Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-02-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 février 1919 06 février 1919
Description : 1919/02/06 (T11,N1065). 1919/02/06 (T11,N1065).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216655v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES J ~o 10H5
AFF Da. O 10t;5
1 AIRES iTRA NGEftKS
It DI LA GUERRE Jfttdi g /w lyiu
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
SoLes caUSes de la défaite allemande. —
DEMèJT titre: LE PAYS ET le HAUT COMMAN-
se ha i que l'intérieur est seul cau-
de de la. défaite et seul a forcé Ludendorff à
dernnnder au chancelier d'engager des né-
8ociafi?ns en vue d'un armistice immédiat,
(fi Il est Pas eXact. On sait qu'à ce moment
(fin «ci embre) l a-rmiéie allemande était en
retrait sur la ligne de résistance Anvers-
firuvAiî e^N*ainur-Thioriville-M'e^ l'on
PrétPnH5aiis même ordre d'idées qu'elle
rac aIt r fournir encore sur cette ligne
raccaun LCle • une langue résistance. Mon opi-
^ion jt que du fait qu'il éltait contraint de
se replier sur la ligne Anvers-Metz, Ludeii-
tivern étaIt déjà battu. Et qu'il l'était défini-
tivement battu. Et qu'il l'était défini-
à-M U'éta.it la iiêne Ostende-Heims-Pont-
0cr*m te:nue pendant des années ?
On ^Promis entre l'offensive allemande
man 6 'a contre-attaque (le Joffre éga-
Itr4entmanqtàëe : l'une et l'autre action
n'avaiBn^ qu'un résultat négatif. Ce com-
tuatl!11S présentait au point de vue de la si-
tuatrcm Pr^ ?entait au point de vue de la si-
tua tl"' militaire allemande l'inconvénient
(Os POsséder - au sens étroit — un front
etrns) et un flanc (Reims-Pont-à-
pasi/on), ce même inconvénient qui sur la
1 Isonzo amena la chute de
Karîreh n ans l'un et l'autre cas, cet in-
quanenlent n'apparut pas, tant que l'attra-
9uam ne Possédait pas une force suffisante
l'PYn- t
annéel exploiter, et cette situation dura des
gel' éeS. -Mais cela ne change rien au dan-
ger d'un* attaque décisive sur le flanc ne-
tlacé, cVoit qui advint sur l'Isonzo, c'est
ce qui adVInt aussi dans le nord de '.a
fiance L'attaque de Ludendorff (mars,
juillet 191 ) îfut moins un essai de rupture
qUe la 1918) fut moins un essai de rupture
l'histo. sortie de grand style d'un assiégé.
L'histoire révèlera si elle @ avait un carac-
e Prévo 71 -r Son efficacité stratégique
cessait en tout cas dès l'instant que n'étant
^Us alim
5Uait dû par l'arrière elle man-
fa.ute de moyens. Mais ce ne fut pas la
r
,,ard. g» H^s« comme il sera prouvé plus
nr^f que l'ennemi fut passé à
lllais de nflon seulement du bastion avancé
ais du fin C ^inns-Pont-à-Mousson avec
d 8 forcer a ?é.l'ieilres, non, seulement l'of-
1914 ent e. 1918 oécllouait mais l'offensive de
1914 er^tpait dans la phase d'où elle avait pu
être la P^ase d'où elle avait
être sauvée a automne do cette même an-
v JL • eUp était, elle aussi, perdue définiti-
I..ep
Prograrrirne Hind,-,nburg n'avait pu em.
