Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 novembre 1918 16 novembre 1918
Description : 1918/11/16 (N989). 1918/11/16 (N989).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64497400
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 989
1 !, F"
11:\ lK GlJKKRE
> V Kh C-tiFlIRRI-~'
:T It\:\ G È 1{ I:S
-------
Paris, 16 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
co N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
CONFI LI TI I t ~-~* qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'--- —~———————~ de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u 1'1UN8 MILITAIRES
l'itON'!' OCCIDENTAL
Avant l'armistice » [sous 00 Litr-e ] -
geriaux et les diplomates de l'Entente
i¡rqe. erer sur les condItions de
ennemis Isimagïnent que,
~abandonné par ses allies, l'empire
HfcI, iac5tie est à veille de s'écrouler et
Vei"e de et
ltl *'lit de Se soumettre à toutes
; 11'j jantlayi , les événements parlent
Vfcr ••front occidental alle-
",\1:1' Cet e et Ph« l°1Sme qu'il vient de de-
'::¡l de SSemainnea Provoqué l'étonne,
, l¡jts ô Il suffit de comparer
tlgiljU nous occupos en France et
la date du premier novem-
:^vbiT CeHel s miQ nou,s occupions le 5 oc-
"¡¡Jrtés l' vOir l'insignifiance des succès
L'r
!l^ruUr ei* uLn ÏϰS par les troupes de
¡¡(.hs 'y es PU4Sances. - Les pOSItIOns al-
fro tière sud-ouest de
10. rj" e Ii l'ernbouchure de l'Escaut,
,1,: iJf: irection jusqu'à Guise. La
r 'J, >;,^iUe Jusqu'à Guise. La
l'S iUsqu'à l'A- nd ensuite au nord-est
islie à Rethel et à Grand-
.:'Y. eJOInt la Meuse entre Verdun et
Us nf abandonné, comme
lit que la ville de Valenclen-
i)oetlaPecher« ellY le iIle soit détruite.
60 Seni lrs du front nous avons
^nera
'ill' l'lus et nous avons infligé
IJI:. ^rril«, alux Anglais surtout, les per-
Us lourdP Ils n'ont réalisé ain
~lourd .Ils balisé ain-
jJ',.(qlgl .gere aVance. D après les jour-
avi. s esertes officielles britan-
e t, en tués et en blessés, pour
* M u0ût Lf dH ?S(;Ptembre à 11492 offi-
'VJ f i:i-24o H
■«'s I Supr)0rt ?" L armée anglaise
:;\ r.; r longtemps de telles
X. '*tobrP ??nern'e Chroni-
■' f ,8'■ Echo de Paris du
lit etitzen du 28) reconnaît
par j"1 cette ^re'si-stfance opposée nar^
55 cette resistance opposée par-
"s 4i : '•'•ÀnTads- Les écrivains mi-
.,IJI' Il ',ntente parlent depuis quelque
'111 iouvM, Ils âvouent qu'il
1'iiiVttre que î t î n A»
:.> i!U front nii ? d'un effondrement
Il,,:I'II!¡;nfront alle!lland, que les Alle-
en retrrllte aVec une maîtrise
C'tque le haut commande-
Ses troupes intactes à la
- r°,lrra W ! + dans la balance,
'ir, fctGur ? nn- sant' au moment des
s r,e nai Le Nelv Yode Herald,
Ij;l {.t(conna!t que la retraite alle-
'+e avec beaucoup de
":rit Il commh bats acharnas, qui les
i~ >ore1
.I, Il'i ore, le Changement de tem-
! ;' ID. il rJet surVenir d'un moment à
i>\Il J, ^atïoi à l'arrière du front ne
't hrJr: l'R Dol.1,' relever le moral des
:Nlf's ent~ T New Statesman du
~'s r>KCrit rv>
a ue semaine aug-
ces de Hindenburg, de pou-
ses troupes, sans qu'elles su-
bissent de grandes pertes, sur des positions
à l'arrière, où elles pourraient passer l'hi-
ver sans courir de sérieux risques. La li-
gne définitive, sinon pour l'hiver, du moins
pour le printemps serait marquée par la
Meuse. C'est une ligne, naturellement très
forte et qui le serait bien davantage encore
après trois mois d'hiver consacrés à des
travaux. Le front allemand serait singuliè-
rement raccourci, etc.» Toutes ces réflexions
ne prouvent pas que nos ennemis soient
sûrs de l'avenir. S'ils se laissent aller a
de telles considérations, le haut comman-
dement allemand peut voir venir l'hiver
avec confiance, dams le cas où l'orgueil des
ennemis nous obligerait à continuer la lutte
(Général von Liebert) Tägliche Rundschau,
7.11.
