Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 novembre 1919 07 novembre 1919
Description : 1919/11/07 (N1296,T13). 1919/11/07 (N1296,T13).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239333q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
1 MINISTERErs
k*hh DEs
OP!(ftES ËTrANGERES
^J^GUEHRK
NJ 1296
-
Vendredi 7 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ÉTIONS MlLlIAlIilK
MA TÉRIEL
ESPAGNE. - Il est 'évident que nous de.
^ch^Ue la ho UVe en certains pays,
guerre , qUI se trouve en certains pays,
de hausse de notre peseta, pour
de rQn fois lm grand nombre
leuses Ils,. de canons, de tanks, de mitrail-
nous rm. fl^nt et qufe nous pour-
rions qUI. nous manquent et que nous pour
£ s^nfS''e une Ân nomie notable. réalisant en
C glle une économie, notable.
Ic dont n
«HiL119 ™«rai?' besoin tout d'abor<1>
^rs Ve f £ >sse etdouiï ,ef i' À nn que leur fabri-
satûTY tasse. i U OVIedo dans nos ate-
rtillerip ii^V°n en produise suffi-
PourvVnt Ve nir et remplacer le
^1 en usage, la productIOn de nos ate-
liersH^st pourt. ;t pas suffisante pour réu-
énorm s stocks et e n Pflti de temp,-, les
nir Un seul eonp et en peu de temps les
aVoir pen réserve nécessaires. Il nous faut
ses. ô1 Italie et Pn 10.000 mitrailleu-
~t~ \8 SleteiTe' Peut"ôtre en
^anc n°Us Poiuri?n" n!ies acheter et nous
°ht^rul,^ l0ns un m'h les acheter et nous
SUite rions lin 'b de 10 pour cent par
tendu le !es peut-êtrè davantage, at.-
Plfeui'e i^ baissj é nriv e\ îi davantage, at-
~s al' p. 1"" m^ériel de guerre
Par L aintenant , ; nous enten-
a du matériel fabriqué.
s;";s ne ,l!îa? mauvais de com-
Pléte. réserves î fusils, bien que la
i Il ~sojt moins néces, ai're que pout~ les m, i -
no,,, Pouvons au besoin aug-
T.|enter1-Un« façon considérable et relative-
ç
aisante la production nationale.
Par ordre d'importance, après les mitrail-
après les mitrail-
CalYlpagnlCnnent les pièces d'artillerie de
campagne. Il n'y a pas d'excuse valable à
4epa-,leles procurer tont de suite, vu qu'el-
,-le grands services.
>i bip-en AfriaSn !ie qu en Europe, et par-
8 tir OUS rrianquons absolument de
j^ces i |?u' Ces Plèces nous devrons
r <®
e est ia £ Sance, car la pièce règle-
{aIt atium t erlter la Portée en lui donnant
Etant donné le
fam Fe de n à de campagne qu'il
fe^rons' A n Y. a Pas de doute que nous
Dare d Ie ^atteri après avoir acheté un
co £ CeHes ie ^roitS appréciable, acquérir la
PRI "le et de droIt de construire en Espa-
compléter dont nous avons besoiq pour
qu'il était proj nOUveaux régiments, ainsi
nr°jeté t est hors de doute
le ':1 a. Qrg °Jeté. Mais il est hors de doute
le 1? °y ina « Urge 11ce à fap!f t 16
un par dgroupes, pour
ue4ï ifin que, dès à
présent, les C'fficiers et les hommes s'habi-
à i
~l ïna.niemsàtSV car on sait qu'on
^*ère S ~V-
\îant'10n de l'emploi d'un
Pe^iel u3 U aPrè« i'a?, °ir mis en service
une longue période.
^Jîf! b^\ ^rons , inlpour ce con"
cerne les tan lrons autant pour ce qui une
trt et- chars d'assaut. C'est une
e^ sauf que nous ignorons
ent, sauf Un ou deux spécimens
5,1 ih^Pte y, P°Pvon« faire entrer en ligne
^hî^Hçrh faut que nous nous exerçions
qù'en r àe cette nouvelle arme de
eri alson de notre puissance éco-
nomique relativement faible, nous ne pour-
rions posséder en quantités suffisantes pour
justifier une fabrication nationale. On peut
appliquer le même raisonnement à l'artil-
lerie de gros calibre, car même s'il nous
convenait particulièrement de la fabriquer
en Espagne, il ne serait pas avantageux de
le faire, à cause du nombre relativement
restreint de pièces de chaque calibre dont
nous avons actuellement besoin. Nous ne
parlons pas de l'artillerie de tranchée, qui,
à cause de sa simplicité, peut et doit être
construite en Espagne, et que n'importe
quel atelier métallurgique peut produire.
