Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-08-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 août 1919 13 août 1919
Description : 1919/08/13 (T12,N1224). 1919/08/13 (T12,N1224).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879561
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
MINISTÈRES
Dts
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1224
Mercredi î3 Août 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MINES
ALLEMAGNE. — DÉCOUVERTE DE MINE-
nA!: De Berlin : D'après des nouvelles de
la région rhénane, de riches gisements de
binerai ont été découverts dans le Huns-
[UCk. Des fouilles ont été faites par une en-
yeprise de Coblence. Les travaux ont eu
Jusqu'à présent plein succès. Il a été cons-
taté que toute la forêt de l'Idar est un riche
Réservoir de minerai. Le minerai se trouve
à Une profondeur de deux ou trois mètres ;
Par endroits, la couche apparaît à la surface.
8elOn une analyse officielle, les minerais
contiennent 55 à 66 de métal et jusqu'à
0. de manganèse ; ils seront donc très
utIles à l'industrie allemande.
HANNOVERSCHER KURIER, 6.8.
GRANDE-BRETAGNE. — La première
Semaine qui a suivi l'application de la ré-
duction de la journée de travail a pris fin le
26 jtlillet. Le tableau suivant indique le flé-
chissement dans la production :
Q Diminution Tony
Semaine ar flpport à la aux
Il III a pris fi semaine rt la
fin le fi Dlffi-
-26 juille t 'lm a pIS. n nntion
18 jiiii)
Tonnes Tonnes Tonnes
Naftl i
J) lurnhel'land.. 103.041 12.1
vUrt|;im 393.942 203. ,>90 -41
foPkshire 8.921 772.477 Uh • S
Lan à. l' e. ti.V_l JI-./I :J.S
.dl(pllreetNort ", , .) .) ( ..J'
Notr ys de Galles 335 .1)02 121.903 _.Id,
D lUI! hamshire,
yuerbyshire et -?S:i.8tS :!:)<).H. t!) 8
<"tLelCetershl're 2S3.818 3, 30.81.) .»3 uo
c k t ?*fordshire, .)."
^apropshireAVar-
vich-, Worcester. 304.774 K:3.817 2lfi
c. du Pays de
alles et Mon-
mouth 842.734 134 9S< IiJ- -J-
es (i istricts -'-*
p;^lngri,ais 70.004 2.>.9H> -'•*•
trOsse 128.798 353 014 81.1
2.537.934 2.208.979
DAILY MAIL, 11.8.
SYNDICATS
ALLEMAGNE. — LA POSITION DES SYNDI-
der S VIS-A-VIS DU GOUVERNEMENT. — Dans le
r¡ennler numéro du Korrespondenzblatt der
l ( eral Commission der Gewerkschaften
raI Correspondance de la commission géné-
aie des Syndicats »] (n° 31,du 2 août), la re-
VUe prend position vis-à-vis du programme
Par nouveau gouvernement d'Empire exposé
cou le premier ministre Bauer dans son dis-
a Vrs à l'Assemblée nationale. De la réserve
qui s'impose, comme elle le déclare expres-
Inent vis-à-vis de ce discours-programme
Pr orant d'un ministre issu « de son pro-
a e sein „. ressort déjà que le discours a été
synJllh. TRÈS FROIDEMENT dans les cercles
qUe lcahstes. Ceci est confirmé par le fait
AtOT la Il Correspondance » ne trouve pas un
D APpnOBATlON pour le discours.
Dès l'introduction, la revue note que des
parties importantes de ce programme lui
semblent pénétrer profondément sur le do-
maine de l'activité syndicale et qu'elles con-
duiraient par là à une DISCUSSION APPROFON-
DIE dans les cercles syndicalistes. Il faut re-
marquer à ce propos le fait que la corres-
pondance reproduit les déclarations de
Bauer sur les GRÈVES et leur prétendue con-
nexité avec les échauffourées SANS AUCUN
COMMENTAIRE, bien, qu'elle critique d'autres
passages relatifs aux grèves.
Nous laisserons provisoirement en sus-
pens la question de savoir s'il faut attribuer
cette attitude aux égards conservés à l'an-
cien chef syndicaliste qu'on ménage, ou si
l'on veut sans plus indiquer par là qu'on
ne peut approuver les déclarations du pre-
mier ministre Bauer.
F fi EW FAT, 5.8, soir.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
LES ETATS-UNIS ET L'ALLEMAGNE.
