Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-11-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 novembre 1919 03 novembre 1919
Description : 1919/11/03 (N1292,T12). 1919/11/03 (N1292,T12).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6239329t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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•"STERES
lpp DES
7SÉTHANGERES
1 Er DE LA G UER fi E
LA GUERRE
1 N° 1292
Lundi 3 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
; NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
I résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
j~~ Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONS MILITAIRES
* OPÉRATlONS
Co NT FUT DECIDEE L'OFFEN-
ru PETROGRAD. - D'Hel-
8i "fors ne haute personnalité militaire
iïa fait Jûlr que le 26 août un conseil
t<]a« m^lej>re aV(\r t Ilni à Riga les représen-
litK Uarile. la la Pof Jsth°nie, la Lettonie, la
itta Ila le, la POloghe. et l'armée russe du
ÙJJe uest était tombé d'accord sur
Plan ,.ée contre les bolche-
hi e, plan, de campagne était le sui-
VC am : larmSo u nord-ouest, les Estho-
son et les LIthuaniens devaient, en liai-
Pr ^Vec les t
UT1 we. de Bermondt, entre-
& ~~t~ ent enveloppant sur le
droit et ^aer de Pousser jusqu'à la
er Bnrrn- pousser jus. q u'à la
&raJi? 0M? od^e 0Se. sur la Ligne de Petro-
, lPe que l'on devait dé-
n demi-on^ ! Narva comme
Et¡ mé Pour COUper Moscou de Petrograd.
Ên mêr^e J:i temps Polonais devaient mar-
or, i
Smntiï-, et Denikine sur Orel
iet t^ nh- u P ®mière attaque d'evait être
lp§ Par les Russes contre Lougà, par
th«niens
Î4Hsa f7e ^skov en liaison avec les Russes
Jltsa skov, par les Lettons contre Pré-
tre. Bermondt con-
r.e rnOlJVS. et Véhkaïa 1-ikj. Bermondt con-
m 0lJVement devai 1 assurer le flanc droit
vait J assurer le flanc droit
vait F es prinoin t lSYoudenitch. qui de-
iraverser ; de-
A t~r al rI. S e r la Narva et marcher sur
Au He
"eu de,ela, l'offe,nsiv,e s'est dévelop-
?Lla nxanîèrp suivant,e. Tandis que le
ç9àt fitre petr1 o°gf^Kd avec une rapidité lm-
N'a Jg te, et
l?'est contre Tosna, sur
droite Moscou.
^sth?mens n'ont pas
Vême Place Pskov Les Lettons sont à la
%1-ï dpniTi (?eiJx mois, mais les
Hr0^î ç lls ont conquis Dvinsk et les Polo-
"Ollt arrIVés à la ligne Drina-Borisov
• Les tr»uPes de Bermondt, par
Ie lfc. b ne prennent pas part à
i^ite ln^riSUe<5 lf s^ donc que le flanc droit
«">« m» PWnci?nlai u sera pas couvert
cs. Lsante tant que Louga
I1l1cs, D e seront pas aux mains des
ne a t tTrrv.
on8 attaque sur la ligne Gdov-
th m'enac^ la base le Youdenitch,
Gil supPose que le hant commande-
* £ } a dûr PrendrA des mesures pour parer
.^tes! que an^ commande-
régiment co m mesures Pour Parer
Hég ?°mrïiunisp est aPPelé de Moscou
s, Se aanPnPn orte de nouvelles possi-
STOCKHOLM DAGBLAD, 23.10.
^^crFEcT,^s
£ l§Ss CES BOLCHEVISTES EVA-
°uPes K^n^c/ESTHnfe ?^,^NlENS- - D'Hel-
trOllt oUPes '-P s'nische Zeitltng annonce que
k°lchevistpif co^entrées sur le
arnon à 25.000 ou 30.000
ïr le front ouest on pense que les
60 les TTt
I'V lens bolchevistes,
ti R~ttlt eilviron 23 hommes. Contre
'X
Denikine combattent 200.000 rouges ; con-
tre Koltchak, 150.000. Dans le district de
Moscou, qui est la base stratégique bolche-
viste, il y a 400.000 hommes.