Le temps presse. Ce n'est pas le moment
de s'enfermer dans d'étroites formules d'é-
cole. Il est évident qu'il faut parvenir à fa-
briquer tout notre matériel de guerre en
Espagne ; c'est un idéal que nous devons
poursuivre et réaliser avec le temps ; mais
nous ne devons en aucune manière sacri-
fier les énormes avantages que le marché
mondial étranger nous offre actuellement.
C'est ce qui ne doit pas se faire. Nous vou-
drions qu'on étudie (si on n'y pense pas,
ce qui est fort probable) l'opportunité de
profiter du moment présent pour doter l'ar-
mée de matériel aussi important que mitrail-
leuses, pièces de campagne, pièces de gros
calibre et tanks. Ce matériel est en vente,
il existe, on peut l'avoir à bon compte et
rapidement. Ne perdons pas l'occasion, car
le mieux est l'ennemi du bien et si nous
attendons qu'on le fabrique en Espagne,
peut-être attendrons nous bien des années
ce qui peut être l'affaire de quelques mois.
CORRESPONDENClA MILITAR, 24.10.
, PRISONNIERS
LES RAPATRIEMENTS PAR L'ANGLE-
TERRE. — Le nombre total de prisonniers
de guerre rapatriés f&r les autorités britan-
niques a été du 1er septembre au 29 octobre
de :
Allemands. 228.969
.\titrieliiens * * 232
Turcs 24.942.
Bulgares. 1.223
MORNING POST, 5.11.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
ETATS-UNIS. - LA SPÉCULATION ET LA PE-
TITE ÉPARGNE. — M. Houston Thompson
membre de la Commission du Commerce Fé-
déral déclare que le peuple américain gas-
pille chaque année 500 millions de dollars
dans des spéculations condamnées d'avan-
ce à l'insuccès. Si cela est vrai l'impôt an-
nuel sur la crédulité est d'environ 5 dollars
par tête d'habitant.
La loi sur les fraudes alimentaires et phar-
maceutiques n'a pas fait disparaître des
rayons les spécifiques brevetés dont les
Vertus thérapeutiques tiennent du miracle.
Le tuberculeux trouve encore à acheter des
médicaments à peu près aussi efficaces dans
son cas particulier que de l'eau de rivière.
Il se vend partout des pilules contre les ma-
ladies des reins, dont l'usage ne peut man-
quer de prolonger la vie.. L'ataxie locomo-
trice qui déroute la profession médicale est
simple comme 2 et 2 font 4 pour ces char-
latans sans conscience. Néanmoins les lois
dirigées contre les fraudes alimentaires et
les divers mouvements qui en ont amené
l'adoption ont éclairé quelque peu l'opinion.
Il y a des milliers et des milliers de per-
sonnes qui sont moins crédules aujourd'hui
qu'il y a dix ans. Or M. Thompson vou-
drait voir protéger le public de la même
façon par une loi sur les valeurs fraudu-
leuses. Bien conçue, une loi de ce genre au-
rait bien son utilité. Elle ne ferait pas dis-
paraître du marché toutes les valeurs frau-
duleuses, mais elle empêcherait jusqu'à un
certain point les promoteurs et les colpor-
teurs d'affaires véreuses de vider les po-
ches du petit capitaliste.
Il y a des gens qui cherchent des place-
ments à peu près dans le même esprit que
les alchimistes cherchaient au temps jadis
la transmutation des métaux. Pour ceux-là,
il n'y a rien à faire. Mais un grand nom-
bre de ceux qui se laissent tenter par des
prospectus alléchants autant que menson-
gers appartiennent à la classe des petits
salariés que trompent sciemment de:", agents
d'affaires toujours à l'affût de victimes nou-
velles.
Nombre de personnes posséderaient au-
jourd'hui leur maison à eux et une garantie
contre la misère pour leurs vieux jours si
elles n'avaient pas été saignées à blanc par
des promoteurs sans scrupule et des boursi-
cotiers qui les exploitaient indignement.
