Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 novembre 1919 15 novembre 1919
Description : 1919/11/15 (N1303,T13). 1919/11/15 (N1303,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239340v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
'ÇSRET
DES
Iln£S ETRANGERES
Il n£ L.\ GUERRE
1
1 N 1303
Samedi 15 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
! ~DE GENERALE
l ET DIPLOMATIE
ï 1. , ---
POINCARE. -
Meï® P0,NCARE- - L'ai-
ngulairp , nicIue s'est montrée la
'JlIlt; d du salut du monde au
ioinr, quinte-deux mois de notre
'* ^ior^un, JLUr1'existence ; la collabo-
Jntimé
b e des deux démocraties fran-
k itciiTiTiirr Ue 0fïre au même titre la
b 'le pos le pour une organisation
cte i'n,v emr mondial. Nous ne de-
roipp Pas
pacs ""P'Ildant nous méprendre: et
,é °P})ej. d,e,le-mâ^?pératic>n Pouirra se dé-
t Seti¡; elle-nlêrne. Ell,e est nécessaire en
Wa^116 'Sari^ ^t w te monde ne saurait
être prospère, mais elLe demande en me-
a^ S£ cp l'adÏhao?,11 d,e notre volonté. La
France et l'Angleterre sont parmi 18ls gra;n-
an,ces sont parmi les gran-
.11 e 'les
1 }i1.,'M ex eriCe aÏV6 n»ndie entier.
1)4 ~loe exerce dans ^'eur infiluen.ee s'é-
SiOn en tirer ? Il faut que
I ■ api)nf\ s deux T, -ons' tout en suivant
k ,Jtre
, v°ie et pertjp ;pais. de vue les intérêts de
et, en ipr,p, dl un problè,m-e par-
ait tu 0 jours d'un Problème par-
3r/eure fS Présente à l'esprit
lia ? so,lidarité mutuelle.
ie,s
qu AnBtais i dOIVent avoir constamment
'x s et les souffrances
•V L^e vehSa endur'héapel^ Pfr la France, qui a
Ornais !î e de la guerre. Nous
^Pur,e!mpri+ il ?ns ,'er comme des
v11 et de ançais ceux de la re-
ar sécurité futures de la
France. 'f' Idernan, d,ons en même temps
V)KS av0r!s fr'ança;o. même temps
'J'aw Subi aii^c ei'ne pas oublier que
^iSL^'dp des' pertes terribles,
s forme ®s' et que nous avons
rild e Pe lte &
y V a, pas à'P*avir ; quand nous ne
lp11* attente la cause en
du ail d' efallt de nos ressources plutôt
D4 notre bon vouloir. - Ed.
1 I 7)' 4 IlY CHRONICLE, 12. 11.
APPA,*E DE FIUME
l'~l~, l~ ~~S DE FIUME. - Comme on
Le sait le blocus terrestre on
(le die n'i^m-Pn °rfte e queille marehan-
~rte queUe marchan-
F.u e est permIse. La
C sUHallavie,, de beaucoup d'objets
,^ elle avait, main-
surtout au début de l'hiver, le plus
;\Jntag besoin pas 'peu
f S ?V^v!: £ t le ^n retirera pas peu
et les Italiens qui avaient
des restions commer-
t aussi. Mais ce serait
X* Ve la mesure en
1 Hotahip,® ^ue la mesure en
Sti^^Ue TW1 amélioré la si-
fe^ïaJ^iiî,^« être appliqué, la ville ne
q;{\¡e1) (tl1i"e t a tête et reprendre
11 dp foroé'e est une con-
: eq de ecte du blocus. III suffit d'en
â mots l'our faire comprendre
le mal et le dommage causés par le blocus
et le large bénéfice qui résulterait de son
abolition complète.
