Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-03-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 mars 1919 14 mars 1919
Description : 1919/03/14 (T11,N1096). 1919/03/14 (T11,N1096).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216686d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
_, à"
^stères
DES
ÈîD ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1096
Vendredi 14 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci - dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
-. Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
- - 7-
QUESTIONS MILITAIRES.
lUI DEMOBILISATION
.a e- - Sous le titre : « LA DÉMO-
lMIîVErxE » : Si l'Allemagne na-
ri°nale si r. 1
de P°sitif ûfj?e n'a rien donné jusqu'ici
Or et du en dehors du drapeau noir-rouge-
GOuve du million d'Ebert il semble que le
Che au e projet le plus pressant et qui tou-
e ea d cœUr même de notre vie, soit me-
fléfastee la myopie la plus grave et la plus
tuast«. I» que, malgré le danger in-
fA^ble an'-L f ^ue' malgré pour l'exis-
eï * résulterait pour l'exis-
f mênj , l'Empire. à l'intérieur et à
«ti, c^1®rche. à supprimer le ser-
être ml Italre obligatoire ne peut même pas
)'~ ~asrn~ par ces mots : « Faisons à
l'exemple de r'a. Su,sse » ; car le premier
que qUe la Suisse met en vigueur, c'est
Gus les Suisses sont soumis au
d.e lai oblicr ?at0lre Il. Si le nouveau projet
* militre veut rempla'cer l'armée na-
tio ne.1 e établie sur la base du service mili-
taire Obligatoire (armée qui pendant plus
.ue deI le a fa.it ses preuves au point de
la skurité du pays à l'extérieur et
m* a disci? ine à l'intérieur) pay une ar-
mée ^ercplre' Ce n'est pas autre chqse
a» £ Avenir U^ reliques du Moyen Age.
Une à. rrnée mercenaire ne répond nulle-
à la CepVon sociale de l'Etat mo-
tant qu'association qui accorde à
fceux qUI en font partie la même pro-
teoJ ?1* et la
Itade et les mêmes avantages, mais qui
aus~ le droit d'imposer à tous les
ser\tice charLe Puisqu'elle astreint au
mêmes charges militai 0 Puisqu'elle - Une, armée
service militaire obligatoire. - Une armée
aussi le sentiment qui,
lusq,,,le* était le lien dans l'armée, c'est-
à-dire 11, Se-ntirncnt que le service militaire
nrel et glorieux et non
Pfle - travaIl destiné à procurer de l'ar-
IJI10 armée mercenaire est donc an-
ale
tte. - De plus on peut se demander
si d'Ilis ê le cas oÙ l'indemnité ne serait
'«s aéloir^ ®: .1 i^Uemagne, qui pendant la
('O-rnptait 8 millions de soldats sous
Je eompttîL, 7erait les 200.000 volontaires
*Èrî°nt fixé* Co®Qïïie maximum de l'armée
Si P'^e. comme maximum de l'armée
SI e.
e^!in?1e 4 (et A« la force de l'armée alle-
ternps de paix à 800.000 hommes
.fre dépasse la réalité), et
r l'arrrwio me.rcenaire. on prend pour
soMû 90nsentie actuellement aux
la solde consentie a è tuellement aux
0|W* res « défendent la frontière
î^lU» e On arrive facilement comme ré-
~~tS~~ e Ce qu'une armée mercenaire dont
c*lui ser-«
1111 ¡Ii d serait seulement du quart de
i' aTÏClenne armée, coûterait
une somme plus de quatre fois supérieurr
f^ : que le budget militaire.
!N)hî!* »1 p.. extr^'mernent- douteux, vu le
Ntir^ cro}0c.- des spartakistes que le
maximum indiqué soit suffisant pour que le
Sif iî0rdrA J* soit suffisant pour main-
rte eSt 50. l'a et le calme à l'intérieur. Ce
'ji e^1 9ue. s'il y avait danger
II faudrait rien que pour la
arm;4-e douze fois plus
'et créer une arm^« douze fois plus
Pour attirer les volontaires on
n'aurait pas d'autre moyen ni d'autre ga-
rantie que l'argent.
