Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 08 novembre 1919 08 novembre 1919
Description : 1919/11/08 (N1297,T13). 1919/11/08 (N1297,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62393344
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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1 N° 1297
Samedi 8 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont ém
1 résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits ?
~~* 1 1 Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUJSSTiONS ÉCONOMIQUES
I G MINES
f du — La production
°tto"brp o -*ia semaine qui a pris
;! 'Tre 1. été de 4.761.037 tonnes ;
teint i ? ci)ilïre le plus élevé qui ait été at-
« lravaifePuis la f-
teint réduction de la journée de
La ten Juillet totale pOur les journée de
mière semaine de 1919 (jusqu'au 29 Pre"
ei9i re de MM.à'OO tonnes,
le el, iff rde la dernière semaine se
lit t, les in eurs auront prouvé que la
réd de* heure? de travail n'entraîne
> ÏÏ2? Sairement ^n € d^ i.minuti. on de ren-
reeit une diminution de - ren-
Sps fje i'aug faut tenir compte en même
!ravai)i l arnéliora-
de,3 et de nombre même
ede, transport, actuellement
f TIMES, 6.11.
GRÈVES
1 t^Wy I,^ Th DES ACIÉRIES
ehef 1292 Q. 1, col. 2] : Une
i grève ! organisateur et
la greve, des aciéries, au sujet du
lssi°nf^ion du Sénat.
r ^°u? s ?n°us estimfi185 satisfaits des décla-
rati() ns flite,par, le iua,e Gary devant la
dl enquête u Sénat portant ses
l ,0lls s^ur 1»
s co2îetne t qu'avitenf T d des aciéries. Ces
; ?v>ir^. P
rt Pou une manière plus
I J a? le S, ne de nos affirmativns
a. e entAtPoration de r que l'administrateur
^ustr e^ent Un Pn veut maintenir
d Î5tèftie 11 place autocratique de
l'industrie. Il Cel i ?? o ne Conflân<* dans un
%or~ lequelune petite association
travan ttoute autorité les con-
L°nt intérêt une industrie, pen-
S$to\ ni a grande S"16? des ouvriers qui
vi des ouvriers qui
n a que le droit de
se taire. Ce que dît i 8 juge à propos du
U feCe i°Urraient IpesI i- ndustries de l'acier
, la. Un ride Inées Par les syndicats n'est
^est; au de fn
qui ri ride au de furnée destiné à obscurcir
w
ment le droit au contrat collectif de la seule
façon pratique qui puisse être, par l'action
nt et ouvertement
tio IOn de i eUr refuse ce droit. Son affir-
• 6 tPat^n ?alel de ÎW* té de la corpora-
tio Per?nneHement t01ïe prête à dis-
d
q.,-ç>lu oïvItr siècle Jpn t d aïbmorTd, e ouvrier,
011 Dent Et d'abord, comment
\tid le ente lorl peut-elle même prétendre
1etend ra les réclamations faites indi-
vr> ite „ nt Par
0' ouvriers ?.
C coî® une dsiso?nT J î?S chances d'un ou-
~pl- er a l'ne dIscussion personnelle avec
e
^^atÎÏÏ formidable 9. Le juge
1Cl eroPloe éles représentants des syndi-
re 3 Cf des gens de l'extérieur ».
eu d'une différence de trai-
W
tement. La corporation de l'acier des Etats-
Unis choisit n'importe quel expert qui lui
convient pour la représenter dans ses affai-
res, mais elle refuse le même droit à ses
ouvriers. Elle leur refuse le privilège d'ap-
pointer des repréentants gualités capables
de présenter les réclamations des ouvriers
devant la direction. Le juge Gary dit que
les ouvriers de l'acier ne désiraient pas la
grève. Nous laisserons parler les laits. Nous
avons l'impression que si la liberté de la
parole et le droit de tenir de paisibles réu-
nions n'avaient pas été enlevés aux ou-
vriers dans ce même district de Pittsburg,
cette grève de l'acier étendue dans tous les
Etats-Unis aurait réuni 100 des ouvriers.