STOCKHOLMS DAGBLAD, 23.10.
ORGANISATION 1
L'ARMEE TCHECO SLOVAQUE. — Une
conférence tenue à Prague sous la prési-
dence du ministre Klofac a préparé l'orga-
nisation de l'armée slovaque.
En raison de la menace de réaction, qui
subsiste dans les Etats voisins, il a été
décidé de conserver le service obligatoire
avec une organisation d'unités de réserve ;
les effectifs sur le pied de paix ont été
fixés à 112.550 hommes.
En ce qui concerne la durée du service,
la mission militaire française propose le
service de 2 ans, avec un effectif de 7.193
officiers et 2.800, sous-officiers ; le coût an-
nuel serait de 1.403 millions ; des députés
suggèrent un service de 22 mois ; le nom-
bre d'officiers serait de 9.000 et celui de
sous-officiers de 7.600 et le coût annuel s'é-
lèverait à 1-304 millions seulement. D'au-
tres propositions tendant à établir une du-
rée de service variant de 6 à 7 mois ont
été repoussées. La loi militaire nouvelle ne
demeurerait en vigueur que jusqu'à la for-
mation d'une milice.
MORNING POST, 30.10.
——— -——-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES ,
V
l GRÈVES
LA GREVE DES ACIERIES AUX ETATS-
UNIS. — La grève des aciéries se résume
dans la question de l'usine ouverte aux ou-
vriers étrangers aux unions, ou bien ras-
semblant en diverses unions l'ensemble de
ses ouvriers et rendant ainsi obligatoire
l'affiliation des travailleurs des aciéries
aux unions, telles sont les conclusions du
juge Elbert H. Cary, administrateur de la
Corporation de l'Acier, déposant devant la
Commission d'enquête du Sénat « Oper
shop » ou « Closed shop », usine ouverte ou
usine fermée aux ouvriers n'appartenant
pas à une union de travail. N
L'usine fermée, selon lui, entraine une
diminution de la production à une heure
où, dans toute les industries, l'augmenta-
tion de la production est le seul moyen qui
se présente pour abaisser le prix de la
vie. Appuyé par des hommes remplis-
sant différents emplois dans la Corporation
de l'Acier, et par des ouvriers appartenant
à des aciéries de diverses localités, le juge
Cary a exposé les vues de la Corporation
dans la discussion actuelle. Les points es-
sentiels du témoignage du juge se résu-
ment ainsi : 1° Refus de la Corporation de
l'Acier des Etats-Unis de recevoir les chefs
d'unions, parce qu'ils ne représentent qu'une
minorité des ouvriers ; 2° Bonne volonté
toute prête pour recevoir un groupe ou
n'importe quel groupe d'ouvriers afin d'ar-
river à un accord, mais non pas les chefs
d'unions qui prétendent parler au nom de
tous les ouvriers ; 3° Certitude que la re-
connaissance (par la Corporation) des chefs
des unions doit amener inévitablement l'é-
tablissement des « closed shops », ce qui
aurait pour résultat d'augmenter le prix de
la production et, par voie de conséquence,
d'augmenter le prix de la vie ; 4° Affirma-
tion qu'il n'est fait aucune différence, dans
les usines de la Corporation de l'Acier des
Etats-Unis, entre les ouvriers appartenant
aux unions et ceux qui ne font partie d'au-
cune union ; 5° Affirmation que la Corpo-
ration de l'acier des Etats-Unis n'a pas dé-
pensé un cent pour combattre les unions ;
6° Déclaration d'une dépense de plusieurs
millions, faite par la Corporation pour le
bien-être de ses employés. « Je ne pense
pas que les unions de travail prennent la
dixième partie de l'intérêt que nous prenons
au bien-être d8iSr hommes », a dit le juge
Gary.
PHILADELPHIA INGUIRER, 2.10.