Comme on a renversé ce qui avait fait
ses preuves et qu'on a dissous l'ancienne
armée, il faut, pour que se poursuive la
décomposition entreprise le 9 novembre
que quelque chose de nouveau se crée qui
n'est pas autre chose en réalité qu'un re-
tour en arrière, et qui pendant ce travail de
création, nous met pour un temps assez long
dans l'impuissance absolue de nous défen-
dre. Même si. dans chaque corps, on ar-
rive à former une brigade militaire impé-
riale, on n'obtiendra ainsi qu'un instru-
ment extrêmement coûteux dont on ne peut
dire s'il sera suffisant pour apaiser les
troubles à l'intérieur, s'il fera preuve de
discipline militaire et offrira toutes les
garanties nécessaires ; mais on peut dire
avec certitude qu'il sera tout à fait insuf-
fisant à protéger les frontières de l'Empire.
Les expériences que le Gouvernement rus-
se. après avoir détruit la discipline mili-
taire et décrété la démobilisation criminel-
le. a faites avec les formations volontaires,
auraient préservé un gouvernement moins
insensé que le nôtre de faire l'essai d'une
armée mercenaire, abolie chez nous depuis
plus d'un siècle et qui dans la vie mo-
derne, est une monstruosité. Quels ont les
éléments qui viendront en foule constituer
cette armée mercenaire ? Des sans-travail
qui déjà gagnent six marks par jour à
ne rien faire, et cela encore si on leur
offre beaucoup plus. Et on n'est pas sûr
qu'une grande partie de ceux qui s'inscri-
vent ne déserteront pas, si on leur fait des
offres plus alléchantes, ou si l'obéissance
que l'on exige d'eux et qui est absolument
nécessaire ne leur plaît pas. Une armée
mercenaire sans une discipline des plus ri-
goureuses ne sera plus qu'une horde. Qui
répond au Gouvernement d'Empire, après
ce qui s'est passé, que la masse de l'armée
mercenaire tiendra, en toutes circonstances.
les engagements qu'elle a pris vis-à-vis de
lui ? Il nous faut considérer le projet de
loi militaire de l'Empire et l'établissement
de cette loi comme une déclaration voilée
de faillite de la part du Gouvernement
d'Empire, capable uniquement de désagré-
ger ce qui existe.
Quiconque, en tant que citoyen allemand,
s'attaque au service militaire obligatoire,
commet un crime envers le présent et l'a-
venir de la Patrie.
POist [de Berlin], 4.3., soir.
RECRUTEMENT
L'Angleterre et la conscription. — L'op-
position qui fut faite hier à la Chambre des
Communes aux mesures militaires du gou-
vernement est à notre avis due en grande
partie à un mâlentendu. Ainsi que l'a expli-
qué M. Churchill, ces mesures sont d'un
caractère purement temporaire, et cesseront
dès que les circonstances qui les rendent né.
cessaires auront disparu. Si lé projet de loi
avait été rejeté, ainsi que le désiraient quel.
que chose comme un cinquième des mem-
bres présents, le résultat aurait été de dis-
soudre automatiquement l'armée à la con-
clusion de la paix et de nous laisser dans
l'impuissance de soutenir les conditions de
paix que nous avons obtenues. Quant au
caractère définitif que revêtera notre dé-
fense nationale, il n'en est préjugé en rien
par les mesures actuellement prises par le
gouvernement. Quand cette question naî-
tra, il faudra la résoudre en nous basant
sur des faits concrets et en particulier en
nous guidant d'après la conduite des au-
tres nations. Nous pouvons espérer que la
Ligue des Nations fera disparaître le spec-
tre de la guerre, mais nous ne pouvons pas
risquer tous nos intérêts nationaux comme
enjeu de ses chances de succès. Il nous suf-
fit que pour l'avenir immédiat les plans de
notre pays soient basés sur l'établissement
du service volontaire et que l'armée perma-
nente se recrute sur ce principe. Mais il
nous faut veiller avant tout à ce que les
Boches ne soient pas en état de violer les
conditions de paix après les avoir signées,
et à cet effet le droit réclamé par le gou-
vernement de ne pas laisser se disperser
l'armée actuelle est une nécessité absolue.