Le bureau des subsides pour chômage
secourt aujourd'hui 3.000 chômeurs envi-
ron, pour lesquelles il débourse 600.000 cou-
ronnes par mois. Mais les ouvriers offi-
ciellement chômeurs ne' sont pas seuls
inoccupés. Il peut y avoir dans une famille
plusieurs personnes dont le travail est ar-
rêté ; le père seul a droit au subside. Les
individus inoccupés, qui n'appartiennent
pas à Fiume ou aux communes de la Vé-
nétie Julienne n'ont pais, eux non plus,
droit aux subsides distribués par ce bu-
reau. Ainsi, les employés inoccupés, qui
ne peuvent ou n'osent demander au bureau
l'aumône d'un secours, sont très nom-
breux. On évalue l'ensemble des oisifs à
6.000 à-peu près, chiffre important pour
une petite ville comme Fiume. Mais ce
n'est pas tout. Le chantier naval « Danu-
bius » occupe 800 personnes, c'est-à-dire le
tiers ou le quart de sa main-d'œuvre habi-
tuelle. La fabrique de torpilles « Witihe-
head » se trouve dans les mêmes condi-
tions. Sa papeterie dépense un quart de
million par mois pour garder dans ses bu-
reaux et ses ateliers un certain nombre
d'ouvriers et d'employés : mais les capi-
taux déboursés pour payer le travail de
ces personnes demeurent improductifs ou
presque, étant donnée l'impossibilité de se
procurer du matériel en quantité nécessai-
re, d'une manière continue et de façon à
ce que les établissements puissent travail-
ler et produire avec une efficacité complète
ou même relative, ainsi que le nombre ré-
duit d'ouvriers et d'employés occupés cons-
titue lui-même, si je puis m'exprimer ainsi,
une « passivité ». C'est là une charge que
certaines firmes ont assumée pour ne pas
augmenter le phénomène déjà grave et fâ-
cheux de l'oisiveté forcée. La papeterie,
par exemple, est complètement inactive. La
situation économique de Fiume étant telle,
on comprend qu'il soit urgent et opportun
de l'améliorer par tous les moyens possi-
bles. Le plus efficace et le plus certain
est l'abolition du Mocus maritime. C'est
par la voie de la mer que l'on doit re-
prendre les trafics qui constituent la par-
tie principale de l'activité de la ville ; c'est
par la mer que doivent arriver les instru-
ments et les moyens de production néces-
saires à la vie des fabriques : les matières
premières, les machines, les huiles indus-
trielles, les combustibles ; nous attendons
qu'ils nous parviennent par le chemin de
l'eau, aujourd'hui plus pratique que ja-
mais, à iciaiise des tristes conditions dans
lesquelles se trouve actuellement le mou-
vement de l'unique ligne à une seule voie
qui joint Fiume à l'intérieur.
Il faut noter aussi que notre marine
avait passé d'importantes commandes aux
chantiers « Danubius ». Ces commandes
étaient prêtes en partie, mais les condi-
tions créées par le blocus ont rendu im-
possible la continuation des travaux.
Aucune raison politique ne peut plus
s'opposer à l'abolition du blocus maritime:
indépendamment du sort politique de Fiu-
me, personne ne peut plus vouloir prolon-
ger cette agonie, ni contraindre une en-
tière population à mener une vie de pri-
vations et de misère qui ressemblerait à
un châtiment.
Il y a au contraire des raisons politiques
— et nombreuses — qui militent en faveur
de la levée du blocus. Une de ces rai-
sons, et non la moins importante, consiste
à effacer l'aspect odieux de cette mesure.
Elle n'a servi, en effet, qu'à susciter de la
rancœur dans l'âme de milliers de travail-
leurs qui passent leur temps inactifs sur
les quais, à regarder la mer qui ne leur
apporte pilais ni paie ni travail.
Le gouvernement peut — par un sim-
ple décret — rendre la vie à la cité, et
rasséréner tous les esprits.
CORRIEIŒ DELLA SERA, 11. 11.
— La situation diplomatique n'est pas en-
core éclaircie d'une manière décidément
favorable pour nous. Cette impression est
celle de tous les milieux politiques.
Les nouvelles qui arrivent de Paris con-
tinuent en effet à être contradictoires. Tan-
dis que les correspondants italiens mettent
en lumière et en valeur des extraits d'arti-
cles qui soutiennent notre cause, en réalité
beaucoup d'autres journaux français ex-
priment à notre endroit des jugements,
point malveillants certes, mais qui démon-
trent que la cause de Fiume n'a pas fait
de bien grands progrès dans l'opinion pu-
blique des pays alliés.
Une phrase du discours prononcé par
Lloyd George au Guild'hall résume d'ail-
leurs, en une synthèse significative, la fa-
çon dont les milieux officiels alliés consi-
dèrent notre problème national.
