Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-12-17
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 17 décembre 1918 17 décembre 1918
Description : 1918/12/17 (N1020). 1918/12/17 (N1020).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449771j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
DE LA GUERRE
8T DES
\IES ÉTRANGÈRES
N° 1020
Paris, 17 décembre 1918.
, Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
'! A défaite allemande. - Sous le titre :
Itau QUI LA FAUTE? » - Pourquoi avons-
nous Perdu la guerre ? Jamais aucun
Pefdu la guerre? Jamais aucun
■ Nû\,i e fi'a eu une armée meilleure que
ne 191talt la nôtre en 1914. Au printemps
':es iQ. 7 l'esprit de nos troupes n'avait pas
iv d'être- excellent. C'est lors des oHeu-
JUt ennemies, dans l'été 1918, qu'une évo-
vide s'est produite. Nous avions comblé les
vidg s. à. la suite de l'offensive du printemps,
ell troupes qui venaient de Russie où
des f^^nt été en captivité, ou de la zone
• 'les etaPes de l'Est. Elles avaient la tête
iilçj
taie e de théories bolchevistes, et elles
^taJip nt résolues à faire de la propagande
! '(ij' 11 leurs camarades. En même temps
j elles, arrivaient sur le front des ouvriers
1 \t tj. qui jusque là avaient gagné de 30
liS fa: marks par jour et qui n'étaient pas sa-
iisf lts de leur changement de situation. De
! ¡Qln troupes n'étaient pas suffisamment en-
! DOù.r es, autant au moral qu'aux physique,
! PoUp se battre sur le front. Il y eut, de plus,
; i* 8j éprise des tanks ennemis,de ces mons-
! '1 ni que nous n'avons d'ailleurs pas tardé
rJti aîtl'iser. La guerre aussi ne tarda pas
! liS eUr devoir et à tremper leurs âmes.
'['¡dcornprirent qu'à l'heure du danger le
'r'di doit n'avoir qu'un seul désir : faire
(le iv ^H uellement son devoir dans le cadre
(It i, e sele. pour ne trahir ni sa patrie ni
carn arades et pour ne pas se trahir lui-
v^i n?' Ainsi le plus humble des soldats a
118 clair que tous les gens renseignés
i If;le j,l.ntérieur. Au cours des batailles de
'Jes ll1ne, cette amélioration dans le moral
;j(Jve Olats s'affirma de plus en plus. Nos
IrUI':sall'es eux-mêmes le constataient dans
lf!Urs communiqués. C'est le moment où
; aurions eu besoin d'avoir un gouver-
j'bsol t qui, soutenu par la confiance la plus
u1 de toute la nation se serait pré-
e^e> pour lui expliquer clairement,
fi tû "te sincérité, où nous en étions et pour
' ;Itio Jusqu'au bout, de mettre à la dispo-
l'on du front toutes les forces qui res-
taient ehcore. Voilà ce que nous avions tous
"ttf\d en.core. Voilà ce que nous avions tous
• sur le front. Alors notre haut com-
e t aurait pu ramener nos armées
S Positions plus favorables — sur la
-UaJ p < Par exemple — où il aurait fait ap-
:': Utes ses ressources pour organiser
h\l'a.lyIStance. L'approche de l'hiver aurait
l'à Sé les attaques ennemies qui auraient
rnPètement siuspendues. par la suite.
i r aurions eu ainsi le temps nécessaire,
s appuyant sur un front non rompu,
! ,%is PnÇager des négociations avec nos en-
!'N' it'/ra paix due nous aurions obtenue
't di eté bien différente de celle qui nous
t tée aujourd'hui. Nous n'aurions pas
eu à redouter une continuation de la guerre
au printemps, nos adversaires étant comme
nous, au bout de leurs forces. On ne per-
suadera jamais à un soldat du front que les
troupes du front doivent porter la faute de
l'effondrement du pays. C'est bien plutôt le
pays qui les a trahies; il est seul à porter
la responsabilité de la situation qui nous
est faite aujourd'hui. — (Un officier du
front) Deutsche Tageszeitung, 6.12.