FRONT ITALIEN
La débâcle autrichienne. — Le journal
Narodni Politika publie le récit, fait par
un officier tchèque, des derniers jours de
bataille sur le front italien. — Le 25 octo-
bre une division hongroise et le 4e régi-
ment d'infanterie de Vienne refusèrent
l'obéissance, jetèrent bas les armes et se
déclarèrent prêts à rentrer à l'intérieur. Ils
furent rapidement cernés; après un combat
à la grenade et grâce à l'emploi de mi-
trailleuses, la révolte fut étouffée. — Le 26
octobre, les troupes de l'Entente passèrent
la Piave. Afin d'élever le moral de l'armée,
le commandant autrichien fit répandre le
bruit que plus de 50.000 Anglais et Fran-
çais venaient d'être faits prisonniers. Mais
peu après, on apprit que les armées de l'En-
tente avaient réussi à percer le front à
l'aide de chars d'assaut. Les troupes de la
6° armée refusèrent alors de combattre,
tuèrent le général Wurm qui la comman-
dait, et s'enfuirent en désordre, incendiant
tout sur leur passage et tuant ceux qui
tentaient de s'opposer à leur fuite. — Le 27,
le haut commandement donna à la première
brigade de landwehr l'ordre' d'arrêter
l'avance ennemie par une {O'II)tl'-r,tf¡:(Jnc
Malgré l'intervention de son chef, qui ex-
pliqua vainement l'inutilité de cette tenta-
tive. la brigade dut attaquer, fut cernée et
complètement anéantie. Le 28 ce fut la dé-
route sur toute la ligne; attaque en masse
des troupes italiennes qu'accompagnaient.
les avions anglais ; carnage effroyable. —
La débâcle fut encore accrue par la
fuite éperdue des détachements sanitaires.
Seuls les médecins militaires restèrent à
leur poste. Ils demandèrent en vain l'envoi
de trains sanitaires. Cependant 250 wagons
partirent du grand quartier général de l'ar-
mée, chargés de pianos, crédences, ta-
bleaux, bicyclettes, tapis et objets de va-
leur, qui furent mis en sûreté à l'intérieur.
Le généralissime Boroevic qui ne se croyait
plus en sûreté à Udine, à 50 kilomètres
dés lignes, se transportait, après un dernier
festin, dans un village de la Haute-Autri-
che. Il pensait pouvoir arrêter à la fron-
tière la fuite d'une armée démoralisée, et
en proie au bolchevisme. — Les soldats,
pour la plupart des Hongrois, et les habi-
tants éperdus se disputaient les places dis-
ponibles dans les trains en partance. —
Bohemia de Prague], 2.11.
FRONTS D CRIENT
Les troupes allemandes d'Orient et la
capitulation turque. — Pour l'Allemagne la
question qui se pose en toute première li-
gne est de savoir comment nous récupére-
rons nos troupes qui opèrent sur le théâ-
tre de Macédoine et de Turquie. En Mé-
sopotanie il n'y a plus d'unités allemandes.
Il y a dieux semaines environ on a fait le
nécessaire pour préparer le transport des
troupes séjournant dans la Turquie d'Eu-
rope. Il y a environ huit jours une partie
de ces troupes avait déjà quitté le sol
turc. Le transport du reste paraît être en
train de s'effectuer par voie de mer. D'im-
portantes parties des troupes allemandes
du Caucase ont déjà été transportées. Jus-
qu'à quel point pourra-t-on opérer de
Poti par voie de mer le transport du reste?
Cela dépend de la question de l'ouverture
des Dardanelles. En cas de nécessité les
troupes pourront se frayer un passage par
voie de terre. En Asie Mineure il sera diffi-
cile d'amener à temps à Constantinople les
troupes allemandes très dispersées qu'a
surprises l'armistice turc. Il était néces-
saire de les maintenir en Asie Mineure
pour assurer le fonctionnement des lignes
d'Anatolie. Il faut laisser à l'initiative des
chefs des petites unités qui se trouvent là-
bas le soin de se sauver et de se rendre au
au point de rassemblement indiqué. —
Berliner Tageblatt, 5.11.
-- ———-
QUESTIONS ICONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Trieste et l'Asie Mineure. — Tout ce que
l'Asie Mineure exporte et tout ce qu'elle
importe passe par Trieste. « Sous beau-
coup d'aspeicts — disait l'illustre écono-
miste triestin Mario Alberti — Smyrne n'est
qu'une dépendance commerciale de Tries-
te. » Cette assertion est confirmée par les
chiffres. Le commerce de Trieste avec
l'Asie Mineure se montait avant la guerre
à un milliard de lires par an sur un mou-
vement total de un milliard et demi. —
Resto del Carlino, 11.11.
