Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-08-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 août 1919 21 août 1919
Description : 1919/08/21 (T12,N1230). 1919/08/21 (T12,N1230).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6487962r
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
DES
Maires ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1230
Jeudi 21 Août. 1919. -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
COMMANDEMENT
LE GENERAL CADORNA [Cf. Bulletin
r(o 1228, p. 1]. — Après la chute de Salan-
dra, l'énergie morale des soldats et leur ha-
bile manœuvre du Trentin, rouvraient les
esprits à la confiance et à l'espérance incar-
nées dans le ministère national.
Cadorna bénéficia de cet état de choses.
Il n'était pas' homme à se sentir liquide
ou ébranlé, par ses propres fautes, ou à en
tirer une leçon. Il continua, sans se trou-
bler, à agir et à dominer. Après Gorizia,
jusqu'à la fin de 1916, il fit sans se lasser
(ies offensives sur le Carso.
Le précédent du mois de mai mettait la
Persistance de Cadorna dans ses erreurs
en un relief plus évident et plus criant.
Etant donné le tempérament du général,
Point fait pour exécuter les choses à moitié,
Porté à l'extrême en toutes les manifesta-
tions d'un caractère entêté, intransigeant,
absolutiste, et si imbu de lui-même, qu'au-
cun homme ne le fut autant depuis Crispi ;
étant donné ce tempéramment, il était facile
de prévoir que Cadorna, laissé libre et mal-
tre absolu de tout, allait encore exagérer
ses propres défauts et tout pousser à l'ex-
cès.
,En effet, le chef de l'état-major, qui par
Insuffisance de vision et sa confiance exagé-
rée en sa propre valeur, avait commencé
- la guerre avec des moyens maigres et in-
adéquats et sans la prévoyance qu'il eût
fellu, ne cessait à présent de demander, en
grand, des hommes, du matériel, des mu-
nitions, des armes, des canons, des ponts,
des chemins de fer, etc. Ce qu'il comptait
faire en 1917, c'était une guerre grandiose,
fastueuse, énorme, avec des forces décu-
Pléds. avec des armées si nombreuses,
qu'à côté d'elles celles du kronprinz alle-
mand étaient une bagatelle ! La deuxième
a.mée finit par comprendre vingt-cinq di-
ssions, à peu près un million d'hommes.
Qu'aurait dû faire sous ces conditions le
Finistère national ?
, Ministre sans portefeuille, M. Bissplati
devait servir de trait d'union entre Udine
et Rome. Ex-tribun et ex-combattant, ayant
été sergent et blessé, Bissolati devait por-
der au gouvernement la sensibilité du sol-
fl at et le sens de ses besoins, la plainte
t.e sa fatigue, l'indignation pour les njus-
lIces qui pourraient être commises, bref,
a voix de l'armée.
Si les tribuns eux-mêmes, qui se font
Mpire de comprendre, d'entraîner et de pas-
Seder les foules, n'arrivent point, en un
yrand moment comme l'était celui-là, à en
dnterpréter les instincts et les besoins, on se
I,em.ande à quoi ces tribuns servent dans
e.'t8tellce d'un peuple.
Biossolati aurait dû s'occuper de ce qui
L""t déjà, en 1916, le problème essentiel de
Dé !'rné: le moral du soldat. Il aurait dû em-
er ce funeste traitement des troupes,.
qlli devait un jour désorganiser et abattre
rn.1ee.
Il était très populaire dans le pays. Une
seule de ses paroles ne serait pas tombée
en vain au Parlement ou dans le sein du
ministère.
Mais il aurait dû, pour être vraiment
quelque chose dans ses nouvelles fonctions
d'inspecteur, partir d'un principe bien net
et aller jusqu'au fond.
Or, Bissolati n'a rempli cette tâche ni
au début. ni en automne 1916. Quand il
était manifesté qu'on en revenait aux pre-
mières méthodes tendant à déprimer les
énergies physiques et morales du soldat,
Bissolati ne put se servir de l'intimité de
Cadorna pour l'action que nous jugeons
qu'il eût dû exercer.
Au front il s'occupa beaucoup de déci-
sions politiques suprêmes, comme de la dé-
claration de guerre à l'Allemagne, et de
l'utilité — selon Cadorna et lui — de trans-
porter sur le Carso le gros des forces mili-
taires de l'Entente.
