Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1919-01-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 janvier 1919 29 janvier 1919
Description : 1919/01/29 (T11,N1058). 1919/01/29 (T11,N1058).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6216648q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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Br 0 lU
lFpAIRES £TRANG£RES
N° 1058
Paris. 29 janvier 1919.
e
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
te L'ARMISTICE
eXiues 111DUVelles conditions. — Malgré les
exiëenc® accrues de l'Entente, dont la du-
?e,iaçaji^P0Ssibilite pratique d'exécution
ant de remettre en question la paix
t, intItteiidue, Armistice a été renouvelé.
i er ières conditions de Foch, ac.
Cessitô rif lIouS sous la pression de la né-
qUe n' depassent encore de beaucoup ce
^Ue noua Co sidérerions comme juste et rai-
l})anll e. Mais enfin la commission ai le-
art e a ii^l^uu quelques adoucissements.
Arn le de livraison des machines
agricoles a été reporté au 1er juin et par-
dessus tm 0ns es^ contenté d'un et par-
aît d*Princ'Pe. de telle manière que si
,
au Point 1 y0 vue du chiffre. il apparaissait
'enterail°ir être rempli, l'Entente se con-
DOUr ait de notre bonne volonté reconnue,
Pour ne pas en tirer, après le 1er juin, des
tcn quences graves pour nous. On a ob-
Wn de plus l'abandon des conséquences
que je commissaire financier français à
'ayencpav?'1 tirées des premières conven-
tions financières ce qui ouvre la voie à
nouvn i
*Ures d' s négociations au sujet des me-
Culion« des conventions finan-
^res le rrèves, 'et permet de tenter d' à.
ri°l|cir if 2 Contrôle financier projeté par
,,JEnient A maints détails on peut d'ail-
Percevoir (lue le Président Wilson
8()n
rend ç"i)ro^rommc de tout le poids de
s 8°n auin r ,é' bien plus qu'on ne peut le
cioli nultre à ce qui transpire des négo-
toritélls. et s'entend à faire valoir cette nU-
is de L'Entente. La création
£ "On rr, rnement allemand capable de
; r est la première condition du suc-
e orts. Attendons des elections
r ^emv'1 S c'u elles fournissen t la base so-
1 SUI', laquelle' pourra s'élever l'édifice
ien — Mûnchncr Neuesle Nachvich-
t>ÊCT?VTI0Xs D'ERZBSRCER. — La non pro-
'0nRA 1 LO\ ,de l'armistice aurait signifié la
fePriSe des hostilités. La situation « hors
l°i » des territoires de la rive gauche du
h ^hin s étendue à la rive droite. Tout
t hin Se C charbonnier de la rive droite du
in 8erait tombé entre les mains de l'En-
t ®^te 0j.
tnême le evenu sans valeur pour nous. De
A 1P J^X^aillement , de toute l'Allemagne
a r^inen en question. Le blocus aurait
• dans toute sa rigueur, sans
tant est! lr d'adoucissement : les machi-
1 nt qlle 0 es ne valent tout de même pas
tant que cela. Leur valeur d'ensemble, se
à à 3 millions de mark ce qui cor-
(}llq mai 500.000 mark par jour pendant
t tivern t~ Ce n'est que le 10e de la valeur
l'a^ W Inotives et 19.000 wagons primi-
Itiv ^^nt ran®Xl"és. , Nous avons en outre reçu
Qs%ur Ince que des wagons sur lesquels
lautis S mis la main autrefois, nous
n'aurons à restituer que ceux dont nous
pouvons encore disposer, et non plus
ceux que nous avons transportés dans
l'Est, dans des territoires qui ne sont plus
en notre pouvoir. Enfin Foch a renoncé à
l'interprétation rigoureuse du contrôleur
financer français relativement au contrôle
des valeurs allemandes, en faisant la re-
marque que ce n'était pas l'objet des né-
gociations de l'armistice. Cela aussi est
un allégement. — Deutsche Allgemeine
Zeilung, 18.1.
« LA PROFESSION DE FOI DE FOCH » [SOUS ce
titre]. — [A la suite des déclarations du
marechal Foch à des correspondants de
journaux américains à Trêves], Nous ne
pouvons que nous réjouir de ce que le ma-
réchal Foch découvre ses cartes et donne
expression devant le monde aux visées
annexionnistes des gouvernants français
actuels. Il serait superflu de s'arrêter à
cette naïve exagération qui représente le
Rhin comme la frontière de la civilisation.