Pall Mall Gazette, 7.3.
— Il est infiniment regrettable qu'on ne
publie pas un compte rendu plus détaillé
des débats de Paris, au moins après les dé-
cisions importantes, comme celles sur le
désarmement de l'Allemagne. Il n'y aurait
rien eu de plus instructif qu'un résumé mê-
me rapide des arguments contradictoires,
surtout des arguments par lesquels M. Lloyd
George a convaincu la Conférence d'insis-
ter pour l'adoption par l'Allemagne du sys-
tème du volontariat pour le recrutement de
son armée et de sa marine. Il doit avoir eu
plus d'un adversaire, car nous savons après
le discours récent de M. Churchill sur no-
tre loi militaire, que nos représentànts mili
taires sont à Paris presque seuls à soutenir
le système du volontariat. Le service mili-
taire obligatoire est à vrai dire autant un
fait géographique qu'un fait politique. Nous
doutons que l'abolition de la conscription
en Allemagne et la limitation de ses ar-
mées à 100.000 hommes ait été décidée par
la Conférence pour des raisons que ses
membres admettraient valables pour eux-
mêmes. Pour eux-mêmes ils ont réservé la
liberté complète et il est naturellement évi-
dent que des pays comme le nôtre qui, ou-
tre la défense du foyer domestique, ont un
grand Empire à maintenir et d'énormes res-
ponsabilités militaires courantes à suppor-
ter, sont dans une position très différente
des autres'nations et doivent faire des ré-
serves très importantes en ce qui concerne
leur système militaire. Nous ne pouvons
pas accepter la proposition que le système
du volontariat donne une armée qui soit un
instrument, militaire inférieur. — (Ed.)
Times, 12.3.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
REGIME DU TRAVAIL
Grande-Bretagne. — La croyance socia-
liste suivant laquelle l'industrie est ca-
pable de procurer un bien-être moyen su-
périeur à ce qu'il est actuellement, si la
^stères
DES
ÈîD ETRANGERES
ET DE LA GUERRE
1 N° 1096
Vendredi 14 mars 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci - dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
-. Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
- - 7-
QUESTIONS MILITAIRES.
lUI DEMOBILISATION
.a e- - Sous le titre : « LA DÉMO-
lMIîVErxE » : Si l'Allemagne na-
ri°nale si r. 1
de P°sitif ûfj?e n'a rien donné jusqu'ici
Or et du en dehors du drapeau noir-rouge-
GOuve du million d'Ebert il semble que le
Che au e projet le plus pressant et qui tou-
e ea d cœUr même de notre vie, soit me-
fléfastee la myopie la plus grave et la plus
tuast«. I» que, malgré le danger in-
fA^ble an'-L f ^ue' malgré pour l'exis-
eï * résulterait pour l'exis-
f mênj , l'Empire. à l'intérieur et à
«ti, c^1®rche. à supprimer le ser-
être ml Italre obligatoire ne peut même pas
)'~ ~asrn~ par ces mots : « Faisons à
l'exemple de r'a. Su,sse » ; car le premier
que qUe la Suisse met en vigueur, c'est
Gus les Suisses sont soumis au
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* militre veut rempla'cer l'armée na-
tio ne.1 e établie sur la base du service mili-
taire Obligatoire (armée qui pendant plus
.ue deI le a fa.it ses preuves au point de
la skurité du pays à l'extérieur et
m* a disci? ine à l'intérieur) pay une ar-
mée ^ercplre' Ce n'est pas autre chqse
a» £ Avenir U^ reliques du Moyen Age.