L'ARMISTICE
« Les sauveurs de l'humanité dans les
régions occupées » [sous ce titre]. — Les
premiers détachements ennemis ne sont pas
plus tôt entrés en territoire allemand que
déjà on signale un gnand nombre de pil-
lages, d'actes de violence, de vols et de me-
sures vexatoires. Les journaux anglais et
français qui travaillent comme par le pas-
sé d'après un plan unique, ont écrit sur un
ton indigné que la population allemande de
ces régions était très bien nourrie, qu'il y
avait de grandes provisions de denrées ali-
mentaires. que les magasins avaient des
devantures « éblouissantes ». etc. Par com-
paraison, on ne peut songer qu'avec effroi
à la situation où se trouvaient autrefois
le Nord de la France et la Belgique occu-
pés. Par des récits controuvés de ce genre,
on veut non seulement justifier la dévasta-
tion et l'épuisement des villes et des ré-
gions allemandes, mais encore y pousser et
aiguiller dans ce sens l'esprit des soldats
ennemis. Un correspondant anglais attaché
à une armée d'occupation américaine écrit
dans cet ordre d'idees que les soldats amé-
ricains ont protesté contre l'ordre qui pres-
crit de respecter les villes allemandes. —
Dès le début, nous avons déclaré, à propos
des conditions de l'armistice, qu'il ne s'agis-
sait ni plus ni moins que d'une campagne
de dévastation inspirée par la haine, par la
vengeance et par la cupidité. La comparai-
son avec les territoires français et belges,
à laquelle on revient sans cesse, est un
mensonge odieux pour la bonne raison qu'on
faisait alors la guerre de part et d'autre
avec toutes les forces et avec tous les moyens
dont on disposait. 'A présent nous avons
l'armistice depuis plusieurs semaines les
régions actuellement occupées par l'ennemi
furent évacuées par les troupes allemandes
conformément aux conditions de l'armistice,
la démobilisation a commencé en Allemagne.
Il y a longtemps qu'une reprise des hostili-
tés de la part de l'Allemagne est absolu-
ment impossible : néanmoins nos ennemis,
à ce qu'il semble, estiment simplement que
dans ces conditions il est beaucoup plus fa-
cile de piller, de commettre des actes de
violence, des outrages et de prendre des
mesures vexatoires. Cependant au Sénat de
Washington, à ce qu'on nous annonce on
discute gravement sur l'interprétation des
quatorze proposions de Wilson, d'après
lesquelles on organisera le monde nouveau
qui sera incomparablement plus moral ;
l'Angleterre s'empresse de supprimer -à l'Al-
lemagne le moyen d'obtenir de la Hollande
et des pays scandinaves des denrées ali-
mentaires. et les généraux des armées al-
liées peuvent concilier avec leur honneur,
tout comme les dirigeants de ces Etats avec
leur verbiage sur la civilisation, qu'on or-
ganise la torture et la mise à sac de la
population allemande. L'empire allemand
doit restituer et réparer tout ce qui a été
détruit chez nos ennemis pendant la guerre
et par la guerre. Les Alliés demandent par
surcroît qu'on les laisse assouvir leur désir
sadique en territoire allemand, anrès la con-
clusion de l'armistice. Tout cela fait partie
des travaux préparatoires en vue de la paix
de justice. — (E. R.) Deutsche Tageszeitung
7.12.
Le renouvellement de l'armistice. —
PRESSE ANGLAISE : J'estime' que l'armistice
ne devrait pas être renouvelé sans une pro-
messe formelle de la part de l'Allemagne de
démobiliser, sur le modèle de l'armistice de
l'Autriche, à une date fixée. En tous cas. il
faut que les gouvernements associés s'assu-
rent de manière précise, de l'état réel des
forces allemandes ; qu'ils fixent la force des
armées d'occupation et le contingent à
fournir par chaque puissance associée.
