Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-04-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 avril 1919 07 avril 1919
Description : 1919/04/07 (T11,N1116). 1919/04/07 (T11,N1116).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62167074
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
* MlN!STÈRES
iPp. DES
Çj JES ETRANGERES
p DE LA GUERRE
'T "LA GUERRE
- 1
1 N° 1116
Lundi 7 avril 1919.
Il1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
o
av°rts cwt ^nen!ent lieu d'être ifers de ce
j
qUe dan Yarm'ee financièr e qui vient ce
!S'oécou?nS l ann,ée financière qui vient de
^ie 1^.000 nn,Ws ait produit un revenu de
M. autant' ? est-à-dire quatre fois et de-
de en 1913-1914. Les prévisions
Rnn T
près d onar Law ont été dépassées de
dp nip-J^-000-000, et comme dans une
ililpOSlé Pleine les nouvelles taxes qu'il a
^Pos'éec h devaient • rapporter encore £ 58
qUe la s, n semble autorisé à conclure
?Ue la nat-
ter s nation peUt raisonnablement comp-
ter, stir la base des impôts actuels, sur un
venu e £ 950.000.000 pour 1919-1920.
r?fn doit oL Pef1(^ant noter que le revenu pro-
ver) Ilrit des unpÓts n'a dépassé les prévi-
gross qUe de £ 2-000.000, et que la plus
?r°sse
nus vïl ï de l'excédent provient de re-
verltl 8 variés, qui ont probablement été ac-
Celle nir> Une contribution plus forte que
pe|'e On1
ftlle qu on Rendait du Gouvernement de
l10ée aux d'l'penses de guerre. Dans l'an-
Pas conr*ante il est éviaent qu'il ne faut
de revpn e à voir continuer cette source
Sible eVenu, mais d'autre part il est pos-
sible qUe le compte des recettes provenant
* compte des recettes provenant
de n lVers emprunts, représentant l'intérêt
li'és nos avances aUx Dominions et aux Al-
liés, SOit. sensiblement augmenté. D'après
AUl'edn e (J.t 'Ju3 évaluations, complétées jus-
A.llioé oo e demier, nos avances aux
Allié., 3e rnontaient à £ 1.685.000.000; et si
tiou avons la bonne fortune de recouvrer
lritérêt de i moitié seulement de cette
Sorrirne * nn
nous recevons quelque chose com-
contre les £ 11.679.000
as 1, an dernier de divers emprunts.
bailrj Telegraph. 2.4.
Il est SUR LES BÉNÉFICES DE GUERRE. —
avenir n que nous ne devons pas, à
ie3ccessifc Co.mP'':er sur l'impôt des bénéfices
!f bien 6' j et en réalité, c'est un impôt dont
bien tre du pays exige la suppression
lentrer * us bref délai. Bien qu'il ait fait
vrnière ,au Trésor £ 285.000.000 l'année
Vlran r;, et pl' )duit jusque maintenant en-
Eas Wgii.^-MU-OOO, - appoint qui n'était
Hndant ë ble en guerre — on peut ce-
i e mal se demander s'il n'a pas fait plus
hgne que i de bien. Il a poussé en droite
lign l'extravagance ; il a causé indirec-
tement, „. de 1 aveu de tous, des inconvé-
>é enë f*Ves> et Ja façon dont on l'a es-
et PrPr^an^ une hausse artificielle des
lion de» f ^P^hant, par contre, la créa-
tio ri S fonds de réserve nécessaires, a
porté un CouP très rude à l'industrie. On
SOIt poUrnier non plus que cette taxe ne
« confia ^u-elcrue chose dans le manque
iCe qui règne actuellement et
avant h » hommes d'affaires d'aller de
à, toute vapeur, et à plus forte rai-
«Ue». en§ager dans de nouvelles entre-
t J Teter/raplt, 2.4.
apatgue- - LA CIRCULATION DE L'OR. —
lance hebdomadaire de la Banque
d'Espagne contient une nouveauté intéres-
sante. 25 millions de pesetas en or figurent
dans le compte du Trésor. Cette quantité
d'or monnayé est destinée à la circulation
et on l'emploiera en paiements dans les
caisses de l'Etat, ainsi que pour solder le
traitement des fonctionnaires.
Ce sont des pièces de 20 francs chacune
qui, si elles ne peuvent s'échanger avec
des monnaies espagnoles de 25 pesetas, le
seront contre des louis de 20 francs dont la
circulation en Espagne est autorisée.
~Gazela del Norte, 31.3.
Allemagne. - LES FAITS DE GUERRE. — Le
ministère des Finances estime nos frais de
guerre à 146 milliards de marks. Ils se sont
élevés à 16.750 millions pour la première
année. 20.080 millions pour la seconde
28.670 millions pour la troisième, 38.180
pour la quatrième et 43.580 millions pour
les cinq derniers mois.
Les 146 milliards comprennent 4 mil-
liards représentant les avances consenties
à nos alliés, somme que nous ne reverrons
jamais.
Les crédits votés par le Parlement se sont
élevés à environ 155 milliards. Les em-
prunts ont. couvert 67.589,4 millions. ~Noue
dette de guerre a atteint au 31 léremb't
1918 88.988,1 millions dont :
77.780,4 millions en Rentes sur l'Etat 5%.
2.320.8 millions en Bons du Trésor 5
8.887,4 millions en Bons du Trésor 4 ~-1
Le budget atteindra à l'avenir 19 mil-
liards au lieu de 5, chiffre d'avant-guerre
Neue Badische Landeszeitung, 30.3 ma-
tin.
AVENIR ECONOMIQUE
Déclarations de Sir A. Steel-Maitland [du
Board of Trade] à la Chambre des Com-
munes. — « Des missions économiques ont
été envoyées sous les auspices du gouverne-
ment britannique en Pologne et en Serbie
dans le but : 1° de rechercher les besoins de
ces pays en matériel nécessaire à la remise
en état de leurs industries ruinées ; 2° d'é-
tudier les possibilités de développer le com-
merce britannique. On s'est décidé à en-
voyer une mission identique en Belgique.
Une mission réduite a été envoyée en Bul-
garie pour rechercher les débouchés que
pourrait y trouver le commerce britanni-
que. Une mission spéciale est en France
actuellement pour s'occuper des questions
touchant le matériel des sucreries. Quatre
délégués ont été envoyés par le Bureau du
commerce extérieur d'accord avec les As-
sociations commerciales pour se renseigner
sur l'avenir et l'état : 1° du marché pour la
bijouterie et les objets galvanisés dans
l'Amérique du Sud ; 2° du commerce indus-
triel au Brésil ; 3° du commerce de la confi-
serie dans l'Amérique du Sud et 4° du mar-
ché pour les transports automobiles en Aus-
tralie et en Extrême-Orient. D'autres en-
quêtes de même nature sont en projet. »
Times, 4. 4.
La crise industrielle aux Etats-Unis. —
Que peut faire le gouvernement, dans
l'état de crise auquel nous en sommes ar-
rivés, pour faciliter et accélérer un réta-
blissement que tous désirent et qui est si
essentiel à la sécurité et au bonheur pu-
blics ? Il y a une chose qu'il peut faire, qu'il
devrait faire : qu'il se défasse, avec toute la
hâte compatible avec la prudence, des mar-
chandises qui sont entre ses mains, faisant
ombre sur le marché, le menaçant. La si-
tuation est celle-ci : l'incertitude qui règne
au sujet de l'avenir a diminué le nombre
de tours de. la machine industrielle, quand
elle ne l'a pas arrêtée complètement. Nos
manufacturiers ont restreint leurs opéra
tions, quand ils ne les ont pas suspendues,
parce qu'il ne leur est pas possible de pré-
juger, au moindre degré de certitude, des
taux à venir ; et il ne leur est pas possible
de le faire parce que le gouvernement dé-
tient encore dans une large mesure le con-
trôle des besoins des industriels en matiè-
res premières. M. Roger W. Babson, du
Département du Travail, a déclaré aux
gouverneurs et aux maires tenant une con-
vention à Washington que les manufactu-
riers ne demandaient qu'à produire, et que
les commerçants ne demandaient qu'à ache-
ter mais qu'il y avait « quelqu'un ou
quelque chose qui bloquait le volant de
1 industrie. » Qui ne reconnaît dans cette
maligne influence, que M. Babson n'a pas
identifiée ou définie, la politique même du
gouvernement en cette matière ? Que ce
gouvernement attaque donc la situation
comm il fit dans le cas de la garantie du
prix du blé, et qu'il consente tous les
sacrifices que peut demander une liquida-
tion inévitable, plutôt que d'hésiter, fris-
sonnant, devant le plongeon qu'il lui
faudra faire un jour ou l'autre. — (Ed.)
Philadelphia Inquirer, 6.3.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFERENCE DE PARIS
Opinions anglaises.!— La vérité c'est que
nos délégués sont une bande d'incompé-
tents qu'on devrait traiter comme tels à
leur retour!.. Le pays est absolument las
de ses soi-disant représentants. Aucun
d'entre eux n'a montré de nerf au vrai
sens du mot et les Anglais n'ont aucune
sympathie pour les invertébrés. M. Lloyd
George jusqu'ici a fait faillite complète, et
ses collègues, avec une sympathie carac-
téristique, ont suivi son exemple. Nos com-
battants, sur mer,. sur terre et dans l'air
ont gagné la guerre. Nos diplomates selon
toute apparence sont en train de faire de
leur mieux (et c'est facile) pour perdre la
paix.
Globe, 1.1.
« LES HOMMES POLITIQUES EMBOURBÉS »
[sous ce titre]. - La Conférence — et le mot
« Conférence » est suffisamment élastique
pour s'appliquer à 10, 5 ou 4 membres —
après quatre mois de labeur dans l'inté-
rêt de l'humanité, ne fait que commencer
à s'apercevoir qu'elle n'a pas fait l'accord
sur les principaux problèmes dont la so-
iPp. DES
Çj JES ETRANGERES
p DE LA GUERRE
'T "LA GUERRE
- 1
1 N° 1116
Lundi 7 avril 1919.
Il1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci- dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
o
av°rts cwt ^nen!ent lieu d'être ifers de ce
j
qUe dan Yarm'ee financièr e qui vient ce
!S'oécou?nS l ann,ée financière qui vient de
^ie 1^.000 nn,Ws ait produit un revenu de
M. autant' ? est-à-dire quatre fois et de-
de en 1913-1914. Les prévisions
Rnn T
près d onar Law ont été dépassées de
dp nip-J^-000-000, et comme dans une
ililpOSlé Pleine les nouvelles taxes qu'il a
^Pos'éec h devaient • rapporter encore £ 58
qUe la s, n semble autorisé à conclure
?Ue la nat-
ter s nation peUt raisonnablement comp-
ter, stir la base des impôts actuels, sur un
venu e £ 950.000.000 pour 1919-1920.
r?fn doit oL Pef1(^ant noter que le revenu pro-
ver) Ilrit des unpÓts n'a dépassé les prévi-
gross qUe de £ 2-000.000, et que la plus
?r°sse
nus vïl ï de l'excédent provient de re-
verltl 8 variés, qui ont probablement été ac-
Celle nir> Une contribution plus forte que
pe|'e On1
ftlle qu on Rendait du Gouvernement de
l10ée aux d'l'penses de guerre. Dans l'an-
Pas conr*ante il est éviaent qu'il ne faut
de revpn e à voir continuer cette source
Sible eVenu, mais d'autre part il est pos-
sible qUe le compte des recettes provenant
* compte des recettes provenant
de n lVers emprunts, représentant l'intérêt
li'és nos avances aUx Dominions et aux Al-
liés, SOit. sensiblement augmenté. D'après
AUl'edn e (J.t 'Ju3 évaluations, complétées jus-
A.llioé oo e demier, nos avances aux
Allié., 3e rnontaient à £ 1.685.000.000; et si
tiou avons la bonne fortune de recouvrer
lritérêt de i moitié seulement de cette
Sorrirne * nn
nous recevons quelque chose com-
contre les £ 11.679.000
as 1, an dernier de divers emprunts.
bailrj Telegraph. 2.4.
Il est SUR LES BÉNÉFICES DE GUERRE. —
avenir n que nous ne devons pas, à
ie3ccessifc Co.mP'':er sur l'impôt des bénéfices
!f bien 6' j et en réalité, c'est un impôt dont
bien tre du pays exige la suppression
lentrer * us bref délai. Bien qu'il ait fait
vrnière ,au Trésor £ 285.000.000 l'année
Vlran r;, et pl' )duit jusque maintenant en-
Eas Wgii.^-MU-OOO, - appoint qui n'était
Hndant ë ble en guerre — on peut ce-
i e mal se demander s'il n'a pas fait plus
hgne que i de bien. Il a poussé en droite
lign l'extravagance ; il a causé indirec-
tement, „. de 1 aveu de tous, des inconvé-
>é enë f*Ves> et Ja façon dont on l'a es-
et PrPr^an^ une hausse artificielle des
lion de» f ^P^hant, par contre, la créa-
tio ri S fonds de réserve nécessaires, a
porté un CouP très rude à l'industrie. On
SOIt poUrnier non plus que cette taxe ne
« confia ^u-elcrue chose dans le manque
iCe qui règne actuellement et
avant h » hommes d'affaires d'aller de
à, toute vapeur, et à plus forte rai-
«Ue». en§ager dans de nouvelles entre-
t J Teter/raplt, 2.4.
apatgue- - LA CIRCULATION DE L'OR. —
lance hebdomadaire de la Banque
d'Espagne contient une nouveauté intéres-
sante. 25 millions de pesetas en or figurent
dans le compte du Trésor. Cette quantité
d'or monnayé est destinée à la circulation
et on l'emploiera en paiements dans les
caisses de l'Etat, ainsi que pour solder le
traitement des fonctionnaires.
Ce sont des pièces de 20 francs chacune
qui, si elles ne peuvent s'échanger avec
des monnaies espagnoles de 25 pesetas, le
seront contre des louis de 20 francs dont la
circulation en Espagne est autorisée.
~Gazela del Norte, 31.3.
Allemagne. - LES FAITS DE GUERRE. — Le
ministère des Finances estime nos frais de
guerre à 146 milliards de marks. Ils se sont
élevés à 16.750 millions pour la première
année. 20.080 millions pour la seconde
28.670 millions pour la troisième, 38.180
pour la quatrième et 43.580 millions pour
les cinq derniers mois.
Les 146 milliards comprennent 4 mil-
liards représentant les avances consenties
à nos alliés, somme que nous ne reverrons
jamais.
Les crédits votés par le Parlement se sont
élevés à environ 155 milliards. Les em-
prunts ont. couvert 67.589,4 millions. ~Noue
dette de guerre a atteint au 31 léremb't
1918 88.988,1 millions dont :
77.780,4 millions en Rentes sur l'Etat 5%.
2.320.8 millions en Bons du Trésor 5
8.887,4 millions en Bons du Trésor 4 ~-1
Le budget atteindra à l'avenir 19 mil-
liards au lieu de 5, chiffre d'avant-guerre
Neue Badische Landeszeitung, 30.3 ma-
tin.
AVENIR ECONOMIQUE
Déclarations de Sir A. Steel-Maitland [du
Board of Trade] à la Chambre des Com-
munes. — « Des missions économiques ont
été envoyées sous les auspices du gouverne-
ment britannique en Pologne et en Serbie
dans le but : 1° de rechercher les besoins de
ces pays en matériel nécessaire à la remise
en état de leurs industries ruinées ; 2° d'é-
tudier les possibilités de développer le com-
merce britannique. On s'est décidé à en-
voyer une mission identique en Belgique.
Une mission réduite a été envoyée en Bul-
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délégués ont été envoyés par le Bureau du
commerce extérieur d'accord avec les As-
sociations commerciales pour se renseigner
sur l'avenir et l'état : 1° du marché pour la
bijouterie et les objets galvanisés dans
l'Amérique du Sud ; 2° du commerce indus-
triel au Brésil ; 3° du commerce de la confi-
serie dans l'Amérique du Sud et 4° du mar-
ché pour les transports automobiles en Aus-
tralie et en Extrême-Orient. D'autres en-
quêtes de même nature sont en projet. »
Times, 4. 4.
La crise industrielle aux Etats-Unis. —
Que peut faire le gouvernement, dans
l'état de crise auquel nous en sommes ar-
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blissement que tous désirent et qui est si
essentiel à la sécurité et au bonheur pu-
blics ? Il y a une chose qu'il peut faire, qu'il
devrait faire : qu'il se défasse, avec toute la
hâte compatible avec la prudence, des mar-
chandises qui sont entre ses mains, faisant
ombre sur le marché, le menaçant. La si-
tuation est celle-ci : l'incertitude qui règne
au sujet de l'avenir a diminué le nombre
de tours de. la machine industrielle, quand
elle ne l'a pas arrêtée complètement. Nos
manufacturiers ont restreint leurs opéra
tions, quand ils ne les ont pas suspendues,
parce qu'il ne leur est pas possible de pré-
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de le faire parce que le gouvernement dé-
tient encore dans une large mesure le con-
trôle des besoins des industriels en matiè-
res premières. M. Roger W. Babson, du
Département du Travail, a déclaré aux
gouverneurs et aux maires tenant une con-
vention à Washington que les manufactu-
riers ne demandaient qu'à produire, et que
les commerçants ne demandaient qu'à ache-
ter mais qu'il y avait « quelqu'un ou
quelque chose qui bloquait le volant de
1 industrie. » Qui ne reconnaît dans cette
maligne influence, que M. Babson n'a pas
identifiée ou définie, la politique même du
gouvernement en cette matière ? Que ce
gouvernement attaque donc la situation
comm il fit dans le cas de la garantie du
prix du blé, et qu'il consente tous les
sacrifices que peut demander une liquida-
tion inévitable, plutôt que d'hésiter, fris-
sonnant, devant le plongeon qu'il lui
faudra faire un jour ou l'autre. — (Ed.)
Philadelphia Inquirer, 6.3.
——— ———
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
LA CONFERENCE DE PARIS
Opinions anglaises.!— La vérité c'est que
nos délégués sont une bande d'incompé-
tents qu'on devrait traiter comme tels à
leur retour!.. Le pays est absolument las
de ses soi-disant représentants. Aucun
d'entre eux n'a montré de nerf au vrai
sens du mot et les Anglais n'ont aucune
sympathie pour les invertébrés. M. Lloyd
George jusqu'ici a fait faillite complète, et
ses collègues, avec une sympathie carac-
téristique, ont suivi son exemple. Nos com-
battants, sur mer,. sur terre et dans l'air
ont gagné la guerre. Nos diplomates selon
toute apparence sont en train de faire de
leur mieux (et c'est facile) pour perdre la
paix.
Globe, 1.1.
« LES HOMMES POLITIQUES EMBOURBÉS »
[sous ce titre]. - La Conférence — et le mot
« Conférence » est suffisamment élastique
pour s'appliquer à 10, 5 ou 4 membres —
après quatre mois de labeur dans l'inté-
rêt de l'humanité, ne fait que commencer
à s'apercevoir qu'elle n'a pas fait l'accord
sur les principaux problèmes dont la so-
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