Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 février 1919 17 février 1919
Description : 1919/02/17 (T11,N1074). 1919/02/17 (T11,N1074).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216664t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
y
, Ministères
DEs
AppAffin RES éthangeres
ET DE LA GU f':RRE
, "S LA RUKRRE
l\]0 1074
Lundi 17 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
; WK8ÎI0NS MILITAlklvS
L'ARMISTICE
cL' lque extérieure » [sous ce titre]. -
Zlée badDise (et Bulletin n° 1071,
^e 7 IcOkniie 1. 1 et l'Assemblée wur-
teinberùp )tse unt, à l'unanimité, manifesté
leur indignat ioî-b eo?itre les cxigences des
Pldss lndlgnation 9onirc les exigences des
Puissanr*S^nnem^es lors des prolongations
l'arm,ls i■ Il faut enregistrer avec sa-
lisfacti0tlce? énergiques protestations con-
Il asservissement. de l'Allemagne et du
peuple allemand. Les gouvernements ba-
presq el }vfrtf!mbergeois voient d'ailleurs
Prqes ni ï?Ts Portes les excès des enne-
Lofl'- des F l'ançais surtout — en Alsace-
'zllle et même sur le territoire badois.
Il 'l'y ,%qu un organe en Allemagne qui
n aH i)us enCore protesté auprès des puis-
?afltes Pin ?ernies' et qui cependant était dès
r appele à le faire : le gou-
UvoiH de l'Empire à Berlin. Nous
jons vainement attendu jusqu'ici. Le pré-
l'Asset fi,, Conseil badois a déclaré devant
1 ^ssemhu P°PUlalre que le peuple badois,
a eolUro Il1 lée Populaire que le peuple badois,
tou, les peuples de l'Allemagne,
• • armes, avec pleine confian-
C€ aux } m>? clPes de Wilson et demandait en
son pqUeuce à Wilson l'exécution fidèle de
8011 Prrvo
Pas me- et si Wilson n'observait
son Programme, le peuple badois con-
*rotnpé i. toujours le sentiment d'avoir été
tr "Pé IlOnteus,ment. Nous approuvons
p€up}es cette attestation de tous les
tons' i '? emagnei mais nous regret-
•ris en meme temps qu'elle n'ait pas été
Dar 1 Ul, nom du peuple allemand entier
il
°cca$iJpA1i ~lVernernent de Berlin. Pourtant
S>ez de protester s'était présentée as-
de Bade Ce 50nt donc les Assemblées
depue et de Wurtemberg qui les pre-
^r«s ont trouvé la juste expression pour
le D'oblèrne principal de notre politique
L1)r'nciPa| de notre politique
feldJt fi te, Récemment le général Winter-
!lion d'fi quitté Son Poste dans la commis-
Porter 1 mJstlce, parce qu'il ne pouvait sup-
ltOPoS; en, tant qu'Allemand, les exigences
^Posées à notre patrie par les arrogants
SociatPi
~8osar
gretté sa démission mais, en comprenant
vu- Motifs - a approuvé l'acte du général
• C'est la protestation d'un vé-
t senti emand. qui met au-dessus de tout
à* sentin1<1P^ional. Et le Gouvernement
llidigné n„- tait toujours. On se demande,
lié qUI donc dirige notre politique
iJ^gèrp îr u}.ourd'hui. Son devoir le plus
P°rtant
consprîoiV la conclusion de la paix
Tatlon de l'Empire allemand et
du peuple .iernand dians le domaine poli-
liSou f eConomlque, Les paragraphes de
(vu^de la base de cette tâche. La
de Paix du 5.10.18 reposait sur
le V s0n et les Alliés l'ont ac-
v*' .On» n nt l'exécution des clauses
le l' armistice tt ses prolongations dép-c~uil-
téri '~n~ et ses Prolongations dépouil-
fl1 4!1 de ement l'Allemagne. Notre ma-
guerre, sur terre comme sur
livré représente des milliards,
livré ïlX ennemis. en grande partie
°°niWètrnent (les sous-marinsi. Nos
chemins de fer peuvent à peine circuler, le
reste de notre flotte de commerce a été re-
mis aux ennemis. Le blocus de nos côtes
persiste inutilement, avec plus de rigueur
qu'en temps de guerre, notre commerce
suffoque, la cession, à nos ennemis du ma-
tériel agricole compromet notre maigre ali-
mentation. et le colonel américain Grove
demande à Dantzig des locomotives alle-
mandes et des wagons — parmi les peu
nombreux qui nous restent — pour ravi-
tailler la Pologne. Si cela continue ainsi,
que resteiiat-t-il de l'Allemagne ? Un peuple
de mendiants, affamé, dans un pays ruiné.