Le premier ministre anglais a déclaré,
en parlant de l'Adriatique, que la question
est petite par elle-même, mais a suscité de
vives passions. Cette phrase pourrait ten-
dre à souligner la disproportion qui, d'a-
près l'opinion des cercles britanniques, se
manifeste entre la cause et l'effet. Quoi
qu'il en soit, un organe français autorisé,
Ile Temps, a apprécié différemment ces pa-
roles, en faisant observer que le premier
ministre anglais avait voulu rappeler à
son auditoire que l'importance d'une ques-
tion de ce genre ne se mesure point aux
dimensions géographiques.
Reste donc à voir si le commentaire
français exprime ou non les véritables in-
tentions de Llyod George.
Il faut tenir compte de cet état de cho-
ses, ou plutôt de cet état d'esprit, en un
moment comme celui-ci que plusieurs es-
timent tout à fait proche de la solution.
A Palerme, M. Orlando a prononcé des
paroles opportunes, en faisant remarquer
que l'adhésion conditionnée ou partielle
des gouvernements alliés à nos revendica-
tions est un succès que l'on doit encore
aux efforts de notre première délégation à
la Conférence de la paix.
Ces paroles définissent très clairement la
situation d'aujourd'hui qui ne doit pas
inspirer un optimisme excessif, puisque
aucuns faits nouveaux ne se sont mani-
festés.
DES
Iln£S ETRANGERES
Il n£ L.\ GUERRE
1
1 N 1303
Samedi 15 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
! ~DE GENERALE
l ET DIPLOMATIE
ï 1. , ---
POINCARE. -
Meï® P0,NCARE- - L'ai-
ngulairp , nicIue s'est montrée la
'JlIlt; d du salut du monde au
ioinr, quinte-deux mois de notre
'* ^ior^un, JLUr1'existence ; la collabo-
Jntimé
b e des deux démocraties fran-
k itciiTiTiirr Ue 0fïre au même titre la
b 'le pos le pour une organisation
cte i'n,v emr mondial. Nous ne de-
roipp Pas
pacs ""P'Ildant nous méprendre: et
,é °P})ej. d,e,le-mâ^?pératic>n Pouirra se dé-
t Seti¡; elle-nlêrne. Ell,e est nécessaire en
Wa^116 'Sari^ ^t w te monde ne saurait
être prospère, mais elLe demande en me-
a^ S£ cp l'adÏhao?,11 d,e notre volonté. La
France et l'Angleterre sont parmi 18ls gra;n-
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.11 e 'les
1 }i
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SiOn en tirer ? Il faut que
I ■ api)nf\ s deux T, -ons' tout en suivant
k ,Jtre
, v°ie et pertjp ;pais. de vue les intérêts de
et, en ipr,p, dl un problè,m-e par-
ait tu 0 jours d'un Problème par-
3r/eure fS Présente à l'esprit
lia ? so,lidarité mutuelle.
ie,s
qu AnBtais i dOIVent avoir constamment
'x s et les souffrances
•V L^e vehSa endur'héapel^ Pfr la France, qui a
Ornais !î e de la guerre. Nous
^Pur,e!mpri+ il ?ns ,'er comme des
v11 et de ançais ceux de la re-
ar sécurité futures de la
France. 'f' Idernan, d,ons en même temps
V)KS av0r!s fr'ança;o. même temps
'J'aw Subi aii^c ei'ne pas oublier que
^iSL^'dp des' pertes terribles,
s forme ®s' et que nous avons
rild e Pe lte &
y V a, pas à'P*avir ; quand nous ne
lp11* attente la cause en
du ail d' efallt de nos ressources plutôt
D4 notre bon vouloir. - Ed.
1 I 7)' 4 IlY CHRONICLE, 12. 11.
APPA,*E DE FIUME
l'~l~, l~ ~~S DE FIUME. - Comme on
Le sait le blocus terrestre on
(le die n'i^m-Pn °rfte e queille marehan-
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F.u e est permIse. La
C sUHallavie,, de beaucoup d'objets
,^ elle avait, main-
surtout au début de l'hiver, le plus
;\Jntag besoin pas 'peu
f S ?V^v!: £ t le ^n retirera pas peu
et les Italiens qui avaient
des restions commer-
t aussi. Mais ce serait
X* Ve la mesure en
1 Hotahip,® ^ue la mesure en
Sti^^Ue TW1 amélioré la si-
fe^ïaJ^iiî,^« être appliqué, la ville ne
q;{\¡e1) (tl1i"e t a tête et reprendre
11 dp foroé'e est une con-
: eq de ecte du blocus. III suffit d'en
â mots l'our faire comprendre
le mal et le dommage causés par le blocus
et le large bénéfice qui résulterait de son
abolition complète.