Dans tous les centres métallurgiques où ils
ont été à même de se rassembler et de
discuter leurs griefs, les ouvriers de l'acier
\:mt été unis comme un seul homme. Si le
juge Gary tient à se donner l'illusion que
les hommes vont revenir au travail, cela
le regarde. Des paroles ne produiront pas
de l'acier. Il y faut des ouvriers. Or ceux-
ci sont en grève et ils y persistent.
NEW YORK TIMES, 2.10.
— Déposition de Michaël F. Tighe, prési-
dent de l'Union des ouvriers réunis du fer,
de l'acier et de léetain :
Dans son témoignage devant la Commis-
sion du Sénat enquêtant au sujet de la grè-
ve de l'ader, aujourd'hui, Michaël F. Tighe,
président de l'Union des ouvriers réunis du
fer, de l'acier et de l'étain, fut interrogé sur
les motifs qui avaient amené les grévistes
à ne pas différer leur grève compe le leur
demandait le président Wilson. Il répondit :
« Par ce qu'il y a un certain nombre d'orga-
nisateurs des I. W. W. (Industrial Wor-
kers of the World) parmi les ouvriers. Si
nous avions différé la grève, ils auraient dit
que la Fédération américaine du travail ne
pouvait rien faire. Ils auraient pris le des-
sus et ils auraient réussi à amener de toute
façon une grève soudaine. » — « Ainsi, en
dernière analyse, la grève a été soulevée
par les I. W. W. » dit le sénateur Sterling.
— « Oh ! n'envisagez pas la chose ainsi, ré-
pliqua Tighe. Si nous avions pu avoir une
conférence avec les hommes, nous aurions
pu faire quelque chose pour leur montrer
que leurs intérêts étaient protégés, et nous
aurions pu les retenir à leurs travaux. » —
Un peu plus loin dans son témoignage,
Tighe affirma : « Cette grève a été déclarée
parce que M. Gary n'a pas voulu accéder
rI la demande d'une conférence avec les
Syndicats. S'il y avait consenti, il n'y aurait
pas eu de grève. Les choses ont été bien
aggravées hier, par le refus de M. Gary
d'accepter un compromis ou un arbitrage
devant cette situation. Il sème ainsi les
levains de l'anarchie, il fait surgir cette pé-
rilleuse doctrine qu'il n'existe d'autre issue
aux différends dans l'industrie que la des-
truction des partis en cause l'un par l'au-
tre. » M. Tighe déclara à la Commission
d'enquête que la Corporation de l'acier, au
lieu « d'être à l'avant-garde pour la hausse
des salnires élevés comme M. Gary le di-
sait, était restée bien en arrière de toute au-
1
tre organisation. » .« Les renseignements
que vous a donnés M. Gary ne sont pas des
renseignements de première main acquis
par une étude pratique des conditions de
l'industrie. Sa documentation est formée
des indications reçues de ses employés,
contremaîtres et chefs de service." Elle est
bien loin de représenter la vérité. » « Tighe
renouvelle l'accusation déjà portée contre
la Corporation (patronale) de l'acier, d'avoir
formé un budget de 20 millions de dollars
pour combattre le Syndicat, et il donne les
noms de ses informateurs.
cc Ce que nous demandons, explique
Tighe, ce n'est pas que l'usine soit fermée
aux non-syndiqués, c'est que l'usine soit
« syndicale ». Quand une direction signe
un contrat concernant les échelles de salai-
res et les conditions de travail, c'est ce que
nous appelons une usine syndicale. » —
« Cela revient à fermer l'usine aux non-
syndiqués. », observa le sénateur Sterling
(républicain, Dakota du Sud). — « Non, ré-
pliqua Tighe, nous ne demandons pas, que
l'usine leur soit fermée et nous ne l'avons
jamais demandé. » Tighe lut alors une an-
nonce de 1909 émanant de la Corporation de
l'acier des Etats-Unis et qui disait : « On
demande des ouvriers — de préférence Sy-
riens, Polonais et Roumains. » — « Les
observations du gentleman (M. Gary) au
sujet des étrangers, fit remarquer Tighe,
sont assez singulières en face de ceci. » — *
« Prétendez-vous, d'après cela, que depuis
1909 il y a eu une constante augmentation
des ouvriers étrangers dans les usines de
la Corporation de l'acier ? » demanda le
sénateur Walsh (démocrate, Massachu-
setts). Il Oui, je le prétends », répondit
Tighe. En affirmant que la grève actuelle
avait été précédée d'une réclamation una-
nime des ouvriers de l'acier pour arriver à
une organisation, Tighe dit que cént nou-
veaux actes de constitution de syndicats
locaux avaient été rédigés par son organisa-
tion, mais qu'il ne peut pas exactement dé-
nombrer les ouvriers qui se sont joints à
la grève. Le 1er octobre il y avait 363.000
grévistes. « Combien, parmi ces grévistes,
y en a-t-il qui sont incapables de parler
anglais ? » demanda le sénateur Kennyon,
président de la Commission. Tighe n'a eu
aucune donnée précise, mais il dit : « A
vrai dire, je crois que le plus grand nom-
bre d'entre eux sont nés à l'étranger. Mais
je ne rendrais pas justice à ma Fédération,
si je m'abstenais de démentir les allégations
de M. Gary. Les corporations (patronales)
ont introduit les éléments fâcheux dont elles
se plaignent. Je tiens à affirmer que, ni no-
tre organisation, ni la Fédération améri-
caine du travail ne contiennent de mauvais
éléments. Nul plus que moi ne déplore
la violence, et je ne le cède à personne en
fidélité pour mon pays, ses lois et son dra-
peau. Je reconnais qu'une grande grève est
ce que Sherman a dit de la guerre. enfer,
mais dans cette grève-ci comme dans les
autres grèves, les propriétaires des acié-
ries ont employé leurs invariables métho-
des. »
NEW YORK TIMES, 5.10:
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Ho» ^^GUEHRB
1 N° 1297
Samedi 8 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont ém
1 résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits ?
~~* 1 1 Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUJSSTiONS ÉCONOMIQUES
I G MINES
f du — La production
°tto"brp o -*ia semaine qui a pris
;! 'Tre 1. été de 4.761.037 tonnes ;
teint i ? ci)ilïre le plus élevé qui ait été at-
« lravaifePuis la f-
teint réduction de la journée de
La ten Juillet totale pOur les journée de
mière semaine de 1919 (jusqu'au 29 Pre"
ei9i
le el, iff rde la dernière semaine se
lit t, les in eurs auront prouvé que la
réd de* heure? de travail n'entraîne
> ÏÏ2? Sairement ^n € d^ i.minuti. on de ren-
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ede, transport, actuellement
f TIMES, 6.11.
GRÈVES
1 t^Wy I,^ Th DES ACIÉRIES
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i grève ! organisateur et
la greve, des aciéries, au sujet du
lssi°n
r ^°u? s ?n°us estimfi185 satisfaits des décla-
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rt Pou une manière plus
I J a? le S, ne de nos affirmativns
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d Î5tèftie 11 place autocratique de
l'industrie. Il Cel i ?? o ne Conflân<* dans un
%or~ lequelune petite association
travan ttoute autorité les con-
L°nt intérêt une industrie, pen-
S$to\ ni a grande S"16? des ouvriers qui
vi des ouvriers qui
n a que le droit de
se taire. Ce que dît i 8 juge à propos du
U feCe i°Urraient IpesI i- ndustries de l'acier
, la. Un ride Inées Par les syndicats n'est
^est; au de fn
qui ri ride au de furnée destiné à obscurcir
w
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nt et ouvertement
tio IOn de i eUr refuse ce droit. Son affir-
• 6 tPat^n ?alel de ÎW* té de la corpora-
tio Per?nneHement t01ïe prête à dis-
d
q.,-ç>lu oïvItr siècle Jpn t d aïbmorTd, e ouvrier,
011 Dent Et d'abord, comment
\tid le ente lorl peut-elle même prétendre
1etend ra les réclamations faites indi-
vr> ite „ nt Par
0' ouvriers ?.