Est-ce là ce que veut le programme Wilson?
Le gouvernement qui doit examiner ce
qu'il reste encore à faire. se tait. A Spa des
Américains, le contre-amiral Holweg le dé-
clare, auraient manifesté leur étonnement
de voir tes Allemands assez bêtes pour
tout signer. Le même contre-amiral Hol-
weg rappelle, dans son article de la dé-
mocratique Vossische Zeitungt les paroles
prononcées en 1871 par Thiers, lors des
négociations de paix : « Faites une guerre
sans pitié, dévastez nos provinces, brûlez
nos maisons, égorgez leurs habitants,
achevez votre ouvrage : nous pouvons suc-
comber mais nous ne serons pas déshono-
rés. » Les négociateurs français obtinrent
alors pour lew pays complètement vaincu
la clémente paix de Francfort ; et la base
des négociations n'était pas un programme
wilsonien imprégné d'humanité et de jus-
tice. Assurément les plénipotentiaires fran-
çais n'étaient pas des pacifistes, des parti-
sans de la fraternisation universelle. mais
des membres de leur peuple, animés du
sentiment national.
Le social démocrate Lensch a récemment
conseillé à nos dirigeants de dominer leur
peur du patriotisme. En tous cas c'est
leur devoir d'avertir à haute voix M. Wil-
son et ses alliés, qu'ils n'oublient pas les
bases de la paix et qu'ils tiennent au pro-
gramme Wilson : ce n'est pas la tâche des
Assemblées de quelques Etats. Mais qui
donc aujourd'hui dirige la politique exté-
rieure de l'empire allemand ? Les regards
se fixent sur le gouvernement de Berlin ;
mais ils y cherchent vainement quelque
.ahose qui puisse être dénommé « politique
extérieure ».
Hamburger Nachrichten, 1.2.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
"-
GREVES
Grande-Bretagne. — Sous le titre
« LE ROI CHARBON » : La conférence spéciale
de la Fédération des mineurs qui s'est tenue
hier à Southport a pris la mesure violente
de rejeter sommairement la réponse du gou-
vernement à ses demandes. Les mineurs
n'ont pas donné de raison à leur refus d'ac-
cepter l'offre du gouvernement, laquelle,
selon toute apparence, était extrêmement
juste. La proposition consistait à séparer les
questions qui concernent les mineurs en
commun avec tous les autres ouvriers de
celles qui intéressent les mineurs seuls.
Pour les premières questions —t qui com-
prennent la démobilisation et l'augmenta-
tion de salaire pour compenser l'augmenta-
tion du prix de la vie — le gouvernement
a refusé de donner aux mineurs un privi-
lège de caste sur les autres ouvriers, mais
il a fait une offre basée sur l'échelle mo-
bile des salaires et des prix, qui avait été
convenue avec les employés de chemins de
fer l'an passé et qui leur assurerait aussitôt
un shilling de plus par jour. Pour les ques-
tions qui intéressent les mineurs seuls- tel-
les que la nationalisation de l'industrie, les
salaires et les heures des différentes caté-
gories d'ouvriers des charbonnages, les prix
de vente et les bénéfices, et tout le problè-
me du développement de l'industrie du
charbon en relation avec la vie économique
du pays — le gouvernement a proposé de
créer de suite une grande commission repré-
sentative et de demander aux mineurs de
nommer leurs propres représentants à cette
commission. Les détails de cette offre sont
sujets à discussion ; mais son principe nous
semble sain. Si c'est au principe que s'op-
posaient les mineurs., s'ils pensaient à
transformer leurs réclamations en un ulti-
matum, à prendre ou à laisser, — alors ils
adopteraient une conduite non seulement
condamnée par l'opinion publique, mais
pleine de dangers pour tout le bien-être fu-
tur du pays. Nous espérons que des con-
seils plus calmes et des vues plus larges
pourront prévaloir. — (Ed.)