Cette prétention est par trop grotesque
pour être prise au sérieux, même en
France. A rencontre de cette autre insinua-
tion de Foch que l'Allemagne » pourrait
essayer une seconde fois » de démembrer
la France, nous ferons appel simplement à
l'histoire qui premièrement nous enseigne
que, pendant des siècles, au cours de guer-
res offensives innombrables, la France a
poursuivi le démembrement de l'Allema-
gne et secondement, n'a pas encore rendu
son jugement sur la mesure de responsabi-
lité qui pèse sur le gouvernement français
de 1914. Que ce gouvernement, toutefois,
ne soit pas sans reproche, c'est une vérité
d'ores et déjà admise par tout Européen
ou Américain pensant juste, et qui vent
examiner impartialement les actes déjà
connus.
Une question pour finir : comment con-
cilier la frontière du Rhin, revendiquée par
Foch. avec le principe de libre disposition
des peunles et généralement avec l'idée de
paix ? Comment une Société des Nations
est-elle possible si elle commence par
priver la nation allemande de droits mil-
lénaires et de millions de ses ressortis-
sants ? Non, maréchal, ce n'est pas comme
vous l'annoncez d'un cœur léger que la ci-
vilisation sortira de la guerre défendue et
grandie ! Car vous prêchez un Evangile de
violence.
Münchner Neuesle Nachrichten, 19.1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GENERALE
Panama. — La République de Panama
traverse une crise économique due à la
guerre européenne. Pays dépourvu de rou-
tes, de voies ferrées, avec une agriculture
1
encore à l'état rudimentaire, une industrie
à peine existante, la crise qui l'affecte n'a
rien pour nous surprendre. Le Président
Ramon M, Valdez avait conçu un plan de
réformes économiques, mais sa mort pré-
maturée a tout remis en question. Les poli-
ticiens de la République ne donnent au-
cune attention au problème financier. Ce
pendant l'élévation à la présidence du Dr
Belisario B. Porras, homme savant et intè-
gre, laisse espérer que des mesures prati-
ques vont être prises pour résoudre les
questions économiques pressantes. Il faut
d'ailleurs, que l'orientation de la politique
panamienne change radicalement et se porte
vers l'étude rationnelle des ressources et
des besoins du pays. Estrella de Panama
citée par la Prensa [de Lima], 20.11.
PRODUCTION
Etats-Unis. - LA PROCHAINE RÉCOLTE DE
BLÉ : L'appel du gouvernement adressé à la
culture avant que la paix fût en vue a été
entendu. 49.027,000 acres ont été ense-
mencés au cours d'une saison très favo-
rable. Le département de l'agriculture es-
time que le blé d'hiver fournira une ré-
colte de TGJ.OM.OOO de boisseaux, ce qui
joint à une récolte de printemps simple-
ment normale permet de compter sur une
récolte de 1.000000 de boisseaux qui battra
le record de 1915. Voici quel a été l'effort
fourni par les principaux Etats récoltants :
, Acres
Pensylvanie 1.05:?.0n0 + 8
Virginie 1.3:7(1.000 + 1
Caroline du Nord 1.025.000 — 1
Ohio. 2.374.030 + 1
Indiana,. 2.891.000 + 22
Illinois..,. 3.252.003 + 25
Missouri. 4.243.000 + 36
,Nebraska. 3.511.000 + 12
Kansas 11.184.000 + 13
Texas 2.109.000 + 30
Oklahoma. 3.590.003 + 10
Washington ..,. 992.000 + 135
Iowa 750.000 + 100
Orégon .,. (sans indic.) + 25
Californie (sans indic.) + 42
Philadelphia 1llq uirer. 17.12. *
CHOMAGE
le Plus de 32.000 sans-travail à Münich »
sous ce titre]. — « Malgré les sérieux
efforts de l'Etat, de la ville, des associa-
tions et de firmes isolées pour créer du
travail et maintenir des conditions normales
d'existence, le nombre des sans-travail s'uc-
croît dans des proportions effrayantes. Le
11 janvier on comptait à Munich 20.000
sans-travail recevant des secours ; à la
date d'hier, huit jours après, il y en avait
32.336 inscrits à l'office du travail. Par
conséquent chaque jour écoulé. depuis le
11 janvier nous a valu 1.200 sans-travail
Br 0 lU
lFpAIRES £TRANG£RES
N° 1058
Paris. 29 janvier 1919.
e
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
te L'ARMISTICE
eXiues 111DUVelles conditions. — Malgré les
exiëenc® accrues de l'Entente, dont la du-
?e,iaçaji^P0Ssibilite pratique d'exécution
ant de remettre en question la paix
t, intItteiidue, Armistice a été renouvelé.
i er ières conditions de Foch, ac.
