Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-07-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 juillet 1919 03 juillet 1919
Description : 1919/07/03 (T12,N1190). 1919/07/03 (T12,N1190).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64879227
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/04/2013
, MIN!STÈRES
-- D E si
AFItAlItES ÉTRANGÈRES
ET LA. GUERRE
N° 1190
Jeudi 3 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
LIIONS MILirMRliS
'-
ARMISTICE
TRUCTION DE LA FLOTTE
aurait L'Amirauté britanni-
tlleaur a,it "'(),Ulu que les cuirassés allemands
?'a'tL lieu d'être internés. Si cet
eùt s av<îi+ v 'reVlu> le fiasco » de samedi
été nntr'e^nernent impossible. Mais la
yince pt , Eiats-Unis ne furent point
itlsrIE. Insiter pOur la reddition, et à leur
ternIgatlOn Õ adopta le compromis de l'in-
ter L'rt !-à suite a démontré que l'Ami-,
cité brifarw
eail«6ïi"n nT^1C^e avait jugé la chose avec
11 rei°1¡p, plus de sagesse que nos Alliés.
IQllc tecrneamnoins la question de la surveil-
, ce. J7an
l\Arn' ans la 'I:remière note publiée par
qUi Ifauté, il ,était dit, que les conditions
rll\ent dan ci i? aPPlicables en cas d'interne-
hlliQIl enh -un port neutre réglaient les re-
entrer nnemi et ses gardes à, Scapa.
lh^s J'amir-nii l fi ne peut soutenir cette
Se Pour ne p'eut soutenir cette
u Pou. la défense de l'Amirauté. Elle
est lt , CC)ntl. 0-diction flacirante avec l'ordre
qu'il avec l'ordre
à flotte aliemande lorsqu'elle
c'i11 été Internee. Lorsqu'on signifia à l'ami-
h, !■ V°n Reuter, le 21 novembre à Scapa,
tn i '1 n® Doii
T arborer le pavillon alle-
tQlï irn^s il & aDvÏÏPnr/of? contre cet ordre, alléguant
-
tre, il eS Uîé Interné dans un port neu-
e-t eu le droit d'arborer le pavillon
IOgie ; aIlllral Beatty répliqua que l'ana-
logie 1l'était Pas, .-vala b le, étant -do~nné que la
V&la^le' étant donné que la
Gt??lne cle-Bre+»^tf e e'tait encore en guerre avec
belJi agn, ét. qU'Il s'agissait de navires
belli,,,.ér aut,s.dans un port ennemi. Si l'ar-
'SSnneri't vahif un P°rt ennemi. Si l'ar-
gume ation -, 6t Cjest certain - pour une
Ur air conditions, ne valait-il pas
'le dérogation qui eût permis
d,es esence dsn FlcIuet britannique à bord
des riUavires 9 rTv ^lf6 Part enfin, quoiqu'en
Pl
D'autre il devient de plus en
Sg ,Rident n f devient de plus en
WiCvoilent au fur et à mesure que les faits
, présence de la flotte
eût'™i Ues ordres de l'amiral Fre-
« fîacablement modifié l'éten-
den heures mVY" Ce n'est qu'au bout de-
] at¡lliqlÍ'e l'es .que lIe premier torpilleur bri-
letir 1(ï^e arriv'a ScaP^^Un autre torpil-
chouer Í" .rnlgre. son arvee tardive,
HmTr^,'tB, n^(n î; 4 lun seul torpilleur arrivé
à Scarpa plusieurs heures après, que l'ordre
un croise Be ef]f eté donné, a pu empêcher
h flotte ar dête coulé, il est éVIdent que
tl ge, (Eqa" cCoOmm.F-ilet eût pu tfai're bien davV
■ • SCOTSMAN, 27.6.
I;'>CsGa7®ati°n
«
ulai - : D~ Washing-
: M ?D aJer a de nouveau de-
tle qu L' le a mbre des Représen-
?-00o ? 1d® WCrmngr* rès vote des fonds pour
e arrnée temporaire de
fePrésenî^r S, membres de la Com-
vP '°QQ au Ministre que la
vellt -\ hOItlIne ne Prévoit qu'une armée de
êtl'e'libé.r et que tous les autres doi-
libér d P"-n's les «quatre mois qui
suivent l'achèvement de la démobiliisation.
« Les effectifs seront ramenés au chiffre au-
torisé, répondit M. Baker; à moins qu'une
modification de la situation internationale me
rende nécessaire une armée plus nombreu-
se. Dans ce cas, on demandera au Congrès
de modifier la loi. »
1 BOSTON TRANSCRIPT, 29.5.
- BÜn-des gens se disant pacifistes et
anti-impérialistes vont prochainement adres-
ser une pétition au Congrès pour écarter
toute loi avant trait à l'établissement prati-
que du service militaire universel obliga-
toire, et ces gens seront les plus extraor-
dinaires agitateurs de couloirs de Washing-
ton. Ce se-raient les seuls politiciens dont l'a-
gitation se r':torurllJ¡e:ra contre eux-mêmes.