Daily Chronicle, 13.2.
NAVIGATION AERIENNE
Hydroplanes norvégiens. — La fabrique
d'aéroplanes de Orsnaes près de Tônsberg
sera bientôt terminée, Elle sera vraisem-
blablement. en pleine exploitation en avril
prochain. Elle occupera de 50 à 70 ou-
vriers. Elle pourra livrer de 30 à 40 aéro-
planes par an, d'un modèle spécial, com-
portant la place de trois passagers et du
pilote. En outre, on va entreprendre la
construction d'un grand hydroplane de mo-
dè le norvégien, établi tout spécialement,
pour le trafic régulier de la poste et
des passagers et pouvant contenir 10 à 11.
passagers et 2 pilotes. Tous ces appareils
seront munis de moteurs anglais. Cette fa-
brique doit aussi construire des hangars
munis de flotteurs pouvant être amarrés ft
des bouées. Un aéroplane ne coûtera pas
plus qu'une automobile convenable.
Le grand hydroplane en construction
pourra, concourir avec les types les plus ac-
complis de l'industrie étrangère ; il pourra
très bien être utilisé sur la ligne postale
Norvège-Newcastle. La cabine à passagers
sera installée de façon très confortable. Les
fenêtres sont disposées de telle manière! que
de chaque place on a une vue illimitée sur
les paysages qui se déroulent au-dessous de
soi. Les dimensions de la cabine seront de
5 mètres de long sur une hauteur et une
largeur moyenne d'environ 1 m. 80 à
, Ministères
DEs
AppAffin RES éthangeres
ET DE LA GU f':RRE
, "S LA RUKRRE
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Lundi 17 février 1919.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimés en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque.
; WK8ÎI0NS MILITAlklvS
L'ARMISTICE
cL' lque extérieure » [sous ce titre]. -
Zlée badDise (et Bulletin n° 1071,
^e 7 IcOkniie 1. 1 et l'Assemblée wur-
teinberùp )tse unt, à l'unanimité, manifesté
leur indignat ioî-b eo?itre les cxigences des
Pldss lndlgnation 9onirc les exigences des
Puissanr*S^nnem^es lors des prolongations
l'arm,ls i■ Il faut enregistrer avec sa-
lisfacti0tlce? énergiques protestations con-
Il asservissement. de l'Allemagne et du
peuple allemand. Les gouvernements ba-
presq el }vfrtf!mbergeois voient d'ailleurs
Prqes ni ï?Ts Portes les excès des enne-
Lofl'- des F l'ançais surtout — en Alsace-
'zllle et même sur le territoire badois.