MARINE MARCHANDE
Norvège. — Le TONNAGE : Au premier oc-
tobre 1918, la flotte commerciale comptait
3.266 navires jaugeant ensemble 1.872.051
tonnes brutes. En octobre, 11 navires for-
mant 10.797 tonnes ont été perdus dont 6
par suite de faits de guerre et 17 navires
1 !, F"
11:\ lK GlJKKRE
> V Kh C-tiFlIRRI-~'
:T It\:\ G È 1{ I:S
-------
Paris, 16 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
co N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
CONFI LI TI I t ~-~* qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
'--- —~———————~ de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u 1'1UN8 MILITAIRES
l'itON'!' OCCIDENTAL
Avant l'armistice » [sous 00 Litr-e ] -
geriaux et les diplomates de l'Entente
i¡rq
ennemis Isimagïnent que,
~abandonné par ses allies, l'empire
HfcI, iac5tie est à veille de s'écrouler et
Vei"e de et
ltl *'lit de Se soumettre à toutes
; 11'j jantlayi , les événements parlent
Vfcr ••front occidental alle-
",\1:1' Cet e et Ph« l°1Sme qu'il vient de de-
'::¡l de SSemainnea Provoqué l'étonne,
, l¡jts ô Il suffit de comparer
tlgiljU nous occupos en France et
la date du premier novem-
:^vbiT CeHel s miQ nou,s occupions le 5 oc-
"¡¡Jrtés l' vOir l'insignifiance des succès
L'r
!l^ruUr ei* uLn ÏϰS par les troupes de
¡¡(.hs 'y es PU4Sances. - Les pOSItIOns al-
fro tière sud-ouest de
10. rj" e Ii l'ernbouchure de l'Escaut,
,1,: iJf: irection jusqu'à Guise. La
r 'J, >;,^iUe Jusqu'à Guise. La
l'S iUsqu'à l'A- nd ensuite au nord-est
islie à Rethel et à Grand-
.:'Y. eJOInt la Meuse entre Verdun et
Us nf abandonné, comme
lit que la ville de Valenclen-
i)oetlaPecher« ellY le iIle soit détruite.
60 Seni lrs du front nous avons
^nera
'ill' l'lus et nous avons infligé
IJI:. ^rril«, alux Anglais surtout, les per-
Us lourdP Ils n'ont réalisé ain
~lourd .Ils balisé ain-
jJ',.(qlgl .gere aVance. D après les jour-
avi. s esertes officielles britan-
e t, en tués et en blessés, pour
* M u0ût Lf dH ?S(;Ptembre à 11492 offi-
'VJ f i:i-24o H
■«'s I Supr)0rt ?" L armée anglaise
:;\ r.; r longtemps de telles
X. '*tobrP ??nern'e Chroni-
■' f ,8'■ Echo de Paris du
lit etitzen du 28) reconnaît
par j"1 cette ^re'si-stfance opposée nar^
55 cette resistance opposée par-
"s 4i : '•'•ÀnTads- Les écrivains mi-
.,IJI' Il ',ntente parlent depuis quelque
'111 iouvM, Ils âvouent qu'il
1'iiiVttre que î t î n A»
:.> i!U front nii ? d'un effondrement
Il,,:I'II!¡;nfront alle!lland, que les Alle-
en retrrllte aVec une maîtrise
C'tque le haut commande-
Ses troupes intactes à la
- r°,lrra W ! + dans la balance,
'ir, fctGur ? nn- sant' au moment des
s r,e nai Le Nelv Yode Herald,
Ij;l {.t(conna!t que la retraite alle-
'+e avec beaucoup de
":rit Il commh bats acharnas, qui les
i~ >ore1
.I, Il'i ore, le Changement de tem-
! ;' ID. il rJet surVenir d'un moment à
i>\Il J, ^atïoi à l'arrière du front ne
't hrJr: l'R Dol.1,' relever le moral des
:Nlf's ent~ T New Statesman du
~'s r>KCrit rv>
a ue semaine aug-
ces de Hindenburg, de pou-
ses troupes, sans qu'elles su-
bissent de grandes pertes, sur des positions
à l'arrière, où elles pourraient passer l'hi-
ver sans courir de sérieux risques. La li-
gne définitive, sinon pour l'hiver, du moins
pour le printemps serait marquée par la
Meuse. C'est une ligne, naturellement très
forte et qui le serait bien davantage encore
après trois mois d'hiver consacrés à des
travaux. Le front allemand serait singuliè-
rement raccourci, etc.» Toutes ces réflexions
ne prouvent pas que nos ennemis soient
sûrs de l'avenir. S'ils se laissent aller a
de telles considérations, le haut comman-
dement allemand peut voir venir l'hiver
avec confiance, dams le cas où l'orgueil des
ennemis nous obligerait à continuer la lutte
(Général von Liebert) Tägliche Rundschau,
7.11.