Ils travaillent pour l'intérêt le plus essentiel
des aventures et des aventuriers impéria-
listes.
Les armées de volontaires sont les meil-
leurs auxiliaires des menées impérialistes,
ce sont des volontaires qui ont fait l'empire
britannique. ,
\, Le volontaire est un homme prêt à se
battre pour n'importe quelle guerre, pour
n'importe quelle cause. Il vaudrait mieux
qu'un gouvernement n'ait pas le droit de
lever des volontaires. Les guerres seraient
faites par les représentants de toute la po-
pulation ou ne se feraient pas du tout.
Une armée de volontaires permet à un gou-
vernement de faire une guerre impopulaire
dans la nation, et de la poursuivre malgré
elle. La vérité c'est que les volontaires ont
toujours été et sont les agents favorisés et
heureux, indispensables au succès de la di-
plomatie secrète comme au, succès des cam-
pagnes étrangères frauduleuses.
La vérité c'est que notre propre gouverne-
ment actuellement encore à Washington —
ou du moins son heureux pouvoir exécutif,
par lui-même — a pu conquérir avec l'in-
fanterie de'marine deux pays étrangers des
AjitHJes. sans-présenter la moindre' expli-
cation publique.
La vérité c'est que l'armée la moins im-
périaliste est celle qui ne marcherait
qu'avec le consentement de la nation,
celle qui se recrute dans la masse du peu-
plp américain dont l'immense majorité est
anti-impérialiste. — (Ed.)
CHICAGO DAILY NEWS, 26.5.'
— LA MARINE. — De Washington : Devant
la Commission de la Marine de la Chambre
des Représentants. M. Daniels a déclaré
que, puisque les Etats-Unis avaient pris
l'initiative de la constitution de la Ligue
des Nations, ils devaient montrer leur con-
fiance dans le pacte en n'autorisant pas, à
l'heure actuelle, la construction des pix
croiseurs de bataille et des dix éclaireurs
d'escadre proposée il y a plusieurs mois
par le ministère de la Marine.
M. Daniels renouvela la déclaration qu'il
avait faite devant la commission l'hiver der-
nier. à savoir que si la Ligue des Nations
n'était pas l'un des fruits de la guerre, la
flotte américaine ne devrait être inférieure
oit aucune autre.
« Il n'y a que deux politiques possibles
f •
N
pour l'Amérique, dit-il. Nous devons avoir,
ou bien une Ligue des Nations qui sau-
vegarde les intérêts de toutes les nations
et mette fin à la vieille rivalité des arme-
ments, ou bien la plus grande marine du
monde. Il n'y a pas d'autre alternative. La
sécurité dM pays le veut. »
Depuis décembre, la situation a changé.
Le pacte est à la veille d'être adopté. Je
crois fermement quelle Congrès ne devrait
pas approuver d'autres constructions qup
celles autorisées par le programme de 1916.
BOSTON TRANSCRIPT, 27.5.
— La Grande-Bretagne n'a donné aucune
indication du fait que l'adoption du pacte
amènerait la moindre modification de son
programme naval. Les hommes d'Etat dé-
clarent encore en toute occasion que la
Grande-Bretagne conservera la maîtrise des
mers. Et la France avait si peu confiance en
la protection de la Ligue que ses hommes
d'Etat ont insisté pour qu'elle eût en plus
la protection qui hid serait-donnée par un
engagement pris par la Grande-Bretagne et
les Etats-Unis de lui venir en aide aussitôt
qu'elle serait attaquée. La situation est
donc celle-ci : La Grande-Bretagne continue
à exécuter son programme naval et elle
aura sans comparaison possible, lu plus
grande flotte du monde — une flotte capable
d'écraser toute combinaison possible de
flottes ennemies ; la France sera la grande
puissance militaire de l'Europe, et aura la
promesse, donnée par la Grande-Bretagne
et les Etats-Unis, qu'en cas d'attaque ces
deux puissances lui viendront immédiate-
ment en aide, sans attendre la décision de
Li Ligue des Nations ; le Japon continue à
exécuter son programme naval, et conser-
vera des forces militaires suffisantes pour
dominer l'Orient ; le Etats-Unis abandon-
neront leur projet de construire une flotte-
capable de protéger le pays contre toute
flotte ennemie qui pourrait le menacer et
ils ramèneront leur armée, très probable-
ment, à ses effectifs d'avant-guerre. Les
Etats-Unis seuls témoigneront d'une con-
fiance implicite dans la bonne foi et la
puissance de la Ligue cies Nations. — (Ed.)