Le bureau des subsides pour chômage
secourt aujourd'hui 3.000 chômeurs envi-
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ciellement chômeurs ne' sont pas seuls
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rêté ; le père seul a droit au subside. Les
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nétie Julienne n'ont pais, eux non plus,
droit aux subsides distribués par ce bu-
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ne peuvent ou n'osent demander au bureau
l'aumône d'un secours, sont très nom-
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6.000 à-peu près, chiffre important pour
une petite ville comme Fiume. Mais ce
n'est pas tout. Le chantier naval « Danu-
bius » occupe 800 personnes, c'est-à-dire le
tiers ou le quart de sa main-d'œuvre habi-
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million par mois pour garder dans ses bu-
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presque, étant donnée l'impossibilité de se
procurer du matériel en quantité nécessai-
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ou même relative, ainsi que le nombre ré-
duit d'ouvriers et d'employés occupés cons-
titue lui-même, si je puis m'exprimer ainsi,
une « passivité ». C'est là une charge que
certaines firmes ont assumée pour ne pas
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cheux de l'oisiveté forcée. La papeterie,
par exemple, est complètement inactive. La
situation économique de Fiume étant telle,
on comprend qu'il soit urgent et opportun
de l'améliorer par tous les moyens possi-
bles. Le plus efficace et le plus certain
est l'abolition du Mocus maritime. C'est
par la voie de la mer que l'on doit re-
prendre les trafics qui constituent la par-
tie principale de l'activité de la ville ; c'est
par la mer que doivent arriver les instru-
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saires à la vie des fabriques : les matières
premières, les machines, les huiles indus-
trielles, les combustibles ; nous attendons
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l'eau, aujourd'hui plus pratique que ja-
mais, à iciaiise des tristes conditions dans
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Il faut noter aussi que notre marine
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possible la continuation des travaux.
Aucune raison politique ne peut plus
s'opposer à l'abolition du blocus maritime:
indépendamment du sort politique de Fiu-
me, personne ne peut plus vouloir prolon-
ger cette agonie, ni contraindre une en-
tière population à mener une vie de pri-
vations et de misère qui ressemblerait à
un châtiment.
Il y a au contraire des raisons politiques
— et nombreuses — qui militent en faveur
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Elle n'a servi, en effet, qu'à susciter de la
rancœur dans l'âme de milliers de travail-
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les quais, à regarder la mer qui ne leur
apporte pilais ni paie ni travail.
Le gouvernement peut — par un sim-
ple décret — rendre la vie à la cité, et
rasséréner tous les esprits.
CORRIEIŒ DELLA SERA, 11. 11.
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favorable pour nous. Cette impression est
celle de tous les milieux politiques.
Les nouvelles qui arrivent de Paris con-
tinuent en effet à être contradictoires. Tan-
dis que les correspondants italiens mettent
en lumière et en valeur des extraits d'arti-
cles qui soutiennent notre cause, en réalité
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priment à notre endroit des jugements,
point malveillants certes, mais qui démon-
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blique des pays alliés.
Une phrase du discours prononcé par
Lloyd George au Guild'hall résume d'ail-
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Le premier ministre anglais a déclaré,
en parlant de l'Adriatique, que la question
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Ile Temps, a apprécié différemment ces pa-
roles, en faisant observer que le premier
ministre anglais avait voulu rappeler à
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dimensions géographiques.
Reste donc à voir si le commentaire
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tentions de Llyod George.
Il faut tenir compte de cet état de cho-
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moment comme celui-ci que plusieurs es-
timent tout à fait proche de la solution.
A Palerme, M. Orlando a prononcé des
paroles opportunes, en faisant remarquer
que l'adhésion conditionnée ou partielle
des gouvernements alliés à nos revendica-
tions est un succès que l'on doit encore
aux efforts de notre première délégation à
la Conférence de la paix.
Ces paroles définissent très clairement la
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