser ainsi ignominieusement la dignité hu-
maine et proclamer le rétablissement de
l'esclavage compatible avec les principes
du monde civilisé.
Quant à dire si cela peut se faire, si la
société bourgeoise de l'Europe qui est déjà
exposée aujourd'hui à de nombreuses et
dures attaques peut supporter qu'on vive
ainsi et qu'on ébranle ses bases morales
et juridiques inviolables, est certes une
question qui n'intéresse pas uniquement
l'Allemagne et la France, mais toute l'hu-
manité civilisée et tous ceux qui tiennent
au maintien de l'ordre bourgeois. Sa pro-
testation qui, depuis longtemps aurait dû
s'élever dans le monde entier, devait en-
fin se joindre à celle de l'Allemagne ; car
ce n'est pas moins son salut et sa sécuri-
té qui sont en jeu que le sort des pri-
sonniers de guerre allemands, si par l'at-
titude du gouvernement français le trou-
ble et la confusion sont portés dans les
concepts de droit et de morale, trouble
et confusion dont personne ne peut croire
'-
k. \ow. DES
«TÎJVETRANGERES
tl" LA GIJFRRE
ON 1305
Mardi 18 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont d«
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
^ULLYLIE UËNËKALE
W DIPLOMATIE
LE LES ÉTATS-UNIS
«vl'opP(K DE VERSAILLES
iîàit?1, quèTNAU SÉNAT.- Il est très
t ue les sénateurs favorables au
Si SOnt Paix et ceux qui lui font opposi-
tord, Ce que - Point de se mettre d'ac-
Uri ton le sénateur Lodge, quoi-
yoKr» tin ton iuelqtie peu férace, s'har-
f ., Si bie avec ce quei dit le énateur
jSuida s* bien av T le que dit le Jénateur
Kej 2* qUe tout le monde peut se ren-
*®*pte (je ce qui se joue dans les cou-
extrême des sénateurs
^ôté et Borah SLra rejeté. D'un autre
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fnt accent(fv1+J Hitchcock et le gou-
?~q~ de se contenter d'un
uC^s Qu'ils raVaient espéré. Le traité
?f*"Wk v«ans ^a,mecnfements quoi qu'en di-
Johns
■LÏSCS ïtions dn et les Poindexter. Des
ï?W?refère ce mnî ou des réserves,
kS6fVp? P°U/r ce. mot, pourront être né-
» gouœ arnver à i la ratification. CeB
traité, Le e changeront pas un mot du
}Nr h lr* de cat;
térUr ,Perrnete "atisfacti,n et de confiance
11 lO.ê .re hw ï penser autrement. La
dp ?'? porte à croire
igne pom
î la ^venH 1(*Uer Pour la forme et se prépare
? Uer un, victoire qui n'est pas
& biu6 CIusion Hde grandes louanges
bUt CQllclulc.alns modérés à qui est due
t débats. Depuis le dé-
£ ^le «6r}ateur AiCuml)er' le sénateur
tionSofl ¿ sénatpm. Lenroot, T le sénateur
tin4 4et les aut rcâs rn em'bres de cette frac-
l'tilr et b avec irltelWigence, résolu
tion et eu,r f.L union, leur détermi
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^Puibii • les dirigeants .officiels
du parti républicain au Sénat. Si, finale-
j^Poip at a j>lani^ s sortent du gâchis où
oi'r u ttiondû Penidant plusieurs mois
N av^liante e r ,fait «ra du, en
avec artie au IPatriOltismle et à J'adresse
ta 8 Sails ont craanœuvrer. Il ne faut
to 3k <ïue |.. Il ne faut
toiMip ,i^s ri if fi s.^nateur Hitchcock a eu
ha. 11 m^s slir les bras
un fardeau inattendu. Mais il s' sur montré
! r~T ~i- tâche avec une patience
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Wa NBW-YORK TIMES, 21. 10.
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Cté l gPrêter îesSpJ!, i !eS : En présence des ru-
<~ ~ê~~ les Etats-Unis pour-
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tK-^e le aVant la ratification de ce
e Sénat, le gouvernement, an-
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l'Ameri(ille n'aura lieu qu'a
tn4bé
"tth Sbû CisiSo? ri du Sénat.
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~~t~~ d'Etat déclare que le
t Emt n'acceptera pas l'invitation
du Conseil suprême de Versailles, lequel lui
demande de faire partie immédiatement de
la commission internationale prévue par le
traité. Le Département de la Guerre laisse
entendre clairement qu'aucune troupe de
soldats américains ne sera employée sans
la sanction du Sénat pour faire la police
dans les régions où le traité a décidé un
plébiscite sous la surveillance militaire des
grandes puissances.
Ces deux déclarations simultanées ont été
en général bien accueillies au Sénat où la
possibilité d'une participation prématurée
de l'Amérique à l'application du traité de
paix a été l'un des points principaux de
l'opposition.