FFME interrompu en 1914 eût
POÏ/ÉNOUEMPR,S?nt en septembre 1918. C'est
tri ste ï80» W Ludendorff fut con-
ticJ t d'engn/ler des négociations d'armis-
que lQaiïiédii. : ce n'est nullement -,-8rre
M à arm allemandes ont succombé
téK ^errf 5Hu éPu^se,rnent menée par l'in-
1>epijle,1iv „ «
repli ^Ur la n £ T,eur aussi de penser que le
~t p tgne Anvers-Metz eût sauvé —
QU rn ni,18 90irement la situation. Il
0111 ré qu'un front rectiligne
soit la meilleure ligne de défense : c'est
une question d'espèces. Tout n'est pas dit
avec l'économie d'hommes et de matériel :
il y a, entre autres éléments à considérer,
la question des flanquements. Ceux-ci étaient
assurés par Anvers, appuyé à la frontière
hollandaise d'une part, d'autre part par la
Suisse, c'est-à-dire par deux territoires neu-
tres. Mais ces deux points d'appui étaient
en septembre 1918 plus que douteux : des
négociations étaient entamées avec la Hol-
lande pour la remise de la rive gauche de
l'Escaut, et rien n'empêchait l'armée ita-
lienne de tourner la Suisse. Il y avait en-
core d'autres désavantages : à cause de la
proximité de la Hollande, l'aile droite ne
disposait d'aucune ligne directe de repli et
une retraite imposée sur ce front aurait pu
conduire à une catastrophe. Au centre, me-
naçant, le bastion avancé de Verdun inci-
tait littéralement à la percée. La ligne
Thionville-Metz. après la perte du saillant
de Saint-Mihiel. était déjà tournée. s front
sud avait tous les désavantages d'un front.
de montagne.Trop près du Rhin. il ne pou-
vait être maintenu sans risque d'une catas-
trophe. Par-dessus tout, la position entière
était dépourvue de lignes de rocade suffi-
santes pour jeter à temps les réserves sur
tout point menacé.
Vis-à-vis d'une supériorité de forces
comme celle qui existait en septembre
1918, une défensive sur le front Anvers-
Mulhouse ne présentait aucune chance
de succès même momentané. Elle n'eût
même pas permis de gagner du temps,
tout au moins pas plus qu'une autre (d'au-
tant qu'aucune ligne ou zone de défense de
grande envergure n'y était préparée, et que
des fortifications de campagne n'y eussent
naturellement pas suffi. La Rédaction). Et
le malheur voûlait que cette position fût
la dernière, avant le Rhin. Or il n'est pas
besoin d'être militaire pour savoir qu'une
ligne de défense allemande ne peut être
établie sur le Rhin. Ludendorff avait donc
raison de déclarer On septembre qu'il n'é-
tait plus en état de continuer la guerre.
— Seule l'y contraignit la suite des opé-
rations de juillet à septembre 1918 et ce ne
fut nullement la conséquence de la « guer-
re d'épuisement » de l'intérieur. Est-ce à
dire qu'en tout état de cause il devait en
advenir ainsi, que Ludendorff était en pré-
sence de circonstances auxquelles aucun
général en chef n'eût été capable de faire
face ? A cette question, il est impossible
de répondre oui sans réserves. Il v a juste
un an il y eût eu quelque chose à tenter,
et l'occasion était fournie par l'effondrement
de la Russie. On eût pu à ce moment libé-
rer un million de combattants allemands de
plus qu'il n'en a été transporté dans l'Ouest.
Il s'y ajoutait les effectifs autrichiens et
bulgares retenus en Roumanie et en Ukrai-
ne : force imposante. qui demeura alors
inemployée ou plus exactement fut em-
ployée à des fins politiques, qui apparais-
sent dans les malheureux traités de Brest
et de Bucarest. (L'auteur touche ici au vif de
la question, bien qu'on ne puisse nier qu'une
grande partie des troupes de l'Est n'eût pu
être engagée sans délai sur le front beau-
coup plus difficile de l'Ouest. La Rédaction).
Ce fut une stratégie de va-tout au protit
d'une politique pangermaniste de conquête.
Ludendorff politicien l'emporta alors sur
Ludendorff général en chef. ú: fut l'heure
décisive de sa fortune, l'heure aussi de sa
faute, ainsi que de Guillaume II. A ce mo-
ment décisif, le général Ludendorff laissa
échapper la seule occasion que lui offrait
la destinée de s'assurer la victoire. Sa mar-
che sur Brest-Litovsk était une erreur. Et
de telles erreurs, selon Clausewitz et Molt-
ke, ne se réparent pas. Donc : ce n'est pas
le « front intérieur », c'est le haut com-
mandement allemand (Ludendorff et Guil-
laume II) qui. par manque de capacité ou
de volonté, est responsable de l'effondre-
ment. qui porte l'entière responsabilité de
la soumission sans réserves de l'Allemagne.