- de Washington : Les problèmes de la re-
prise du commerce avec l'Allemagne lais-
sent perplexes, à de nouveaux points de
vue, les hommes d'affaires et fonctionnai-
res de Washington. On pourrait supposer
que la grosse question serait d'amener l'Al-
lemagne à acheter à l'Amérique de préfé-
rence aux autres nations, tout en nous
rence aux autres nations, tout en nous ven-
dant ses marchandises et en nous fournis-
sant des bateaux—et aussi à financer ces
transactions. Cette dernière question- des
finances est en réalité un point très impor-
tant, mais l'Allemagne est toute prête à
acheter aux Américains, et, aux deux bords
de 'lAtlantique, il y a des bateaux qui tirent
sur leurs amarres, impatients de voir arri-
ver le jour où des cargaisons de ou pour
l'Allemagne leur seront confiées.
Cependant, lorsqu'il s'agit d'acheter des
marchandises à l'Allemagne, de grands cris
de protestation s'élèvent des corporations
américaines. Le Congrès s'énerve de ces
protestations. Par exemple, s'il est question
d'importer d'Allemagne de la potasse et de
faire baisser les prix excessivement élevés
des engrais, des membres de l'Association
des producteurs de potasse du Nébraska se
précipitent, proclament que les industries
américaines commencent à alimenter, ce
marché et que les Allemands ne doivent pas
être autorisés à gêner leurs entreprises.
La situation des teintures est mieux com-
prise, car elle a été discutée d'une manière
plus approfondie. Les manufacturiers amé-
ricains réussissent déjà assez bien la fa-
brication des teintures, néanmoins il y a
beaucoup d'hésitation à affronter la concur-
rence allemande. Le Congrès, vraisembla-
blement, s'occupera de ce problème. Il sem-
ble qu'il y ait un sentiment assez fort con-
tre une concurrence inutile. Mais les diffi-
cultés de la situation ne peuvent se résou-
dre facilement, surtout lorsqu'il s'agit des
couleurs nouvelles qui, probablement, de-
viendront à la mode et dont les manufactu-
res de tissus en laine et en coton auront
bientôt besoin.
La Commission des Voies et Moyens de
la Chambre des Représentants essaie ac-
tuellement d'élaborer une législation pour
établir un système de licences, mais ces
efforts rencontrent des objections, telles que
le manque de souplesse du gouvernement
clans l'administration d'une pareille législa-
tion.
Des objections moins virulentes s'élèvent
contre l'importation de jouets allemands —
cette industrie étant maintenant assez bien
partie dans notre pays — de coutellerie
chère et bon marché, de verres optiques, de
verres épais, etc. — toute une liste. Il va
de soi que nous ne pouvons guère vendre
à l'Allemagne des marchandises américai-
nes, à moins que l'Amérique n'achète des
marchandises allemandes.
Il y a des indices croissants qu'une très
grande quantité d'argent américain ira à
l'Allemagne bientôt. Les financiers de New-
Íork et d'ailleurs sont aux prises avec la
question des crédits à ouvrir aux Allemands,
apparemment avec succès. Ces financiers
font plus : ils cherchent activement des
occasions de financer des enteprises ma-
nufacturières en Allemagne. Ces usines sont,
actuellement, presque sans exception, tom-
bées, n'ayant plus qu'un maigre matériel
d'exploitation, et ne sont aucunement en
forme pour fournir leur maximum de pro-
duction. Il est sous-entendu ici que les
financiers américains insistent en général
pour se réserver une autorité de contrôle
dans les entreprises où ils versent des
fonds, et dans bien des cas, les Allemands
sont, à tout prendre, contents d'abandon-
ner une autorité de ce genre.
Il est à peine besoin - de faire ressortir
que de pareilles transactions financières au-
gurent bien du commerce à venir en Alle-
magne. Les versements de fonds dans les
organisations actives d'un pays sont les pré-
curseurs les plus sûrs d'un commerce im-
portant avec ce pays. Et il est heureux
pour les Etats-Unis que ses financiers aient
d'abondants fonds disponibles à placer de
cette manière. Pendant les années passées,
l'Angleterre a joué un rôle important dans
ce genre d'alimentation financière indus-
trielle, et ceci a puissamment contribué à
son prestige. Le manque de fonds qui règne
en ce moment en Angleterre provoque une
grande déception pour les Anglais qui sa-
vent la valeur de pareils placements.
Les milieux industriels anglais sont très
alarmés par cette situation qui permet aux
yankees d'étendre le chiffre de leurs affaires
avec l'étranger d'une façon considérable, et
ils font paraître des articles de propagande
alarmiste contre les Etats-Unis.
Tandis qu'on se plaignait — en ce qui con-
cerne le commerce avec l'Allemagne —
que nos bateaux n'étaient pas prêts ; tandis
qu'on s'imaginait que la France et la Gran-
de-Bretagne allaient se précipiter et opérer
une râfle, — on s'aperçut vite que des
bateaux, affrétés par des maisons américai-
nes, attendaient le moment propice dans
des ports voisins. Dans l'assaut intial, les
Américains semblent s'être admirablement
comportés.
SPRINGFIELD REPUBLICAN, 21.7.