NEW-YORK TIMES, 21. 10.
L'ALLEMAGNE ET LA PAIX
LES ELECTIONS MUNICIPALES EN
HAUTE-SILESIE. — Comme nous l'appre-
nons de source autorisée, les élections
municipales en Haute-Silésie sont proj etées
depuis longtemps et le parti social-démo-
crate a particulièrement insisté pour
qu'elles aient lieu. Par suite des conditions
spéciales de la Haute-Silésie, il n'y avait
pas eu de nouvelles élections depuis la ré-
volution et aucun régime électoral nouveau
n'avait été introduit Ainsi, les conseils
municipaux sont presque exclusivement
composés de représentants des pays bour-
geois et, tout naturellement, la social dé-
mocratie est désireuse — pour défendre les
intérêts de la classe ouvrière — de modi-
fier cet état de choses. Il isemMe que les
Polonais soient hostiles aux élections mu-
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Haute-Silésie et parce que les Polonais
craignent qu'on anticipe de cette façon sur
le résultat du plébiscite. Ils insistent en
particulier pour que oeux qui sont reve-
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faire inscrire sur les listes électorales, bien
que le délai d'inscription soit depuis long-
temps passé.
Il y a lieu de croire que la question
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pire est due à des représentations polonai-
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nement de l'empire tienne compte des
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rieur. Cette concession faite, l'Entente au-
rait d'autant moins de raisons de retarder
les élections ou de les empêcher complète-
ment. Pareille attitude montrerait que
l'Entente se laisse conduire par des argu-
ments polonais absolument étrangers à la
question, celle des élections municipales,
et poursuivant d'autres buts, absolument
nationalistes.
DEUTSCHE ALLGEMEINE ZEITUNG,
4. 11, matin.
— Les élections qui ont eu lieu avant-hier
en Haute-Silésie ont donné approximative-
ment, suivant une dépêche de Kœnigsbrut-
ten, un peu moins de la moitié des suffra-
ges exprimés aux listes palonaises. Le cen-
tre a perdu approximativement le tiers des
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cialistes majoritaires, le résultat est une
véritable catastrophe. Dans les grands cen-
tres ouvriers, ils ont perdu 70, 75 et 80 p.
100 de leurs voix. Les indépendants enregis-
trent un progrès de 100 p. 100 ; les natio
naux allemands un progrès de 20 à 30 p.
100. Les démocrates ont été peu favorisés
dans toutes les villes d'une certaine impor-
tance. Les élections elles-mêmes se sont
faites dans le plus grand calme.
NEUE BADISCHE LANDESZEITUNG
11. 11 matin.
LES PRISONNIERS DE GUERRE
ALLEMANDS
« Nous autres Français, nous vou-
lons être libres, afin de donner la
liberté ».
CLEMENCEAU.
Il y aura 12 mois le 11 novembre que les
prisonniers de guerre allemands dans les
pays ennemis pensaient que la fin de leur
captivité était venue. Aucune mesure au-
tre que par le maintien des prisonniers en
captivité ne pouvait mieux montrer la
France foulant aux pieds l'idéal pour le-
quel elle prétendait combattre. C'est com-
me une ironie pour nous d'entendre pro-
noncer par des lèvres françaises les mots
d humanité et de justice.
La France aura à porter, devant l'His-
toire, de laquelle on a dit qu'elle était le
tribunal du monde, la responsabilité d'un
tel crime moral, de ce meurtre d'âme.
Mais le peuple allemand agit dans l'inté-
rêt du monde entier en protestant contre
la violation des droits de l'homme les plus
anciens et les plus sacrés, les droits à la
vie, à la patrie, et à la famille.
Baron von Lersner.
FRANKFURTER ZEITUNG, 8-11 soir.
Bien au de là des frontières mêmes de
l'Allemagne, on s'indignera de voir rabais-
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l'esclavage compatible avec les principes
du monde civilisé.
Quant à dire si cela peut se faire, si la
société bourgeoise de l'Europe qui est déjà
exposée aujourd'hui à de nombreuses et
dures attaques peut supporter qu'on vive
ainsi et qu'on ébranle ses bases morales
et juridiques inviolables, est certes une
question qui n'intéresse pas uniquement
l'Allemagne et la France, mais toute l'hu-
manité civilisée et tous ceux qui tiennent
au maintien de l'ordre bourgeois. Sa pro-
testation qui, depuis longtemps aurait dû
s'élever dans le monde entier, devait en-
fin se joindre à celle de l'Allemagne ; car
ce n'est pas moins son salut et sa sécuri-
té qui sont en jeu que le sort des pri-
sonniers de guerre allemands, si par l'at-
titude du gouvernement français le trou-
ble et la confusion sont portés dans les
concepts de droit et de morale, trouble
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