Il n'appartient pas ici de rechercher si la
défaite n'était pas la condition historique
inéluctable de la renaissance morale du peu-
ple allemand. - (Commandant Paulus, Nu-
remberg).
Frankfurter Zeitung, 26.1.. matin
ORGANISATION
L'armée allemande. — Sous le titre :
« LES SOLDATS CONTRE LE GOUVERNEMENT Il ;
Les conseils des soldats de la garnison de
Custrin, soutenus par toute la masse des
troupes de la ville, protestent énergique-
ment contre le décret publié par le minis-
tre de Guerre Reinhard et approuvé par le
gouvernement de l'Empire [Cf. Bulletin
n° 1060, p. 1, col. 1]. Les soldats de la gar-
nison de Custrin ne reconnaissent pas le
décret du ministre de la Guerre. Ils re-
poussent toute modification de la réglemen-
tation révolutionnaire. Tant que l'Assem-
blée nationale n'a pas fixé définitivement
le sort de l'armée populaire, nous emploie-
rons tous nos moyens pour combattre
toute prescription nouvelle. A l'heure ac-
tuelle on équipe de nombreuses forma-
tions de volontaires : nous critiquons la
restitution aux anciens chefs de leur com-
mandement.
Les conseils de soldats de la garnison
de Custrin se soumettront aux décisions
de l'Assemblée nationale sur la réglemen-
tation nouvelle de l'armée.
Si l'on rend le commandement aux an-
ciens chefs, l'ordre et le calme peuvent être
menacés. Nous déclinons toute responsa-
bilité, si des excès sont commis vis-à-vis
des officiers.
Pourquoi donc le ministre de la Guerre
ne signe-t-il pas un décret pour démobili-
ser les officiers beaucoup trop nombreux,
qui ne font absolument rien et qui ne
jouissent pas de la confiance des hommes ?
Freiheit 27.1.
— D'accord avec le ministre de la Guerre
de Wurtemberg , les conseils de soldats
würtembourgeois ont protesté avec énergie
auprès du conseil des commissaires à Ber-
lin, contre les nouvelles prescriptions du
ministre de la Guerre prussien et la mise
sur pied de formations nouvelles. Ils de-
mandent la suppression totale de l'armée
AFF Da. O 10t;5
1 AIRES iTRA NGEftKS
It DI LA GUERRE Jfttdi g /w lyiu
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — A l'exception des passages imprimes en italique, qui sont des
résumés, il est donné ci-dessous des traductions, intégrales ou par extraits.
Les articles traduits intégralement sont précédés d'un astérisque
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
SoLes caUSes de la défaite allemande. —
DEMèJT titre: LE PAYS ET le HAUT COMMAN-
se ha i que l'intérieur est seul cau-
de de la. défaite et seul a forcé Ludendorff à
dernnnder au chancelier d'engager des né-
8ociafi?ns en vue d'un armistice immédiat,
(fi Il est Pas eXact. On sait qu'à ce moment
(fin «ci embre) l a-rmiéie allemande était en
retrait sur la ligne de résistance Anvers-
firuvAiî e^N*ainur-Thioriville-M'e^ l'on
PrétPnH5aiis même ordre d'idées qu'elle
rac aIt r fournir encore sur cette ligne
raccaun LCle • une langue résistance. Mon opi-
^ion jt que du fait qu'il éltait contraint de
se replier sur la ligne Anvers-Metz, Ludeii-
tivern étaIt déjà battu. Et qu'il l'était défini-
tivement battu. Et qu'il l'était défini-
à-M U'éta.it la iiêne Ostende-Heims-Pont-
0cr*m te:nue pendant des années ?
On ^Promis entre l'offensive allemande
man 6 'a contre-attaque (le Joffre éga-
Itr4entmanqtàëe : l'une et l'autre action
n'avaiBn^ qu'un résultat négatif. Ce com-
tuatl!11S présentait au point de vue de la si-
tuatrcm Pr^ ?entait au point de vue de la si-
tua tl"' militaire allemande l'inconvénient
(Os POsséder - au sens étroit — un front
etrns) et un flanc (Reims-Pont-à-
pasi/on), ce même inconvénient qui sur la
1 Isonzo amena la chute de
Karîreh n ans l'un et l'autre cas, cet in-
quanenlent n'apparut pas, tant que l'attra-
9uam ne Possédait pas une force suffisante
l'PYn- t
annéel exploiter, et cette situation dura des
gel' éeS. -Mais cela ne change rien au dan-
ger d'un* attaque décisive sur le flanc ne-
tlacé, cVoit qui advint sur l'Isonzo, c'est
ce qui adVInt aussi dans le nord de '.a
fiance L'attaque de Ludendorff (mars,
juillet 191 ) îfut moins un essai de rupture
qUe la 1918) fut moins un essai de rupture
l'histo. sortie de grand style d'un assiégé.