Cessitô rif lIouS sous la pression de la né-
qUe n' depassent encore de beaucoup ce
^Ue noua Co sidérerions comme juste et rai-
l})anll e. Mais enfin la commission ai le-
art e a ii^l^uu quelques adoucissements.
Arn le de livraison des machines
agricoles a été reporté au 1er juin et par-
dessus tm 0ns es^ contenté d'un et par-
aît d*Princ'Pe. de telle manière que si
,
au Point 1 y0 vue du chiffre. il apparaissait
'enterail°ir être rempli, l'Entente se con-
DOUr ait de notre bonne volonté reconnue,
Pour ne pas en tirer, après le 1er juin, des
tcn quences graves pour nous. On a ob-
Wn de plus l'abandon des conséquences
que je commissaire financier français à
'ayencpav?'1 tirées des premières conven-
tions financières ce qui ouvre la voie à
nouvn i
*Ures d' s négociations au sujet des me-
Culion« des conventions finan-
^res le rrèves, 'et permet de tenter d' à.
ri°l|cir if 2 Contrôle financier projeté par
,,JEnient A maints détails on peut d'ail-
Percevoir (lue le Président Wilson
8()n
rend ç"i)ro^rommc de tout le poids de
s 8°n auin r ,é' bien plus qu'on ne peut le
cioli nultre à ce qui transpire des négo-
toritélls. et s'entend à faire valoir cette nU-
is de L'Entente. La création
£ "On rr, rnement allemand capable de
; r est la première condition du suc-
e orts. Attendons des elections
r ^emv'1 S c'u elles fournissen t la base so-
1 SUI', laquelle' pourra s'élever l'édifice
ien — Mûnchncr Neuesle Nachvich-
t>ÊCT?VTI0Xs D'ERZBSRCER. — La non pro-
'0nRA 1 LO\ ,de l'armistice aurait signifié la
fePriSe des hostilités. La situation « hors
l°i » des territoires de la rive gauche du
h ^hin s étendue à la rive droite. Tout
t hin Se C charbonnier de la rive droite du
in 8erait tombé entre les mains de l'En-
t ®^te 0j.
tnême le evenu sans valeur pour nous. De
A 1P J^X^aillement , de toute l'Allemagne
a r^inen en question. Le blocus aurait
• dans toute sa rigueur, sans
tant est! lr d'adoucissement : les machi-
1 nt qlle 0 es ne valent tout de même pas
tant que cela. Leur valeur d'ensemble, se
à à 3 millions de mark ce qui cor-
(}llq mai 500.000 mark par jour pendant
t tivern t~ Ce n'est que le 10e de la valeur
l'a^ W Inotives et 19.000 wagons primi-
Itiv ^^nt ran®Xl"és. , Nous avons en outre reçu
Qs%ur Ince que des wagons sur lesquels
lautis S mis la main autrefois, nous
n'aurons à restituer que ceux dont nous
pouvons encore disposer, et non plus
ceux que nous avons transportés dans
l'Est, dans des territoires qui ne sont plus
en notre pouvoir. Enfin Foch a renoncé à
l'interprétation rigoureuse du contrôleur
financer français relativement au contrôle
des valeurs allemandes, en faisant la re-
marque que ce n'était pas l'objet des né-
gociations de l'armistice. Cela aussi est
un allégement. — Deutsche Allgemeine
Zeilung, 18.1.
« LA PROFESSION DE FOI DE FOCH » [SOUS ce
titre]. — [A la suite des déclarations du
marechal Foch à des correspondants de
journaux américains à Trêves], Nous ne
pouvons que nous réjouir de ce que le ma-
réchal Foch découvre ses cartes et donne
expression devant le monde aux visées
annexionnistes des gouvernants français
actuels. Il serait superflu de s'arrêter à
cette naïve exagération qui représente le
Rhin comme la frontière de la civilisation.