Dts
AFFAIRES ÉTRANGERES
ET DE LA GUERRE
N° 1224
Mercredi î3 Août 1919
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
MINES
ALLEMAGNE. — DÉCOUVERTE DE MINE-
nA!: De Berlin : D'après des nouvelles de
la région rhénane, de riches gisements de
binerai ont été découverts dans le Huns-
[UCk. Des fouilles ont été faites par une en-
yeprise de Coblence. Les travaux ont eu
Jusqu'à présent plein succès. Il a été cons-
taté que toute la forêt de l'Idar est un riche
Réservoir de minerai. Le minerai se trouve
à Une profondeur de deux ou trois mètres ;
Par endroits, la couche apparaît à la surface.
8elOn une analyse officielle, les minerais
contiennent 55 à 66 de métal et jusqu'à
0. de manganèse ; ils seront donc très
utIles à l'industrie allemande.
HANNOVERSCHER KURIER, 6.8.
GRANDE-BRETAGNE. — La première
Semaine qui a suivi l'application de la ré-
duction de la journée de travail a pris fin le
26 jtlillet. Le tableau suivant indique le flé-
chissement dans la production :
Q Diminution Tony
Semaine ar flpport à la aux
Il III a pris fi semaine rt la
fin le fi Dlffi-
-26 juille t 'lm a pIS. n nntion
18 jiiii)
Tonnes Tonnes Tonnes
Naftl i
J) lurnhel'land.. 103.041 12.1
vUrt|;im 393.942 203. ,>90 -41
foPkshire 8.921 772.477 Uh • S
Lan à. l' e. ti.V_l JI-./I :J.S
.dl(pllreetNort ", , .) .) ( ..J'
Notr ys de Galles 335 .1)02 121.903 _.Id,
D lUI! hamshire,
yuerbyshire et -?S:i.8tS :!:)<).H. t!) 8
<"tLelCetershl're 2S3.818 3, 30.81.) .»3 uo
c k t ?*fordshire, .)."
^apropshireAVar-
vich-, Worcester. 304.774 K:3.817 2lfi
c. du Pays de
alles et Mon-
mouth 842.734 134 9S< IiJ- -J-
es (i istricts -'-*
p;^lngri,ais 70.004 2.>.9H> -'•*•
trOsse 128.798 353 014 81.1
2.537.934 2.208.979
DAILY MAIL, 11.8.
SYNDICATS
ALLEMAGNE. — LA POSITION DES SYNDI-
der S VIS-A-VIS DU GOUVERNEMENT. — Dans le
r¡ennler numéro du Korrespondenzblatt der
l ( eral Commission der Gewerkschaften
raI Correspondance de la commission géné-
aie des Syndicats »] (n° 31,du 2 août), la re-
VUe prend position vis-à-vis du programme
Par nouveau gouvernement d'Empire exposé
cou le premier ministre Bauer dans son dis-
a Vrs à l'Assemblée nationale. De la réserve
qui s'impose, comme elle le déclare expres-
Inent vis-à-vis de ce discours-programme
Pr orant d'un ministre issu « de son pro-
a e sein „. ressort déjà que le discours a été
synJllh. TRÈS FROIDEMENT dans les cercles
qUe lcahstes. Ceci est confirmé par le fait
AtOT la Il Correspondance » ne trouve pas un
D APpnOBATlON pour le discours.
Dès l'introduction, la revue note que des
parties importantes de ce programme lui
semblent pénétrer profondément sur le do-
maine de l'activité syndicale et qu'elles con-
duiraient par là à une DISCUSSION APPROFON-
DIE dans les cercles syndicalistes. Il faut re-
marquer à ce propos le fait que la corres-
pondance reproduit les déclarations de
Bauer sur les GRÈVES et leur prétendue con-
nexité avec les échauffourées SANS AUCUN
COMMENTAIRE, bien, qu'elle critique d'autres
passages relatifs aux grèves.
Nous laisserons provisoirement en sus-
pens la question de savoir s'il faut attribuer
cette attitude aux égards conservés à l'an-
cien chef syndicaliste qu'on ménage, ou si
l'on veut sans plus indiquer par là qu'on
ne peut approuver les déclarations du pre-
mier ministre Bauer.
F fi EW FAT, 5.8, soir.
RAPPORTS ÉCONOMIQUES
LES ETATS-UNIS ET L'ALLEMAGNE.
- de Washington : Les problèmes de la re-
prise du commerce avec l'Allemagne lais-
sent perplexes, à de nouveaux points de
vue, les hommes d'affaires et fonctionnai-
res de Washington. On pourrait supposer
que la grosse question serait d'amener l'Al-
lemagne à acheter à l'Amérique de préfé-
rence aux autres nations, tout en nous
rence aux autres nations, tout en nous ven-
dant ses marchandises et en nous fournis-
sant des bateaux—et aussi à financer ces
transactions. Cette dernière question- des
finances est en réalité un point très impor-
tant, mais l'Allemagne est toute prête à
acheter aux Américains, et, aux deux bords
de 'lAtlantique, il y a des bateaux qui tirent
sur leurs amarres, impatients de voir arri-
ver le jour où des cargaisons de ou pour
l'Allemagne leur seront confiées.