COURIER JOURNAL [de Louisville], 9.10.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
LA FRANCE ET LA MAIN-D'ŒUVRE
ITALIENNE. - Les chauvins français qui
considèrent l'Italie comme une servante, ne
doivent pas oublier que, tandis que la race
française décline, le peuple italien ne cesse
d'augmenter. Il y a, dans notre peuple, une
fécondité et une prospérité physiques dignes
d'envie. Le chiffre des naissances dépasse
chez nous de loin celui des morts et cette
proportion est en progression constante. Sur
un territoire plus petit et bien moins fertile
que ne l'est celui de la France, l'Italie
compte une population abondante et toujours
plus nombreuse. Race productrice, sobre et
dynamique, l'Italie étend chaque jour davan-
tage le monde par ses émigrants. Et les ci-
toyens qui restent dans la patrie, attachés
à la famille et à la terre natale, travaillent
intensément à produire, de telle façon que
le terrain est monté à des prix fabuleux et
qu'en beaucoup d'endroits les grandes pro-
priétés se fractionnent et passent des mains
d'une vieille noblesse ramollie, dans les
mains calleuses des paysans qui les leur
afferment.
La France pourra faire appel aux vertus
et au patriotisme de son peuple, pour ren-
dre moins aiguë la crise de dépopulation,
mais elle aura toujours besoin de bras
k*hh DEs
OP!(ftES ËTrANGERES
^J^GUEHRK
NJ 1296
-
Vendredi 7 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. - A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont du
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
ÉTIONS MlLlIAlIilK
MA TÉRIEL
ESPAGNE. - Il est 'évident que nous de.
^ch^Ue la ho UVe en certains pays,
guerre , qUI se trouve en certains pays,
de hausse de notre peseta, pour
de rQn fois lm grand nombre
leuses Ils,. de canons, de tanks, de mitrail-
nous rm. fl^nt et qufe nous pour-
rions qUI. nous manquent et que nous pour
£ s^nfS''e une Ân nomie notable. réalisant en
C glle une économie, notable.
Ic dont n
«HiL119 ™«rai?' besoin tout d'abor<1>
^rs Ve f £ >sse etdouiï ,ef i' À nn que leur fabri-
satûTY tasse. i U OVIedo dans nos ate-
rtillerip ii^V°n en produise suffi-
PourvVnt Ve nir et remplacer le
^1 en usage, la productIOn de nos ate-
liersH^st pourt. ;t pas suffisante pour réu-
énorm s stocks et e n Pflti de temp,-, les
nir Un seul eonp et en peu de temps les
aVoir pen réserve nécessaires. Il nous faut
ses. ô1 Italie et Pn 10.000 mitrailleu-
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^anc n°Us Poiuri?n" n!ies acheter et nous
°ht^rul,^ l0ns un m'h les acheter et nous
SUite rions lin 'b de 10 pour cent par
tendu le !es peut-êtrè davantage, at.-
Plfeui'e i^ baissj é nriv e\ îi davantage, at-
~s al' p. 1"" m^ériel de guerre
Par L aintenant , ; nous enten-
a du matériel fabriqué.
s;";s ne ,l!îa? mauvais de com-
Pléte. réserves î fusils, bien que la
i Il ~sojt moins néces, ai're que pout~ les m, i -
no,,, Pouvons au besoin aug-
T.|enter1-Un« façon considérable et relative-
ç
aisante la production nationale.
Par ordre d'importance, après les mitrail-
après les mitrail-
CalYlpagnlCnnent les pièces d'artillerie de
campagne. Il n'y a pas d'excuse valable à
4epa-,leles procurer tont de suite, vu qu'el-
,-le grands services.
>i bip-en AfriaSn !ie qu en Europe, et par-
8 tir OUS rrianquons absolument de
j^ces i |?u' Ces Plèces nous devrons
r <®
e est ia £ Sance, car la pièce règle-
{aIt
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fam Fe de n à de campagne qu'il
fe^rons' A n Y. a Pas de doute que nous
Dare d Ie ^atteri après avoir acheté un
co £ CeHes ie ^roitS appréciable, acquérir la
PRI "le et de droIt de construire en Espa-
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qu'il était proj nOUveaux régiments, ainsi
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e^ sauf que nous ignorons
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5,1 ih^Pte y, P°Pvon« faire entrer en ligne
^hî^Hçrh faut que nous nous exerçions
qù'en r àe cette nouvelle arme de
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nomique relativement faible, nous ne pour-
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lerie de gros calibre, car même s'il nous
convenait particulièrement de la fabriquer
en Espagne, il ne serait pas avantageux de
le faire, à cause du nombre relativement
restreint de pièces de chaque calibre dont
nous avons actuellement besoin. Nous ne
parlons pas de l'artillerie de tranchée, qui,
à cause de sa simplicité, peut et doit être
construite en Espagne, et que n'importe
quel atelier métallurgique peut produire.
Le temps presse. Ce n'est pas le moment
de s'enfermer dans d'étroites formules d'é-
cole. Il est évident qu'il faut parvenir à fa-
briquer tout notre matériel de guerre en
Espagne ; c'est un idéal que nous devons
poursuivre et réaliser avec le temps ; mais
nous ne devons en aucune manière sacri-
fier les énormes avantages que le marché
mondial étranger nous offre actuellement.