Une à. rrnée mercenaire ne répond nulle-
à la CepVon sociale de l'Etat mo-
tant qu'association qui accorde à
fceux qUI en font partie la même pro-
teoJ ?1* et la
Itade et les mêmes avantages, mais qui
aus~ le droit d'imposer à tous les
ser\tice charLe Puisqu'elle astreint au
mêmes charges militai 0 Puisqu'elle - Une, armée
service militaire obligatoire. - Une armée
aussi le sentiment qui,
lusq,,,le* était le lien dans l'armée, c'est-
à-dire 11, Se-ntirncnt que le service militaire
nrel et glorieux et non
Pfle - travaIl destiné à procurer de l'ar-
IJI10 armée mercenaire est donc an-
ale
tte. - De plus on peut se demander
si d'Ilis ê le cas oÙ l'indemnité ne serait
'«s aéloir^ ®: .1 i^Uemagne, qui pendant la
('O-rnptait 8 millions de soldats sous
Je eompttîL, 7erait les 200.000 volontaires
*Èrî°nt fixé* Co®Qïïie maximum de l'armée
Si P'^e. comme maximum de l'armée
SI e.
e^!in?1e 4 (et A« la force de l'armée alle-
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.fre dépasse la réalité), et
r l'arrrwio me.rcenaire. on prend pour
soMû 90nsentie actuellement aux
la solde consentie a è tuellement aux
0|W* res « défendent la frontière
î^lU» e On arrive facilement comme ré-
~~tS~~ e Ce qu'une armée mercenaire dont
c*lui ser-«
1111 ¡Ii d serait seulement du quart de
i' aTÏClenne armée, coûterait
une somme plus de quatre fois supérieurr
f^ : que le budget militaire.
!N)hî!* »1 p.. extr^'mernent- douteux, vu le
Ntir^ cro}0c.- des spartakistes que le
maximum indiqué soit suffisant pour que le
Sif iî0rdrA J* soit suffisant pour main-
rte eSt 50. l'a et le calme à l'intérieur. Ce
'ji e^1 9ue. s'il y avait danger
II faudrait rien que pour la
arm;4-e douze fois plus
'et créer une arm^« douze fois plus
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n'aurait pas d'autre moyen ni d'autre ga-
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Comme on a renversé ce qui avait fait
ses preuves et qu'on a dissous l'ancienne
armée, il faut, pour que se poursuive la
décomposition entreprise le 9 novembre
que quelque chose de nouveau se crée qui
n'est pas autre chose en réalité qu'un re-
tour en arrière, et qui pendant ce travail de
création, nous met pour un temps assez long
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dre. Même si. dans chaque corps, on ar-
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riale, on n'obtiendra ainsi qu'un instru-
ment extrêmement coûteux dont on ne peut
dire s'il sera suffisant pour apaiser les
troubles à l'intérieur, s'il fera preuve de
discipline militaire et offrira toutes les
garanties nécessaires ; mais on peut dire
avec certitude qu'il sera tout à fait insuf-
fisant à protéger les frontières de l'Empire.
Les expériences que le Gouvernement rus-
se. après avoir détruit la discipline mili-
taire et décrété la démobilisation criminel-
le. a faites avec les formations volontaires,
auraient préservé un gouvernement moins
insensé que le nôtre de faire l'essai d'une
armée mercenaire, abolie chez nous depuis
plus d'un siècle et qui dans la vie mo-
derne, est une monstruosité. Quels ont les
éléments qui viendront en foule constituer
cette armée mercenaire ? Des sans-travail
qui déjà gagnent six marks par jour à
ne rien faire, et cela encore si on leur
offre beaucoup plus. Et on n'est pas sûr
qu'une grande partie de ceux qui s'inscri-
vent ne déserteront pas, si on leur fait des
offres plus alléchantes, ou si l'obéissance
que l'on exige d'eux et qui est absolument
nécessaire ne leur plaît pas. Une armée
mercenaire sans une discipline des plus ri-
goureuses ne sera plus qu'une horde. Qui
répond au Gouvernement d'Empire, après
ce qui s'est passé, que la masse de l'armée
mercenaire tiendra, en toutes circonstances.
les engagements qu'elle a pris vis-à-vis de
lui ? Il nous faut considérer le projet de
loi militaire de l'Empire et l'établissement
de cette loi comme une déclaration voilée
de faillite de la part du Gouvernement
d'Empire, capable uniquement de désagré-
ger ce qui existe.
Quiconque, en tant que citoyen allemand,
s'attaque au service militaire obligatoire,
commet un crime envers le présent et l'a-
venir de la Patrie.
POist [de Berlin], 4.3., soir.
RECRUTEMENT
L'Angleterre et la conscription. — L'op-
position qui fut faite hier à la Chambre des
Communes aux mesures militaires du gou-
vernement est à notre avis due en grande
partie à un mâlentendu. Ainsi que l'a expli-
qué M. Churchill, ces mesures sont d'un
caractère purement temporaire, et cesseront
dès que les circonstances qui les rendent né.
cessaires auront disparu. Si lé projet de loi
avait été rejeté, ainsi que le désiraient quel.
que chose comme un cinquième des mem-
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soudre automatiquement l'armée à la con-
clusion de la paix et de nous laisser dans
l'impuissance de soutenir les conditions de
paix que nous avons obtenues. Quant au
caractère définitif que revêtera notre dé-
fense nationale, il n'en est préjugé en rien
par les mesures actuellement prises par le
gouvernement. Quand cette question naî-
tra, il faudra la résoudre en nous basant
sur des faits concrets et en particulier en
nous guidant d'après la conduite des au-
tres nations. Nous pouvons espérer que la
Ligue des Nations fera disparaître le spec-
tre de la guerre, mais nous ne pouvons pas
risquer tous nos intérêts nationaux comme
enjeu de ses chances de succès. Il nous suf-
fit que pour l'avenir immédiat les plans de
notre pays soient basés sur l'établissement
du service volontaire et que l'armée perma-
nente se recrute sur ce principe. Mais il
nous faut veiller avant tout à ce que les
Boches ne soient pas en état de violer les
conditions de paix après les avoir signées,
et à cet effet le droit réclamé par le gou-
vernement de ne pas laisser se disperser
l'armée actuelle est une nécessité absolue.
Pall Mall Gazette, 7.3.
— Il est infiniment regrettable qu'on ne
publie pas un compte rendu plus détaillé
des débats de Paris, au moins après les dé-
cisions importantes, comme celles sur le
désarmement de l'Allemagne. Il n'y aurait
rien eu de plus instructif qu'un résumé mê-
me rapide des arguments contradictoires,
surtout des arguments par lesquels M. Lloyd
George a convaincu la Conférence d'insis-
ter pour l'adoption par l'Allemagne du sys-
tème du volontariat pour le recrutement de
son armée et de sa marine. Il doit avoir eu
plus d'un adversaire, car nous savons après
le discours récent de M. Churchill sur no-
tre loi militaire, que nos représentànts mili
taires sont à Paris presque seuls à soutenir
le système du volontariat. Le service mili-
taire obligatoire est à vrai dire autant un
fait géographique qu'un fait politique. Nous
doutons que l'abolition de la conscription
en Allemagne et la limitation de ses ar-
mées à 100.000 hommes ait été décidée par
la Conférence pour des raisons que ses
membres admettraient valables pour eux-
mêmes. Pour eux-mêmes ils ont réservé la
liberté complète et il est naturellement évi-
dent que des pays comme le nôtre qui, ou-
tre la défense du foyer domestique, ont un
grand Empire à maintenir et d'énormes res-
ponsabilités militaires courantes à suppor-
ter, sont dans une position très différente
des autres'nations et doivent faire des ré-
serves très importantes en ce qui concerne
leur système militaire. Nous ne pouvons
pas accepter la proposition que le système
du volontariat donne une armée qui soit un
instrument, militaire inférieur. — (Ed.)
Times, 12.3.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
REGIME DU TRAVAIL
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liste suivant laquelle l'industrie est ca-
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