Cette prétention est par trop grotesque
pour être prise au sérieux, même en
France. A rencontre de cette autre insinua-
tion de Foch que l'Allemagne » pourrait
essayer une seconde fois » de démembrer
la France, nous ferons appel simplement à
l'histoire qui premièrement nous enseigne
que, pendant des siècles, au cours de guer-
res offensives innombrables, la France a
poursuivi le démembrement de l'Allema-
gne et secondement, n'a pas encore rendu
son jugement sur la mesure de responsabi-
lité qui pèse sur le gouvernement français
de 1914. Que ce gouvernement, toutefois,
ne soit pas sans reproche, c'est une vérité
d'ores et déjà admise par tout Européen
ou Américain pensant juste, et qui vent
examiner impartialement les actes déjà
connus.
Une question pour finir : comment con-
cilier la frontière du Rhin, revendiquée par
Foch. avec le principe de libre disposition
des peunles et généralement avec l'idée de
paix ? Comment une Société des Nations
est-elle possible si elle commence par
priver la nation allemande de droits mil-
lénaires et de millions de ses ressortis-
sants ? Non, maréchal, ce n'est pas comme
vous l'annoncez d'un cœur léger que la ci-
vilisation sortira de la guerre défendue et
grandie ! Car vous prêchez un Evangile de
violence.
Münchner Neuesle Nachrichten, 19.1.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
SITUATION GENERALE
Panama. — La République de Panama
traverse une crise économique due à la
guerre européenne. Pays dépourvu de rou-
tes, de voies ferrées, avec une agriculture
1
encore à l'état rudimentaire, une industrie
à peine existante, la crise qui l'affecte n'a
rien pour nous surprendre. Le Président
Ramon M, Valdez avait conçu un plan de
réformes économiques, mais sa mort pré-
maturée a tout remis en question. Les poli-
ticiens de la République ne donnent au-
cune attention au problème financier. Ce
pendant l'élévation à la présidence du Dr
Belisario B. Porras, homme savant et intè-
gre, laisse espérer que des mesures prati-
ques vont être prises pour résoudre les
questions économiques pressantes. Il faut
d'ailleurs, que l'orientation de la politique
panamienne change radicalement et se porte
vers l'étude rationnelle des ressources et
des besoins du pays. Estrella de Panama
citée par la Prensa [de Lima], 20.11.
PRODUCTION
Etats-Unis. - LA PROCHAINE RÉCOLTE DE
BLÉ : L'appel du gouvernement adressé à la
culture avant que la paix fût en vue a été
entendu. 49.027,000 acres ont été ense-
mencés au cours d'une saison très favo-
rable. Le département de l'agriculture es-
time que le blé d'hiver fournira une ré-
colte de TGJ.OM.OOO de boisseaux, ce qui
joint à une récolte de printemps simple-
ment normale permet de compter sur une
récolte de 1.000000 de boisseaux qui battra
le record de 1915. Voici quel a été l'effort
fourni par les principaux Etats récoltants :
, Acres
Pensylvanie 1.05:?.0n0 + 8
Virginie 1.3:7(1.000 + 1
Caroline du Nord 1.025.000 — 1
Ohio. 2.374.030 + 1
Indiana,. 2.891.000 + 22
Illinois..,. 3.252.003 + 25
Missouri. 4.243.000 + 36
,Nebraska. 3.511.000 + 12
Kansas 11.184.000 + 13
Texas 2.109.000 + 30
Oklahoma. 3.590.003 + 10
Washington ..,. 992.000 + 135
Iowa 750.000 + 100
Orégon .,. (sans indic.) + 25
Californie (sans indic.) + 42
Philadelphia 1llq uirer. 17.12. *
CHOMAGE
le Plus de 32.000 sans-travail à Münich »
sous ce titre]. — « Malgré les sérieux
efforts de l'Etat, de la ville, des associa-
tions et de firmes isolées pour créer du
travail et maintenir des conditions normales
d'existence, le nombre des sans-travail s'uc-
croît dans des proportions effrayantes. Le
11 janvier on comptait à Munich 20.000
sans-travail recevant des secours ; à la
date d'hier, huit jours après, il y en avait
32.336 inscrits à l'office du travail. Par
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