Parler de démobilisation générale, avant
que la paix ne soit signée, serait un acte de
folie. Souvenons-nous que nos propres for-
ces, ainsi que celles des Etats.Unis, une
fois qu'elles auront quitté la France n'y
seront pas rappelées aisément, et qu'il faut
attendre la ratification de la paix pour pren-
dre les décisions finales concernant la puis-
sance et le caractère de la force militaire
que chacun de nous devra conserver tempo-
rairement ou de façon permanente.—(Lieut.
colonel Repington) Morning Post, 12.12.
— Nous espérons que dans les négocia-
tions pour le renouvellement de l'armistice,
les Alliés insisteront pour qu'on prenne des
mesures précises quant à la démobilisation
en Allemagne. Le 11 novembre, cette omis-
sion a pu paraître nécessaire, bien que
tout ce que nous avons appris depuis sug-
gère qu'elle ne l'était pas. Les inconvénients
en sont évidents, et maintenant qu'on
peut rectifier l'armistice, on devrait le faire.
L'armée allemande se démobilise en fait :
cette démobilisation ne s'opère pourtant pas
d'une façon régulière. Les paroles du maré-
chal Hindenburg ont montré il y a quelque
temps que l'armée allemande est prête à
renoncer à toute idée de reprendre la lutte.
Il semble donc qu'il n'y ait pas d'obstacles
à un arrangement précis qui permettrait
aux puissances associées de déterminer
d'une façon exacte le nombre d'hommes
qu'elles doivent conserver sur les fronts, dp
décider entre elles de la proportion de leurs
contingents respectifs, et d'avoir les mains
libres pour démobiliser le reste. Ceci est
important par-dessus tout pour des pays
comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
nn il y a une ligne de démarcation très nette
on Ire l'arméi- au dehors et l'armée de l'in-
térieur. — (Ed.) Dailij Chronicle, 13.12.
8T DES
\IES ÉTRANGÈRES
N° 1020
Paris, 17 décembre 1918.
, Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
'! A défaite allemande. - Sous le titre :
Itau QUI LA FAUTE? » - Pourquoi avons-
nous Perdu la guerre ? Jamais aucun
Pefdu la guerre? Jamais aucun
■ Nû\,i e fi'a eu une armée meilleure que
ne 191talt la nôtre en 1914. Au printemps
':es iQ. 7 l'esprit de nos troupes n'avait pas
iv d'être- excellent. C'est lors des oHeu-
JUt ennemies, dans l'été 1918, qu'une évo-
vide s'est produite. Nous avions comblé les
vidg s. à. la suite de l'offensive du printemps,
ell troupes qui venaient de Russie où
des f^^nt été en captivité, ou de la zone
• 'les etaPes de l'Est. Elles avaient la tête
iilçj
taie e de théories bolchevistes, et elles
^taJip nt résolues à faire de la propagande
! '(ij' 11 leurs camarades. En même temps
j elles, arrivaient sur le front des ouvriers
1 \t tj. qui jusque là avaient gagné de 30
liS fa: marks par jour et qui n'étaient pas sa-
iisf lts de leur changement de situation. De
! ¡Qln troupes n'étaient pas suffisamment en-
! DOù.r es, autant au moral qu'aux physique,
! PoUp se battre sur le front. Il y eut, de plus,
; i* 8j éprise des tanks ennemis,de ces mons-
! '1 ni que nous n'avons d'ailleurs pas tardé
rJti aîtl'iser. La guerre aussi ne tarda pas
! liS eUr devoir et à tremper leurs âmes.