C'est ce qui ne doit pas se faire. Nous vou-
drions qu'on étudie (si on n'y pense pas,
ce qui est fort probable) l'opportunité de
profiter du moment présent pour doter l'ar-
mée de matériel aussi important que mitrail-
leuses, pièces de campagne, pièces de gros
calibre et tanks. Ce matériel est en vente,
il existe, on peut l'avoir à bon compte et
rapidement. Ne perdons pas l'occasion, car
le mieux est l'ennemi du bien et si nous
attendons qu'on le fabrique en Espagne,
peut-être attendrons nous bien des années
ce qui peut être l'affaire de quelques mois.
CORRESPONDENClA MILITAR, 24.10.
, PRISONNIERS
LES RAPATRIEMENTS PAR L'ANGLE-
TERRE. — Le nombre total de prisonniers
de guerre rapatriés f&r les autorités britan-
niques a été du 1er septembre au 29 octobre
de :
Allemands. 228.969
.\titrieliiens * * 232
Turcs 24.942.
Bulgares. 1.223
MORNING POST, 5.11.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
ETATS-UNIS. - LA SPÉCULATION ET LA PE-
TITE ÉPARGNE. — M. Houston Thompson
membre de la Commission du Commerce Fé-
déral déclare que le peuple américain gas-
pille chaque année 500 millions de dollars
dans des spéculations condamnées d'avan-
ce à l'insuccès. Si cela est vrai l'impôt an-
nuel sur la crédulité est d'environ 5 dollars
par tête d'habitant.
La loi sur les fraudes alimentaires et phar-
maceutiques n'a pas fait disparaître des
rayons les spécifiques brevetés dont les
Vertus thérapeutiques tiennent du miracle.
Le tuberculeux trouve encore à acheter des
médicaments à peu près aussi efficaces dans
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Il se vend partout des pilules contre les ma-
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trice qui déroute la profession médicale est
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latans sans conscience. Néanmoins les lois
dirigées contre les fraudes alimentaires et
les divers mouvements qui en ont amené
l'adoption ont éclairé quelque peu l'opinion.
Il y a des milliers et des milliers de per-
sonnes qui sont moins crédules aujourd'hui
qu'il y a dix ans. Or M. Thompson vou-
drait voir protéger le public de la même
façon par une loi sur les valeurs fraudu-
leuses. Bien conçue, une loi de ce genre au-
rait bien son utilité. Elle ne ferait pas dis-
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duleuses, mais elle empêcherait jusqu'à un
certain point les promoteurs et les colpor-
teurs d'affaires véreuses de vider les po-
ches du petit capitaliste.
Il y a des gens qui cherchent des place-
ments à peu près dans le même esprit que
les alchimistes cherchaient au temps jadis
la transmutation des métaux. Pour ceux-là,
il n'y a rien à faire. Mais un grand nom-
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prospectus alléchants autant que menson-
gers appartiennent à la classe des petits
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d'affaires toujours à l'affût de victimes nou-
velles.
Nombre de personnes posséderaient au-
jourd'hui leur maison à eux et une garantie
contre la misère pour leurs vieux jours si
elles n'avaient pas été saignées à blanc par
des promoteurs sans scrupule et des boursi-
cotiers qui les exploitaient indignement.
COURIER JOURNAL [de Louisville], 9.10.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
LA FRANCE ET LA MAIN-D'ŒUVRE
ITALIENNE. - Les chauvins français qui
considèrent l'Italie comme une servante, ne
doivent pas oublier que, tandis que la race
française décline, le peuple italien ne cesse
d'augmenter. Il y a, dans notre peuple, une
fécondité et une prospérité physiques dignes
d'envie. Le chiffre des naissances dépasse
chez nous de loin celui des morts et cette
proportion est en progression constante. Sur
un territoire plus petit et bien moins fertile
que ne l'est celui de la France, l'Italie
compte une population abondante et toujours
plus nombreuse. Race productrice, sobre et
dynamique, l'Italie étend chaque jour davan-
tage le monde par ses émigrants. Et les ci-
toyens qui restent dans la patrie, attachés
à la famille et à la terre natale, travaillent
intensément à produire, de telle façon que
le terrain est monté à des prix fabuleux et
qu'en beaucoup d'endroits les grandes pro-
priétés se fractionnent et passent des mains
d'une vieille noblesse ramollie, dans les
mains calleuses des paysans qui les leur
afferment.
La France pourra faire appel aux vertus
et au patriotisme de son peuple, pour ren-
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