, GREVE DE L'ACIERIE
DÉPOSITION DU JUGE GARY, ADMINISTRATEUR
DE LA CORPORATION DE L'ACIER DEVANT LA COM-
MISSION D'ENQUÊTE DU SÉNAT. — De (Was-
hington : Il ne peut pas y avoir d'arrange-
ment ou d'arbitrage pour le moment à la
grève des aciéries, selon ce qu'a déclaré
aujourd'hui le juge Ebert. H. Gary, direc-
teur administratif de la Corporation de
l'Acier des Etats-Unis, déposant devant la
pommission d enquête du Sénat. Les com-
pagnies métallurgiques, cela devint clair
pour les sénateurs, n'ont pas l'intention de
rien modifier à l'attitude de fermeté qu'ils
ont prise en face de la grève d'une mino-
rité de leurs employés. Les sénateurs, en
questionnant le juge Gary pour savoir si la
Corporation de l'Acier avait recueilli un
grand nombre d'ouvriers étrangers dans le-
but d'entraver l'unionisation des employés,
n'ont pas pu aujourd'hui découvrir aucun
témoignage tendant à démontrer que des
hommes auraient été congédiés pour faire
échec aux unions. Le juge Gary a déclaré
aux sénateurs qu'il avait été impossible
d'obtenir une main-d'œuvre suffisante, soit
avant la guerre, soit au cours des grandes
nécessités des heures graves, sans avoir
recours aux ouvriers étrangers, afin de
mettre les usines en marche, mais il affir-
ma que si l'on avait su qu'il se trouvait un
important élément « radical » parmi les im-
migrants étrangers ayant obtenu un em-
ploi, ces hommes n'auraient pas été conser-
vés. Le juge Gary déclara avec énergie
qu'il ne voulait se rencontrer à présent avec
aucun des chefs des unions dans le but de
trouver un arrangement pour la grève, car
il croyait que ceux-ci ne représentaient pas
la majorité des hommes.
En réponse à une question du sénateur
Walsh (Massachusetts) posée pour savoir si
le juge Gary ne voudrait pas laisser au Pré-
sident Wilson la responsabilité de détermi-
ner si les unions ne représentaient pas
50 des ouvriers des aciéries, le chef admi-
nistratif de la Corporation dit : « Les chefs
¡/
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7SÉTHANGERES
1 Er DE LA G UER fi E
LA GUERRE
1 N° 1292
Lundi 3 Novembre 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
; NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
I résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extrait
j~~ Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
GESTIONS MILITAIRES
* OPÉRATlONS
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iïa fait Jûlr que le 26 août un conseil
t<]a« m^lej>re aV(\r t Ilni à Riga les représen-
litK Uarile. la la Pof Jsth°nie, la Lettonie, la
itta Ila le, la POloghe. et l'armée russe du
ÙJJe uest était tombé d'accord sur
Plan ,.ée contre les bolche-
hi e, plan, de campagne était le sui-
VC am : larmSo u nord-ouest, les Estho-
son et les LIthuaniens devaient, en liai-
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droit et ^aer de Pousser jusqu'à la
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iet t^ nh- u P ®mière attaque d'evait être
lp§ Par les Russes contre Lougà, par
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Jltsa skov, par les Lettons contre Pré-
tre. Bermondt con-
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m 0lJVement devai 1 assurer le flanc droit
vait J assurer le flanc droit
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iraverser ; de-
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Au He
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ç9àt fitre petr1 o°gf^Kd avec une rapidité lm-
N'a Jg te, et
l?'est contre Tosna, sur
droite Moscou.
^sth?mens n'ont pas
Vême Place Pskov Les Lettons sont à la
%1-ï dpniTi (?eiJx mois, mais les
Hr0^î ç lls ont conquis Dvinsk et les Polo-
"Ollt arrIVés à la ligne Drina-Borisov
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Ie lfc. b ne prennent pas part à
i^ite ln^riSUe<5 lf s^ donc que le flanc droit
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I1l1cs, D e seront pas aux mains des
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Gil supPose que le hant commande-
* £ } a dûr PrendrA des mesures pour parer
.^tes! que an^ commande-
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Hég ?°mrïiunisp est aPPelé de Moscou
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STOCKHOLM DAGBLAD, 23.10.
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Moscou, qui est la base stratégique bolche-
viste, il y a 400.000 hommes.
STOCKHOLMS DAGBLAD, 23.10.