'['¡dcornprirent qu'à l'heure du danger le
'r'di doit n'avoir qu'un seul désir : faire
(le iv ^H uellement son devoir dans le cadre
(It i, e sele. pour ne trahir ni sa patrie ni
carn arades et pour ne pas se trahir lui-
v^i n?' Ainsi le plus humble des soldats a
118 clair que tous les gens renseignés
i If;le j,l.ntérieur. Au cours des batailles de
'Jes ll1ne, cette amélioration dans le moral
;j(Jve Olats s'affirma de plus en plus. Nos
IrUI':sall'es eux-mêmes le constataient dans
lf!Urs communiqués. C'est le moment où
; aurions eu besoin d'avoir un gouver-
j'bsol t qui, soutenu par la confiance la plus
u1 de toute la nation se serait pré-
e^e> pour lui expliquer clairement,
fi tû "te sincérité, où nous en étions et pour
'
l'on du front toutes les forces qui res-
taient ehcore. Voilà ce que nous avions tous
"ttf\d en.core. Voilà ce que nous avions tous
• sur le front. Alors notre haut com-
e t aurait pu ramener nos armées
S Positions plus favorables — sur la
-UaJ p < Par exemple — où il aurait fait ap-
:': Utes ses ressources pour organiser
h\l'a.lyIStance. L'approche de l'hiver aurait
l'à Sé les attaques ennemies qui auraient
rnPètement siuspendues. par la suite.
i r aurions eu ainsi le temps nécessaire,
s appuyant sur un front non rompu,
! ,%is PnÇager des négociations avec nos en-
!'N' it'/ra paix due nous aurions obtenue
't di eté bien différente de celle qui nous
t tée aujourd'hui. Nous n'aurions pas
eu à redouter une continuation de la guerre
au printemps, nos adversaires étant comme
nous, au bout de leurs forces. On ne per-
suadera jamais à un soldat du front que les
troupes du front doivent porter la faute de
l'effondrement du pays. C'est bien plutôt le
pays qui les a trahies; il est seul à porter
la responsabilité de la situation qui nous
est faite aujourd'hui. — (Un officier du
front) Deutsche Tageszeitung, 6.12.
L'ARMISTICE
« Les sauveurs de l'humanité dans les
régions occupées » [sous ce titre]. — Les
premiers détachements ennemis ne sont pas
plus tôt entrés en territoire allemand que
déjà on signale un gnand nombre de pil-
lages, d'actes de violence, de vols et de me-
sures vexatoires. Les journaux anglais et
français qui travaillent comme par le pas-
sé d'après un plan unique, ont écrit sur un
ton indigné que la population allemande de
ces régions était très bien nourrie, qu'il y
avait de grandes provisions de denrées ali-
mentaires. que les magasins avaient des
devantures « éblouissantes ». etc. Par com-
paraison, on ne peut songer qu'avec effroi
à la situation où se trouvaient autrefois
le Nord de la France et la Belgique occu-
pés. Par des récits controuvés de ce genre,
on veut non seulement justifier la dévasta-
tion et l'épuisement des villes et des ré-
gions allemandes, mais encore y pousser et
aiguiller dans ce sens l'esprit des soldats
ennemis. Un correspondant anglais attaché
à une armée d'occupation américaine écrit
dans cet ordre d'idees que les soldats amé-
ricains ont protesté contre l'ordre qui pres-
crit de respecter les villes allemandes. —
Dès le début, nous avons déclaré, à propos
des conditions de l'armistice, qu'il ne s'agis-
sait ni plus ni moins que d'une campagne
de dévastation inspirée par la haine, par la
vengeance et par la cupidité. La comparai-
son avec les territoires français et belges,
à laquelle on revient sans cesse, est un
mensonge odieux pour la bonne raison qu'on
faisait alors la guerre de part et d'autre
avec toutes les forces et avec tous les moyens
dont on disposait. 'A présent nous avons
l'armistice depuis plusieurs semaines les
régions actuellement occupées par l'ennemi
furent évacuées par les troupes allemandes
conformément aux conditions de l'armistice,
la démobilisation a commencé en Allemagne.