C coî® une dsiso?nT J î?S chances d'un ou-
~pl- er a l'ne dIscussion personnelle avec
e
^^atÎÏÏ formidable 9. Le juge
1Cl eroPloe éles représentants des syndi-
re 3 Cf des gens de l'extérieur ».
eu d'une différence de trai-
W
tement. La corporation de l'acier des Etats-
Unis choisit n'importe quel expert qui lui
convient pour la représenter dans ses affai-
res, mais elle refuse le même droit à ses
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les ouvriers de l'acier ne désiraient pas la
grève. Nous laisserons parler les laits. Nous
avons l'impression que si la liberté de la
parole et le droit de tenir de paisibles réu-
nions n'avaient pas été enlevés aux ou-
vriers dans ce même district de Pittsburg,
cette grève de l'acier étendue dans tous les
Etats-Unis aurait réuni 100 des ouvriers.
Dans tous les centres métallurgiques où ils
ont été à même de se rassembler et de
discuter leurs griefs, les ouvriers de l'acier
\:mt été unis comme un seul homme. Si le
juge Gary tient à se donner l'illusion que
les hommes vont revenir au travail, cela
le regarde. Des paroles ne produiront pas
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ci sont en grève et ils y persistent.
NEW YORK TIMES, 2.10.
— Déposition de Michaël F. Tighe, prési-
dent de l'Union des ouvriers réunis du fer,
de l'acier et de léetain :
Dans son témoignage devant la Commis-
sion du Sénat enquêtant au sujet de la grè-
ve de l'ader, aujourd'hui, Michaël F. Tighe,
président de l'Union des ouvriers réunis du
fer, de l'acier et de l'étain, fut interrogé sur
les motifs qui avaient amené les grévistes
à ne pas différer leur grève compe le leur
demandait le président Wilson. Il répondit :
« Par ce qu'il y a un certain nombre d'orga-
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kers of the World) parmi les ouvriers. Si
nous avions différé la grève, ils auraient dit
que la Fédération américaine du travail ne
pouvait rien faire. Ils auraient pris le des-
sus et ils auraient réussi à amener de toute
façon une grève soudaine. » — « Ainsi, en
dernière analyse, la grève a été soulevée
par les I. W. W. » dit le sénateur Sterling.
— « Oh ! n'envisagez pas la chose ainsi, ré-
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pu faire quelque chose pour leur montrer
que leurs intérêts étaient protégés, et nous
aurions pu les retenir à leurs travaux. » —
Un peu plus loin dans son témoignage,
Tighe affirma : « Cette grève a été déclarée
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Syndicats. S'il y avait consenti, il n'y aurait
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l'industrie. Sa documentation est formée
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bien loin de représenter la vérité. » « Tighe
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cc Ce que nous demandons, explique
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l'usine leur soit fermée et nous ne l'avons
jamais demandé. » Tighe lut alors une an-
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l'acier des Etats-Unis et qui disait : « On
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riens, Polonais et Roumains. » — « Les
observations du gentleman (M. Gary) au
sujet des étrangers, fit remarquer Tighe,
sont assez singulières en face de ceci. » — *
« Prétendez-vous, d'après cela, que depuis
1909 il y a eu une constante augmentation
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la Corporation de l'acier ? » demanda le
sénateur Walsh (démocrate, Massachu-
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Tighe. En affirmant que la grève actuelle
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veaux actes de constitution de syndicats
locaux avaient été rédigés par son organisa-
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nombrer les ouvriers qui se sont joints à
la grève. Le 1er octobre il y avait 363.000
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anglais ? » demanda le sénateur Kennyon,
président de la Commission. Tighe n'a eu
aucune donnée précise, mais il dit : « A
vrai dire, je crois que le plus grand nom-
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je ne rendrais pas justice à ma Fédération,
si je m'abstenais de démentir les allégations
de M. Gary. Les corporations (patronales)
ont introduit les éléments fâcheux dont elles
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tre organisation, ni la Fédération améri-
caine du travail ne contiennent de mauvais
éléments. Nul plus que moi ne déplore
la violence, et je ne le cède à personne en
fidélité pour mon pays, ses lois et son dra-
peau. Je reconnais qu'une grande grève est
ce que Sherman a dit de la guerre. enfer,
mais dans cette grève-ci comme dans les
autres grèves, les propriétaires des acié-
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