L'histoire révèlera si elle @ avait un carac-
e Prévo 71 -r Son efficacité stratégique
cessait en tout cas dès l'instant que n'étant
^Us alim
5Uait dû par l'arrière elle man-
fa.ute de moyens. Mais ce ne fut pas la
r
,,ard. g» H^s« comme il sera prouvé plus
nr^f que l'ennemi fut passé à
lllais de nflon seulement du bastion avancé
ais du fin C ^inns-Pont-à-Mousson avec
d 8 forcer a ?é.l'ieilres, non, seulement l'of-
1914 ent e. 1918 oécllouait mais l'offensive de
1914 er^tpait dans la phase d'où elle avait pu
être la P^ase d'où elle avait
être sauvée a automne do cette même an-
v JL • eUp était, elle aussi, perdue définiti-
I..ep
Prograrrirne Hind,-,nburg n'avait pu em.
FFME interrompu en 1914 eût
POÏ/ÉNOUEMPR,S?nt en septembre 1918. C'est
tri ste ï80» W Ludendorff fut con-
ticJ t d'engn/ler des négociations d'armis-
que lQaiïiédii. : ce n'est nullement -,-8rre
M à arm allemandes ont succombé
téK ^errf 5Hu éPu^se,rnent menée par l'in-
1>epijle,1iv „ «
repli ^Ur la n £ T,eur aussi de penser que le
~t p tgne Anvers-Metz eût sauvé —
QU rn ni,18 90irement la situation. Il
0111 ré qu'un front rectiligne
soit la meilleure ligne de défense : c'est
une question d'espèces. Tout n'est pas dit
avec l'économie d'hommes et de matériel :
il y a, entre autres éléments à considérer,
la question des flanquements. Ceux-ci étaient
assurés par Anvers, appuyé à la frontière
hollandaise d'une part, d'autre part par la
Suisse, c'est-à-dire par deux territoires neu-
tres. Mais ces deux points d'appui étaient
en septembre 1918 plus que douteux : des
négociations étaient entamées avec la Hol-
lande pour la remise de la rive gauche de
l'Escaut, et rien n'empêchait l'armée ita-
lienne de tourner la Suisse. Il y avait en-
core d'autres désavantages : à cause de la
proximité de la Hollande, l'aile droite ne
disposait d'aucune ligne directe de repli et
une retraite imposée sur ce front aurait pu
conduire à une catastrophe. Au centre, me-
naçant, le bastion avancé de Verdun inci-
tait littéralement à la percée. La ligne
Thionville-Metz. après la perte du saillant
de Saint-Mihiel. était déjà tournée. s front
sud avait tous les désavantages d'un front.
de montagne.Trop près du Rhin. il ne pou-
vait être maintenu sans risque d'une catas-
trophe. Par-dessus tout, la position entière
était dépourvue de lignes de rocade suffi-
santes pour jeter à temps les réserves sur
tout point menacé.
Vis-à-vis d'une supériorité de forces
comme celle qui existait en septembre
1918, une défensive sur le front Anvers-
Mulhouse ne présentait aucune chance
de succès même momentané. Elle n'eût
même pas permis de gagner du temps,
tout au moins pas plus qu'une autre (d'au-
tant qu'aucune ligne ou zone de défense de
grande envergure n'y était préparée, et que
des fortifications de campagne n'y eussent
naturellement pas suffi. La Rédaction). Et
le malheur voûlait que cette position fût
la dernière, avant le Rhin. Or il n'est pas
besoin d'être militaire pour savoir qu'une
ligne de défense allemande ne peut être
établie sur le Rhin. Ludendorff avait donc
raison de déclarer On septembre qu'il n'é-
tait plus en état de continuer la guerre.