Il 'l'y ,%qu un organe en Allemagne qui
n aH i)us enCore protesté auprès des puis-
?afltes Pin ?ernies' et qui cependant était dès
r appele à le faire : le gou-
UvoiH de l'Empire à Berlin. Nous
jons vainement attendu jusqu'ici. Le pré-
l'Asset fi,, Conseil badois a déclaré devant
1 ^ssemhu P°PUlalre que le peuple badois,
a eolUro Il1 lée Populaire que le peuple badois,
tou, les peuples de l'Allemagne,
• • armes, avec pleine confian-
C€ aux } m>? clPes de Wilson et demandait en
son pqUeuce à Wilson l'exécution fidèle de
8011 Prrvo
Pas me- et si Wilson n'observait
son Programme, le peuple badois con-
*rotnpé i. toujours le sentiment d'avoir été
tr "Pé IlOnteus,ment. Nous approuvons
p€up}es cette attestation de tous les
tons' i '? emagnei mais nous regret-
•ris en meme temps qu'elle n'ait pas été
Dar 1 Ul, nom du peuple allemand entier
il
°cca$iJpA1i ~lVernernent de Berlin. Pourtant
S>ez de protester s'était présentée as-
de Bade Ce 50nt donc les Assemblées
depue et de Wurtemberg qui les pre-
^r«s ont trouvé la juste expression pour
le D'oblèrne principal de notre politique
L1)r'nciPa| de notre politique
feldJt fi te, Récemment le général Winter-
!lion d'fi quitté Son Poste dans la commis-
Porter 1 mJstlce, parce qu'il ne pouvait sup-
ltOPoS; en, tant qu'Allemand, les exigences
^Posées à notre patrie par les arrogants
SociatPi
~8o
gretté sa démission mais, en comprenant
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• C'est la protestation d'un vé-
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P°rtant
consprîoiV la conclusion de la paix
Tatlon de l'Empire allemand et
du peuple .iernand dians le domaine poli-
liSou f eConomlque, Les paragraphes de
(vu^de la base de cette tâche. La
de Paix du 5.10.18 reposait sur
le V s0n et les Alliés l'ont ac-
v*' .On» n nt l'exécution des clauses
le l' armistice tt ses prolongations dép-c~uil-
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qu'il reste encore à faire. se tait. A Spa des
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de voir tes Allemands assez bêtes pour
tout signer. Le même contre-amiral Hol-
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sans pitié, dévastez nos provinces, brûlez
nos maisons, égorgez leurs habitants,
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çais n'étaient pas des pacifistes, des parti-
sans de la fraternisation universelle. mais
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sentiment national.
Le social démocrate Lensch a récemment
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peur du patriotisme. En tous cas c'est
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son et ses alliés, qu'ils n'oublient pas les
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gramme Wilson : ce n'est pas la tâche des
Assemblées de quelques Etats. Mais qui
donc aujourd'hui dirige la politique exté-
rieure de l'empire allemand ? Les regards
se fixent sur le gouvernement de Berlin ;
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Hamburger Nachrichten, 1.2.
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GREVES
Grande-Bretagne. — Sous le titre
« LE ROI CHARBON » : La conférence spéciale
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fer l'an passé et qui leur assurerait aussitôt
un shilling de plus par jour. Pour les ques-
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les que la nationalisation de l'industrie, les
salaires et les heures des différentes caté-
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de vente et les bénéfices, et tout le problè-
me du développement de l'industrie du
charbon en relation avec la vie économique
du pays — le gouvernement a proposé de
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nommer leurs propres représentants à cette
commission. Les détails de cette offre sont
sujets à discussion ; mais son principe nous
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condamnée par l'opinion publique, mais
pleine de dangers pour tout le bien-être fu-
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Daily Chronicle, 13.2.
NAVIGATION AERIENNE
Hydroplanes norvégiens. — La fabrique
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blablement. en pleine exploitation en avril
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vriers. Elle pourra livrer de 30 à 40 aéro-
planes par an, d'un modèle spécial, com-
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pilote. En outre, on va entreprendre la
construction d'un grand hydroplane de mo-
dè le norvégien, établi tout spécialement,
pour le trafic régulier de la poste et
des passagers et pouvant contenir 10 à 11.
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brique doit aussi construire des hangars
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des bouées. Un aéroplane ne coûtera pas
plus qu'une automobile convenable.
Le grand hydroplane en construction
pourra, concourir avec les types les plus ac-
complis de l'industrie étrangère ; il pourra
très bien être utilisé sur la ligne postale
Norvège-Newcastle. La cabine à passagers
sera installée de façon très confortable. Les
fenêtres sont disposées de telle manière! que
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