Il y a longtemps qu'une reprise des hostili-
tés de la part de l'Allemagne est absolu-
ment impossible : néanmoins nos ennemis,
à ce qu'il semble, estiment simplement que
dans ces conditions il est beaucoup plus fa-
cile de piller, de commettre des actes de
violence, des outrages et de prendre des
mesures vexatoires. Cependant au Sénat de
Washington, à ce qu'on nous annonce on
discute gravement sur l'interprétation des
quatorze proposions de Wilson, d'après
lesquelles on organisera le monde nouveau
qui sera incomparablement plus moral ;
l'Angleterre s'empresse de supprimer -à l'Al-
lemagne le moyen d'obtenir de la Hollande
et des pays scandinaves des denrées ali-
mentaires. et les généraux des armées al-
liées peuvent concilier avec leur honneur,
tout comme les dirigeants de ces Etats avec
leur verbiage sur la civilisation, qu'on or-
ganise la torture et la mise à sac de la
population allemande. L'empire allemand
doit restituer et réparer tout ce qui a été
détruit chez nos ennemis pendant la guerre
et par la guerre. Les Alliés demandent par
surcroît qu'on les laisse assouvir leur désir
sadique en territoire allemand, anrès la con-
clusion de l'armistice. Tout cela fait partie
des travaux préparatoires en vue de la paix
de justice. — (E. R.) Deutsche Tageszeitung
7.12.
Le renouvellement de l'armistice. —
PRESSE ANGLAISE : J'estime' que l'armistice
ne devrait pas être renouvelé sans une pro-
messe formelle de la part de l'Allemagne de
démobiliser, sur le modèle de l'armistice de
l'Autriche, à une date fixée. En tous cas. il
faut que les gouvernements associés s'assu-
rent de manière précise, de l'état réel des
forces allemandes ; qu'ils fixent la force des
armées d'occupation et le contingent à
fournir par chaque puissance associée.
Parler de démobilisation générale, avant
que la paix ne soit signée, serait un acte de
folie. Souvenons-nous que nos propres for-
ces, ainsi que celles des Etats.Unis, une
fois qu'elles auront quitté la France n'y
seront pas rappelées aisément, et qu'il faut
attendre la ratification de la paix pour pren-
dre les décisions finales concernant la puis-
sance et le caractère de la force militaire
que chacun de nous devra conserver tempo-
rairement ou de façon permanente.—(Lieut.
colonel Repington) Morning Post, 12.12.
— Nous espérons que dans les négocia-
tions pour le renouvellement de l'armistice,
les Alliés insisteront pour qu'on prenne des
mesures précises quant à la démobilisation
en Allemagne. Le 11 novembre, cette omis-
sion a pu paraître nécessaire, bien que
tout ce que nous avons appris depuis sug-
gère qu'elle ne l'était pas. Les inconvénients
en sont évidents, et maintenant qu'on
peut rectifier l'armistice, on devrait le faire.
L'armée allemande se démobilise en fait :
cette démobilisation ne s'opère pourtant pas
d'une façon régulière. Les paroles du maré-
chal Hindenburg ont montré il y a quelque
temps que l'armée allemande est prête à
renoncer à toute idée de reprendre la lutte.
Il semble donc qu'il n'y ait pas d'obstacles
à un arrangement précis qui permettrait
aux puissances associées de déterminer
d'une façon exacte le nombre d'hommes
qu'elles doivent conserver sur les fronts, dp
décider entre elles de la proportion de leurs
contingents respectifs, et d'avoir les mains
libres pour démobiliser le reste. Ceci est
important par-dessus tout pour des pays
comme la Grande-Bretagne et les Etats-Unis
nn il y a une ligne de démarcation très nette
on Ire l'arméi- au dehors et l'armée de l'in-
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