FRONT ITALIEN
La débâcle autrichienne. — Le journal
Narodni Politika publie le récit, fait par
un officier tchèque, des derniers jours de
bataille sur le front italien. — Le 25 octo-
bre une division hongroise et le 4e régi-
ment d'infanterie de Vienne refusèrent
l'obéissance, jetèrent bas les armes et se
déclarèrent prêts à rentrer à l'intérieur. Ils
furent rapidement cernés; après un combat
à la grenade et grâce à l'emploi de mi-
trailleuses, la révolte fut étouffée. — Le 26
octobre, les troupes de l'Entente passèrent
la Piave. Afin d'élever le moral de l'armée,
le commandant autrichien fit répandre le
bruit que plus de 50.000 Anglais et Fran-
çais venaient d'être faits prisonniers. Mais
peu après, on apprit que les armées de l'En-
tente avaient réussi à percer le front à
l'aide de chars d'assaut. Les troupes de la
6° armée refusèrent alors de combattre,
tuèrent le général Wurm qui la comman-
dait, et s'enfuirent en désordre, incendiant
tout sur leur passage et tuant ceux qui
tentaient de s'opposer à leur fuite. — Le 27,
le haut commandement donna à la première
brigade de landwehr l'ordre' d'arrêter
l'avance ennemie par une {O'II)tl'-r,tf¡:(Jnc
Malgré l'intervention de son chef, qui ex-
pliqua vainement l'inutilité de cette tenta-
tive. la brigade dut attaquer, fut cernée et
complètement anéantie. Le 28 ce fut la dé-
route sur toute la ligne; attaque en masse
des troupes italiennes qu'accompagnaient.
les avions anglais ; carnage effroyable. —
La débâcle fut encore accrue par la
fuite éperdue des détachements sanitaires.
Seuls les médecins militaires restèrent à
leur poste. Ils demandèrent en vain l'envoi
de trains sanitaires. Cependant 250 wagons
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mée, chargés de pianos, crédences, ta-
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leur, qui furent mis en sûreté à l'intérieur.
Le généralissime Boroevic qui ne se croyait
plus en sûreté à Udine, à 50 kilomètres
dés lignes, se transportait, après un dernier
festin, dans un village de la Haute-Autri-
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tière la fuite d'une armée démoralisée, et
en proie au bolchevisme. — Les soldats,
pour la plupart des Hongrois, et les habi-
tants éperdus se disputaient les places dis-
ponibles dans les trains en partance. —
Bohemia de Prague], 2.11.
FRONTS D CRIENT
Les troupes allemandes d'Orient et la
capitulation turque. — Pour l'Allemagne la
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rons nos troupes qui opèrent sur le théâ-
tre de Macédoine et de Turquie. En Mé-
sopotanie il n'y a plus d'unités allemandes.
Il y a dieux semaines environ on a fait le
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troupes séjournant dans la Turquie d'Eu-
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portantes parties des troupes allemandes
du Caucase ont déjà été transportées. Jus-
qu'à quel point pourra-t-on opérer de
Poti par voie de mer le transport du reste?
Cela dépend de la question de l'ouverture
des Dardanelles. En cas de nécessité les
troupes pourront se frayer un passage par
voie de terre. En Asie Mineure il sera diffi-
cile d'amener à temps à Constantinople les
troupes allemandes très dispersées qu'a
surprises l'armistice turc. Il était néces-
saire de les maintenir en Asie Mineure
pour assurer le fonctionnement des lignes
d'Anatolie. Il faut laisser à l'initiative des
chefs des petites unités qui se trouvent là-
bas le soin de se sauver et de se rendre au
au point de rassemblement indiqué. —
Berliner Tageblatt, 5.11.
-- ———-
QUESTIONS ICONOMIQUES
COMMERCE EXTERIEUR
Trieste et l'Asie Mineure. — Tout ce que
l'Asie Mineure exporte et tout ce qu'elle
importe passe par Trieste. « Sous beau-
coup d'aspeicts — disait l'illustre écono-
miste triestin Mario Alberti — Smyrne n'est
qu'une dépendance commerciale de Tries-
te. » Cette assertion est confirmée par les
chiffres. Le commerce de Trieste avec
l'Asie Mineure se montait avant la guerre
à un milliard de lires par an sur un mou-
vement total de un milliard et demi. —
Resto del Carlino, 11.11.
MARINE MARCHANDE
Norvège. — Le TONNAGE : Au premier oc-
tobre 1918, la flotte commerciale comptait
3.266 navires jaugeant ensemble 1.872.051
tonnes brutes. En octobre, 11 navires for-
mant 10.797 tonnes ont été perdus dont 6
par suite de faits de guerre et 17 navires
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