Le ministère national continuait, comme
son prédécesseur, à manquer envers Ca-
dovna de vigilance, et pour tout dire de col-
laboration. On laissa Cadorna agir absolu
ment sôttî -
Au quartier général le bruit courait que
pour aller d'Udine à Paris, il ne fallait pas
passer par Rome. La psychologie de cette
autonomie de Cadorna était si bien ancrée
dans tout son entourage. qui l'isolait du
pays, que lorsque le général Diaz. déclara
qu'il entendait faire la guerre d'accord avec
le Gouvernement et en se tenant en contact
avec lui, ces paroles excitèrent une grande
stupeur, et un étonnement douloureux. Cet
accord semblait ôter à la dignité et à la
grandeur du commandement suprême. Dans
ses rapports avec le commandement, le mi-
nistère national fut absent et incapable.
Cadorna fit pendant cette année-là ses plus
colossales et sanglantes tentatives, dont le
résultat ne devait pas être de renforcer, de
fermer notre front, mais de l'ouvrir. En lan-
çant l'armée sur la Bainsizza et en l'y
laissant comme suspendue, Cadorna fut le
premier à rompre notre front défensif. Il
augmenta ainsi, avec des avances partiel-
les et sans lien, les te drawbacks » ter-
ribles qui se présentaient déjà à nous en
mai- 1915 et qu'il n'avait réussi à réduire
que très partiellement en deux ans et demi
de campagne.
La tactique de Cadorna arriva, cette an-
née-là, à ses extrêmes limites, dans la fa-
meuse attaque frontale de Tolmino à la
mer.
- 1917 fut l'année de l'incompréhension la
plus totale de la guerre, de la part des
chefs militaires et politiques. Cadorna re-
tomba et insista sur ses vieilles erreurs.
Le principe en était le manque de compré-
hension du phénomène russe, de l'épuise-
ment de l'armée italienne, et du refus de
compter avec la possibilité d'un retour of-
fensif autrichien. Mai, juin et août 1917
furent de toute la guerre les mois de plus
cruelle passion. En juin l'assaut à l'Orti-
gara épuise vingt bataillons d'alpins et lors-
que le peu de pierres occupées sont re-
perdues, les communiqués n'en disent à peu
près rien, et le commandement étend un
pesant voile noir de silence et d'oubli sur
des milliers de soldats morts véritablement
en vain.
Mais le Gouvernement national n'était
pas en état de savoir plus que ne disaient
les communiqués.
N'y eut-il donc personne pour sentir l' é-
puisement progressif, physique et moral. <1e
la troupe qui amena Caporetto ?
Le Gouvernement aurait dû encadrer tes
opérations de guerre dans un dessin orga-
nique vaste et essentiel, en rapport, non
pas à l'étroite vision d'un général qui ne
dépassait guère ses armées, mais à la situa-
tion générale de la guerre.
Mais le Gouvernement trompait politique-
ment le pays, et Cadorna faisait lès cW-
ses pour son compte, en s'entendant avec
le Gouvernement français.
Et ce n'est- pas pour rien que les jour-
naux français avaient ordre de dire que
Cadorna était peut-être le plus grand gé-
néral de la guerre européenne. C'était cer-
tainement le général le plus massacreur.
Le Gouvernement national de Bissolati et
de Boselli ne se préoccupa point de cela
jusqu'au jour où la déroute de Caporetto li-
quida Cadorna à jamais.
Le mythe qui semblait le plus éclatant,
s'écroula. Et après sa chute -le pays se
montra capable de recommencer la guerre
presque par le commencement, pour la con-
duire à la victoire.
STAMPA, 17.8
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES,
FINANCES
ITALIE. — L'EMPRUNT FORCÉ : La commis-
sion présidée par le ministre des Finances
avait établi particulièrement deux formes
du nouvel impôt : à savoir l'emprunt forcé
à intérêt modéré, auquel les contribuables
devaient participer en raison de leur capi-
tal, à l'exclusion des petites fortunes ; ou
un impôt fiscal perçu exclusivement sur les
titres au porteur. Le Conseil des ministres,
acceptant les vues émises par le ministre
des Finances et la commission ministérielle
elle-même, a préféré le premier de ces deux
impôts. L'impôt sur le capital era donc
bientôt un fait accompli, au moyen de l'em-
prunt forcé à intérêt modéré.
Bientôt le texte sera rédigé de façon que
le nouvel impôt, en ce qui dépend du gou-
vernement, soit prêt à être appliqué avant
même la réouverture de la Chambre. Ori
n'a. pas encore décidé si l'impôt sera appli-
qué au moyen d'un décret royal à conver-
tir en loi, mais il est probable que telle sera
la modalité adoptée. Le Gouvernement es-
time qu'il a déterminé le meilleur moyen
d'appeler la richesse nationale à ce règle-
ment exceptionnel des charges de guerre,
qui est l'objet même du nouvel impôt sur
le capital. Deux points essentiels ont été
fixés comme critères essentiels dans l'ap-
plication de l'impôt. Ce sont les deux sui-
vants :
I. Il faut appeler à contribuer à l'emprunt
DES
Maires ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1230
Jeudi 21 Août. 1919. -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS MILITAIRES
COMMANDEMENT
LE GENERAL CADORNA [Cf. Bulletin
r(o 1228, p. 1]. — Après la chute de Salan-
dra, l'énergie morale des soldats et leur ha-
bile manœuvre du Trentin, rouvraient les
esprits à la confiance et à l'espérance incar-
nées dans le ministère national.