— Seule l'y contraignit la suite des opé-
rations de juillet à septembre 1918 et ce ne
fut nullement la conséquence de la « guer-
re d'épuisement » de l'intérieur. Est-ce à
dire qu'en tout état de cause il devait en
advenir ainsi, que Ludendorff était en pré-
sence de circonstances auxquelles aucun
général en chef n'eût été capable de faire
face ? A cette question, il est impossible
de répondre oui sans réserves. Il v a juste
un an il y eût eu quelque chose à tenter,
et l'occasion était fournie par l'effondrement
de la Russie. On eût pu à ce moment libé-
rer un million de combattants allemands de
plus qu'il n'en a été transporté dans l'Ouest.
Il s'y ajoutait les effectifs autrichiens et
bulgares retenus en Roumanie et en Ukrai-
ne : force imposante. qui demeura alors
inemployée ou plus exactement fut em-
ployée à des fins politiques, qui apparais-
sent dans les malheureux traités de Brest
et de Bucarest. (L'auteur touche ici au vif de
la question, bien qu'on ne puisse nier qu'une
grande partie des troupes de l'Est n'eût pu
être engagée sans délai sur le front beau-
coup plus difficile de l'Ouest. La Rédaction).
Ce fut une stratégie de va-tout au protit
d'une politique pangermaniste de conquête.
Ludendorff politicien l'emporta alors sur
Ludendorff général en chef. ú: fut l'heure
décisive de sa fortune, l'heure aussi de sa
faute, ainsi que de Guillaume II. A ce mo-
ment décisif, le général Ludendorff laissa
échapper la seule occasion que lui offrait
la destinée de s'assurer la victoire. Sa mar-
che sur Brest-Litovsk était une erreur. Et
de telles erreurs, selon Clausewitz et Molt-
ke, ne se réparent pas. Donc : ce n'est pas
le « front intérieur », c'est le haut com-
mandement allemand (Ludendorff et Guil-
laume II) qui. par manque de capacité ou
de volonté, est responsable de l'effondre-
ment. qui porte l'entière responsabilité de
la soumission sans réserves de l'Allemagne.
Il n'appartient pas ici de rechercher si la
défaite n'était pas la condition historique
inéluctable de la renaissance morale du peu-
ple allemand. - (Commandant Paulus, Nu-
remberg).
Frankfurter Zeitung, 26.1.. matin
ORGANISATION
L'armée allemande. — Sous le titre :
« LES SOLDATS CONTRE LE GOUVERNEMENT Il ;
Les conseils des soldats de la garnison de
Custrin, soutenus par toute la masse des
troupes de la ville, protestent énergique-
ment contre le décret publié par le minis-
tre de Guerre Reinhard et approuvé par le
gouvernement de l'Empire [Cf. Bulletin
n° 1060, p. 1, col. 1]. Les soldats de la gar-
nison de Custrin ne reconnaissent pas le
décret du ministre de la Guerre. Ils re-
poussent toute modification de la réglemen-
tation révolutionnaire. Tant que l'Assem-
blée nationale n'a pas fixé définitivement
le sort de l'armée populaire, nous emploie-
rons tous nos moyens pour combattre
toute prescription nouvelle. A l'heure ac-
tuelle on équipe de nombreuses forma-
tions de volontaires : nous critiquons la
restitution aux anciens chefs de leur com-
mandement.
Les conseils de soldats de la garnison
de Custrin se soumettront aux décisions
de l'Assemblée nationale sur la réglemen-
tation nouvelle de l'armée.
Si l'on rend le commandement aux an-
ciens chefs, l'ordre et le calme peuvent être
menacés. Nous déclinons toute responsa-
bilité, si des excès sont commis vis-à-vis
des officiers.
Pourquoi donc le ministre de la Guerre
ne signe-t-il pas un décret pour démobili-
ser les officiers beaucoup trop nombreux,
qui ne font absolument rien et qui ne
jouissent pas de la confiance des hommes ?
Freiheit 27.1.
— D'accord avec le ministre de la Guerre
de Wurtemberg , les conseils de soldats
würtembourgeois ont protesté avec énergie
auprès du conseil des commissaires à Ber-
lin, contre les nouvelles prescriptions du
ministre de la Guerre prussien et la mise
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