ORGANISATION 1
L'ARMEE TCHECO SLOVAQUE. — Une
conférence tenue à Prague sous la prési-
dence du ministre Klofac a préparé l'orga-
nisation de l'armée slovaque.
En raison de la menace de réaction, qui
subsiste dans les Etats voisins, il a été
décidé de conserver le service obligatoire
avec une organisation d'unités de réserve ;
les effectifs sur le pied de paix ont été
fixés à 112.550 hommes.
En ce qui concerne la durée du service,
la mission militaire française propose le
service de 2 ans, avec un effectif de 7.193
officiers et 2.800, sous-officiers ; le coût an-
nuel serait de 1.403 millions ; des députés
suggèrent un service de 22 mois ; le nom-
bre d'officiers serait de 9.000 et celui de
sous-officiers de 7.600 et le coût annuel s'é-
lèverait à 1-304 millions seulement. D'au-
tres propositions tendant à établir une du-
rée de service variant de 6 à 7 mois ont
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demeurerait en vigueur que jusqu'à la for-
mation d'une milice.
MORNING POST, 30.10.
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QUESTIONS ÉCONOMIQUES ,
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l GRÈVES
LA GREVE DES ACIERIES AUX ETATS-
UNIS. — La grève des aciéries se résume
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ses ouvriers et rendant ainsi obligatoire
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Commission d'enquête du Sénat « Oper
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L'usine fermée, selon lui, entraine une
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tion de la production est le seul moyen qui
se présente pour abaisser le prix de la
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à des aciéries de diverses localités, le juge
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dans la discussion actuelle. Les points es-
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ment ainsi : 1° Refus de la Corporation de
l'Acier des Etats-Unis de recevoir les chefs
d'unions, parce qu'ils ne représentent qu'une
minorité des ouvriers ; 2° Bonne volonté
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n'importe quel groupe d'ouvriers afin d'ar-
river à un accord, mais non pas les chefs
d'unions qui prétendent parler au nom de
tous les ouvriers ; 3° Certitude que la re-
connaissance (par la Corporation) des chefs
des unions doit amener inévitablement l'é-
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aurait pour résultat d'augmenter le prix de
la production et, par voie de conséquence,
d'augmenter le prix de la vie ; 4° Affirma-
tion qu'il n'est fait aucune différence, dans
les usines de la Corporation de l'Acier des
Etats-Unis, entre les ouvriers appartenant
aux unions et ceux qui ne font partie d'au-
cune union ; 5° Affirmation que la Corpo-
ration de l'acier des Etats-Unis n'a pas dé-
pensé un cent pour combattre les unions ;
6° Déclaration d'une dépense de plusieurs
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bien-être de ses employés. « Je ne pense
pas que les unions de travail prennent la
dixième partie de l'intérêt que nous prenons
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DÉPOSITION DU JUGE GARY, ADMINISTRATEUR
DE LA CORPORATION DE L'ACIER DEVANT LA COM-
MISSION D'ENQUÊTE DU SÉNAT. — De (Was-
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aujourd'hui le juge Ebert. H. Gary, direc-
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l'Acier des Etats-Unis, déposant devant la
pommission d enquête du Sénat. Les com-
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pour les sénateurs, n'ont pas l'intention de
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ont prise en face de la grève d'une mino-
rité de leurs employés. Les sénateurs, en
questionnant le juge Gary pour savoir si la
Corporation de l'Acier avait recueilli un
grand nombre d'ouvriers étrangers dans le-
but d'entraver l'unionisation des employés,
n'ont pas pu aujourd'hui découvrir aucun
témoignage tendant à démontrer que des
hommes auraient été congédiés pour faire
échec aux unions. Le juge Gary a déclaré
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avant la guerre, soit au cours des grandes
nécessités des heures graves, sans avoir
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mettre les usines en marche, mais il affir-
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trouver un arrangement pour la grève, car
il croyait que ceux-ci ne représentaient pas
la majorité des hommes.
En réponse à une question du sénateur
Walsh (Massachusetts) posée pour savoir si
le juge Gary ne voudrait pas laisser au Pré-
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