Cadorna bénéficia de cet état de choses.
Il n'était pas' homme à se sentir liquide
ou ébranlé, par ses propres fautes, ou à en
tirer une leçon. Il continua, sans se trou-
bler, à agir et à dominer. Après Gorizia,
jusqu'à la fin de 1916, il fit sans se lasser
(ies offensives sur le Carso.
Le précédent du mois de mai mettait la
Persistance de Cadorna dans ses erreurs
en un relief plus évident et plus criant.
Etant donné le tempérament du général,
Point fait pour exécuter les choses à moitié,
Porté à l'extrême en toutes les manifesta-
tions d'un caractère entêté, intransigeant,
absolutiste, et si imbu de lui-même, qu'au-
cun homme ne le fut autant depuis Crispi ;
étant donné ce tempéramment, il était facile
de prévoir que Cadorna, laissé libre et mal-
tre absolu de tout, allait encore exagérer
ses propres défauts et tout pousser à l'ex-
cès.
,En effet, le chef de l'état-major, qui par
Insuffisance de vision et sa confiance exagé-
rée en sa propre valeur, avait commencé
- la guerre avec des moyens maigres et in-
adéquats et sans la prévoyance qu'il eût
fellu, ne cessait à présent de demander, en
grand, des hommes, du matériel, des mu-
nitions, des armes, des canons, des ponts,
des chemins de fer, etc. Ce qu'il comptait
faire en 1917, c'était une guerre grandiose,
fastueuse, énorme, avec des forces décu-
Pléds. avec des armées si nombreuses,
qu'à côté d'elles celles du kronprinz alle-
mand étaient une bagatelle ! La deuxième
a.mée finit par comprendre vingt-cinq di-
ssions, à peu près un million d'hommes.
Qu'aurait dû faire sous ces conditions le
Finistère national ?
, Ministre sans portefeuille, M. Bissplati
devait servir de trait d'union entre Udine
et Rome. Ex-tribun et ex-combattant, ayant
été sergent et blessé, Bissolati devait por-
der au gouvernement la sensibilité du sol-
fl at et le sens de ses besoins, la plainte
t.e sa fatigue, l'indignation pour les njus-
lIces qui pourraient être commises, bref,
a voix de l'armée.
Si les tribuns eux-mêmes, qui se font
Mpire de comprendre, d'entraîner et de pas-
Seder les foules, n'arrivent point, en un
yrand moment comme l'était celui-là, à en
dnterpréter les instincts et les besoins, on se
I,em.ande à quoi ces tribuns servent dans
e.'t8tellce d'un peuple.
Biossolati aurait dû s'occuper de ce qui
L""t déjà, en 1916, le problème essentiel de
Dé !'rné: le moral du soldat. Il aurait dû em-
er ce funeste traitement des troupes,.
qlli devait un jour désorganiser et abattre
rn.1ee.
Il était très populaire dans le pays. Une
seule de ses paroles ne serait pas tombée
en vain au Parlement ou dans le sein du
ministère.
Mais il aurait dû, pour être vraiment
quelque chose dans ses nouvelles fonctions
d'inspecteur, partir d'un principe bien net
et aller jusqu'au fond.
Or, Bissolati n'a rempli cette tâche ni
au début. ni en automne 1916. Quand il
était manifesté qu'on en revenait aux pre-
mières méthodes tendant à déprimer les
énergies physiques et morales du soldat,
Bissolati ne put se servir de l'intimité de
Cadorna pour l'action que nous jugeons
qu'il eût dû exercer.
Au front il s'occupa beaucoup de déci-
sions politiques suprêmes, comme de la dé-
claration de guerre à l'Allemagne, et de
l'utilité — selon Cadorna et lui — de trans-
porter sur le Carso le gros des forces mili-
taires de l'Entente.
Le ministère national continuait, comme
son prédécesseur, à manquer envers Ca-
dovna de vigilance, et pour tout dire de col-
laboration. On laissa Cadorna agir absolu
ment sôttî -
Au quartier général le bruit courait que
pour aller d'Udine à Paris, il ne fallait pas
passer par Rome. La psychologie de cette
autonomie de Cadorna était si bien ancrée
dans tout son entourage. qui l'isolait du
pays, que lorsque le général Diaz. déclara
qu'il entendait faire la guerre d'accord avec
le Gouvernement et en se tenant en contact
avec lui, ces paroles excitèrent une grande
stupeur, et un étonnement douloureux. Cet
accord semblait ôter à la dignité et à la
grandeur du commandement suprême. Dans
ses rapports avec le commandement, le mi-
nistère national fut absent et incapable.
Cadorna fit pendant cette année-là ses plus
colossales et sanglantes tentatives, dont le
résultat ne devait pas être de renforcer, de
fermer notre front, mais de l'ouvrir. En lan-
çant l'armée sur la Bainsizza et en l'y
laissant comme suspendue, Cadorna fut le
premier à rompre notre front défensif. Il
augmenta ainsi, avec des avances partiel-
les et sans lien, les te drawbacks » ter-
ribles qui se présentaient déjà à nous en
mai- 1915 et qu'il n'avait réussi à réduire
que très partiellement en deux ans et demi
de campagne.
La tactique de Cadorna arriva, cette an-
née-là, à ses extrêmes limites, dans la fa-
meuse attaque frontale de Tolmino à la
mer.
- 1917 fut l'année de l'incompréhension la
plus totale de la guerre, de la part des
chefs militaires et politiques. Cadorna re-
tomba et insista sur ses vieilles erreurs.
Le principe en était le manque de compré-
hension du phénomène russe, de l'épuise-
ment de l'armée italienne, et du refus de
compter avec la possibilité d'un retour of-
fensif autrichien. Mai, juin et août 1917
furent de toute la guerre les mois de plus
cruelle passion. En juin l'assaut à l'Orti-
gara épuise vingt bataillons d'alpins et lors-
que le peu de pierres occupées sont re-
perdues, les communiqués n'en disent à peu
près rien, et le commandement étend un
pesant voile noir de silence et d'oubli sur
des milliers de soldats morts véritablement
en vain.
Mais le Gouvernement national n'était
pas en état de savoir plus que ne disaient
les communiqués.
N'y eut-il donc personne pour sentir l' é-
puisement progressif, physique et moral. <1e
la troupe qui amena Caporetto ?
Le Gouvernement aurait dû encadrer tes
opérations de guerre dans un dessin orga-
nique vaste et essentiel, en rapport, non
pas à l'étroite vision d'un général qui ne
dépassait guère ses armées, mais à la situa-
tion générale de la guerre.
Mais le Gouvernement trompait politique-
ment le pays, et Cadorna faisait lès cW-
ses pour son compte, en s'entendant avec
le Gouvernement français.
Et ce n'est- pas pour rien que les jour-
naux français avaient ordre de dire que
Cadorna était peut-être le plus grand gé-
néral de la guerre européenne. C'était cer-
tainement le général le plus massacreur.
Le Gouvernement national de Bissolati et
de Boselli ne se préoccupa point de cela
jusqu'au jour où la déroute de Caporetto li-
quida Cadorna à jamais.
Le mythe qui semblait le plus éclatant,
s'écroula. Et après sa chute -le pays se
montra capable de recommencer la guerre
presque par le commencement, pour la con-
duire à la victoire.
STAMPA, 17.8
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES,
FINANCES
ITALIE. — L'EMPRUNT FORCÉ : La commis-
sion présidée par le ministre des Finances
avait établi particulièrement deux formes
du nouvel impôt : à savoir l'emprunt forcé
à intérêt modéré, auquel les contribuables
devaient participer en raison de leur capi-
tal, à l'exclusion des petites fortunes ; ou
un impôt fiscal perçu exclusivement sur les
titres au porteur. Le Conseil des ministres,
acceptant les vues émises par le ministre
des Finances et la commission ministérielle
elle-même, a préféré le premier de ces deux
impôts. L'impôt sur le capital era donc
bientôt un fait accompli, au moyen de l'em-
prunt forcé à intérêt modéré.
Bientôt le texte sera rédigé de façon que
le nouvel impôt, en ce qui dépend du gou-
vernement, soit prêt à être appliqué avant
même la réouverture de la Chambre. Ori
n'a. pas encore décidé si l'impôt sera appli-
qué au moyen d'un décret royal à conver-
tir en loi, mais il est probable que telle sera
la modalité adoptée. Le Gouvernement es-
time qu'il a déterminé le meilleur moyen
d'appeler la richesse nationale à ce règle-
ment exceptionnel des charges de guerre,
qui est l'objet même du nouvel impôt sur
le capital. Deux points essentiels ont été
fixés comme critères essentiels dans l'ap-
plication de l'impôt. Ce sont les deux sui-
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