SmF YORK AMERICAN, 29.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMISTES
MINES
- IRLANDE. - * Un fait intéressant res-
sort d'une série de statistiques publiées par
le contrôleur des mines portant sur le ren-
dement moyen de charbon par homme dans
les diverses régions minières du Royaume-
Uni de 1913 à nos jours. C'est que l'Irlande,
bien qu'occupant malheureusement une
place très modeste en ce qui concerne le »
rendement total et le total des bras employés
est néanmoins la seule soi-disant « région »
dans laquelle à la fois la production totale
et le rendement individuel aient augmenté
au cours de cette période. Dans quelques-
unes des grandes régions minières de la
-- D E si
AFItAlItES ÉTRANGÈRES
ET LA. GUERRE
N° 1190
Jeudi 3 Juillet 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
LIIONS MILirMRliS
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ARMISTICE
TRUCTION DE LA FLOTTE
aurait L'Amirauté britanni-
tlleaur a,it "'(),Ulu que les cuirassés allemands
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eùt s av<îi+ v 'reVlu> le fiasco » de samedi
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yince pt , Eiats-Unis ne furent point
itlsrIE. Insiter pOur la reddition, et à leur
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ter L'rt !-à suite a démontré que l'Ami-,
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11 rei°1¡p, plus de sagesse que nos Alliés.
IQllc tecrneamnoins la question de la surveil-
, ce. J7an
l\Arn' ans la 'I:remière note publiée par
qUi Ifauté, il ,était dit, que les conditions
rll\ent dan ci i? aPPlicables en cas d'interne-
hlliQIl enh -un port neutre réglaient les re-
entrer nnemi et ses gardes à, Scapa.
lh^s J'amir-nii l fi ne peut soutenir cette
Se Pour ne p'eut soutenir cette
u Pou. la défense de l'Amirauté. Elle
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qu'il avec l'ordre
à flotte aliemande lorsqu'elle
c'i11 été Internee. Lorsqu'on signifia à l'ami-
h, !■ V°n Reuter, le 21 novembre à Scapa,
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-
tre, il eS Uîé Interné dans un port neu-
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logie 1l'était Pas, .-vala b le, étant -do~nné que la
V&la^le' étant donné que la
Gt??lne cle-Bre+»^tf e e'tait encore en guerre avec
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'SSnneri't vahif un P°rt ennemi. Si l'ar-
gume ation -, 6t Cjest certain - pour une
Ur air conditions, ne valait-il pas
'le dérogation qui eût permis
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Pl
D'autre il devient de plus en
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, présence de la flotte
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] at¡lliqlÍ'e l'es .que lIe premier torpilleur bri-
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HmTr^,'tB, n^(n î; 4 lun seul torpilleur arrivé
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vP '°QQ au Ministre que la
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Les armées de volontaires sont les meil-
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ce sont des volontaires qui ont fait l'empire
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\, Le volontaire est un homme prêt à se
battre pour n'importe quelle guerre, pour
n'importe quelle cause. Il vaudrait mieux
qu'un gouvernement n'ait pas le droit de
lever des volontaires. Les guerres seraient
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pulation ou ne se feraient pas du tout.
Une armée de volontaires permet à un gou-
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toujours été et sont les agents favorisés et
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pagnes étrangères frauduleuses.
La vérité c'est que notre propre gouverne-
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ou du moins son heureux pouvoir exécutif,
par lui-même — a pu conquérir avec l'in-
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La vérité c'est que l'armée la moins im-
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— LA MARINE. — De Washington : Devant
la Commission de la Marine de la Chambre
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l'heure actuelle, la construction des pix
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n'était pas l'un des fruits de la guerre, la
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oit aucune autre.
« Il n'y a que deux politiques possibles
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pour l'Amérique, dit-il. Nous devons avoir,
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BOSTON TRANSCRIPT, 27.5.
— La Grande-Bretagne n'a donné aucune
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programme naval. Les hommes d'Etat dé-
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donc celle-ci : La Grande-Bretagne continue
à exécuter son programme naval et elle
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grande flotte du monde — une flotte capable
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flottes ennemies ; la France sera la grande
puissance militaire de l'Europe, et aura la
promesse, donnée par la Grande-Bretagne
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deux puissances lui viendront immédiate-
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Li Ligue des Nations ; le Japon continue à
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Etats-Unis seuls témoigneront d'une con-
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puissance de la Ligue cies Nations. — (Ed.)
SmF YORK AMERICAN, 29.5.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMISTES
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- IRLANDE. - * Un fait intéressant res-
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le contrôleur des mines portant sur le ren-
dement moyen de charbon par homme dans
les diverses régions minières du Royaume-
Uni de 1913 à nos jours. C'est que l'Irlande,
bien qu'occupant malheureusement une
place très modeste en ce qui concerne le »
rendement total et le total des bras employés
est néanmoins la seule soi-disant « région »
dans laquelle à la fois la production totale
et le rendement individuel aient augmenté
au cours de cette période. Dans quelques-
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