Cependant, lorsqu'il s'agit d'acheter des
marchandises à l'Allemagne, de grands cris
de protestation s'élèvent des corporations
américaines. Le Congrès s'énerve de ces
protestations. Par exemple, s'il est question
d'importer d'Allemagne de la potasse et de
faire baisser les prix excessivement élevés
des engrais, des membres de l'Association
des producteurs de potasse du Nébraska se
précipitent, proclament que les industries
américaines commencent à alimenter, ce
marché et que les Allemands ne doivent pas
être autorisés à gêner leurs entreprises.
La situation des teintures est mieux com-
prise, car elle a été discutée d'une manière
plus approfondie. Les manufacturiers amé-
ricains réussissent déjà assez bien la fa-
brication des teintures, néanmoins il y a
beaucoup d'hésitation à affronter la concur-
rence allemande. Le Congrès, vraisembla-
blement, s'occupera de ce problème. Il sem-
ble qu'il y ait un sentiment assez fort con-
tre une concurrence inutile. Mais les diffi-
cultés de la situation ne peuvent se résou-
dre facilement, surtout lorsqu'il s'agit des
couleurs nouvelles qui, probablement, de-
viendront à la mode et dont les manufactu-
res de tissus en laine et en coton auront
bientôt besoin.
La Commission des Voies et Moyens de
la Chambre des Représentants essaie ac-
tuellement d'élaborer une législation pour
établir un système de licences, mais ces
efforts rencontrent des objections, telles que
le manque de souplesse du gouvernement
clans l'administration d'une pareille législa-
tion.
Des objections moins virulentes s'élèvent
contre l'importation de jouets allemands —
cette industrie étant maintenant assez bien
partie dans notre pays — de coutellerie
chère et bon marché, de verres optiques, de
verres épais, etc. — toute une liste. Il va
de soi que nous ne pouvons guère vendre
à l'Allemagne des marchandises américai-
nes, à moins que l'Amérique n'achète des
marchandises allemandes.
Il y a des indices croissants qu'une très
grande quantité d'argent américain ira à
l'Allemagne bientôt. Les financiers de New-
Íork et d'ailleurs sont aux prises avec la
question des crédits à ouvrir aux Allemands,
apparemment avec succès. Ces financiers
font plus : ils cherchent activement des
occasions de financer des enteprises ma-
nufacturières en Allemagne. Ces usines sont,
actuellement, presque sans exception, tom-
bées, n'ayant plus qu'un maigre matériel
d'exploitation, et ne sont aucunement en
forme pour fournir leur maximum de pro-
duction. Il est sous-entendu ici que les
financiers américains insistent en général
pour se réserver une autorité de contrôle
dans les entreprises où ils versent des
fonds, et dans bien des cas, les Allemands
sont, à tout prendre, contents d'abandon-
ner une autorité de ce genre.
Il est à peine besoin - de faire ressortir
que de pareilles transactions financières au-
gurent bien du commerce à venir en Alle-
magne. Les versements de fonds dans les
organisations actives d'un pays sont les pré-
curseurs les plus sûrs d'un commerce im-
portant avec ce pays. Et il est heureux
pour les Etats-Unis que ses financiers aient
d'abondants fonds disponibles à placer de
cette manière. Pendant les années passées,
l'Angleterre a joué un rôle important dans
ce genre d'alimentation financière indus-
trielle, et ceci a puissamment contribué à
son prestige. Le manque de fonds qui règne
en ce moment en Angleterre provoque une
grande déception pour les Anglais qui sa-
vent la valeur de pareils placements.
Les milieux industriels anglais sont très
alarmés par cette situation qui permet aux
yankees d'étendre le chiffre de leurs affaires
avec l'étranger d'une façon considérable, et
ils font paraître des articles de propagande
alarmiste contre les Etats-Unis.
Tandis qu'on se plaignait — en ce qui con-
cerne le commerce avec l'Allemagne —
que nos bateaux n'étaient pas prêts ; tandis
qu'on s'imaginait que la France et la Gran-
de-Bretagne allaient se précipiter et opérer
une râfle, — on s'aperçut vite que des
bateaux, affrétés par des maisons américai-
nes, attendaient le moment propice dans
des ports voisins. Dans l'assaut intial, les
Américains semblent s'être admirablement
comportés.
SPRINGFIELD REPUBLICAN, 21.7.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64879561/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64879561/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64879561/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k64879561/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64879561
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64879561
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k64879561/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest