Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 mars 1919 17 mars 1919
Description : 1919/03/17 (T11,N1098). 1919/03/17 (T11,N1098).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62166887
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES
DES
4fF%E, ES ETRANGERES
1 ET DE LA GUERRE.
1. N° 1098
Lundi 17 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Le RAVITAILLEMENT
(1 Les arlers de Spa. - Sous le titre :
«AND » ; Ï ATTITUDE DU GOUVERNEMENT ALLE-
tu:re dp~ * Les faits qui ont amené la rup-
f taUlern es tPOUrparlers de S pla sur le ravi-
> ^Qcoir(j les navires de commerce et
h5'cieF — non pas la rupture des
- , de l'armistice - furent à peu
Le 4 f 1"8 négociations à Spa portè-
rent s mars les négociations. à Spa portè-
sur la mise à la disposition de l'En-
ente de a flotte commerciale allemande et
le %Paic'rnent des vivres destinés à l'Alle-
ène r
gne. Le, négociateur ennemi, l'amiral
a^a que l'on n'autoriserait pas
si^oi dp Vres si la cession de la flotte
m erïla.n r* il faut qUe le gouvernement alle-
certfi immédiatement qu'il mettra
j.)sP°sitinT, des Alliés. L'amiral ne laissa
<, âute que, même alors, la seule li-
>n ra'son fi0 f 270-n000 t. de vivres déjà promi-
w?S's°n aVOIr lieu, avec peut-être une li-
Splémentaire de 100.000 tonnes
ïir?P°rtée, ¥ * ,Argentine. L'amiral Hope a
&„ a
de également qu'il n'était pas ques-
hi ravitailler l'Allemagne jusqu'à la
bien de Prochaine,. Les Alliés s'occupent
e^n de
i e" 'lece Problème mais ne veulent pas
an "^er de négociations. Lorsque la flotte
a îr^ été livrée, on pourra peut-
Qu ! eritrenp
dUes Pe~~ des discussions techni-
sUr l'envn 1 de vivres, mais sans pren-
Ù naucun
Queur, engagement. Pour la cession de
la flotte de commerce, le délégué anglais
pose les anciennes conditions d'une sévérité
(îu?UeH ?ll€^nand' von Braun fit ob.
've 'l que d'après l'accord. la flotte v e
7 F 01116 pour assurer le ra-
vitaillem ent de i/A !lemagne la I(i-
r°chainV î
est donc nécessaire
wsternento l au préalable ce ravitaille-
ment. Le Ollvernernent allemand ne peut
re e lalivraison de la flotte de
Ho3 erce e /a livraison de la flotte de
auparavant des mesures
pas été prises pour assurer effecti-
Vetïw^as 1 le ra^taiUement, jusqu'à la ré-
? J*u«sti0n L'ajriil de la population allemande
ta Hope refusa de discuter
tOUt and lle n tant que le Gouvernement
~llet~ arid flottse serait pas engagé à céder
■' hn*Ms -d? flotte commerciale.
a sUs 1 ~- commerCIale.
wUte -"titI Il - ''AU!, que le Gouvernement
u« ne se serait pas engagé à céder
tuute n Otte Comrn erciale. -
■' î,és ^ssUs ip P?urParlei"s furent aj our-
0Ux &r (rnars et le cabinet siégea à Wei-
(1ou Qélégl1.!).ller de nouvelles instructions
pol?ernent allemands. D'après elles, le
en^nd S en tient toujours
{SÏan^ VUp | que devait représenter le dé-
SîH S? seram^QPa le 4 mars. La flotte de
!~ qu'île ial0rs 1 à la disposition des
fe seront engagés par un
W à ^surer iiS< ^,à la récolte prochaine
^K^Vitn^ *etûent Hde 1 A*llemagne. La cession
aura lieu au fUr et à mesure que les vivres
]* a attit mesure que les vivres
°7és en Allemagne. in Nous saluons
et efrettons seulement que
é HB ^erïïem actuel et celui qui l'a pre-
nt Pas adoptée dès le début.
La promesse de livrer aux ennemis toute
la flotte de commerce allemande fut une
lourde faute, malgré toutes les justifica-
tions d'Erzberger. Chaque jour de négo.
ciations nourrit notre conviction que nos en-
nemis. et particulièrement les Anglais, dé-
sirent s'approprier la flotte de commerce
allemande ; pour arriver à cette fin, ils
exploitent la famine de l'Allemagne. Bien
entendu le Gouvernement allemand et le
peuple entier devront, si la flotte de com-
merce allemande est livrée à l'ennemi, ré-
clamer leurs droits avec énergie et téna-
cité : la flotte de commerce, conformément
au traité, doit rester la propriété des Al-
lemands et doit être rendue. Il ne faut pas
perdre de vue le grand danger, que nos en-
nemis s'efforcent par tous les moyens de
s'approprier rapidement la flotte de com-
merce, afin de l'avoir déjà en mains au mo-
ment où sera discutée la paix préliminaire;
ils diront alors qu'elle « compensera » les
navires de commerce coulés et ils la gar-
deront tout simplement. Depuis quelques
jours, les Anglais parlent beaucoup de hâ-
ter la conclusion de la paix préliminaire ;
ils insistent en même temps avec énergie
pour obtenir la cession rapide de la flotte
commerciale allemande ; c'est un fait ca-
ractéristique et de grande importance pour
nous. LE GOUVERNEMENT ALLEMAND N'A AUCUNE
RAISON DE FACILITER AUX ANGLAIS L'EXÉCU-
TION DU VOL QU'ILS ONT PRÉPARÉ.
Le délégué allemand a observé à Spa
les instructions reçues et le président de la
Commission de l'Entente a indiqué ce qui
lui avait été communiqué. En même temps
on traite une question très importante ex-
primée incidemment par l'amiral Hope :
il fit remarquer que la flotte commerciale
allemande n'était pas livrée uniquement
pour ravitailler l'Allemagne, mais aussi
pour le « reste de l'Europe ». Le « reste
de l'Europe » c'est beaucoup, et il serait
fort possible que ce soit aux frais de l'Al-
lemagne affamée qu'on ravitaillerait abon-
damment le reste de l'Europe.
Le délégué allemand ayant persisté dans
son point de vue, les négociations furent
alors rompues : le représentant anglais dé-
clara devoir prendre de nouvelles ins-
tructions.
Actuellement, c'est au peuple allemand de
faire preuve, en cette grave question, de
décision, de patriotisme et d'intelligence.
De ces qualités dépend la possibilité d'amé-
liorer notre situation — non seulement ali-
mentaire, mais d'une façon générale.
Les ennemis doivent comprendre qu'ils
ont atteint la limite des exigences que nous
pouvons supporter et qu'ils ne dépasseront
pas cette limite.
270.000 tonnes de vivres, c'est une goutte
d'eau sur la pierre brûlante, car l'Allema-
gne en a besoin de 2 millions 1/2 jusqu'à
la récolte. Nos ennemis peuivent continuer
à laisser le peuple allemand crier famine et
accroître les dangers de l'effondrement à
l'intérieur ; l'alternative suivante s'offre à
nous : ou bien conserver notre flotte com-
merciale et souffrir de la faim, ou bien la
céder à l'ennemi en restant affamés. L'Al-
lemagne se tient du côté du droit, l'ennemi
viole ses accords et continue la guerre mé-
thodiquement en assassinant par la faim
des enfants, des femmes, des malades et
des vieillards par centaines de mille et en
voulant anéantir tout le peuple allemand.
Assurer l'alimentation de l'Allemagne
jusqu'à la récolte, c'est le minimum né-
cessaire. Quand les négociations de Spa re-
commenceront, le gouvernement allemand
devra exiger des garanties pour la restitu-
tion des navires de commerce allemands.
L'amiral anglais a déclaré que notre flotte
ne serait livrée que pour ravitailler l'Alle-
magne et le reste de l'Europe : cela ne nous
suffit pas ; nous connaissons la perfidie et
le caractère équivoque des déclarations an-
glaises. — (E. ~Reventlow.)
Deutsche Tageszeitung, 8.3.
Le péril bolcheviste. — Répondant à un
éditorial du Manchester Guardian qui rend
les Alliés responsables du chaos auquel.
l'Allemagne est en proie aujourd'hui et qui
accuse la politique de l'Entente. par la len-
teur qu'elle apporte à ravitailler l'Allema-
gne en vivres et en matières premières,
d'être la, cause en partie du chômage et de
la disette qui y sévissent en ce moment la
Münchner Post écrit :
cc Différentes raisons expliquent l'atti-
tude des Alliés, mais la principale est qu'ils
se méprennent totalement sur le caractère
du gouvernement allemand. Certans parmi
les Alliés pensent que le gouvernement
Scheidemann est un danger pour eux et
pour le monde. Mais nous sommes per-
suadés que c'est là une énorme bêtise. Tout
gouvernement, qui actuellement ou dans
les années à venir prendira le pouvoir sera
pacifique, à moins que ce ne soit un gou-.
vernement révolutionnaire extrémiste ; et
le gouvernement Scheidemann est, dans les
circonstances présentes, le seul gouverne-
ment capable de prendre en mains le pou-
voir dans l'Allemagne actuelle et de main-
tenir l'Etat. — Le danger véritable qui
menace aujourd'hui les Alliés, ne vient
pas de tel ou tel cabinet allemand ou au-
tre mais de la force violente émanant de
la détresse sociale et du mécontentement
qui a fini par éclater en Russie et qui ne
s'est pas borné à ce seul pays. Il ne pour
rait pas y avoir de politique plus dange-
reuse que d'augmenter cette force par un
accroissement graduel de la misère. Et
c'est cela justement que les Alliés ont fait
vis-à-vis de l'Allemagne depuis la signa-
ture de l'armistice. Et ils se montreraient
singulièrement aveugles s'ils ne compre-
naient pas toute la portée des assassinats
de Munich. »
Münchner Post, 8 et 9.3.
LOYERS
Le projet de loi anglais. - C'est avec
désappointement et stupéfaction que l'homme
de la classe moyenne a lu cette déclaration
de M. Clyde. lord advocate, dans le débat
qui a suivi la seconde lecture, du bill sur la
limitation du prix des loyers : « Là me-
sure a été calculée pour régler la situation
des locataires salariés, non des locataires
appartenant à la classe moyenne. »
Les locataires salariés dont les loyers
DES
4fF%E, ES ETRANGERES
1 ET DE LA GUERRE.
1. N° 1098
Lundi 17 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Le RAVITAILLEMENT
(1 Les arlers de Spa. - Sous le titre :
«AND » ; Ï ATTITUDE DU GOUVERNEMENT ALLE-
tu:re dp~ * Les faits qui ont amené la rup-
f taUlern es tPOUrparlers de S pla sur le ravi-
> ^Qcoir(j les navires de commerce et
h5'cieF — non pas la rupture des
- , de l'armistice - furent à peu
Le 4 f 1"8 négociations à Spa portè-
rent s mars les négociations. à Spa portè-
sur la mise à la disposition de l'En-
ente de a flotte commerciale allemande et
le %Paic'rnent des vivres destinés à l'Alle-
ène r
gne. Le, négociateur ennemi, l'amiral
a^a que l'on n'autoriserait pas
si^oi dp Vres si la cession de la flotte
m erïla.n
certfi immédiatement qu'il mettra
<, âute que, même alors, la seule li-
>n ra'son fi0 f 270-n000 t. de vivres déjà promi-
w?S's°n aVOIr lieu, avec peut-être une li-
Splémentaire de 100.000 tonnes
ïir?P°rtée, ¥ * ,Argentine. L'amiral Hope a
&„ a
de également qu'il n'était pas ques-
hi ravitailler l'Allemagne jusqu'à la
bien de Prochaine,. Les Alliés s'occupent
e^n de
i e" 'lece Problème mais ne veulent pas
an "^er de négociations. Lorsque la flotte
a îr^ été livrée, on pourra peut-
Qu ! eritrenp
dUes Pe~~ des discussions techni-
sUr l'envn 1 de vivres, mais sans pren-
Ù naucun
Queur, engagement. Pour la cession de
la flotte de commerce, le délégué anglais
pose les anciennes conditions d'une sévérité
(îu?UeH ?ll€^nand' von Braun fit ob.
've 'l que d'après l'accord. la flotte v e
7 F 01116 pour assurer le ra-
vitaillem ent de i/A !lemagne la I(i-
r°chainV î
est donc nécessaire
wsternento l au préalable ce ravitaille-
ment. Le Ollvernernent allemand ne peut
re e lalivraison de la flotte de
Ho3 erce e /a livraison de la flotte de
auparavant des mesures
pas été prises pour assurer effecti-
Vetïw^as 1 le ra^taiUement, jusqu'à la ré-
? J*u«sti0n L'ajriil de la population allemande
ta Hope refusa de discuter
tOUt and lle n tant que le Gouvernement
~llet~ arid flottse serait pas engagé à céder
■' hn*Ms -d? flotte commerciale.
a sUs 1 ~- commerCIale.
wUte -"titI Il - ''AU!, que le Gouvernement
u« ne se serait pas engagé à céder
tuute n Otte Comrn erciale. -
■' î,és ^ssUs ip P?urParlei"s furent aj our-
0Ux &r (rnars et le cabinet siégea à Wei-
(1ou Qélégl1.!).ller de nouvelles instructions
pol?ernent allemands. D'après elles, le
en^nd S en tient toujours
{SÏan^ VUp | que devait représenter le dé-
SîH S? seram^QPa le 4 mars. La flotte de
!~ qu'île ial0rs 1 à la disposition des
fe seront engagés par un
W à ^surer iiS< ^,à la récolte prochaine
^K^Vitn^ *etûent Hde 1 A*llemagne. La cession
aura lieu au fUr et à mesure que les vivres
]* a attit mesure que les vivres
°7és en Allemagne. in Nous saluons
et efrettons seulement que
é HB ^erïïem actuel et celui qui l'a pre-
nt Pas adoptée dès le début.
La promesse de livrer aux ennemis toute
la flotte de commerce allemande fut une
lourde faute, malgré toutes les justifica-
tions d'Erzberger. Chaque jour de négo.
ciations nourrit notre conviction que nos en-
nemis. et particulièrement les Anglais, dé-
sirent s'approprier la flotte de commerce
allemande ; pour arriver à cette fin, ils
exploitent la famine de l'Allemagne. Bien
entendu le Gouvernement allemand et le
peuple entier devront, si la flotte de com-
merce allemande est livrée à l'ennemi, ré-
clamer leurs droits avec énergie et téna-
cité : la flotte de commerce, conformément
au traité, doit rester la propriété des Al-
lemands et doit être rendue. Il ne faut pas
perdre de vue le grand danger, que nos en-
nemis s'efforcent par tous les moyens de
s'approprier rapidement la flotte de com-
merce, afin de l'avoir déjà en mains au mo-
ment où sera discutée la paix préliminaire;
ils diront alors qu'elle « compensera » les
navires de commerce coulés et ils la gar-
deront tout simplement. Depuis quelques
jours, les Anglais parlent beaucoup de hâ-
ter la conclusion de la paix préliminaire ;
ils insistent en même temps avec énergie
pour obtenir la cession rapide de la flotte
commerciale allemande ; c'est un fait ca-
ractéristique et de grande importance pour
nous. LE GOUVERNEMENT ALLEMAND N'A AUCUNE
RAISON DE FACILITER AUX ANGLAIS L'EXÉCU-
TION DU VOL QU'ILS ONT PRÉPARÉ.
Le délégué allemand a observé à Spa
les instructions reçues et le président de la
Commission de l'Entente a indiqué ce qui
lui avait été communiqué. En même temps
on traite une question très importante ex-
primée incidemment par l'amiral Hope :
il fit remarquer que la flotte commerciale
allemande n'était pas livrée uniquement
pour ravitailler l'Allemagne, mais aussi
pour le « reste de l'Europe ». Le « reste
de l'Europe » c'est beaucoup, et il serait
fort possible que ce soit aux frais de l'Al-
lemagne affamée qu'on ravitaillerait abon-
damment le reste de l'Europe.
Le délégué allemand ayant persisté dans
son point de vue, les négociations furent
alors rompues : le représentant anglais dé-
clara devoir prendre de nouvelles ins-
tructions.
Actuellement, c'est au peuple allemand de
faire preuve, en cette grave question, de
décision, de patriotisme et d'intelligence.
De ces qualités dépend la possibilité d'amé-
liorer notre situation — non seulement ali-
mentaire, mais d'une façon générale.
Les ennemis doivent comprendre qu'ils
ont atteint la limite des exigences que nous
pouvons supporter et qu'ils ne dépasseront
pas cette limite.
270.000 tonnes de vivres, c'est une goutte
d'eau sur la pierre brûlante, car l'Allema-
gne en a besoin de 2 millions 1/2 jusqu'à
la récolte. Nos ennemis peuivent continuer
à laisser le peuple allemand crier famine et
accroître les dangers de l'effondrement à
l'intérieur ; l'alternative suivante s'offre à
nous : ou bien conserver notre flotte com-
merciale et souffrir de la faim, ou bien la
céder à l'ennemi en restant affamés. L'Al-
lemagne se tient du côté du droit, l'ennemi
viole ses accords et continue la guerre mé-
thodiquement en assassinant par la faim
des enfants, des femmes, des malades et
des vieillards par centaines de mille et en
voulant anéantir tout le peuple allemand.
Assurer l'alimentation de l'Allemagne
jusqu'à la récolte, c'est le minimum né-
cessaire. Quand les négociations de Spa re-
commenceront, le gouvernement allemand
devra exiger des garanties pour la restitu-
tion des navires de commerce allemands.
L'amiral anglais a déclaré que notre flotte
ne serait livrée que pour ravitailler l'Alle-
magne et le reste de l'Europe : cela ne nous
suffit pas ; nous connaissons la perfidie et
le caractère équivoque des déclarations an-
glaises. — (E. ~Reventlow.)
Deutsche Tageszeitung, 8.3.
Le péril bolcheviste. — Répondant à un
éditorial du Manchester Guardian qui rend
les Alliés responsables du chaos auquel.
l'Allemagne est en proie aujourd'hui et qui
accuse la politique de l'Entente. par la len-
teur qu'elle apporte à ravitailler l'Allema-
gne en vivres et en matières premières,
d'être la, cause en partie du chômage et de
la disette qui y sévissent en ce moment la
Münchner Post écrit :
cc Différentes raisons expliquent l'atti-
tude des Alliés, mais la principale est qu'ils
se méprennent totalement sur le caractère
du gouvernement allemand. Certans parmi
les Alliés pensent que le gouvernement
Scheidemann est un danger pour eux et
pour le monde. Mais nous sommes per-
suadés que c'est là une énorme bêtise. Tout
gouvernement, qui actuellement ou dans
les années à venir prendira le pouvoir sera
pacifique, à moins que ce ne soit un gou-.
vernement révolutionnaire extrémiste ; et
le gouvernement Scheidemann est, dans les
circonstances présentes, le seul gouverne-
ment capable de prendre en mains le pou-
voir dans l'Allemagne actuelle et de main-
tenir l'Etat. — Le danger véritable qui
menace aujourd'hui les Alliés, ne vient
pas de tel ou tel cabinet allemand ou au-
tre mais de la force violente émanant de
la détresse sociale et du mécontentement
qui a fini par éclater en Russie et qui ne
s'est pas borné à ce seul pays. Il ne pour
rait pas y avoir de politique plus dange-
reuse que d'augmenter cette force par un
accroissement graduel de la misère. Et
c'est cela justement que les Alliés ont fait
vis-à-vis de l'Allemagne depuis la signa-
ture de l'armistice. Et ils se montreraient
singulièrement aveugles s'ils ne compre-
naient pas toute la portée des assassinats
de Munich. »
Münchner Post, 8 et 9.3.
LOYERS
Le projet de loi anglais. - C'est avec
désappointement et stupéfaction que l'homme
de la classe moyenne a lu cette déclaration
de M. Clyde. lord advocate, dans le débat
qui a suivi la seconde lecture, du bill sur la
limitation du prix des loyers : « Là me-
sure a été calculée pour régler la situation
des locataires salariés, non des locataires
appartenant à la classe moyenne. »
Les locataires salariés dont les loyers
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